Revue de la presse et des livres

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Revue de la Presse et des Livres t,., i . i • • nrriAu rnrHni inutr i,. t» ■ • n ABONNEMENT PUBLICITÉ 2 francs l'an. — Etranger 3 francs. . Adresser toutes Us communications à On s'abonne à Y Action Catholique, rue des Paroissiens. Bruxelles, l'Agence Belge de Publicité Générale, 16, rue des Paroissiens, Bruxelles, et à la Librairie de la Bonne Presse, rue Saint Jacques, Tournai. Annonces dans tous les Journaux. - On traite a forfait. Aux écrits, il faut opposer les écrits ; que cet instrument si puissant pour la ruine, devienne puissant pour le salut rloc liAmtnfio <=>+ hua rpmpflp rl Ar-nn 1ri ^ 1q cnnrrp Hn nnicnn I .VONT V TIF cles hommes et que le remede découlé de la source meme du Le peuple ne sait pas En ville, dans les faubourgs, aux champs même, le peuple ( lit beaucoup. I Mais que lit-il ? ï Les abominables histoires de brigands, qui encombrent, ® avec de truculentes photographies, la première page des grands journaux ; les feuilletons orduriers, les contes infu mes et les innombrables faits divers, futiles, scabreux oi. sanguinolents qui remplissent les trois quarts des autres 1 pages. Ou bien, ce sont des brochurettes pornographiques, des li enlisons odieusement illustrées, des romans infects que les empoisonneurs mettent à la portée de toutes les bourses. Le premier effet de cette pâture malsaine est de démoraliser la masse lisante, de semer dans les cerveaux les idées criminelles, de fausser les consciences, de flatter et cVexaspé-rer les passions malsaines. Un autre effet est de rendre celle masse incapable d'une lecture sérieuse. Cette littérature vaine ou malpropre accapare ses goûts et son attention. Elle déshabitue de penser et de réfléchir. Ses victimes deviennent fermées ou indifférentes à toutes les grandes et nobles idées. Elles se détournent j instinctivement de tout ce qui instruit et qui élève. Leur terre ( à terre se désintéresse des intérêts majeurs du pays. Elles sont d'une ignorance crasse des questions qui touchent la ( vie nationale■ , « Dans nos villages, assure un de nos correspondants, les ( deux tiers des électeurs ne savent pas le premier' mot des graves événements actuels. » ( Ils lisent, mais n'apprennent rien. Leur pensée se meut dans un monde irréel ou se vautre dans les basses réalités de la vie animale. , Et cela fait admirablement les affaires des exploiteurs de ] la politique. Leurs méfaits les plus monstrueux demeurent ignorés des hommes qui votent ou trouvent chez eux des cnmplaisances immorales- Cette masse lisante et ignorante ou corrompue offre un ! champ propice à leur charlatanerie menteuse et. profiteuse. Lésés dans leurs intérêts même matériels, ces rotants ne sauront pas à qui s'en prendre. Leurs colères se rueront à côté, sur les causes innocentes, au lieu de frapper à la vraie cause gui est la politique de gabegie et de vénalité qui ruine la France. La Croix (Paris), 2 avril 1914. x Sommaire upl'' Le peuple ne sait pas. Croix. La Belgique donnée en exemple à la France. Eclair. Baraken Volk. Petit Bleu. , Mensonges internationaux. Presse. . ' Vive la commune. — Les baïonnettes intelligents tes. — Education socialiste. — Religion et ' nfu socialisme.— Aux électeurs.— L'idéal socia- ■ 0L liste. - Scandales laïques. Petite Revue. f . Nouvelle croisade des entants.— Notre colonie.— Pierre Nothomb.— Tribunal révolutionnaire. Chesnelong. — Sentiment de l'amour. — Vers s li la joie — Louis Veuillot : Pensées. — Pensées de Mgr d'Hulst. — Mgr Dupanloup. — Bossuet. Dernières nouveautés. Bibliographie. validéesispé- La Belgique donnée en exemple icca- à la France >.r et •ren- Tout d'abord, établissons si vous le voulez bien que l'exem- nent pje ([onné par là- Belgique est un de ceux dont il convient crre de faire le plus de cas. La prospérité économique, la force d'expansion de ce petit ' ,a pays sont des merveilles ; certainement, son territoire n'est que la dix-huitième partie 'le celui de la Fi ance, il n'occupe • lrs que le cinquième rang dans les statistiques du commerce et ''es de l'industrie des grandes nations. Mais si l'on considère le chiffre d'affaires par tête d'habitant et c'est le seul moyen neul de mesurer l'effort réel et personnel de chaque citoyen — la 's <lc Belgique reprend des avantages. Elle vient au premier rang avec 714- francs par tète, alors que la Grande-Bretagne at- s (l(' teint -seulement 555 francs, l'Allemagne 240, la France 230, renl la Russie 40 fr. des Prenons un autre indice de l'activité industrielle : la Belgique consomme environ 24 millions de tonnes de charbon par an. Si le travail des usines françaises était aussi actif, " nous devrions consommer — étant donné la différence de ^ territoire — 435 millions de tonnes ; en réalité, 40 millions ,rclje nous suffisent. Deux chiffres enfin, nous feront toucher du Ujve doigt l'accroissement de prospérité de la Belgique depuis que les catholiques g sont au pouvoir ■ les dépôts à la Caisse d'épargne étaient en 1X84 de 165,960,564 francs, et en 1908 de 1,359 millions. * * s «me Année 9 PTTRT.TCATTON ttT-MF.NSTIFLTJR " Avril 1914'

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