Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 09 Januar. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 20 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nz80k27h6f/
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Vendredi 9 janvier 1914 No 7 Vingt-sixième année ABONNEMENTS i u u m Mm*. ao trim*. trucs francs francs ANVERS • . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.80 5.35 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 O» s'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger.— Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : fôarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone i 2388 I ANVERS-BOURSE SNSÊlRTBOMS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 80 cme« Demandes et offres d'emplois . 40 » Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 » deuxième insertion » 26 » Annonces financières • 1 franc Pour une série d'annonces et pour Us annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction décline» t mute responsabilité quant à leur teneur. ! Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR IgbU cc'EBBBicatios relative è l'admiaisÊrstàoa oa è la rédactioa doit être adressée à M. 1 BACOT, directeur-rédacteur es cbef du jouraa! AVIS IMPORTAIT Pour recevoir l'Anvers-Bourse pei dant huit jours à l'essai, il suffit d'e faire la demande à l'administration d journal. ACTUALITÉS LE PROBLEME DES FLOTTES (V) Mousses, inscrits, engagés, recrues d bonne volonté alimentent donc la marin de guerre française, et lui fournissent théoriquement du moins, assez d'hom mes pour assurer ses services. En prati que, il y a toujours des vides dans le équipages, et l'exécution du programni naval de 1912 exigera un personnel en core plus nombreux. L'effectif total pré vu pour 1920 est de soixante-sept milli hommes, dépassant de six mille celui di 1913, et cela fait au minimum douzt cents marins de plus à incorporer cha que année. Ces marins, le recrutemen général n'en pourra fournir que le tiers au plus, car il faudra un millier dt canonniers, de fusilliers, torpilleurs timoniers, manœvriers qui proviennen presque exclusivement des écoles d< mousses et de l'engagement volontaire D'autre part, ces deux dernières catégo ries de personnel, et surtout les mousse; dont le temps de service est plus long donnent un meilleur rendement de dépenses d'instruction ; ce sont, en outre les seules sources de recrutement de gradés, dont le nombre doit augmente parallèlement à celui des matelots et don il faut élever le niveau pour qu'ils rem plissent à bord un rôle de plus en plu difficile. Il est donc nécessaire que la marim française se procure, pour armer les nou veaux bâtiments dont la construction si poursuit avec activité, plus d'homme: encore qu'elle n'en a pris jusqu'à présen et, surtout, qu'elle retienne le plus pos sible les hommes capables de lui rendn des services. Le recrutement des officiers, leur for mation, leur avancement posent des ques tions plus graves encore. Leur rôle dam la marine moderne est devenu plus im portant qu'il ne l'a jamais été à cause d( la puissance croissante des unités dt combat. Le sort des batailles navale; s'est toujours décidé très rapidement ei de plus vite en plus vite à mesure que st perfectionnent les armes. Désormais, ce sera une affaire de minutes ! L'escadrt qui la première aura réglé son tir battra l'autre, même si cette autre a sur elle la supériorité du nombre. Or, les pointeurs les plus exercés ne toucheront pa; une seule fois l'ennemi si l'officier canon-nier ne réussit pas avant lui cette opération délicate qu'est le réglage du feu d'uji tireur mobile sur un but mobile : l'officier canonnier sera impuissant si le commandant de son navire manœuvre mal, et le bâtiment le mieux commandé ne tirera dans des conditions favorables que si l'amiral a conduit son escadre de manière à conquérir sur l'ennemi une supériorité de position. L'action des officiers à bord s'exerce directement, elle est de tous les instants, en temps de paix comme en temps de guerre, et ses effets sont immédiats. Pour caractériser cette influence personnelle, Napoléon disait que les batailles navales sont des batailles d'amiraux et de capitaines de vaisseau. Cela est encore plus vrai maintenant qu'au siècle dernier. La sélection des états-majors, comme celle des équipages, aurait dû logiquement devenir plus rigoureuse à mesure que se compliquaient les services du bord. Malheureusement, il fallait en mê me temps augmenter le nombre des officiers et bien des causes contribuaient à rendre leur recrutement difficile. Parmi ces causes, on cite notamment la longue période de paix qui détourne la jeunesse des carrières militaires, l'insuffisance des soldes, la lenteur de