Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 17 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3f4kk9563b/
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Vendredi 17 avril 1914 No 88 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an nn seme, un Irim*. francs irancs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR , 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Nlarché-aux-GEufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS: La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ l franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Les annonces sont mesurées au lignometre. — Les litres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS L'AVENIR DU CONGO BELGE M. Jules Uernaert, ingénieur, londa-teur de la Revue générale coloniale, nous adresse une intéressante el suostan-lielle brochure sur l'avenir du Congo beige. Certes M. J ules Uernaert n'est pas un optimiste. 11 se rend compte qu'où a sérieusement exagéré 1 importance, la valeur du magnifique « cadeau » fait à la Belgique par le roi Léopold il. M. Jules Uernaert s est rendu compte que le Congo allait nous coûter d'autant plus cher que nous l'avions obtenu pour rien mais avec toutes ses enarges ; et il se demande ce que nous en allons faire. Nous nous le demanderons avec lui et, avant d'exposer la proposition à laquelle il conclut, nous nous attacheront a reproduire quels motils l'encouragent à conclure. A cette lin nous citerons son texte le plus fidèlement possible ; nous le reproduirons même exactement quand sa concision récusera ioute interprétation, tout résumé. Disons tout de suite, afin que le lecteur soit mieux averti, que, si M. Jules Gernaert peut passer pour un Congophile, il n'est certainement pas un Congolàtre. il céderait volontiers une part de « notre colonie », comme disent certains journaux, en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes si cette cession offrait de réels et positifs intérêts nationaux. C'est dans cette voie que nous le suivrons. A ne rien se dissimuler il faudrait : développer la culture indigène ; créer d'importantes voies de communication ; décentraliser l'administration ; réagir contre la crise de la main-d'œuvre ; consolider la situation financière avec le concours belge ; obtenir le concours de l'initiative privée ; développer l'esprit d'entreprise dans le pays. Mais il importe de considérer en même temps qu'un inaltérable optimisme de commande, affiché et exploité dans certains milieux, a causé des ruines, a fait naître une méfiance incontestablement justifiée et lassé la persévérance nationale ; que pour conjurer la crise de la main-d'œuvre il serait indispensable d'appliquer des mesures analogues à celles prises par l'Allemagne dans ses colonies africaines ; qu'enfin nous avons à construire au Congo cinq mille kilomètres de chemins de fer et que nous n'avons pas la moindre idée des recettes qui nous permettront de rémunérer les sept millions de dépenses de ce réseau. Four obtenir ces grands résultats nous n'avons rien-trouvé de mieux que d'instituer au ministère des colonies, par arrêté royal du 14 mars dernier, un comité financier chargé : 1° d'étudier la situation financière générale de la colonie ; 2° de rechercher les mesures utiles au rétablissement de l'équilibre du budget colonial ; 3° d'examiner quels sont les rapports de la Belgique et de la colonie en matière financière ; spécialement de rechercher les conséquences financières qu'ont eues pour la colonie les charges imposées par les traités relatifs à l'annexion du Congo, et d'étudier éventuellement la revision du système de répartition adopté par le législateur de 1908 ; 4° d'étudier les charges qu'entraînera, pour une période d'années déterminée, la mise en valeur de la colonie, et spécialement le développement de ses voies de communication ; de déterminer les ressources que ces charges exigeront et de rechercher les moyens d'y pourvoir. Etant données les perplexités de toutes sortes qui résultent de cette institution, M. l'ingénieur Gernaert estime que : L'augmentation des charges financières de la Belgique s'aggravera fatale ment d'année en année ; La hausse consécutive des prix de revient entravera de plus en plus l'écoulement de la production belge sur ie marché universel ; La mise en valeur du Congo belge exigera l'engagement de capitaux considérables ; L'évolution de la diplomatie européenne vers la discussion collective des problèmes économiques internationaux est favorable à la réalisation d'une solution avantageuse à la fois à la Belgique et aux grandes puissances. Cette solution, la voici, telle que la propose M. l'ingénieur Jules Gernaert : La Belgique vendrait à l'Allemagne, d'accord avec les puissances, la partie de sa colonie située au nord du fleuve Congo et jusqu'à la hauteur du lac Kivu. L'idée vaut d'être prise en considération.