1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 30 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ng4gm82k72/
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Visions d'Egypte 4 Il y avait une fois une île qui s'appelait Philoe. Cette île était située au-dessus de la première cataracte, et elle en commandait l'entrée. Les sables transportés par les vents et le limon du Nil, déposés entre d'énormes blocs de rochers, avaient mis des siècles à la constituer. Parmi des groupes de palmiers et de verdures de diverses sortes éparpillés sur les points fertiles du sol, des Pharaons des dernières dynasties et plusieurs empereurs romains s'étaient plu à lui faire une parure de sanctuaires. Après le temple de Necktanébo s'éleva celui qui fut consacré à la déesse Isis, avec son pylône, la double colonnade de son vestibule et l'exquise décoration de son hypostile. Plus tard, le petit sanctuaire né d'un caprice de Tibère découpa sur le ciel en lignes harmonieuses, ses gracieuses colonnes et ses délicates architraves. La bonne Isis, à qui l'Egypte était redevable de tant de bienfaits, régnait en souveraine incontestée sur cette île enchantée. La terre en était sacrée, et le Nil, divinisé depuis les temps primitifs en la personne d'Osiris, frère et époux de la déesse aimée, en caressait amoureusement les bords. Les sanctuaires devinrent rapidement l'objet de la vénération des populations voisines, de celles surtout qui, depuis la Haute Nubie et l'Ethiopie, venaient porter leurs offrandes sur les autels du couple divin ; puis comme le prestige de leur culte, de celui d'Isis particulièrement, avait rayonné au loin, traversé les mers, pénétré jusqu'au fin fond des régions les plus noyées dans l'inconnu de l'histoire, d'innombrables pèlerins accouraient de tous les pays d'Europe, et aussi de la Perse, de la Scythie, et confondaient les hommages de leur foi avec ceux des Egyptiens. Cette prospérité, cette attraction irrésistible durèrent plusieurs siècles. En face du Christianisme, Isis demeurait debout protégée par le Nil et par les habitants fanatiques de la Nubie ; mais un jour les statues divines volèrent en éclats, le marteau défigura les images des dieux, et, par une étrange transposition, le grand temple fut transformé en église et même en cathédrale. Tel fut le commencement de la ruine. L'invasion musulmane et le temps firent le reste. Du moins Philoe conser-vait-elle les squelettes partiellement intacts des monuments dont elle avait tiré sa gloire. De ces débris imposants ou gracieux se dégageait encore de la beauté, les végétations éparses faisaient à ces choses mortes un nid aimable qui en rehaussait les attraits. Aux pèlerins d'Isis avaient succédé les pèlerins de l'art et des ruines, et cela aurait pu se prolonger longtemps dans les mêmes conditions, avec la conservation indéfinie du célèbre décor, si un barbare utilitarisme n'avait trouvé, à l'encontre de l'opinion uni- » verselle, que le culte de ces choses dépourvues d'intérêt pratique était de sensiblerie conventionnelle. Donc un jour, jour néfaste, la destruction systématique de ces pylônes, de ces colonnades, de ces peintures fut envisagée comme une condition indispensable pour l'accroissement de la prospérité générale du pays. La mort de Philoe fut décrétée, et comme moyen d'exécution on choisit l'eau. * * * Il y avait une fois une île qui s'appelait Philoe, dit le docteur Le Dentu qui a yisité l'Egypte en touriste intelligent, admiratif et renseigné. Il la décrit en visions claires, ordonnées, méthodiques et dont aucune émotion abusive ne fait trembler les contours- Avant qu'il soit longtemps elle aura disparu, avec tout ce qui en ornait le sol béni. Les yeux désolés des voyageurs la chercheront et ne la trouveront plus !.., D'Assouan un train va gagner Chellal, point terminus, embarcadère pour la deuxième cataracte, en amont du barrage. Dans un wagon genre tramway, banquettes en long de chaque côté, on s'entasse tant; bien que mal. Ah ! s'il fallait aller là-dedans jusqu'à Khartoum ! La rive s'éloigne. Une immense nappe d'eau étend sa surface é incelante. Un cercle de collines sombres l'enserre de toutes parts et lui donne l'apparence d'un lac. Dans quel point le Nil s'y déverse-t-il ? Par quel point s'en échappe-t-il ? On ne peut s'en rendre compte, mais, à vrai dire le fleuve n'existe plus. Il est barré au nord par un énorme rempart de pierre et s'étale en largeur derrière l'obstacle. On se sent désorienté et un peu perdu. Soudain, on oublie le barrage, on oublie l'œuvre de l'ingénieur, et on a l'impression angoissante d'un danger accidentel, d'une catastrophe en plein cours, de l'inondation qui monte, monte et va tout engloutir. Sur l'île de Bigch, quelques ruines éparses témoignent d'une vie très ancienne éteinte depuis longtemps. Voici maintenant des îlots, petits ou grands, parfois majestueux, formés par des rochers couleur de bitume... ils se sont amoncelés dans un désordre chaotique. De ci de là, des touffes de palmiers noyés jusqu'aux branches. Les palmes s'agitent mollement sous la caresse d'une faible brise. On dirait les bras de naufragés épuisés par la vaine attente, qui continuent d'implorer le secours. Au loin, les sanctuaires se montrent, puis se précisent. Les pylônes du grand temple dominent encore de haut la surface liquide. Leurs quatre tours semblent tourner les unes autour des autres, à mesure que l'on avance. Des élégantes colonnes de vestibule en contrebas submergées a 1914 ILLUSTRÉ — N9 80 ca

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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