l'avancement, la concurrence de l'industrie qui ouvre un vaste champ à l'initiative et à l'esprit d'entreprise ; à ces raisons générales s'ajoutent le changement de caractère de la vie maritime devenue plus sédentaire et peut-être la fréquence des accidents. Quelle que soit l'importance relative de ces causes diverses, presque partout le nombre des candidats aux écoles navales diminuait à mesure qu'augmentait le nombre des places. L'Allemagne seule fait exception, parce que l'empereur Guillaume a su à la fois maintenir le prestige de ses officiers et intéresser l'orgueil national au développement de sa marine. L'extension régulière des cadres, parallèle à l'accroissement du nombre des navires, assure du reste à ces officiers un avancement rapide qu'accélèrent encore des mises à la retraite anticipées prononcées sans hésitation à l'égard de quiconque paraît avoir perdu les qualités qui font le chef. Il n'y a pas de limite d'âge en Allemagne. Èn Angleterre aussi, on avance vite. L'âge moyen auquel les capitaines de vaisseau y sont nommés contre-amiraux est quarante-sept ans et demi. C'est l'âge qu'ont les lieutenants de vaisseau en France lorsqu'ils passent à l'ancienneté capitaines de frégate. Pour les soldes, celle d'un capitaine de frégate anglais, — promu à trente-deux ans en moyenne et souvent avant trente ans, -■ égale celle d'un contre-amiral français, et le tarif maximum de sa retraite est le même que "elui des vice-amiraux en France. L'entrée dès onze ans à l'Ecole navale i'Osborne, une proportion infime d'officiers à deux galons, — huit pour cent de l'effectif au lieu de trente-sept pour cent en France — permettent de nommer des lieutenants de vaisseau de vingt-deux à vingt-trois ans. Des retraites proportion-n nelles à partir de dix années de service u avec nomination au grade supérieur, de nombreux emplois sédentaires réservés aux officiers fatigués dégagent incessamment les cadres, si bien que la liste k des contre-amiraux, par exemple, se ) renouvelle tout entière en moins de quatre ans, moitié par promotion, moitié par retraite, sans qu'il y en ait ordinairement un seul atteint par la limite d'âge. Tout est combiné dans la marine anglai-1 se pour l'accession rapide aux grades supérieurs et pour l'écoulement continu des officiers dont une cause quelconque a ralenti l'ardeur. (A suivre.) Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service de V Agence HA F AS) DANS LES BALKANS Le trône albanais Vienne, 8 janvier. — Suivant la Corhkspon-dance Albanaise les jeunes-turcs auraient fait ces derniers mois de nombreuses tentatives pour amener un prince musulman à accepter le trône d'Albanie. Des propositions réitérées auraient été faites à Issad pacha et à d'autres chefs albanais dans ce but. L'ajournement de l'intronisation du prince Wied aurait précipité la crise. ♦ ## Vienne. 8 janvier. — La Deutsche Volksblatt se dit en état d'affirmer que le prince de Wied a fait connaître aux milieux autorisés de Vienne qu'il est décidé à partir pour l'Albanie aussitôt que les formalités indispensables seront accomplies. Or les négociations relatives à la future capitale de l'Albanie durent encore. [ ♦** « Rome, s janvier. — Ismaïl Kemal, président du gouvernement provisoire albanaise, a en-3 voyé à Rome une dépêche de Valona démentant de la façon la plus énergique qu'il ait 3 eu aucun éapport avec Izzet-pacha. « J'ai travaillé, dit-il, et je travaille pour la proclama-, tion du souverain européen désigné par les grandes puissances, sans lequel l'indépen-' dance et le sort de l'Albanie ne sauraient être L assurés. » La question des iles . Londres, 8 janvier. — On considère que la réponse de la triple alliance à la note de sir Ed. Grey sera probablement remise aujour-jourd'hui au Foreign Office. S'il faut en croire les pronostics, cette réponse accepterait les points de vue anglais sur la double question des îles de la mer Egée occupées par la Grèce et qui resteraient à la Grèce sauf les îles situées à l'entrée des Dardanelles ; et les îles occupées par l'Italie redeviendraient turques. Toutefois, l'Italie ferait, croit-on, certaines réserves à cause de certaines questions pour le retour de ces dernières îles à la Turquie lorsque le moment sera venu de les restituer. «*• Rome, 8 janvier. — La Tribuna dit que la réponse de la triple alliance au sujet des îles de la mer Egée est prochaine, mais elle ne pouréa être remise aujourd'hui, ni demain, ni peut-être samedi. L'accord entre les puissances de la triplice est complet sur les points principaux. Il reste à déterminer la question de l'assignation de Lemnos et de Samothrace, qu'il semblerait logique de comprendre avec Embros et Ténédos dans le groupe intéressant la défense des Dardanelles à