(A suivre.) Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques (Service dp VA qericc Ï1 \ VA S) LE CONFLIT AMERICANO-MEXICAIN Washington, 16 avril. — M. Bryan dit que la situation est maintenant meilleure en raison de l.i décision du général Huerta. Ou annonce officieusement que, si la réparation demandée est accordée, plusieurs vaisseaux, en route pour le Mexique, pourront être rappelés.♦** New-York, 16 avril. Le bruit court que le général Huerta veut bien saluer le pavil Ion des Etats-Unis, à condition que les bâti-me.its américains répondent ;i son salut. • M Washington, 16 avril 'midi 15). — Le représentant, américain à Mexico dit, dans ses dépêches, que son entrevue d'hier soir avec le général Huerta a été très cordiale et satisfaisante. Les hauts fonctionnaires de Washington estiment qu'A moins que le diplomate î américain ait mal interpréta les intentions du . général Huerta, le Mexique aura, d'ici quel ques heures, donné pleine satisfaction aux Etats-Unis et que la crise sera terminée. Washington, 16 avril. — On estime dans les milieux officiels que la crise est terminée. *** Washington, 16 avril. — On annonce de source autorisée que le seul point qui reste en discussion est le nombre de coups de ci-non que devra tirer le Mexique. Ce point sera bientôt réglé. *** Washington, 16 avril. — Les hauts fonctionnaires font remarquer que, dans toutes 'es circonstances où des salves de salut ont été tirées, les Etats-Unis ont répondu, mais que. dans le cas du général Huerta cette réponse n'implique aucunement la reconnaissance du gouvernement présidé par le général Huerta. *** Washington, 16 avril. — Les milieux officiels fo.it remarquer que la contreproposi-tion, faite la semaine passée, de saluer l'aviso Dolphin ne répondait à aucun caractère officiel. Il s'agissait simplement de saluer le navire. Le général Huerta ne se proposait pas du tout de saluer le pavillon américain, comme on l'exigeait de lui. Les milieux diplomatiques' croient savoir que les efforts des ambassadeurs de France et d'Allemagne, agis saut sur les instructions du quai d'Orsay et de la Wiihelmstrasse, ont joué un rôle important pour ramener le général Huerta aux exigences de la situation. ♦ ♦♦ ' Washington, 16 avril. — Les Etats-Unis augmenteront leurs forces navales dans les eaux nlexicaines, même après que les salves exi gées du général Huerta auront été tirées. Une partie seulement des navires qui sont en route seront rappelés. *** Washington, 16 avril. — M. Wilson a dit qu'il n'est pas en faveur d'un blocus pacifique du Mexique. Le blocus entraverait le commerce des Etats-Unis avec le Mexique. Il dit aussi cpie le refus de la part des Etats-Unis de rendre le salut imposé au général Huerta est sans précédent. Les Etats-Unis doivent accepter de répondre comme le réclame le général Huerta. Aucun ordre de rappel n'a été encore donné à la flotte du Pacifique, ni à celle de l'Atlantique, parce que la date du sa-' t au drapeau américain n'est pas encore fixée. Un autre inconvénient du blocus pacifique. c'est que le droit des gens ne dit pas si pareil blocus est applicable aux navires des neutres. Le président pourra, peut-être avoir une opinion à cet égard lorsque le salut aura été donné. **« New-York, 16 avril. — Le cuirassé Lon-siana est parti pour Tampico. La rebellion à Mascate Simla, 16 avril. — D'après des informations reçues, les rebelles de Mascate continuent à agir très activement, mais le croiseur Fox les a repoussés, avec pertes, de la ville et du fort de Rarka dont ils s'étaient emparés. Le croiseur a bombardé et démoli le fort. Visite et contre-visite d'escadre Vienne, 16 avril. — La Wiener Allgemeine Zeitung apprend que l'éscadre anglaise de la Méditerranée, forte de neuf grosses unités, fera une croisière dans l'Adriatique et s'arrêtera à Trieste, Pola et Fiume. Une escadre austro-hongroise rendra cette visite h Malte, le 22 mai. Les élections en Suède Stockholm, 16 avril. — Les résultats connus jusqu'à minuit des élections pour la seconde chambre sont les suivants : ont. été élus, 61 membres de la droite, 55 socialistes et 40 libéraux. La droite gagne quinze sièges et en perd un ; les socialistes gagnent neuf sièges et en perdent trois ; les libéraux perdent vingt sièges. Les anciens ministres libéraux Schott et Petren sont réélus. La question kurdo-arménienne Quand il est question de l'Arménie, on ne parle er?' général que des Arméniens. On oublie que l'Arménie est aussi le Kurdistan et que la question kurde se juxtapose à la question arménienne. La fatalité de l'histoire a voulu que les Etats fondés sous le nom de Grande Arménie et