1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles

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s.n. 1916, 01 Januar. 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles. Konsultiert 30 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/kd1qf8kd2b/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

LA MACÉDOINE GRECQUE Au contraire du reste de la Macédoine, la Macédoine Grecque est une contrée où les plaines tiennent presqu'au-tant de place que les montagnes ; les principales de ces plaines sont celles de Salonique et de Sérès. Les cours d'eau y sont nombreux ; parmi les principaux sont : l'Indjé Karason, le Vardar, la Strouma (Strymon des anciens), et la Mesta ; elle a de plus beaucoup de lacs, en même temps que les lagunes et marécages abondent dans sa partie maritime. Le Vardar prend sa source dans la Haute Macédoine, la Strouma vient de Bulgarie, des environs de Sofia. Ces cours d'eau ne peuvent pour ainsi dire porter que des barques, et ne sont souvent que des torrents inutilisables comme voie de transport. Le littoral de la Macédoine grecque présente, tantôt, l'aspect d'une côte basse, droite, sans fond, tantôt celui d'une côte rocheuse, escarpée et profondément dentelée ; aussi s'y trouve-t-il de nombreux golfes, dont les deux plus vastes et importants sont ceux de Cavalla et de Salonique. Celui de Cavalla, devant lequel se trouve l'île de Thavos, s'ouvre presqu'à la frontière bulgare, c'est-à-dire à l'extiême Sud-Est ; de ce côté, la dernière ville grecque est Sarisabar, la première ville bulgare : Kirkoï, entre elles passe le Nesta Karasou, qui forme une partie de la frontière orientale greco-bulgare. Entre Sarisbar et Cavalla s'élève un haut massif montagneux, dans les vallées duquel se cachent les villes de Dorran et Calaïk, et qui allonge mollement un de ses contreforts au Nord de Cavalla, presque parallèlement au fond du golfe. Cavalla est une pittoresque petite ville à l'aspect turc, campée sur un haut rocher dominant la mer, avec des maisons blanches ou jaunes, des mosquées entourées de platanes ou de cyprès, et une ceinture continue de vieilles murailles crénelées. La ville moderne s'allonge, à l'Ouest, à plat, le long de la côte, au pied de collines jeunes absolument arides ne portant que quelques tours en ruines. C'est la ville natale de Méhemet Ali pacha premier Khédive d'Egypte. A Cavalla se concentre le commerce de la seule mais considérable richesse de la région : le tabac. A 20 kilomètres au Nord-Ouest, de l'autre côté du contrefort montagneux, sur la route de Drana, s'étend la plaine de Philippes, le champ de bataille où César vainquit Bru-tus et Cassius, et que traverse encore presqu'intacte, la voie Egnatienne. Avant d'y arriver,, en venant du Sud, on a à passer un pays absolument nu, sans un arbre, sans un brin d'herbe, rien que des pierres. Dans la plaine de Philippes, au contraire, les collines basses et herbeuses alternent avec les marais verts et les labours. A l'ouest, se dresse le mont Pangée; au fond, sur la masse claire du Rhodope.se profile (1) Voir vues dans Nos 56, 74 et 80 comme un mamelon taché de blanc et de jaune : le village de Dikilitatch, avec sa ceinture de platanes. Au bout de la plaine, on arrive sur l'emplacement de Philippes, l'ancienne capitale de l'empire Macédonien, dont il ne subsiste que des débris de piliers et des murs. Au-delà de Philippes, la route antique se dirigeait, en longeant le Pangée vers le port d'Amphipoli?, situé à l'embouchure du Strymon, dans le golfe formé par l'Est de la Chalcidique. La Chalcidique est cette presqu'île se terminant en trident, qui sépare nettement le golfe de Salonique de celui de Cavalla. La pointe orientale du trident est la fameuse montagne sainte, le Mont Athos. A l'Ouest du Pangée, c'est la plaine de Serès, avec laquelle commence, de ce côté, la Macédoine grecque, avec Demir-Hissar comme première ville grecque, non loin du lac marécageux de Betschik, situé, lui, au milieu d'une autre plaine celle de Galatitsa arrêtée au Sud par la chaîne formant la frontière de la Chalcidique. Par cette plaine passe la route d'Am-phipolis à Salonique. Quand on arrive à Salonique par mer, à gauche, en arrière, l'Olympe s'élève de gradin en gradin régulier jusqu'au ciel ; à gauche s'étend la grande plaine presque sans végétation formée par l'estuaire du Vardar ; à droite, moutonnent les premières hauteurs de Chalcidique, collines quasi nues aux arêtes désolées ; devant, le golfe s'étend bleu cru avec des reflets de turquoise mourante, barré tout au fond, par une mince ligne blanche. Or, voici que cette ligne blanche grossit, s'allonge ; c'est le quai, qui, avec ses larges dalles grises, s'étend sur près de quaîre kilomètres de long, bordé de constructions à l'européenne, cafés et hôtels principalement. Des centaines de barques, ou bien sont amarrées aux anneaux fixés dans le perré, ou s'affairent, glissant rapidement, à la voile ou à l'aviron, sur les flots qui ont ici des tons d'opale. Le quai court tout autour du golfe, se prolongeant, au delà de l'ancienne enceinte fortifiée, par une rangée de villas à l'occidentale, ayant jardin vers la mer et cabine de bains au pied de la digue, sur la plage. Et le contraste est frappant, que présente cette partie moderne de la ville avec tout ce qui subsiste encore de la Salonique orientale de la seconde Byzance. Il y a un bon quart de siècle à peine, une cuirasse de pierre défendait encore l'accès de Salonique par la mer ; une enceinte continue séparait la ville du golfe ; les navires débarquaieut leur cargaison en dehors, pour ainsi dire dans la campagne, au pied du mur crénelé bâti par l'Empire Byzantin, puis successivement renforcé par Venise et les Ottomans. D'un côté de ce rempart gris-jaune, c'est la plaine morne et sans vie ; de l'autre, c'est l'animation produite par environ 150,000 habitants entassés dans une petite ville, bâtie en longueur et reserrée de près entre une muraille — la partie vers l'intérieur de l'enceinte subsistant encore — et la mer. a Ï914 ILLUSTRE — N* 89 c

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel 1914 illustré: revue hebdomadaire illustrée des actualités universelles gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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