1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 26 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kk94747q2c/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

» EN ALBANIE VE^S IPE^ Quitter Mitrovitza, c'est déjà s'enfoncer en terre inconnue. Sous l'ancien régime, les voyageurs d'Europe n'allaient pas au-delà et ne pouvaient pénétrer à Ipek ; à Mitrovitza, on ne donne, sur la route, que des renseignements assez incertains, surtout, quand on veut, comme moiO pousser jusqu'à Diakovo et Prizrend. Par précaution, je conclus un contrat avec un voiturier, qui promet de me mener en quatre jours au plus jusqu'à Prizrend ; après maints pourparlers entre mon drogman et lui, on tombe d'accord sur le prix de 14 medjidié, environ 60 francs, qui pour le pays représentent une valeur d'achat deux ou trois fois plus grande qu'en Occident. A cinq heures du matin, mes souvarys ou gendarmes à cheval qui me serviront d'escorte sont à la porte du kan ; on attend la voiture, qui arrive enfin. Qui dira l'histoire de cette voiture ? Elle a peut-être eu, il y a cinquante ou soixante ans ses heures de gloire à Vienne ou à Paris ; c'est aujourd'hui une méchante victoria, de formes archaïques, usée, râpée, rapiécée et lamentable ; encore suis-je fort heureux d'en trouver une telle. C'est pour le pays d'un luxe peu commun. Je rencontrerai sur mon chemin les voitures du pays ; elles sont toutes du modèle que j'ai indiqué : une planche, posée presque sans ressorts sur le cadre de la voiture, sur la planche, un châssis percé des deux côtés en son milieu. Chacun s'assoit à la turque sur la planche et je vois des voitures où six ou huit voyageurs sont resserrés en un espace où ils peuvent à peine respirer. Nous partons en retard vers six heures du matin ; une partie de mes souvarys prennent les devants, carabine sur l'épaule, le reste de mon escorte passe derrière ma voiture ; pendant trois ou quatre heures, la route est assez jolie ; on suit la rivière l'Ibar, à travers des gorges, de faible hauteur, mais vertes et fraîches ; puis on s'en écarte pour traverser un dos de pays ; on monte un peu ; des arbres assez nombreux, notamment des pins, se rencontrent en bosquet ; parfois de larges châtaigniers donnent une ombre propice ; nous sommes en cours de route rejoints par la poste : c'est un jeune albanais monté sur un fort cheval, des deux côtés duquel pendent de gros ballots. Ce sont des lettres pour tout le pays. Un seul gendarme l'escorte et il est enchanté de se joindre à nous, car MM. les brigands ne dédaignent pas d'arrêter les gens porteurs de lettres, qui contiennent parfois des billets. Son arrivée est le signal d'une petite fantasia ; mes souvarys chargent leurs armes à blanc, lancent leurs chevaux au galop et tirent en (1) M. GaBriel-Louis Jaray est l'auteur d'un très intéressant ouvrage sur l'Albanie. Les pages que nous résumons ont été écrites peu de temps avant la première guerre des Balkans. ... 4 l'air ; les coups partent, leur visage placide se réveille, c'est une partie de fête. Les premières " tours " apparaissent. La maison du villageois albanais est caractéristique : au lieu d'une cabane c'est une forteresse, un quadrilataire de murs solides et épais, percés à peine d'une fenêtre et de nombreuses meurtrières, une tour carrée s'élevant à l'un des angles assez haut, du sommet de laquelle on peut observer au loin ; ainsi apparaissent ces constructions originales d'un pays de combats journaliers et d'attaques imprévues. Autour de la "tour" une fortification rudimentaire entoure un terrain assez restreint ; celle-ci n'est composée généralement que de buissons ou de branchages serrées en muraille ; la vraie défense est la tour elle-même. Une des premières que nous rencontrons présente l'aspect d'un vrai petit château, encadré d'arbres, avec, au premier plan, un cimetière, c'est-à-dire des pierres taillées et piquées droit en terre, au milieu de la broussaille ; beaucoup sont tombées et gisent intactes ou brisées. Nous rencontrons ainsi sur notre chemin, bordant la piste et au pied des maisons, des champs de pierres druidiques. Les indigènes passent et les vieux musulmans y méditent sur la fatalité.., Les tours se font un peu moins rares ; quelques paysans circulent dont deux ou trois armés. Au loin une tache blanche se détache sur le vert des montagnes que nous allons atteindre ; c'est Ipek qui paraît cachée au pied de la chaîne dans le creux qu'y fait une gorge. Le soleil tombe ; il est 5 heures environ ; en voyant une voiture à l'européenne les soldats d'une caserne situé hors de la ville accourent pour nous apercevoir. Les souvarys reforment leur rang. Nous entrons dans Ipek la mystérieuse. Cette entrée dans Ipek restera l'un de mes plus curieux souvenirs de voyage. L'eau qui dévale des montagnes traverse en ruisseau ou en rivière toutes les rues et ruelles de la ville et des canaux détachés serpentent à travers les propriétés particulières. Mais partout une chaussée reste à sec pour les piétons ; à l'entrée de la ville du côté de la route de Mitrovitza, il en est autrement ; c'est le lit même du torrent qu'emprunte la route et le voyageur a la surprise d'entrer par la rivière, heureusement peu profonde, en cette saison et cette façon d'arriver ne présente que de l'imprévu. Mais le hasard fait que j'entre en même temps que deux autres voitures du pays. Je n'y prends pas autrement garde, si ce n'est pour les photographier, ayant aperçu leurs ouvertures hermétiquement fermées. Mais, à peine la rivière franchie, ma voiture et mon escorte engagées dans Tétroite ruelle qui sert de bazar, je me vois en butte à une curiosité générale. Il est bientôt 6 heures, le soleil va se coucher et le bon musulman prend sa nourriture ; il y a foule au bazar ; de tous ces magasins hétéroclites, mille paires d'yeux me fixent ; des vieillards, assis à terre, s'arrêtent de fumer pour mieux me voir, Albanais et < ♦ < 1914 ILLUSTRE — N* 88 en

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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