de Petite Arménie disparussent sans laisser nulle part un corps de nationalité compacte. Dans aucun des vilayets actuels de l'Asie-Mineure, les Arméniens n'ont la majorité absolue. Qu'on prenne les statistiques du livre jaune de 1897 ou celles fournies par les dernières enquêtes, on constate qu'ils ne dépassent pas quarante pour cent dans les provinces où ils sont le plus nombreux. Par contre, les Kurdes atteindraient quarante-six pour cent dans le vilayet de Van et cinquante-six pour cent dans celui de Bitlis. On comprend donc que le gouvernement ottoman ait dû se préoccuper de la question kurde en réglant avec les grandes puissances la question arménienne. On s'explique aussi pourquoi des troubles viennent d'éclater dans la région de Bitlis. Induits sans doute en erreur, on ne saurait dire par qui, sur la véritable portée des réformes, très élémentaires pourtant, concertées entre la Turquie et l'Europe, quelques chefs de clans se sont soulevés. On r o sait encore quelles proportions a prises ce mouvement. Les dépêches sont confuses et ne présentent pas de garanties d'authenticité. Mais il semble certain que des troubles sérieux ont éclaté. Si l'on a persuadé aux Kurdes ou si la croyance s'est spontanément accréditée chez eux que les réformes en voie d'application ont pour objet de conférer une situation privilégiée aux Arméniens, le rétablissement de l'ordre serait difficile. Il ne faut pas perdre de vue non plus que l'introduction de toute réforme sérieuse doit se heurter à la résistance des beys et aghas kurdes, seigneurs féodaux vivant traditionnellement de l'exploitation des paysans des deux races. Les origines des Kurdes et des Arméniens, et les relations des deux peuples entre eux sont mal connues en Europe. Le Kurdistan a été très rarement visité et, si les Arméniens sont répandus à travers le monde entier, on ne rencontre de Kurdes cultivés presque nulle part, sauf à Constantinople, et encore ceux qu'on voit sur les rives du Bosphore n'ont-ils du monde européen qu'une idée superficielle. Heureusement, un Français très distingué, qui a passé plusieurs années à Van en qualité de vice-consul et qui a parcouru consciencieusement la région, M. S. Zarzecki, nous fait part aujourd'hui du résultat de ses observations. Dans un article paru dans le dernier numéro de la Revue de Paris, — article qui doit être suivi d'un volume plus documenté, — M. Zarzecki expose très clairement la question kurdo-arménienne, l'histoire, l'état actuel, les mœurs, les possibilités et les prévisions. Il s'inspire de la plus rigoureuse impartialité. Toutes les personnes s'intéressant aux affaires d'Anatolie voudront prendre connaissance d'un témoignage entièrement digne de créance. M. Zarzecki ne se montre pas rassuré sur l'avenir. Il craint que le gouvernement turc ne soit pas en mesure de surmonter les obstacles qui s'opposent à l'exécution méthodique d'un programme de réformes dans les vilayets arméno-kurdes. Après avoir rappelé que les erreurs commises à Constantinople après la révolution, lorsque sévissait la manie de tur-quisation, ont fait perdre aux populations la confiance dans le pouvoir central, il constate que le gouvernement-de Constantinople ne disposé pas sur place des éléments nécessaires pour réussir. Eu conséquence, il aboutit à la conclusion suivante : l'opinion unanime est que seuls des spécialistes européens responsables, ayant des pouvoirs très étendus sur toutes les branches de l'administration. nommés à ces fonctions «lirertement par !<'s grandes puissances, o'est-à-ciire formant « un corps de contrôle », pourraient mettre en application dans ces contrées un plan do. réformes. Au projet de 1895, il y aurait donc lieu d'ajouter qu'« il sera appliqué avec la collaboration et sous le contrôle direct de l'Europe ». Telle est l'opinion de tons ceux, même fonctionnaires turcs, qui connaissent ces pays et qui en désirent le relèvement' sous la domination du sultan. Cette solution serait ia seule h inspirer confiance la population : elle mettrait d'accord tous les habitants de ce pays en leur assurant une protection efi'ic-ace contre ce .x qui les expioiteid et ramènerait entre Kurdes et Arméniens la concorde basée sur une égalité de droits et de devoirs qu'assurerait la justice 'imposée par la force ». C'est la solution proposée par la plupart desgrande puissances, et acceptée par les Arméniens. Le cabinet de Constantinople n'a pas cru devoir aller jusque-là. De crainte de créer un précédent dangereux, il n'a pas voulu du contrôle direct de l'Europe ; il a admis seule-%ment le contrôle indirect et mitigé. A l'usage pourtant, il sera probablement amené à reconnaître que le contrôle constitue pour l'Anatolie orientale la meilleure sauvegarde contre