1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1917, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/f76639m167/
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Vers les mines de diamants du Cap. (Suite et fin.) Nous voici enfin dans la ville après un voyage de trois jours. Kimberley est l'activité même : on n'y voit pas, comme au Cap, des monuments fantaisistes, des constructions coûteuses : au contraire, la plupart des maisons sont en terre rouge, couvertes de quelques feuilles de zinc ; il est clair que la population considère ici le côté pratique des choses. La ville, qui parait déjà ancienne, n'est pas très grande, surtout si on ne tient compte que de Kimberley proprement dit : les rues sont, pour la plupart, sinueuses, les maisons avançant plus ou moins, au gré de leurs propriétaires; le pavé n'existe pas, et la chaussée est plutôt une route poussiéreuse qu'une rue. Les magasins ont peu d'étalage ou n'en ont pas, sauf quelques devantures de marchands de nouveautés avec leurs mannequins, et deux ou trois boutiques modernes. Les différents entrepôts ou lieux de commerce sont dans de simples maisons d'habitation; ces dernières ont rarement plus d'un étage; la plupart n'ont qu'un rez-de-chaussée. Les voitures sont rares, les distances étant courtes dans la ville ; mais il y a de nombreux loueurs de chevaux et de véhicules de tous genres, pour les promenades d'affaires ou de plaisir dans les environs. La poste, autant que je puisse me souvenir, est le seul édifice nouveau, à l'exception de la maison appartenant au Club ; elle est construite avec luxe et confort, entourée d'un joli jardin et d'une grille qui borde la rue principale. Un service de tramway mène de la ville à ses différents faubourgs, car le vieux Kimberley est toujours le centre des affaires, bien qu'ayant cessé d'être le théâtre de l'extraction du diamant. Les gisements de diamants sur lesquels la ville est construite furent mis en exploitation en 1871 par la Compagnie De Beers, puis abandonnés, soit parce que d'autres mines donnaient un rendement supérieur, soit aussi parce que l'on s'exposait à détruire la ville à force de creuser sous son emplacement. En désertant ces chantiers, on y a laissé des trous qui sont de véritables précipices mesurant cent ou deux cents mètres de large sur autant de profondeur; de minces garde-fous en fil de fer garantissent seuls d'une chute les étrangers qui se promènent isolément la nuit dans la ville mal éclairée. Autour du vieux Kimberley, séparés de la ville par ces précipices, se sont créés peu à peu, au fur et à mesure de l'accroissement de la population et du développement des affaires, une foule de faubourgs ou centres d'exploitation, dont les principaux appartiennent presque en entier à des compagnies plus ou moins puissantes. Parmi les premières, nous citerons De Beers, The Kimberley, The Bulfontain, The Consolidated, et, parmi les autres, Oito' s Kopje, Sainte Augustine Mine, Kampfers Dam, Taylor's Kopje, Doyl's Kopje, Olifant's Kopje. Des milliers de noirs et de blancs sont à leur service. Sans compter le personnel nombreux attaché aux compagnies minières, il y a, à Kimberley, une foule de "diggers", qui y forment une véritable population flottante. Le " Digger" est un type que l'on devait rencontrer dans l'ancienne Californie : il n'existe plus guère aujourd'hui que dans l'Afrique du Sud, où la liberté d'action, la demi civilisation et les chances de gain sur un sol riche sont faites pour l'attirer. |Le digger, c'est le vieux pionnier : à l'écouter, il a toujours découvert de nombreux filons dont on l'a frustré, ou bien il n'a pas eu de chance : c'est son voisin qui les a trouvés. Il a généralement à vendre ou à négocier un terrain où il sait qu'il y a des diamants. Il essaye ainsi de soutirer de l'argent aux gogos qui veulent bien le croire sur parole. Le digger est toujours vieux ou d'un certain âge; il est généralement d'un caractère tellement intraitable et si indépendant qu'il ne peut rester sous les ordres de personne; il préfère errer seul à l'aventure sur son chariot ou, la pioche sur l'épaule, en quête de richesses dont il n'a jamais su profiter et ne profitera jamais. S'il gagne de l'argent, et il en gagne souvent énormément, il le dépense aussitôt d'une façon stupide, sans compter, cessant de travailler jusqu'à ce qu'il retombe de nouveau dans la misère. C'est pourquoi au Transvaal et partout ailleurs où les diggers s'abattent, toutes choses atteignent des prix ridicules par leur exagération; la population minière vient dépenser ses économies au fur et à mesure qu'elle en réalise ; l'argent n'a point de valeur pour elle : il est si vite gagné! J'ai vu des diggers vendre à une compagnie tel filon qu'ils avaient mis quelquefois à peine deux semaines à découvrir et qui leur rapportait 1,000 ou 2,000 livres sterling. Huit jours après, ils avaient mangé l'argent et parcouraient de nouveau le pays, fouillant le sol de leur œil scrutateur et exercé. Au demeurant, les diggers sont sans patrie : ce sont des aventuriers ; on ne sait ni d'où ils viennent, ni ce qu'ils ont fait dans leur vie. C'est en général l'écume de toutes les nations, le rebut de la société : des échappés de bagnes ou des déserteurs, qui se sont lancés volontiers dans cette vie aventureuse que l'on mène dans l'Afrique du Sud, ce paradis de l'indépendance ; personne ne peut venir les troubler; ils jouent du couteau et du revolver quand le wiskey a coulé trop abondamment, et ils meurent un jour au coin d'un bois, seuls et misérables, sans que personne se soucie d'eux ou s'inquiète de leur disparition. Au milieu de la ville de Kimberley existe une immense place où se tient, à certaines dates, un marché de toutes espèces de choses. On y voit arriver des centaines de c=» 1914 ILLUSTRE — N* 129 ta

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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