1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1917, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4q7qn60011/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

HISTOIRES D'AFRIQUE ... Mon départ, ce matin, s'est corsé d'un de ces incidents désagréables qu'on appelle banalement un bain forcé. La région des Basakasas s'étend sur la rive opposée à celle de Kutu et de Kiki. J'ai choisi comme point de débarquement, d'où part la meilleure voie de pénétration, le village de Dua N'Gombe, situé à quelques vingt kilomètres en aval de Niok-poste. J'ai, en conséquence, fait mettre, dès hier, à ma disposition, une petite flottille de pirogues. Au centre de la plus grande de ces embarcations, chargée de mes bagages, une sorte de tonnelle de chaume, recouverte d'une bâche, a été édifiée aux fins de m'abriter des ardeurs du soleil, ou plutôt de la pluie et du vent qui chassent furieusement ce matin. Je donne le coup de sifflet du départ ; les pagayeurs mettent les rames à l'eau, la flottille se détache de la rive et nage. Cependant ma pirogue, longue mais lourde, mal équilibrée et trop chargée sans doute, vacille sous le vent violent et par tribord, puis par bâbord, embarque des paquets d'eau suffisants pour combler son chargement. Aussi, submergée, ne tarde-t-elle pas à couler et à se reposer, sans trop de secousses, sur le sable de la rivière. C'est donc bien, en principe, le classique bain forcé ! Mais ce qui corse l'accident, c'est que, toujours engagé sous ma tonnelle, j'ai tout de suite tant de sauveteurs affolés et acharnés à me secourir que je suis obligé de lutter des poings et des dents contre toutes ces mains maladroites et nerveuses qui m'agrippent à me faire mal. La bâche et les chaumes, fort heureusement, arrachés par quelques soldats plus calmes, je puis, en une brasse d'authentique "over arm stroks" vers la berge, reprendre fond et respirer. Je sais que tous mes gens, au lac Léopold II, ont appris à nager, comme les oiseaux apprennent à voler ; je n'ai donc aucune inquiétude à leur sujet. On s'occupe maintenant de leur faire repêcher mes bagages naufragés et de remettre la pirogue à flot. Cependant que je me sèche, mes braves plongeurs me ramènent toutes mes malles, dont la plupart sont heureusement étanches ; et comme un cadavre "rejeté par les flots en furie", il n'y a qu'une dame-jeanne brisée, dont l'huile de palme insoluble s'épand en tache énorme sur le courant. Les précautions prises pour éviter la récidive d'un tel incident, les pagaies sont remises à l'eau et nous mettons le cap sur Dua N'Gombe. Deux heures environ après le départ, le vent, déjà violent et contraire, se met tout à coup à souffler en ouragan, et soulève des vagues que nos pirogues embarquent sans résistance. J'avoue qu'en ce moment, avant tout pour me distraire du danger trop évident, je m'essouffle à rejeter l'eau au moyen d'une des petites pelles de bois qui forment, avec les pagaies, le matériel accessoire et indispensable de ce genre d'embarcations trop illusoirement insubmersibles et étanches. Mes boys et les gradés qui ne pagaient pas, munis de pelles, de gobelets ou de cuvettes, s'acharnent vainement comme moi à rejeter les lames qui nous secouent et menacent de nous déborder à nouveau. Les rames craquent sous l'effort furieux des pagayeurs, qui ont l'heur de parvenir à nous réfugier dans la crique d'un îlot submergé et boisé. Faute d'ancre, de chaînes et de cables pour embosser les embarcations, les rameurs se cramponnent aux branches émergeantes d'un " snag ". La tornade sèche fait toujours rage sur le fleuve démonté. Les soldats et les porteurs profitent de l'accalmie, que nous procure l'abri de cette crique, pour vider les pirogues de toute l'eau embarquée.Je dénombre alors rapidement ma flottille. Il manque deux embarcations dont une m'amène précisément des hommes aux yeux hagards, effarés. Je comprends aussitôt qu'un malheur est arrivé. En effet, une de nos petites pirogues indigènes, plus petites et moins stables que nos périssoires mosanes, déjà secouée par la brusque rafale qui nous a assaillis, a été prise, assurent ces hommes, dans le remous d'une bande d'hippopotames autour desquels rôdent assez généralement quelques crocodiles. Elle portait un soldat et un pagayeur. Celui-ci a pu, par miracle, être recueilli. Le soldat n'a pas même reparu à la surface. Les sondages que je fais exécuter, dès la fin de la tourmente, sur l'emplacement de l'accident, ne donnent aucun résultat. Dès lors, tous, muets et péniblement affectés de cette disparition tragique d'un de nos bons et dévoués "askari", nous continuons à descendre la M' Fini jusqu'à Dua N' Gombe. J'y cantonne et le lendemain, dès l'aube, je fais encore explorer le fleuve en amont, espérant ramener le cadavre et lui donner une sépulture. Vers midi seulement, des indigènes riverains l'ayant aperçu flottant, emporté par le courant, déposent bientôt à mes pieds un corps affreusement mutilé et déchiqueté... ...Un caporal et trois soldats en avant-garde; mon clairon, moi, la boussole en main ; mes boys armés de pied en cap ; le gros de la troupe ; les porteurs avec les bagages ; une arrière-garde. Un dernier coup d'oeil, devant, derrière. Tout est en ordre. Un coup de sifflet, et toute la colonne se met gaillardement en marche, dans un sentier de broussailles et de lianes qui frôlent et cinglent nos houseaux, chatouillent, piquent et griffent nos visages. Et pendant plusieurs heures, j'ai dès lors, dans les yeux, la fastidieuse perspective, l'infini maussade de cette lande africaine. Le regard se lasse vite du spectacle uniforme de cette brousse splénétique et agaçante, d'autant plus que ces longs voyages de solitaire comportent déjà des heures de spleen et de dépression. Un quart d'heure après le départ, je puis cependant encore, en me retournant, apercevoir, comme à travers les ca 1914 ILLUSTRE — W 133 »

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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