les périls extérieurs et les désordres intérieurs. Il vient de faire choix, sur la présentation des puissances, des deux inspecteurs généraux chargés d'aller administrer les vilayets arméno-kurdes. Ces deux hauts fonctionnaires, investis d'attributions un peu vagues, sont chargés d'une lourde mission. Nous souhaitons que leurs actes et leurs conseils soient également profitables à l'empire ottoman. BELGIQUE ET ARMÉNIE On a pu lire d!ins Anvers-Bourse du Il avi'il une correspondance du Times annonçant que le gouvernement turc avait choisi, pour les deux postes d'inspecteurs généraux en Arménie un général belge, — le général-major de Guise, commandant la place fortifiée de Liège, - et un officier norvégien, le-major Hoff. Notre journal annonçait en même temps qu'aucune confirmation de la nouvelle n'était venue encore de Bruxelles, mais qu'on l'y considérait pourtant comme vraisemblable. Nos lecteurs liront sans doute avec intérêt quelques lignes sur le rôle que le général de Guise est appelé à jouer en Arménie, rôle pour lequel il a été pressenti par le comte d'Arschot, chef du cabinet du roi et gendre de Bogiios Nubar-pacha. Le gouverneur de la place de Liège aura tout simplement pour mission, d'accord avec son collègue norvégien, de clore le long, douloureux et humiliant chapitre des massacres en Arménie, de fermer la honteuse période historique ouverte par celui que Gladstone appelait le sultan rouge. Comment a-t-on été amené à une résolution qui risque de priver, — pour le bonheur d'un peuple malheureux, — la Belgique d'un de ses meilleurs généraux? Voici l'historique de la question, tel que l'expose M. André Chéradame, le spécialiste attitré des. questions orientales. En juin 1913, M. Mandelstam, premier drogman de l'ambassade de Russie à Constantinople, avait établi, sur les réformes à introduire en Arménie, un avant-projet basé sur le mémorandum des puissances en 1895 et le projet de réformes administratives qui y était annexé ; sur le décret du sultan, de 1895; sur le projet de loi des vilayets de la Turquie d'Europe de 1860 ; sur les protocoles et règlements relatifs au Liban. La Turquie présenta de son côté un contre-projet, appuyé par l'Allemagne et l'Autriche. Du 3 au 24 juillet 1913, les deux projets, étudiés par la « commission des affaires arméniennes », furent discutés par les représentants de l'Angleterre, de l'Autriche-Hongrie, de l'Allemagne, de la Russie, de l'Italie, de la France. L'Allemagne, l'Autriche et l'Italie jugeaient le projet Mandelstam attentatoire à la souveraineté du sultan. La France et l'Angleterre le soutenaient. La Turquie, selon sa constante habitude, mit tout le monde d'accord en se dérobant et en présentant un nouveau projet de réformes, qu'elle réaliserait elle-même sans l'intervention des puissances. Elle se déclarait disposée à créer deux secteurs dans l'Anatolie orientale, à la tête desquels elle placerait deux inspec teurs généraux européens. L'Allemagne, sentant qu'« il fallait faire quelque chose » et soucieuse de se concilier les Arméniens en améliorant leur sort, en vue de préparer la pénétration germanique en Cilicie, présenta un nouveau projet en six articles pour lequel elle se mit d'accord avec la Russie. Il recommandait l'idée turque de la nomination d'inspecteurs généraux et il prenait, du projet Mandelstam, le contrôle européen direct par l'entremise des ambassadeurs et des consuls. Nouveau contre-projet turc qui exigeait que les inspecteurs généraux fussent ottomans, assistés pourtant de conseillers étrangers — auxquels il prenait d'ailleurs soin d'enlever tout pouvoir. Après de longues négociations, on aboutit à un élargissement du projet russo-allemand en six articles, et le 7 février dernier la Russie, mandataire de l'Europe, concluait avec la Porte un accord qui prévoyait les points essentiels suivants: Deux inspecteurs généraux étrangers seront placés h la tête des deux sections de l'Anatolie orientale, l'une comprenant les vilayets d'Erzeroum, de Trébizonde et de Sivas ; l'autre, les vilayets de Van, de Bitlis, de Kharpont, de Diarbekir. Ces inspecteurs généraux auront le con trôle de l'administration de la justice, de la police et de 1a gendarmerie de leurs sections. Dans le cas ou les forces de la sûreté publique s'y trouveraient insuffisantes, les forces militaires devront être mises à la disposition de l'inspecteur général pour l'exécution des mesures prises dans les limites de sa compétence. Moyennant certaines dispositions de détail, les inspecteurs généraux ont le droit de révoquer les lonc-tionnaires et de les déférer à 1a justice ; de remplacer les fonctionnaires subalternes par d'autres en état de remplir les fonctions ; de présenter à la nomination du sultan les fonctionnaires supérieurs ; de suspendre momentanément les fonctionnaires inamovibles ; de trancher les conflits agraires ; etc. Des dispositions particulières règlent l'emploi des langues au point de vue administratif, la part contributive de chaque élément technique dans le budget de l'instruction publique de chaque vilayet, le service militaire des Ottomans, l'organisation de l'armée, la compétence des conseils généraux des vilayets, le recensement, la représentation proportionnelle dans les comités de vilayets, l'égalité des citoyens dans les nominations aux fonctions publiques. Une entente verbale détermina que les deux inspecteurs généraux seraient pris en dehors des nationaux des grandes puissances. C'est le gouvernement russe qui s'occupa de rechercher les candidats aux fonctions d'inspecteurs généraux, et cela de concert avec Boghos Nubar Pacha. On n'a pas songé à s'adresser aux Portugais ; les Suédois n'auraient pas été acceptés par les Russes ; on ne paraît pas avoir trouvé en Suisse et en Danemark ; la Norvège, qui n'avait d'abord voulu présenter personne, s'est ravisée ; je candidat de la Hollande fut décliné ; en Belgique, comme nous l'avons dit, c'est le général de Guise qui a été présenté. Il l'a d'ailleurs été dès le début, et il a été accepté d'enthousiasme, à la suite de sa mission en Russie. Les Turcs avaient annoncé par avance leur refus formel d'accepter un candidat appartenant à l'administration coloniale du Congo ou des Indes néerlandaises. Les candidats officiellement nommés, le programme ci-dessus des réformes arméniennes sera officiellement proclamé. Et M. Chéradame croit que cette fois les réformes sont sérieusement engagées. Tout dépendra des qualités personnelles des inspecteurs généraux. Le général de Guise fera honneur à la Belgique, où le retentissement des massacres d'Adana avait eu un si grand écho. — J. T. AGENTS DE POLICE La Ville a besoin de cent cinquante nouveaux agents de police pour les nécessités de la surveillance au port, voire même pour renforcer les services de la surveillance urbaine. La dépense résultant des appointements à payer à ces nouveaux agents, a été inscrite au budget de 1914, soumis à l'examen de la députation permanente à la date du 10 décembre dernier. Jusqu'à présent, l'approbation du budget n'a pu être obtenue. La Ville forcément se voit ainsi contrainte de retarder la nomination de ces agents que la population réclame avec une insistance d'autant plus justifiée qu'elle a pour mobiles premiers l'intérêt et la peur. En des temps meilleures, il arriva que la députation permanente parvint à examiner et à approuver le budget en moins de six semaines. Ces jours là sont malheureusement passés. Voici quatre mois pleins qu'elle s'est assise sur le dossier de la ville et le travail ne paraît pas près d'être terminé. En attendant les affaires sont comme on dit, pendantes. C'est fâcheux, car pendant ce temps, les caisses de tissus et de bouteilles de liqueurs continuent d'être « short shipped » et « less in dispute » que ç'en est un plaisir. L'état de citoyen est une longue patience. MUSICIENS, A VOS PIANOS! Les poètes ont fini d'accorder leur lyre v.t de chanter. Le jury nommé par la Ville a de son côté, prononcé ses arrêts. Désormais, les compositeurs flamands qu'inspire la gaité populaire auront de quoi travailler. Voici le résultat du concours de textes, avec les primes qui y furent attribuées : Le premier prix, deux cents francs, est décerné à M. Edg. Denhaene, pour sa chanson Och blijve nog wat ; le deuxième prix, cent cinquante francs, est remporté par M. W. Gras avec Ons Jokens, et le troisième prix, cent francs, par M. A. Helen, pour la chanson Zooals iiet komt. Les gagnants des deuxième et troisième prix sont priés de se présenter aussitôt que possible au secrétariat à l'hôtel de ville. LES AUTOBUS AU PORT Il semble aux termes des dernières décisions que la ligne des autobus au port, doive circuler à partir du 1er juin prochain. Voici l'itinéraire et les conditions de barême proposés : La ligne partant de la place de la Gare, passera par la rue Van Wesenbeke, place de Co-ninck, rue de la Flèche, rue de l'Arc, rue Osy, rue Van Maerlant, place Saint-Jean, rue van de VVerve, rue Ellerman, place du Nord, rue de Londres, rue d'Amsterdam, quai du Rhin, Pont, quai Tavernier, quai Van Metteren. Le tarif est fixé de la manière suivante : dix centimes pour deux sections ; quinze centimes de deux à cinq sections ; vingt centimes de cinq à huit sections ; vingt-cinq centimes pour plus de huit sections. Arrêt obligatoire de 1,200 h 1,200 mètres avec arrêt facultatif entre deux arrêts fixes. LA MENDICITE Il a été question, ces jours-ci, des abus de la mendicité à Anvers. Non seulement, l'on voit reparaître dans nos rues les traditionnelles femmes accompagnées de deux ou trois moutards qui poursuivent les passants jusqu'au premier agent de police, mais au long des boulevards aussi ont réapparu les porteuses de listes de souscription. Il est bon de rappeler au sujet de ces dernières — qui ne sont pas les moins redoutables, puisque les bonnes n'hésitent pas à les introduire géné ralement, au cœur même de la maison, — que la Ville appose son cachet, à la demande des intéressés, sur les listes des œuvres qui sont autorisées à collecter à Anvers. Si donc la liste que l'on vous présente n'est pas revêtue de ce cachet, c'est que les quêteurs ont eu quelque raison de se dérober au contrôle officiel. Nous avons là un moyen de défense et de contrôle tout à fait sûr. Pas n'est besoin d'insister, n'est-ce pas, sur le danger qu'il peut y avoir à introduire chez soi des inconnus même bien habillés. L'histoire des vols célèbres fourmille d'exemples où les plus beaux coups ont été préparés ainsi par une émissaire qui était venue se rendre compte, au préalable, de la disposition des lieux, du mode de clôture de la maison, etc. Soyons donc sur nos gardes. Une troisième catégorie de mendiants, plus ou moins colporteurs, est celle qui nous vient de la campagne. Ce sont pour la plupart des individus qui nous arrivent en charrette à chien. Ils sont ou se disent paralytiques. En tout cas, le bourgmestre de 1a. commune suburbaine qui les vit naître, juge plus opportun de nous les adresser. Et pour ce faire, il envoie à notre administration communale une requête par laquelle il sollicite pour son protégé « le droit de circuler sur le territoire d'Anvers dans un petit véhicule attelé d'un efiien. » Le plus souvent la Ville accorde ce drOit au quidam et nous voilà dotés d'un « colporteur » famélique de plus. Ne pourrait-on être un peu plus parcimonieux dans l'allocation de ces permis de roulage qui vont à rencontre de l'esprit même du règlement ? Nul n'y trouverait à redire. A L'INSTITUT MARITIME M. l'ingénieur Van Mierlo a prononcé hier soir, devant l'auditoire de l'Institut maritime réuni comme de coutume dans la grande salle de la chambre de commerce, une remarquable conférence sur « le régime de l'Escaut maritime. » Il en faut retenir les graves avertissements qui, partant d'une personnalité aussi autorisée que celle-ci, prennent une signification particulière. Parlant de différents projets de modifications à apporter au tracé de l'Escaut en aval d'Anvers, M. Van Mierlo fit le procès non seulement de la « grande coupure » mais encore du plus récent projet du gouvernement. Il n'est pas moins redoutable que celui basé sur l'allongement extrême des courbes. Si l'on avait examiné le régime des eaux, on aurait constaté que la vitesse des courants du fond est plus grande que celle des courants de surface et que le chevauchement des courants n'existe pas. L'éminent ingénieur estime que dès lors le système de l'allongement extrême des courbes ne repose pas sur des bases solides et que l'application nous réserve de fâcheuses surprises. Un système existe cependant. Ce qui doit dominer dans la correction du cours du fleuve, c'est le souci de mettre le nouvel axe du fleuve dans la concavité de l'ancien lit. M. Van Mierlo énuméra les différents avantages de ce système, sans négliger aucun des éléments de ce problème, vaste et complexe entre tous et que l'on ne saurait aborder qu'avec une extrême circonspection. Puisse cet avertissement être entendu. La question champenoise Nous recevons la lettre ci-après que nous publions bien volontiers : Anvers, le 16 avril 1914. Monsieur le directeur. Un ami me communique, un peu tardivement peut-être, un exemplaire du numéro du 3 courant de votre journal ; j'y lis un article sur la « Question champenoise » signé J. T. Dans l'intérêt de la vérité et de la réalité des faits, je sollicite, monsieur le directeur, de votre amabilité et de votre impartialité la faveur de pouvoir répondre par la voie de votre journal aux remarques, tout au moins incomplètes, de votre correspondant : Votre correspondant n'envisage la question de la délimitation de la Champagne et de ses conséquences qu'à un seul point de vue, — il faut ne pas confondre les vins achetés par les grandes marques,soit les vins des meilleurs crûs du Vignoble Champenois, avec les vins étrangers au Vignoble Champenois, les premiers pourront porter sur leurs étiquettes l'appellation «Champagne », les seconds continueront à nommer leurs produits «Vins Mousseux». Or, monsieur le directeur, la délimitation de lu contrée dont les produits ont seuls actuellement droit, en vertu de la loi de délimitation, à l'appellation « Champagne » n'a pas été faite au détriment exclusif de vins mousseux d'origine étrangère, mais aussi, au détriment d'une étendue de terrain représentant les 3/4 de la superficie totale de l'ancienne province de Champagne viticole, étendue dont les produits avaient été considérés de tout temps comme des vins d'origine authentique de la Champagne viticole. Du coup la production annuelle de vins d'origine authentique qui était avant la délimitation de 60 millions de bouteilles environ se trouvait limitée à 25 millions de bouteilles ! Ce fait, qui a échappé à votre correspondant, est d'autant plus impressionnant que la consommation annuelle est plu? de trente-neuf millions de bouteilles et dépasse par conséquent, par suite des nouvelles mesures protec-tionistes, de quatorze millions de bouteilles le chiffre annuel de la production. Les conséquences du nouvel état de choses n'ont du reste, pas tardé ù se produire, elles ont mêmes désagréablement surpris certains de ceux qui les avaient provoquées, les vins mêmes les plus ordinaires sont hors prix, mais ce que je tiens à relever est que dans les protestations qui se sont fait jour à l'occasion de la loi de délimitation, il n'y a pas seulement que « des boniments servis au particulier désireux de regarnir sa cave par des maisons dont il connaissait autrefois (sic) la grande honorabilité », suivant l'expression de votre correspondant, mais il y a aussi et essentiellement dans ces protestations des revendications fondées, de droits justes et légitimes, droits dont la méconnaissance voulue lèse injustement et gravement les intérêts, non seulement des intermédiaires, les commerçants, mais aussi ceux des consommateurs. Je joins à la présente un plan ou les mutilations qu'on a fait subir à l'ancienne province de la Champagne sont exactement déterminées. Et puisque, monsieur le directeur, j'y suis presque tout naturellement amené, qu'il me soit permis d'examiner sommairement quels sont, pour les consommateurs des grandes marques, les bénéfices a retirer de la loi dite des délimitations : Le consommateur obtient pour identifier l'origine des vins récoltés en Champagne le privilège de l'inscription du mot. « Champagne» sur les étiquettes et les bouchons, mais cette inscription était-elle en fait indispensable à celui qui voulait, avant cette mesure, identifier l'origine et la qualité des produits ? La réputation des marques n'était-elle pas suffisamment établie et ces marques, comme leur authenticité, n'étaient-elles pas déjà suffisamment défendues ? Je pense que sans hésitation l'on peut répondre à ces questions que le consommateur n'a rien gagné à la nouvelle mesure et qu'autrefois, tout comme maintenant il pouvait sans peine, suivant les intentions et la volonté qu'il voulait y mettre, identifier les qualités du produit qu'il voulait acquérir ainsi que l'origine de ce produit. Et si le consommateur de Champagnes d'origine n'a rien gagné en ce qui se rapporte à l'identification de l'origine, l'augmentation considérable du prix des vins dans la Champagne délimitée, qui, pour les vins les plus communs, est de 0 fr. 75 à 3 francs et de 1 franc à 3 fr. 75 le litre, ne doit-elle pas en dernière analyse lui faire concevoir des doutes quant aux conséquences pour lui des nouvelles mesures, non seulement au point de vue du prix, mais aussi au point de vue des qualités primitives des produits ? Votre correspondant est d'avis qu'il faut combattre la fraude, mais ici encore peut-on raisonnablement prétendre lorsqu'on peut réussir à réaliser, couramment et sans effort apparent, 6 francs à 20 francs pour 80 centilitres de jus de raisins, que le commerce d'un tel article subit en réalité la pression de la concurrence frauduleuse et déloyale ? Que 1 amateur belge « de bon goût ». de bon Champagne, de bon Bordeaux ou de bon Bourgogne ne s'y trompe pas : la loi des délimitations n'a nullement été faite à son intention ; loin de lui être utile, elle lui sera préjudiciable. Cette loi est le résultat de manœuvres politiques indépendantes des intérêts belges. — Immobiliser au profit des politiciens du jour les masses électorales représentées par les vignerons de la Champagne, du bordelais et de la Côte d'Or, — masses d'autant plus à apprécier par les politiciens pareeque compactes et pareeque participantes plus facilement que d'autres au règlement des lourdes charges de l'Etat. Voilà, monsieur le directeur, les quelques considérations que je désire soumettre à vos lecteurs en réponse à votre correspondant du 3 avril. Je regrette d'avoir dû être long, je vous prie de m'excuser et vous exprime pour l'hospitalité que vous voulez bien m'accorder dans votre journal mes plus sincères remerciements. Veuillez, monsieur le directeur, agréer mes salutations distinguées.v Pierre Peyrot. INTÉRIEUR Les souverains danois à Bruxelles Le lieutenant général Ruwet, commandant la 4mo division d'armée ; le major d'état-major Baltia et le capitaine commandant baron de Blomaert, du l8r guides, viennent d'être désignés par le roi pour être attachés à la personne du roi de Danemark pendant son séjour à Bruxelles. A l'occasion de la visite des souverains danois, il y aura une grande revue à laquelle participeront, outre les troupes de la garnison, des régiments venus de province. Toutes les armes seront représentées. Cette revue comportera un effectif de dix mille hommes. Elle. sera passée par le roi de Danemark et notre souverain, à l'avenue de Tervueren .probablement. Le défilé aura lieu devant le palais de Bruxelles, au balcon duquel se tiendront les deux reines et les enfants de la famille royale de Belgique. Enfin, annonçons que c'est le 20 mai, dans le courant de l'après-midi, que le roi or la reine de Danemark, accompagnés de nos souverains, visiteront l'hôtel de ville. Pendant cette réception, les musiques des grenadiers, du premier et du deuxième régiment des carabiniers, se feront entendre au palais communal.Le comité d'armée Le comité d'armée, composé du chef de l'état-major général, des quatre inspecteurs généraux, des sept commandants de division et du commandant du corps de la gendarmerie, se réunira le 21 avril prochain, sous la présidence du ministre de la guerre, pour s'occuper de la nomination des colonels à promouvoir au grade de général-major. Une conférence internationale Le 21 avril prochain se réunira, à Londres, une conférence internationale pour la protection des éléphants et des rhinocéros en Afrique. Le ministre des colonies a décidé de se faire représenter à cette réunion par le vice-gouverneur général Henry. Un nouveau chemin de fer en Campine M. Segers vient d'ordonner les études en vue de la construction d'un chemin de fer reliant Asch, Brée et Neerpelt dans le bassin houiller de la Campine. 11 a envoyé son secrétaire sur place en vue de hâter l'accomplissement des formalités d'usage. Le capuchon des prisonniers ' • vue de soustraire dans la mesure du possible à la curiosité du public les prévenus appelés à comparaître en justice, le ministre de la iustdice a décidé qu'à l'avenir ces détenus seront autorisés à revêtir le capuchon, s'ils le désirent, durant le trajet de la prison au palais de justice. Ceux qui useront de cette faculté seront néanmoins obligés de se dévêtir du capuchon, aussitôt après leur en-dans le cabinet des magistrats instructeurs ou avant qu'ils pénètrent dans les sal-°s d'audience. Le capuchon fut jadis obligatoire. Mais son port souleva de nombreuses protestations. C'était sous le ministère Jules Le Jeune. Des députés, jugeant que cet objet était inhumain et digne d'un autre âge, harcelèrent le ministre pour qu'il en abolît le régime. Jules Le Jeune se laissa convaincre. Chose curieuse ! Le département de la justice, aujourd'hui, qui rétablit le port du capuchon, s'est laissé flé-c'.'ir à l'aide des mêmes arguments qui en avaient jadis entraîné la suppression. Pour l'amélioration des races bovines Samedi et dimanche prochains aura lieu au palais du Cinquantenaire l'exposition nationale des races bovines belges. Les classes, au nombre de cinquante, seront jugées le samedi 18 avril et le lendemain, de neuf heures à midi, aura lieu le concours des lots. Ce concours est organisé par la Société nationale bovine, qui, depuis 1900, donne périodiquement une figuration nombreuse des diverses races bovines qui peuplent le pays : race du limon, race du Condroz, race flamande, race de la Campine, race des Ardennes, animaux du pays de Herve. Le roi honorera la solennité de la remise des récompenses, qui aura lieu dimanche, à deux heures. Le monument de Léopold II • Les artistes belges ont émis le vœu. on le sait, d'être appelés, « à l'exclusion de tous autres », à briguer l'honneur d'exécuter le monument de Léopold IL Le comité constitué pour recueillir les fonds nécessaires à l'érection de ce monument, a été saisi de ce desideratum, auquel est venu s'ajouter un vœu analogue émanant des architectes de la Flandre orientale. Les assurances sociales La chambre reprendra, mardi, la discussion de la loi sur les «assurances sociales». Quarante orateurs sont inscrits dès maintenant pour prendre part au débat. Samedi sera distribué une note-annexe de M. Pecher établissant le coût du projet du gouvernement et de la proposition déposée par lui, en ce qui concerne les charges : a) de l'Etat; b) des intéressés ; c) des particuliers. On n'est, pas loin de croire que l'on distraira du projet la question relative aux pensions de vieillesse sur

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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