restituer à la Turquie. Le coup de main des partisans d'Izzet-pacha a échoué, poursuit la Tribuna, et, si le démenti d'Ismaïl-pacha est sincère, il faut espérer que le mouvement n'aura aucune conséquence fâcheuse.La Tribuna estime qu'il est certain que la visite de M. Venizelos éclaircira les divergences auxquelles a donné lieu la discussion de la frontière de l'Epire. La Tribuna croit savoir que le voyage du marquis di San-Giuliano à Vienne aura lieu dans les premiers jours d'avril. Vienne, 8 janvier — On mande de Constan-tinople à la Correspond un: Politique que là Porte est fermement décidée à se montrer absolument intransigeante sur la question de l'attribution de Chio et de Mytilè'ne. Dans les cercles politiques, ainsi que dans l'armée, on considère que l'attribution de ces deux îles à la Grèce est inadmissible. La nomination d'Enver-pacha comme ministre de la guerre laisse supposer que le point de vue de la Turquie sera défendu avec la dernière énergie.*** Londres, 8 janvier. — La réponse à la note de sir Edward Grey n'a pas été remise aujourd'hui au foreign office. Il ressort des derniers renseignements obtenus que l'ambassadeur d'Autriche n'a pas encore reçu d'nstruCtons déflntives à ce sujet. *** Londres, 8 janvier. — On confirme que la triple alliance acceptera la proposition britannique relative aux îles de la mer Egée. Peut-être fera-t-elle quelques réserves, mais elles ne porteront que sur des points de détail. »#• Londres, 8 janvier. — On assure que les gouvernements de Vienne et de Beriln ont adhéré au point de vue de l'Italie au sujet des îles occupées par celle-ci. Dans l'armée turque Con'Sï\ntinopi.e, 8 janver. — Presque tous les attachés militaires sont changés. Toutefois, Blaque-pacha et Djemil-bev sont maintenus à Vienne et à Berlin. Des changements importants sont faits aussi dans les services du ministère de la guerre. On assure que le sous-secrétaire d'état Fouad-pacha sera rerrQplacé par le major Kiazim-lpey. M. Venizelos à Rome Rome, 8 janvier. — Tous les journaux saluent en termes amicaux l'arrivée de M. Veni-éelos. Ils font l'éloge de sa personnalité. Le correspondant de la Tribunà Paris, a voulu interviewer M. Venizelos, mais celui-ci refusa de faire des déclarations politques. Il a déclaré qu'il restera à Rome pendant deux jours, et il partira samedi soir pour Paris, où il fera un séjour plus long. Il ira, ensuite, à Londres ou à Berlin, mais il ne sait pas encore s'il se rendra d'abord à Londres ou à Rerlin. Le commandement à Constantinople Constantinople, 8 janvier. — On fait remarquer que le commandement des forts du Bosphore et des Dardanelles relève directement du ministère de la guerre, et non pas du commandement du premier corps d'armée.. La cour martiale et l'état de siège relève du commandement de la place sous les ordres directs et exclusifs du ministre de la. guerre. Les causes de l'état de siège en Albanie Valona, 8 janvier. — On communique de source autorisée les renseignements suivants au suiet des causes qui ont déterminé la proclamation de l'état de siège auquel il a été procède hier soir. Il y a quelques mois, on a vu arriver à Scutari un certain Zenil-bev venant d'Ipek et un nommé Diabetj venant de Diakova, commissaires du gouvernement turc en vue de propager dans la population albanaise de religion mahométane l'idée de réclamer un prince musulman connue prince d'Albanie. Par là, les rapports futurs de la Turquie et de l'Albanie deviendraient plus étroits. De Scutari. les deux agents se rendirent à Durrazo, où ils continuèrent leur propagande séditieuse. Un autre émissaire fut envoyé par les Turcs de Grebeni à Durrazo et Valona. En raison de l'insuccès de sa propagande en cet endroit, il voulut profiter de l'occasion pour enrôlei- des troupes de gendarmerie pour les territoires du sud de l'Albanie évacués par les troupes grecques, et essaya de faire entrer des gens dans la gendarmerie. Le gouvernement, mis confidentiellement au courant de ses agissements, se tint sur ses gardes, mais il ne put cependant, faute de preuves matérielles, prendre des mesures utiles. L'agitation était devenue au cours des trois dernières semaines extrêmement intense. Le gouvernement étant entré enfin en possesion de preuves documentaires suffisantes qui permettaient de constater le grossissement progressif du courant hostile au prince chrétien et d'apercevoir le but de ces agitateurs, décida hier, d'accord avec In commission de contrôle internationale et la gendarmerie, de proclamer l'état de siège. Sur un v;ipeur du Lloyd arrivé de Constantinople se trouvaient plusieurs centaines de passagers à destination de Valona. On a refusé le droit de débarquer à la moitié de ces passagers parce qu'ils pa raissaierrt" suspects