1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1917, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/v97zk56j5f/
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PROMENADE EN EGYPTE Un mariage égyptien. — Une caravane. Afin de mieux employer notre dernière journée, avant de nous embarquer sur le Nil, nous avions pris un drog-man. Cet homme revêtu d'un costume magnifique nous a profondément humiliés : lui aussi est de l'ancienne Egypte. Le voyageur lui apparaît sous l'aspect d'un être d'essence particulière, pour le moins duc ou baron, qu'un caprice amène un jour en Egypte, qu'un autre conduit ensuite en Syrie ou en Perse. Collectionneur fastueux, c'est par centaines de mille francs que ce personnage achète les tapis de prière, les momies rares, les débris de temples. Et l'aventure se termine par la fortune du drogman. Jugez combien nous sommes de minces personnages pour le nôtre : nous ne louons pas de dahabieh, nous n'allons ni visiter des oasis à chameau, ni même chasser dans le Fayoum ; nous n'achetons que des bibelots médiocres... C'est avec amertume que cet homme "du vieux temps" nous parle de Cook, cette engeance. Si les drogmans comprenaient leurs véritables intérêts, disait-il, ils s'associeraient pour lutter contre Cook, — Mohamed ne m'a pas expliqué comment ; — malheureusement, "les plus riches ne songent qu'à jouir de leur fortune". Je ne sais pas ce que vaudraient les drogmans "syndiqués" : mais Allah vous préserve de ceux de l'ancienne roche ! Ce sont des hommes superbes, comme les Palikares, et qui, comme eux, vous dévalisent avec infiniment de dignité. Pourtant, Mohamed nous donna l'occasion d'assister à un spectacle intéressant : un mariage égyptien. En passant dans la grande rue Mohamed-Ali, nous avons été surpris de la voir barrée à hauteur d'étage par des cordelettes auxquelles pendaient des drapeaux rouges : " C'est, nous dit Mohamed, à l'occasion du mariage du fils d'un pacha. La dernière cérémonie a lieu ce soir. Si vous voulez y venir, je le connais, je vous ferai inviter. "Nous nous empressâmes d'accepter. A huit heures et demie, nous montons dans une voiture, munis d'un bouquet pour la mariée. Devant la maison du pacha, un orchestre, qui n'a d'égyptien que le costume, souffle dans les cuivres avec un bruil infernal, à la grande joie du peuple assemblé. Nous entrons par le jardin ; à gauche, une porte, que garde un eunuque noir, donne accès dans les appartements des femmes, où, naturellement, je ne pénètre pas. Je passe entre deux rangées d'hommes noirs ou bronzés, vêtus du tarbouch, et d'un paletot blanc, qui portent, en guise de torchères, des bougies entourées d'un globe de verre. Vingt pas plus loin, j'entre sous un vaste hall, construit pour la circonstance et décoré de draperies multicolores à fond d'andrinople. Au milieu, sur une estrade, un orchestre, vraiment égyptien celui-là, joue cet air éternellement monotone, grisant, qui accompagne les réjouissances orientales; autour, sur des bancs, se tiennent, posément assis, une centaine d'assistants, offrant une extrême variété de visages et de costumes. Tout ce monde semble s'amuser, mais silencieusement et en tout cas à peu de frais : de temps à autre des serviteurs distribuent des tasses de café ; des marchands ambulants, passant entre les banquettes, offrent des bonbons. Dans un coin, sur une seconde estrade, sont les personnages de marque, tous vêtus de la redingote à la turque et du tarbouch. Ils échangent par instant de rares paroles et fument gravement. C'est là que l'on me fait asseoir après un court passage dans une pièce voisine, où je suis allé présenter mes hommages au marié. Les garçons d'honneur, une cocarde à la boutonnière, s'empressent autour des invités. — Bonjour, Moussié, me dit l'un d'eux..., faire grand plaisir. Puis, presque sans transition, il me montre un jeune homme assis devant moi : — Connaît bien la France, dit-il, un des plus instrouits de l'Egypte. J'aborde le jeune homme " instrouit ". — Je suis charmé de vous voir, me dit-il presque sans accent. Je vous connais, je vous ai entendu faire une conférence sur l'Afrique, à Montpellier, où j'étudiais le droit. Cette heureuse rencontre me permet de recueillir quelques renseignements sur la cérémonie à laquelle j'assiste. — Elle n'est pas, me dit mon interlocuteur, aussi différente de ce qui se passe chez vous qu'on pourrait le croire. Ce qui nous est spécial, c'est cette absurde coutume d'épouser sa fiancée sans la connaître. Je dis bien "coutume", car nulle part, la loi musulmane ne prescrit cela. Encore, avec l'ensemble des anciennes mœurs, cela n'avait-il guère d'importance, mais maintenant où, soit par économie, soit par une compréhension plus élevée du mariage, nous n'épousons plus qu'une femme, il est fâcheux d'être exposé à en épouser une qui ne vous convienne ni moralement ni physiquement. — Quoi, le fils du pacha n'a pas vu sa fiancée ? — Non, dans le cas actuel, il ne l'a véritablement pas vue. Il est naturellement très renseigné, car les deux familles sont amies, mais il verra sa fiancée pour la première fois dans deux heures. Pour le reste, les formalités du mariage sont très simples. Il y a, comme chez vous, un contrat préalable, souvent accompagné d'une réunion de famille. Souvent aussi, on réunit chaque jour, durant une semaine, une catégorie d'invités. Enfin, on termine par la grande cérémonie de ce soir. — Qu'est ce qui va se passer ? — Le marié va, dans un instant, sortir pour se montrer aux invités et au peuple dans la rue. Il ira faire une prière à la mosquée et il reviendra. C'est alors seulement qu'on le réunira à sa fiancée. Il sera libre de demeurer avec elle ou de revenir ici passer quelques heures avec les invités. - -*!4 It LUS I RE - N' 137

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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