1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1917, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vd6nz81p7b/
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LA FINLANDE (Suite.) Il n est pas d'animal domestique plus utile et plus dévoué à l'homme que le renne. Doux, patient, endurant, reconnaissant, il rend tous les services possibles à son maître, qui le traite d'ailleurs comme on ferait d'un compagnon. Le Lapon n'a, du reste, pas d'autres ressources que celui-ci. Bien souvent, il doit se contenter du lait de renne, qui a une saveur aromatique, mais se digère difficilement, parce qu'il est épais et lourd. Ce même lait lui fournit du beurre et du fromage. La chair de l'animal, fraîche ou salée, est presque l'unique viande qu'il connaisse ; découpée en tranches et mélangée d'écorce, elle remplace le pain. Les nerfs servent à tresser des filets, les cornes, à fabriquer des ustensiles de ménage, grossièrement façonnés comme la vaisselle en bois de bouleau qui, avec une sorte de marmite, compose tout l'attirail de la cuisine laponne, forcément primitive. A côté du renne on trouve, en Finlande, l'élan, dont la race, presque détruite par la chasse, n'a été reconstituée qu'à partir de 1858. La chasse et la pêche sont les industries du pays, mais le gibier et le poisson ont beaucoup diminué depuis une trentaine d'années. On rencontre encore des ours et des loups qui font beaucoup de mal et des renards qui sont nombreux. Les chasseurs qui ne poursuivent pas la grosse bête se rabattent sur le lièvre et l'écureuil, le tétras et la gelinotte, qui ne sont pas rares, et sur quelques échassiers. Le pays était autrefois très riche en poissons de mer et d'eau douce. La pêche la plus importante est celle du saumon. On en prend plus de 1 50,000 kilos par an. Vient ensuite le sik ou lavaret (environ 100,000 kilos). Les lacs sont peuplés de corégones blanchâtres dont les habitants de l'intérieur se montrent friands. Le Ladoga fournit de l'esturgeon. Le long des côtes de la mer, les bancs de petits harengs sont ininterrompus. On en pêche jusqu'à 1 0 millions de kilogrammes par an. Malgré ces bienfaits, la nature est plutôt avare pour le Finlandais qui doit lutter sans cesse contre elle. "On n'a pas l'idée, écrit un voyageur (le comte Goblet d'Aviella) de ce que les Lapons peuvent supporter en privations. " La Finlande, qui n'est aujourd'hui qu'un grand duché russe, comprenait historiquement neuf provinces : la Finlande, proprement dite, l'archipel d'Aland, le Nyland, le Tavastland, le Satakunta, la Carélie, le Savolaks, l'Ostro-bothnie et la Laponie. La Finlande, proprement dite, forme l'angle sud-ouest du pays. C'est dans son ensemble, une plaine fertile coupée, au nord seulement, de rochers et de collines. Elle eut pendant près de sept siècles, de 1157 à 1829, pour centre intellectuel, Abo, qui, malgré ses ouvrages de défense, fut plusieurs fois prise par les Russes, qui l'incendièrent. La cathédrale, pillée et démolie en partie, mais rebâtie après chacun de ces désastres, est encore debout et rend témoignage d'un passé plein de gloire et d'infortune. Abo était autrefois très riche par le commerce de la Finlande avec l'Allemagne. Cette prospérité déclina d'époque en époque depuis le XVIe siècle. Cependant la ville conserva quelque éclat, grâce à son Académie, jusqu'au 4 septembre 1827, où elle fut réduite en cendre par un terrible sinistre. Déjà, en 1819, elle avait été dépossédée de son rang par le transfert de la capitale de la Finlande à Helsingfors, le gouvernement russe ayant jugé qu'Abo était trop loin de St-Pétersbourg et trop près de Stockholm. Abo a une population de 32,000 âmes. On visite la ville pour les restes de son château, où l'on a installé un musée archéologique, et pour la cathédrale, où il y a quelques tombeaux célèbres. Les environs de la ville offrent de l'intérêt; l'île de Runsala, dont les villas composent un joli tableau; Kuusto, la forêt de sapins au milieu de laquelle les évêques d'Abo possédait un château-fort que Gustave Vasa fit démanteler ; Nadendal, où était le monastère de Sainte Brigitte, le seul couvent de femmes que le catholicisme ait construit en Finlande, et dont toute une partie est devenue un établissement de bains ; Nystaat, la petite ville maritime où fut signée la fameuse paix de 1721, entre la Russie et la Suède. L'archipel d'Aland, que les Finnois appellent le " pays des Perches", est un groupe de quatre-vingt-dix îles et îlots, qui se partagent en huit paroisses. Avant le dix-huitième siècle, la population, pêcheurs et agriculteurs, tirait de grandes ressources de l'épaisse forêt qui couvrait l'île principale; mais en 1713, le gouvernement suédois fit abattre les arbres et tuer les élans qu'ils abritaient, parce que l'on craignait que les Russes ne vinssent de ce côté menacer Stockholm. Quelques souvenirs historiques se rattachent à une autre des paroisses d'Aland, celle du Tund, où l'on voit les ruines de deux forteresses : Kastelholm, détruite en 1 7 I 3, et Bomarsund, bombardée en 1854, pendant la guerre d'Orient, par la flotte anglo-française. Nyland — ce qui veut dire pays mauvais — est la plus petite province du grand duché comme superficie, mais la plus considérable comme population. C'est aussi la plus riche, grâce à sa prospérité agricole, industrielle et minière. Helsingfors, qui est la ville principale en même temps que la capitale de toute la Finlande, fut fondée en 1 550, par des colons suédois. La mer en ayant ensablé l'accès en 1639, les habitants allèrent se fixer à cinq kilomètres de là, au sud-ouest. Helsingfors, qui eut un rêie dans l'histoire finlandaise, n'acquit toutefois de notoriété qu'à la fin du dix-huitième siècle, lorsque Gustave III y remporta la fameuse victoire navale de Hogland. Choisie par les Russes pour centre administratif du grand duché, la ville ne prit cependant son véritable essor que lorsque la Diète de Finlande s'y fut réunie pour la première fois en 1 863. 3 1914 ILLUSTRÉ — N* 122 ca

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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