et on a pris des mesures pour leur retour à Constantinople. Des doc ments saisis chez les personnes arrêtées, P ressort que leur arrivée est en rapport avec les menées d'agitateurs à Durrazo et qu'i's venaient pour continuer à Valona le travail commencé à Durrazo et qui devait aboutir finalement ;'i la proclamation d'Izzet-pacha comme chef de l'état d'Albanie. La candidature d'Izzet-pacha Paris, 8 janvier. — Nous recevons la coin munication suivante: « L'ambassade ottomane est autorisée à démentir catégoriquement toutes les n nivelles qui ont trait à la candidature d'Izzet-pachn au trône d'Albanie, ainsi que celles qui prétendent que le gouvernement impérial ottoman poursuit des menées quelconques en Albanie. » LA GREVE DES CHEMINOTS SUD-AFRICAINS Bloemfontein, 8 janvier. — Une vingtaine d'hommes chôment dans les grands ateliers de chemins de fer. On considère que la grève a échoué. *** Pietermaritzburg, 8 janvier. — Les résultats connus du scrutin dans les ateliers de chemin de fer sont jusqu'ici en faveur de ln grève. *** Durban, 8 janvier. — La situation est normale au chemin de fer. Les hommes ne montrent pas d'empressement à répondre à l'appel des cheminots du Transvaal, car ils n'oublient pas qu'avant la création du syndicat, le Transvaal a refusé d'aider les grévistes au Natal. **♦ Le Cap, 8 janvier. — La direction des voies ferrées reçoit de toutes les associations de cheminots de la province du Cap des télégrammes déclarant qu'elles ne veulent pas la grève. Dans ces conditions, la grève sera localisée au Transvaal, où l'on pourra envoyer du personnel des chemins de fer du Cap pour assurer le service. *** . Johannesburg. 8 janvier. — Les ouvriers d'une mine de charbon d'Elandslaagte se sont mis en grève. LA REVOLUTION MEXICAINE Pour remédier à la rareté du numéraire Mexico, 8 janvier. — Le gouvernement désirant remédier à la rareté actuelle du numéraire fera frapper chaque semaine 250,000 francs de demi-pesos. Une partie du métal argent vendu par les mines sera transformée en monnaie. La récolte des oranges en Espagne Cerbère. - 8 janvier. — La gare de Cerbère ne reçoit presque plus de wagons d'oranges. Les dépêches de la région de Valence an noncent que la récolte a été détruite par la gelée et que les dégâts sont énormes. Manifestants reçus à coups de revolver Rome, 8 janvier. — Depuis quelques jours on signalait une certaine agitation agraire dans la commune de Palliano. Aujourd'hui, uji groupe de paysans vint manifester par des cris devant la maison de M. Andréa Tucci. Celui-ci ouvrit une fenêtre et, de l'intérieur de son habitation, il tira de nombreux coups de fusil sur les manifestants. Une trentaine de ces derniers ont été blessés et une jeune fille a Hé tuée. Tucci a été arrêté. Sesoins d'argent du Japon Tokio, 8 janvier. — Suivant un iournal io-cal, des capitalistes français, à la fin de 1912, ont refusé de consentir au Japon une avance d'un milliard de francs pour développer les ressources nationales. Le Japon propose aujourd'hui de leur emprunter cinq cent millions de francs garantis par des obligations de la Banque hypothécaire. Les négociations se poursuivent actuellement. Dans les milieux-français, on confirme ce'tte information. T,e ministère des communications espère que le Japon sera le premier pays qui établira une ligne de navigation, empruntant le canal de Panama. Cette entreprise ne rapporter-* n'en pendant les premières années, m-nis en^ constituera. un excellent moven nour étendre l'influence japonaise dans le sud de l'Amérique. Allemands et Tchèques de Bohême Vienne. 8 janvier. — Le comte Stuergkh. président du conseil, a envoyé aux partis allemand et tchèque en Bohême, une invitation de continuer les pourparlers au sujet du compromis germano-tchèque. Les incidents de Palliano en Italie Rome. 8 janvier. — Les journaux publient une version des incidents de Palliano selon laquelle un conflit se serait produit entre les troupes et des paysans manifestant au sujet de questions locales. Il y aurait un mort et treize blessés- Vente de dreadnoughts par le Brésil démentie Rio-de-Janeïro, 8 janvier. — On dément de source officielle la vente des dreadnoughts Saint-Paul et Mtnas-Geraes. La Grèce avait fait une proposition avantageuse à leur sujet, mais le gouvernement brésilien la déclina immédiatement. La germanisation d'Alsace-Lorraine Str\sbourg, 8 janvier. — Aujourd'hui, nu cours de la séance de la deuxième chambre du parlement d'Alsace-Lorraine, le député Wolff a déclaré que l'émigration du capital à l'étranger correspond à l'immigration du capital allemand. Plus tard. M. Mandel, sons secrétaire d'état, a déclaré que là création de consulats étrangers en \lsn ce-Lorraine était affaire de l'empire et que les couleurs des pays d'empire étaient les couleurs allemandes.Les télégrammes du Kronprinz Berltn, 8 janvier. — L'affaire des télégra- • mes du Kronprinz continue à occuper les journaux. La Gazette de Voss, qui ce matin parlait de prétendus télégrammes du Kronprinz, constate ce soir que leur envoi an général Deirn ling et au colonel de Renter est maintenant hors de doute. La Tagliche Rundschau, d'autre part, affli me qu'il n'y a eu qu'un télégramme au colo nel de Renter pour le féliciter de son éner gique attitude, et elle laisse entendre qui son existence aurait été connue par l'indis cretion d'agents des postes. Les journaux font ressortir que le discour: du trône au landtag parle contrairement ; l'habitude du maintien de la paix europcemn et des profits que l'Allemagne en a retires. Les organes libéraux se plaignent viven e que la réforme électorale en Presse "it en I passée complètement sons silence. Désordres en Catalogne i Tortosa, 8 janvier. — Des désordres se s <n produits provoqués par les élections nnini-n pales. Les bureaux de l'octroi ont été incen diés. Tous les établissements de c-mmère sont fermés et tous les corps de métiers son en grève Les journaux ne paraissent pas L'état de siège a été proclamé. LA RUSSIE ET L'EUROPE iii L'Allemagne, prise, — à moins qu'elli n'en prenne elle-même l'initiative, — en tre les déclarations de guerre de le France et de la Russie, n'hésitera pas ur instant. Elle défendra d'abord les par ties les plus riches de l'empire allemand qui précisément sont les provinces er contact avec la France ; elle occupera militairement, — les débats du procès von Reutter nous montrent à quel poinl l'élément civil compte déjà peu en temps de paix, — la Lorraine et l'Alsace qu: se soulèveraient probablement dès l'ap parition des troupes françaises. Et, er effet, ce soulèvement serait un échec moral d'une grande gravité. D'autre part, la Bavière et les autres puissances confédérées de l'Allemagne du sud prêteraient peut-être, — bien qu'à nos yeux ce soit fort improbable, — une oreille attentive aux « suggestions » d'indépen dance, que la France ne manquerait pas de leur faire dès que ses armées auraient dépassé le Rhin. L'Allemagne, ou plutôl la Prusse, ne peut admettre l'idée de céder même un pouce de terrain aux troupes françaises et de consentir à voii les premières hostilités se dérouler sui son territoire. Aussi bien ce serait le retournement des théories de von dei Goltz. Par contre, l'Allemagne admettra bien plus aisément l'éventualité de céder momentanément, quitte à les reprendre plus tard, à son adversaire de l'ouest les régions boisées et marécageuses de la Vieille-Prusse ou les plaines de la Pos-nanie où elle n'a aucune défection à re douter. Mais elle n'a même pas cette éventualité à redouter, les six corps d'armée qu'elle entretient à l'est de Berlin suffisant amplement à protéger la frontière orientale. De tout ce que nous venons d'exposer, il résulte que l'on se fait en général une très fausse idée de la rapidité avec laquelle la Russie pourra venir au secours de la France. « Quand pendant la seconde quinzaine de la guerre, les grandes batailles se livreront en Lorraine et que l'armée russe ne donnera même pas signe de vie sur la frontière orientale de la Prusse, on ne manquera pas de crier à la trahison. Cependant, conclut notre diplomate, avec la meilleure volonté du monde la Russie ne pourra rien faire de mieux. Il lui sera tout à fait impossible d'envahir l'Allemagne dans le même temps et de marcher sur Berlin rapidement en balayant devant elle les six corps prussiens laissés en couverture de ce côté. Car sa mobilisation sera à peine terminée à ce moment et sa concentration ne sera pas commencée !» La concentration, qui se ferait naturellement aux environs de Varsovie puisque la frontière de la Pologne russe se trouve à moins de trois cents kilomètres de Berlin, se trouve menacée de toutes parts : par le groupe des corps casernes à Koenigsberg, à Dantzig, à Allenstein, au nord ; par ceux de Stettin, de Posen et de Breslau, en face ; par ceux de Cra-covie, de Kaschau-Przemysl et Lemberg, sur la frontière autrichienne. Aucune armée russe ne se hasardera à sortir de Varsovie poyr pénétrer en Prusse avant que des succès décisifs dans la vieille Prusse et du côté de l'Autriche ne l'aient pleinement rassurée sur ses flancs et sur ses derrières. L'initiative des opérations ne serait donc pas prise en Pologne, mais bien sur les ailes dans la Prusse orientale et en Galicie. L'offensive se trouverait ainsi, du coup, rejetée à six ou sept cents kilomètres de Berlin. Notre diplomate qui doit connaître à fond son monde russe, trouve que si la Russie attaque vigoureusement du côté de la Vieille-Prusse et de l'Autriche, et si elle y obtenait des succès éclatants, les succès eux-mêmes seraient bien moins importants que la certitude que la Russie s'engage effectivement et sérieusement dans la guerre. Mais ces succès ne sont rien moins que certains, en raison surtout de la mauvaise disposition et du mauvais état des voies ferrées russes en comparaison du merveilleux réseau de transports allemand qui permet à l'armée prussienne une extrême et bien utile mobilité. « Dans le même temps où l'armée française sera aux prises avec le gros de l'armée allemande en Lorraine, nous apprendrons avec stupeur et peut-être avec colère, que non seulement l'armée russe ne menace pas les lignes prussiennes, mais encore qu'elle a subi un choc hardiment offensif, que ses rassemblements ont été bousculés et rejetés vers l'intérieur, enfin que le seul débouché des trois lignes ferrées qui, parties de Pétersbourg et Moscou, se dirigent vers la Pologne, se trouve très sérieusement menacé. » Un obstacle essentiel rend donc impossible une offensive rapide de la Russie, et c'est la mauvaise orientation et l'insuffisance des voies ferrées au point de vue militaire. Et cette offensive rapide, c'esl le secours suprême que la France se croil ; en droit d'exiger de son alliée. (La fin à demain). A. de Bligny. LA FONDERIE DE CANONS La nouvelle publiée par un de nos confrères anversois relativement au transfert, à Mer xem, de la fonderie de canons pour l'armée qui est établie actuellement à Liège — nou velle que nous avons reproduite — a reçu hiei de la part d'un journal bruxellois le timide démenti que voici : « La fonderie de canons de Liège serait à la veille d'être transférée à Anvers, dit un journal. Un terrain serait déjà acquis, à cel effet, à Merxem. Il y a quelques semaines, M de Broqueville a démenti catégoriquement ce : bruit à la chambre. Il n'en est pas plus ques tion aujourd'hui qu'alors.» Le temps de révéler cette nouvelle au pu blic, n'était-il pas venu ? Nous l'ignorons. Quoi qu'il en soit, on s'occupe très sérieusement, à l'heure actuelle, d'étudier aussi le transfert de la « pyrotechnie » anversoise, établie au sud, — dans la zone des nouvelles acquisitions de terrains que le gouvernement a faites à Merxem. Il semble bien que ceci soit une indication de plus en faveur de la première de ces deux nouvelles. N'est-il pas rationel, en effet, que l'Etat songe à rapprocher de sa fonderie de canons, si vraiment celle-ci doit être réorganisée à Merxem, sa fabrique d'artifices et ses ateliers de manipulation des matières explosibles ? LE PLAFOND DE M. VLOORS Voici un autre son de cloche, relativement au petit différend qui existerait entre M. Emiel Vloors et la Ville à propos du plafond de l'Opéra flamand. Loin que ce soit l'artiste qui se trouve en défaut, ce serait bien au contraire la Ville qui aurait à ce point tardé à effectuer les travaux de peinturage de la salle que celle-ci ne peut encore, en dépit du désir de M. Vloors, être livrée au public. Le fameux plafond, en effet, n'est plus à l'heure présente chez le peintre, mais se trouve, au contraire, mis en place au foyer de l'Opéra. Ce n'est donc pas l'artiste qui se fait attendre, mais bien le bon vouloir des ouvriers de monsieur l'architecte communal. Il parait que ceux-ci, depuis un mois, apportent une singulière lenteur à exécuter le travail dont-ils furent chargés et qui consiste à rajeunir le ton des murs et du cadre entre lesquels les trois beaux médaillons de l'artiste doivent s'inscrire. Voilà les choses remises au point. Nous ajouterions volontiers cependant que s'il est admissible et raisonnable qu'un grand peintre se montre difficile et chatouilleux lorsqu'il s'agit de présenter son travail au public dans certaines conditions qui lui paraissent indispensables au maximum d'effet de son tableau, il n'est pas raisonnable que des ouvriers dont l'œuvre se borne à appliquer un badigeon, puissent faire à cfc-propos des simagrées. Un énergique rappel à l'ordre devrait suffire à remettre en mouvement le rouage enrouillé. A LA CILDE DE SAINT-LUC Cette gilde, pour ceux qui en pourraient ignorer, est une association d'art formée entre les jeunes artistes qui fréquentent notre académie. Nous avons eu l'occasion de parler précédemment des représentations d'un caractère hautement folklorique et humoristique, qu'il leur arrive d'organiser dans la salle souterraine du « Poesje ». Mais si leur verve s'amuse de la vieille gaité traditionnelle de nos mœurs, elle sait aussi discipliner ses élans et les hausser jusqu'à des manifestations qui relèvent de la plus .haute culture littéraire. C'est ainsi qu'ils convièrent monsieur le docteur Fédérik van Eeden, qui vient de se signaler par une étude sur le plus récent lauréat du prix Nobel pour la littérature, à leur parler — le 16 janvier, à huit heures et demie, dans la grande salle de l'Athénée — de Rabindranath Tagore. L'intérêt qui s'attache à l'œuvre encore si peu connue en Belgique, de l'auteur des • Chants votifs », ne manquera d'attirer à cette conférence, l'élite de la population anversoise. Des cartes seront d'ailleurs mises en vente dans les principales librairies de la ville. POUR NOS MARINS Nous avons signalé récemment la distinction conférée par le roi au capitaine du steamer Kroonland pour sa belle conduite au cours du désastre du Volturno. Hier matin sont arrivés, aux bureaux de la Red Star Line, les diplômes et insignes décernés aux officiers et hommes d'équipage qui ont contribué a ce brillant sauvetage. C'est ainsi que M. Wynen, 3me officier, a reçu la croix civique de première classe et que la médaille de première classe a été attribuée aux matelots : Roelants, Van Drom, Bor-renbergh, Coppens, Schreyvers, Coopman et Guelinckx. Ces distinctions ont été accordées sur proposition de M. le ministre Segers. INTÉRIEUR La minque d'Ostende en 's913 D'après les renseignements officiels, on a vendu à la Minque d'Ostende, en 1913, pour 6,659,565 fr. 81 de poisson frais, contre 6,024,345 fr. 19 en 1912 ; l'augmentation est donc de 635,211 fr. 62 par rapport à 1912 .Le chiffre enregistré l'an dernier n'a jamais été atteint, loin de là ; il dépasse de un million de francs le chiffre des ventes d'il y a cinq ans. Pendant le mois de décembre écoulé, on a vendu pour 791,600 francs, ce qui constitue un record ; c'est pendant ce même mois que le îe-cord de vente journalier a été atteint : 81,000 francs ! Les chalutiers à vapeur étrangers sont intervenus dans le produit de la vente, en 1913, à concurrence d'une somme de 1,079,000 francs. Au palais de Bruxelles Le prince Eitel-Frédéric, qui avait fait incognito un court séjour à Bruxelles, est reparti p.our Berlin. Son frère, le prince Adalbcrt, troisième fils de l'empereur Guillaume, a été reçu jeudi après-midi par le roi et la reine au palais de Bruxelles. Le prince sera l'hôte du roi pendant quelques jours. Le « tarif téléphonique » « Les pourparlers avec la France concernant l'abaissement du tarif téléphonique dans le rayon de 60 kilomètres, ainsi que la création d'avis d'appel dans le même rayon, sont-ils près d'aboutir? L'accord se fera-t-il pour réduire le prix de la communication A 75 centimes ? » | A cette question de M. Masson, le iniuistr a répondu que la question a été mise à l'étude « Toutefois, a-t-il ajouté, il a paru nécess.iir d'interrompre cette étude et d'assurer, au j.rea lable, la mise en application des tarifs toit phoniques intérieurs nouveaux. Quoi qu'il ei soit, la revision des tarifs internationaux \; être poursuivie, niais il n'est pas encore pos sible de prévoir dans quelle proportion l prix des communications pourra être réduit. NOUVELLES MARITIMES Les « Kipper » de Ruhrort Le Kipper 3, à Ruhrort, a été bloqué. Un v; procéder à sa réparation. Les taux de frets aux Etats-Unis La chambre de coinerce de New-York ; élevé de 5 pour cent les taux de frets. Chronique de l'aviation Paris, 8 janvier. — M. Moreau, l'inventeu du stabilisateur automatique d'aéroplane, es nommé chevalier de la légion d'honneur. *** Paris, 8 janvier. — Le conseil municipal <i Paris vient de voter une subvention de 10,00 francs à la Ligue nationale aérienne. Celle-c se propose d'affecter cette somme à la fonda tion d'un prix destiné à doter une épr-ruv de vitesse qui se disputerait entre deux ca pitales. Cette nouvelle épreuve contribuera ; la création des grandes routes aériennes di monde que la Ligue nationale a fait ouvrir dè cet hiver pour assurer à la France la gloin d'avoir tracé à travers les continents des rcu tes qu'emprunteront <'i l'avenir les navigateur de l'air. EXTÉRIEUR FRANCE Le bien de famille insaisissable Lk Journal officiel vient de publier le rap port présenté par le ministre de l'agriculturi au président de la république sur les résultat donnés jusqu'à ce jour par la. loi du 12 jiïpe 1909 relative à la constitution d'un bien de fa mille insaisissable. On sait que cette loi perme à tout pretit propriétaire de mettre à l'abri d l'expropriation et de la saisie un bien n'excé dant pas une valeur de huit mille francs, oc cupé et exploité par sa famille, et pou van comprendre, soit une maison ou portion divi sée de maison, soit à la fois une maison et de terres attenantes ou voisines. La loi sur 1; constitution du bien de famille insaisissable qui entraîne des modifications importante dans l'ordre économique et social, est loii d'avoir donné dans les milieux intéressés, en core insuffisamment avertis à cet égard, les ré sultats qu'on peut être en droit d'en attendri dans l'avenir. Depuis la promulgation de la loi deux cent quarante-trois biens de famille on été constitués, dont quatre-vingt-cinq urbain et cent cinquante-huit ruraux. Ces biens son répartis entre quarante-sept départements Leur valeur atteint rarement le maximum fixi par la loi et la moyenne semble en être de qua tre à cinq mille francs. Afin de connaître le: causes qui, le cas échéant, auraient contribm à ralentir ou à arrêter le développement di l'institution du bien de famille, il a été procédi par les soins des procureurs généraux à uni consultation des chambres de notaires. Ces der nières assemblées estiment en général que lt loi est encore trop souvent ignorée des person nés qui pourraient en profiter et qu'elle en traîne l'accomplissement de formalités troi nombreuses et compliquées et que, surtout, 1? constitution d'un bien de famille insaisissabh aboutit dans la plupart des cas à la suppres sion de tout, crédit pour l'intéressé, qui s< trouve ainsi placé dans une situation amoin drie, voire dangereuse, au lieu de jouir d'um sécurité accrue. Outre les efforts faits par h ministère de l'agriculture pour arriver à mit vulgarisation de la loi, il a été élaboré ur guide commentaire très détaillé qui a ét( adressé à toutes les chambres de notaires, com muniqué aux juges de paix et à leurs greffiers et dont de nombreux exemplaires sont adressé* chaque jour aux intéressés qui en font la de mande et aux associations de mutualité agri cole de tous les départements. Une dispositior doit être sous peu insérée dans un projet de loi en vue de donner au constituant, par appli cation de l'article 2103 du code civil, la possi bilité de se procurer, auprès des caisses de cré dit agricole mutuel, les sommes nécessaires à l'acquisition de la petite exploitation qu'il dé sire convertir en bien de famille. GRECE Communiqué de l'état-major L'état-major militaire publie un long communiqué en réponse aux accusations d'un journal parisien, qui taxait le général Dons manis de germanophiliste et déclarait que l'état-maj )r était intervenu dans la désignation des postas où les officiers français devraient être placés. Ce communiqué dit que l'état-major ne fait pas de politique, et établit que l'envoi de certains officiers français i\ Saloni-que fut décidé par \I. Venizelos sur les cou seils du général Eydoux et .enfin, montre la part prépondérante réservée à la mission française, tant dans la question des fournitures que dans l'administration du ministère de la guerre où les différentes directions sont entre les mains des officiers français. RUSSIE Le commerce maritime russo-français L'attaché commercial français à. Saint-Pétersbourg, M. Vautier, adresse au ministère du commerce de France un intéressante communication dans laquelle il fait ressortir que seule la France, à rencontre de l'Allemagne, de l'Angleterre, des Etats scandinaves et des Pays-Bas, semble se désintéresser du transport des produits qu'elle achète ou qu'elle vend à la Russie. « A part deux paquebots de minime tonnage. dit-il, qui font le trajet de Bordeaux à Saint-Pétersbourg, son pavillon de commerce n'apparaît qu'accidentellement dans la mer Baltique. Il en résulte que les relations sont lentes et incertaines. » D'après cet attaché commercial, un service régulier, organisé rationnellement, ne tarderait pas à prendre une bonne partie du trafic qui s'effectue actuellement par des ports intermédiaires et il s'accroîtrait ensuite en raison de l'animation qu'apporterait ce facteur nouveau dans les relations commerciales des deux pays. Les produits russes pouvant alimenter un service régulier à destination des ports du nord de la France sont : les bois de toutes sortes, l'avoine et autres céréales, les lins, les graines et les tourteaux, le beurre, les œufs, la volaille, qui donnent déjà lieu à des transactions considérables. Comme fret de retour, parmi les produits que la Russie importe par la mer Baltique et qu'elle pourrait tirer en partie de France, on peut citer : les matériaux de construction, briques, ciments ; les phosphorites, scories de Thomas et superphosphates ; le soufre, le tartre, l'ammoniaque et autres produits chimiques ; les métaux bruts, plomb, cuivre, zinc, étain ; les pyrites, fers, fonte, aciers, ferro-manganèse ; les machines et appareils de toutes sortes : le bois de quebracho, le coprah, les bois de teinture et autres matières colorantes ; les matières tannantes ; le coton brut, le jute brut; la laine non peignée, les corderies ; les diverses grai nés ; la résine blanche, les poix et résines, les gommes diverses ; les peaux préparées ; le

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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