1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

1057 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1917, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/c824b2z07r/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

La merveilleuse et véridique histoire du Dragon de Saint-Odolan (Suite et fin.) "Si donc il se constitue partie, qu'il nous envoie un avocat, tout d'abord! Où est-il, cet avocat? Allons! Qu'il s'avance et qu'il parle!... Personne ne dit mot? Eh bien, la cause est entendue. Je conclus : "Mes bons amis, c'est demain que notre Serpent se présentera sous nos murs. Offrez-lui donc, si vous m'en croyez, trois demoiselles dignes de sa nature pestilentielle. Vous avez, à point nommé, dans une prison, la dame Macée qui tenta récemment d'empoisonner le bon chevalier son mari, en racontant que les souffrances du pauvre homme devaient être imputées à une mauvaise colique. Soumise à l'épreuve de l'eau, ladite Macée a coulé tout au fond de la cuve, sans se vouloir reconnaître coupable. Qu'elle trouve dans le Serpent tout à la lois un bourreau et un juge. Il y a aussi, dans un cachot voisin, cette Isabeau la Gantière, dont je sais, malgré ses dénégations, qu'elle vola la bourse du marchand Patinel, tandis qu'il dormait pris de vin. Le Serpent en fera son affaire, et aussi de cette fille sans nom, venue d'Egypte sur un balai, si j'en crois la rumeur publique, et qui exerce la sorcellerie ouvertement, enferme des crapauds dans des pots à moutarde, les nourrit d'ossements d'excommuniés et les baptise, la nuit du sabbat... Vous frémissez d'horreur ? Moi aussi... Je la recommande donc tout spécialement au Serpent, cette magicienne. Il en voudra certainement. Chacun sait qu'elle est de joli visage et bien tournée au possible, ainsi que la plupart des créatures du Diable... La Macée, convenablement nippée et atournée, est aussi brave que fille sur terre, et l'Isabeau, cela n'est un mystère pour personne, fut toujours mieux douée au regard de la figure qu'à celui de la vertu... " Monsieur Piolle, je crois que tel est, à peu près, le sens de votre discours latin. Vous m'obligerez en me racontant la suite de l'histoire. Eh bien, monsieur, on fit en tout comme le conseillait Maître Thomas Lefrison. Les trois péronnelles, magnifiquement coiffées, accoutrées et fardées, furent promenées par la ville, derrière les corps de métiers, le clergé, les bannières et les chasses. Sur leurs talons se pressaient les sergents, puis ces messieurs du Conseil, à cheval, en robes fourrées; le messager de la ville fermait la marche, avec son habit moitié rouge moitié vert, et sa boîte blasonnée pendue à son cou par une chaîne d'argent. C'était à qui offrirait des cadeaux aux trois pécores. Insoucieuses de leur sort, qu'elles ignoraient d'ailleurs complètement, elles allaient d'une mine grave et recueillie, les mains jointes, sans se priver d'envoyer d'aimables sourires, en dessous, aux personnes de leurs amis qui bordaient le chemin. ♦ Chacun admirait leurs longues nattes qu'on avait enve- . loppées de tresses d'or. Leur cou et leurs épaules disparaissaient sous les colliers, les médailles, les croix. Leurs robes brodées à images avaient été taillées dans des soies venues du Levant. Jamais, on n'avait vu chose pareille. Ordinairement, et par économie, on envoyait les filles au Dragon avec une simple chemise, une mauvaise pelisse, car, bien sur, un animal de cette espèce n'est pas frappé par la richesse du costume. Et c'est pourquoi les demoiselles offertes se montraient si confiantes. Ysabeau la Gantière, qui passait en expérience les deux autres, leur avait dit, sur le seuil du palais de justice, où se formait le cortège : "Mes belles amies, on n'habille pas ainsi les gens pour les envoyer à la mort. Dieu nous protège, et ces messieurs les juges aussi, c'est certain." Le Dragon arriva, monsieur, un quart d'heure après qu'on eut enfermé les trois bonnes dames dans la petite cour qui sépare le château du pont de la maîtresse porte. Il se coula le long du mur, entre les deux tours, grimpa lourdement sur les créneaux, faillit s'engager de travers dans une embrasure. Plus mortes que vives — mettons-nous à leur place, monsieur ! — les trois désolées, sans force et sans voix, s'aplatirent contre la courtine, et Macée, dont la forme du jugement de Dieu augmentait beaucoup les craintes, tomba à genoux, tournant le dos à la bête crochue qui semblait ramper sur les dalles... A votre santé, monsieur ! — A la votre !... Et alors, monsieur !. — Alors, monsieur, le Dragon ou le Serpent, ainsi qu'il vous plaira, regarda les pauvrettes de très près, les infectant de son haleine empestée, recula d'un air vexé, et dit... — Voyons, monsieur Piolle, parlons-nous sérieusement? — Je suis, monsieur, plus sérieux qu'un âne qu'on étrille, les témoignages sont formels. Un de mes aïeux, caché dans les mâchicoulis de la tour de gauche, ne perdit rien de la scène. Et tous les membres de ma famille ont gardé la tradition fidèlement. Oui, monsieur, le Dragon parla ainsi, en très bon français : "Mes petites amies, je ne suis pas aussi simple que vos concitoyens se l'imaginent. Je m'aperçois aujourd'hui, avec chagrin, qu'ils me prennent pour une bête. Faites-moi le plaisir de vous en retourner, avec vos oripeaux et vos nattes engainées, vers ceux qui vous ont envoyées. Et vous leur direz que je ne me paye point de pareille monnaie. Depuis le déluge, je vais et viens, parcourant le monde, et ce n'est pas la ville de Saint-Odolan qui m'en donnera à garder. A-t-on jamais vu, en ce siècle, des filles aller coiffées en nattes tombantes, ainsi que des matrones, au lieu de porter, comme il sied, leurs cheveux épandus sur les épaules et le dos? Allez en paix! Je me nourris de chair fraîche, votre peau ne me tente pas! Il y a ta 1914 ILLUSTRE — N' 135 ea

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume