Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 15 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 10 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/959c53g018/
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Mercredi 15 juillet 1914 No 162 Vingt-sixième année ABONNEMENTS: un an un seme. un trim*. francs francs francs Envers . . î&.oo s.oo 4.bo Intérieur . îs.oo 9.50 5.26 EXTÉRIEUR . 30.00 15.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du iournal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. bureaux : Marché-aux-Œufs, 91 - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 26 „ Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'e'mission, on traite à forfait. ÎW Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes Abonnements de villégiature Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui s'en vont en villégiature dans l'intérieur du pays, nous offrons de servir des abonnements mensuels. LE PRIX DECES ABONNEMENTS EST: Quinze jours. . I fr. 25 Un mois. ... 2 „ — Deux mois. . . 3 „ 75 Trois mois . . 5 „ — Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché-aux-Œufs, 91, Anvers. En écrivant, ajouter le montant de l'abonnement en mandat ou timbres-poste Il ne sera pas donné suite aux demandes non accompagnées du prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins trois mois qui s'arrêtent à un trimestre normal de l'année doivent être pris à l'administration de la poste. Les abonnés de l'intérieur du pays qui changent de résidence sont priés de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils quittent, et non pas à l'administration du journal. ACTUALITÉS CONQUETES DE LA CIVILISATION Par quoi se reconnaissent le mieux les progrès de la civilisation? Brillat-Savarin, qui n'hésitait pas à affirmer que la découverte d'un plat nouveau avait plus fait pour le bonheur de l'humanité que la découverte d'une étoile, aurait répon du sans délai que la marque du génie humain se décèle nettement dans le raffinement de la cuisine. Dussent les mânes de Herschel en tressaillir de nouveau d'horreur, soyons sincères et confessons, avec le spirituel auteur de la Physiologie du goût, la supériorité des sauces et des entremets dans les multiples raisons que nous avons d'apprécier et d'aimer la vie. On ne réfléchit pas assez que le plus simple menu est le résultat de siècles de méditations et de recherches où s'est absorbée la perspicacité d'hommes de génie dont le nom du plus grand nombre est ignoré, et que la modeste gargotte où s'attable souvent en maugréant l'employé à cent cinquante francs par mois aurait émerveillé un grand seigneur de la cour de Henri IV. Que l'on songe, en effet, à la dureté du pain roux, indigeste, plein de poussières et de grumeaux que mangeaient nos pères ! Le célèbre pain des minotiers de Gonesse n'arrivait à Paris que deux fois la semaine, et il était considéré comme une friandise. Le pain blanc est une conquête moderne, et les Parisiens du dix-huitième siècle, qui se délectaient d'un pain grossier, rempli d'orge et d'avoine, en auraient été stupéfaits et ravis. — La viande ? Encore une conquête moderne. Seuls, les seigneurs en mangeaient. Et cette chair, prélevée sur des bêtes efflanquées, pâturant au hasard dans les forêts, devait être bien coriace. La viande de boucherie saine et savoureuse, telle que nous la connaissons aujourd'hui, est l'œuvre d'agriculteurs anglais et hollandais qui, à la fin du dix-huitième siècle, s'appliquèrent à sélectionner pour la première fois les bêtes de boucherie pour en tirer le maximum de viande et le minimum d'os. — Le beurre a été inventé par les Danois. Auparavant, on s'en passait, ou bien l'on employait l'huile d'olive, qui pendant longtemps, avant que de récents procédés de raffinage et de conservation l'eussent rendue mangeable, servait uniquement à garnir les lampes. — Quant au poisson, on ne connaissait guère que le maquereau et le hareng conservés dans la saumure. Il fallut attendre l'invention des chemins de fer pour pouvoir expédier la marée dans toutes les parties du pays à des prix suffisamment économiques. Quant au poisson frais d'eau douce, c'était une rareté exclusivement réservée à la table des grands ou des riches propriétaires d'étangs et de viviers. Aujourd'hui, nous avons des conserves délicieuses, et les halles sont amplement pourvues de toutes les espèces de poissons de mer. Il n'est si banal restaurant qui ne puisse annoncer sur sa carte des soles, des turbots, des homards, des langoustes, des moules, etc. Le vin était une sorte de liquide noir et fortement alcoolisé. La bouteille n'étant pas encore trouvée, on le conservait en barrique où il s'aigrissait rapidement. Du reste, il était consommé sur les lieux de production même, où il ne pouvait circuler que dans des outres en peau de bouc, seul moyen de conservation connu. Le sel coûtait trois francs les deux livres ; le sucre, dix francs. On se rappelle les batailles acharnées entre les gabelous et les faux sauniers, où prenaient part, comme dans le Boulonnais, des populations entières. Le fameux Mandrin dut, dans les commencements, une bonne part de sa célébrité et de sa sécurité à ce qu'il fournissait de sel les paysans et les petits bourgeois à des prix abordables. Le sucre, lui, était considéré comme une denrée tellement, précieuse qu'on l'achetait chez les apothicaires. Quant aux légumes, on ne connaissait que le poix chiche et la fève. Le haricot est originaire du Mexique, où les indigènes l'appelaient « ayacot ». La pomme de terre vient du Pérou. Le haricot, l'asperge et le melon comptent à peine quatre cents ans d'existence en Europe ; la pomme de terre, introduite par le grand Parmentier, la betterave et la tomate datent du dix-huitième siècle ; l'aubergine, le salsifis et le chou-fleur sont du dix-septième.On mangeait avec les doigts. Chacun plongeait la main dans les- sauces afin d'en retirer la viande. Nous ne pourrions plus supporter la vue d'un tel spectacle. La fourchette, en effet, ne date que de Henri III, de même, entre parenthèses, que la chemise. Mais sa propagation en fut très lente et très difficile. Louis XIV déclarait encore qu'il était plus décent de manger avec les doigts. Ce sont là toutes questions généralement peu connues, bien que ne manquant pas de piquant et d'intérêt. Un de nos confrères qui signe Claude en entreprend l'étude dans un des derniers numéros de la Revue. Il faut lui en être reconnaissant. Nous y voyons, par exemple, l'origine de certains plats célèbres. Le potage à la reine est dû à La Reynie, premier lieutenant général de police, potage ainsi dénommé en souvenir de la reine Marguerite de Navarre. M. de Béchamel créa la morue à la crème ; le régent, les filets de lapereau à la Berry, en l'honneur de sa fille ; le maréchal de Richelieu, la mayonnaise, ou plus exactement la mahonnaise ; M. de Julienne, l'ami de Watteau, le délicieux potage qui porte son nom ; Louis XVIII, les truffes et la purée d'ortolans ; Charles X, le ris de veau à la d'Artois. C'est sous Louis XV, à Choisy-le-Roi, que furent inventées les cailles à la Mirepoix, les chartreuses de perdrix, la sauce soubise, les bouchées à la reine (Marie Lekzinska), etc. Mais il faut savoir nous borner. Nous aurions voulu cependant exposer la genèse de la pâtisserie, au sujet de laquelle un humoriste a écrit : « Les beaux-arts se comptent par quatre : la peinture, la musique, la sculpture et l'architecture dont la pâtisserie forme le plus bel ornement-.»Ce sera pour une autre fois. Intérim. Anglais et Allemands dans le Pacifique Plusieurs journaux anglais lancent un cri d'alarme en apprenant les mesures que vient de prendre le gouvernement de Berlin pour favoriser le commerce allemand en Australie et en Nouvelle-Zélande. La rivalité commerciale anglo-allemande est si âpre, qu'il ne faut pas s'étonner de cette émotion : les Allemands s'attaquent aujourd'hui, en effet, à l'une des parties de l'empire oritannique les plus vulnérables, et où l'Angleterre redoute le plus de perdre sa suprématie. Le gouvernement de Berlin augmente de 142,000 livres sterling sa subvention au Lloyd septentrional allemand et à la Compagnie allemande Australia. Ainsi soutenues, ces deux sociétés vont développer un immense effort pour s'emparer du fret continental, qui prend ictuellement la route de l'extrême Orient en passant par les ports et docks anglais ; quatre iouveaux steamers rapides du Lloyd allemand issureront en été un service mensuel entre 'Allemagne et les ports australiens, sans'préjudice des services assurés toute l'année par des vaisseaux plus anciens. Cinquante-neuf steamers représentant un total de 303,000 tonnes, constitueront la flotte au moyen de laquelle l'Allemagne espère s'emparer commercialement des lointaines possessions anglaises du Pacifique. Un journal anglais le fait observer fort justement : ce serait calomnier la ténacité allemande que de ne pas apercevoir là le point de départ d'efforts nouveaux ; peu importe que ies exportateurs allemands dépendent souvent des agents londoniens ; peu importe que la législation germanique interdise l'importation des viandes gelées de l'Australie ; à tout prix, st par tous les moyens en son pouvoir, l'Allemagne va tenter de créer en faveur de ses habitants un nouveau et irrésistible courant commercial ; l'esprit d'entreprise des grandes compagnies allemandes est aussi remarquable que l'esprit de prévoyance et de décision d'un gouvernement résolu à les soutenir. L'Angleterre devra, à son tour, agir au plus vite si elle entend repousser cet assaut. La question -est d'autant plus urgente, l'Angleterre sent d'autant plus 1a. nécessité de fortifier sa position dans le Pacifique, qu'elle y rencontre d'autres rivaux, d'autres convoitises aussi pressantes, et peut-être plus redoutables encore. Le général sir Jan Hamilton prononçait récemment en Nouvelle-Zélande un discours retentissant, et dont la diplomatie britannique a dû démentir les formules un peu trop crues : les craintes des colonies anglaises, menacées par les races asiatiques, s'y exprimaient franchement ; l'éminent soldat montrait que l'océan Pacifique serait le champ clos où se mesureront un jour prochain non point quelques nations, mais les forces coalisées de continents rivaux. C'est là que s'affronteront d'abord l'Europe et l'Asie, et que les destinées du monde pencheront en faveur des blancs ou des jaunes. Et, sans doute, le Japon est l'allié de l'Angleterre ; l'Australie et la Nouvelle-Zélande n'en considèrent pas moins l'empire nippon comme l'ennemi de demain ; au Japon, bien des voix réclament une politique nouvelle : un article du Japan Times, qui a fait quelque bruit en Angleterre, dénonçait ce printemps l'alliance anglaise comme un piège... Mais il n'est nul besoin de ces explosions de patriotisme japonais pour que l'on redoute en Australie ce dangereux voisin. Les victoires du Japon, sa rapide élévation au rang de grande puissance 3nt été considérées dans les colonies anglaises comme une catastrophe nationale ; la lutte contre l'invasion des travailleurs asiatiques aussitôt organisée n'est aux yeux des colons britanniques que le prélude d'une guerre sans merci où ils devront vaincre ou périr. Ce sont là vues d'avenir — d'un avenir moins lointain peut-être que nous ne l'imaginons. Pour l'instant, le Japon, exténué par ses derniers triomphes, est hypnotisé par les progrès de la marine de guerre des Etats-Unis ; il s'efforce de tenir tête à ce puissant compétiteur. Il est, enfin, l'allié de l'Angleterre, et ne semble pas pouvoir, de quelque temps encore, se passer de cette alliance ; mais les faits sont ià, et The Academy résume très fortement cette situation en écrivant : « Le Japon est l'allié de la Grande-Bretagne, mais non de l'empire britannique. » Survienne maintenant un puissant afflux de force et d'influences allemandes, on peut comprendre que l'Angleterre s'en alarme, et qu'elle envisage sans aménité l'initiative de ses tro.p audacieux cousins. Les affaires d'Albanie La situation en Epire Rome, 14 juillet. — La situation en Epire fait l'objet des commentaires des journaux. Le Giornale d'Italia se montre particulièrement sévère contre le gouvernement grec èî M. Venizelos. Suivant des bruits qui courent, dit ce journal, le gouvernement italien per-serait à convaincre toutes les puissances signataires de la convention de Londres de l'opportunité de faire à Athènes une démarche collective pour rappeler le gouvernement grec au sens des responsabilités. Les puissances trouveraient un motif suffisant à une pareille initiative xlans les témoignages impartiaux "des officiers hollandais qui déclarent pouvoir affirmer que, parmi les insurgés et les Epirotes se trouvent des officiers et des soldats, notamment des artilleurs de l'armée grecque, et que le drapeau grec flotte dans les rangs des ba- j taillons sacrés. «Toutefois, nous n'avons pas S grande confiance ni dans la possibilité d'une ! semblable démarche, ni dans son efficacité. j si elle est faite. Il est notoire que la Grèce se sent couverte par l'appuie de certaines puissances. » Combats contre les rebelles près de Valona Durazzo, le 14 juillet. — D'après des nouvelles parvenues ici, des combats avec les rebelles ont déjà eu lieu dans les environs de Valona. Deux vapeurs italiens sont en route pour Valona pour mettre la colonie italienne en sûreté. On dit qu'une partie de la flottille qui mouille devant Durazzo partira demain pour Valona. Valona en danger Valona, le 14 juillet. — Un fils de Feri-Pacha annonce que Valona, n'étant pas défendue, tombera aux mains des insurgés. Une réunion populaire a décidé de demander du secours aux puissances. Les autorités invitent la population à défendre la ville contre les insurgés qui sont à quatre heures de marche. L'immixtion des troupes grecques Rome, le 14 juillet. — La Tribuna publie un télégramme du maire de Valona affirmant, que les troupes régulières grecques continuent à passer la frontière et ont forcé cent mille Al banais à abandonner leurs foyers. La révolution mexicaine La démission de Huerta serait imminente Washington, 14 juillet. — Le gouvernement est informé que la démission de Huerta est imminente. Le quartier général de Carranza Satillo, 14 juillet. — Carranza a transporté son quartier général à Montery. Les progrès des insurgés Mazatlan, 14 juillet. — Les insurgés gagnent sans cesse du terrain sur le littoral du Pacifique. Par suite, ce ne sont qu'évacuations de villes, signatures d'armistices, échanges de prisonniers, etc. A Santa Rosalia, dans la. basse Californie, les fédéraux se sont entendus avec les constitutionnalistes pour faire cause commune avec le général Carranza. Un armistice, qui durera jusqu'au 20 juillet, a été signé à Guaymas. Entretemps, quatre grands navires mexicains embarquent rapidement les fédéraux. Ceux-ci auront tous quitté Guaymas d'ici très peu de jours. Le général Gomez, à la tête des troupes zappatistes, gouverne, dit-on, à Acapulco, au nom des constitutionnalistes. On s'attend à ce que Mazatlan et Salina-Cruz tombent, sous peu aux mains des constitutionnalistes. Dépêches télégraphiques (Service de VAgence HAVAS) Les obsèques de M. Hartwig Belgrade, 14 juillet. — Le prince-héritier n'était pas présent aux obsèques de M. Hartwig. Le conseil municipal a décidé de donner le nom de M. Hartwig à une des rues de la. ville. Traités d'arbitrage entre les Etats-Unis et l'A. B. G. Washington, 14 juillet. — MM. Bryan et Mti-gica se sont entendus sur les conditions du traité de paix par lequel les. Etats-Unis et le Chili soumettraient à une commission les différends qui pourraient se produire pendant une année. On va signer également un accord analogue avec le Brésil et la République argentine.Inauguration d'un dock pour dreadnoughts à Cronstadt Cronstadt, 14 juillet. — Aujourd'hui a eu lieu en présence de l'empereur, de l'impératrice et des grandes-duchesses, l'inauguration spéciale d'un dock spécial pour dreadnoughts. La famille royale est partie ensuite pour la croisière ordinaire en Finlande. Les nouvelles alarmistes des journaux autrichiens démenties Belgrade, 14 juillet. — En présence des nouvelles répandues par les journaux autrichiens sur les événements de dimanche dernier, il convient de constater qu'il est inexact que des fonctionnaires de la légation austro-hongroise aient passé la nuit de dimanche à lundi à Semlin. La police serbe a seulement renforcé les postes dans les rues conduisant à la légation et les gardes de police du commissariat du district de Vrakar, où se trouve la légation, étaient, consignés. L'information disant que mille gendarmes étaient concentrés et que la troupe faisait un service de garde près de a légation est complètement inexacte. Est également controuvée l'information suivant laquelle des manifestations antiautrichiennes et. antibulgares auraient eu lieu au parc de Ka-limogdan. Aucun incident ne s'est produit, qui pourrait être considéré comme une manifestation. Le calme règne parmi la population serbe. Toute information alarmante doit donc être accueillie avec beaucoup de réserve. LA SERBIE NOUVELLE Il y a huit jours, à la suite de l'assassinat du prince François-Ferdinand, la guerre entre l'Autriche et la Serbie paraissait imminente. Chaque jour qui passe diminue heureusement le danger et si personne ne vient souffler sur l'étincelle des haines vivaces que nourrissent les deux pays l'un à l'égard de l'autre, il est permis d'espérer- que l'échéance fatale s'éloignera et que nous n'aurons plus à craindre un retour de la sanglante période que nous venons de traverser. La désunion profonde qui marque les rapports entre les deux monarchies autrichienne et hongroise sert de sauvegarde à la paix. La Serbie trouverait des alliés trop certains dans certaines régions de : l'Autriche. Plutôt que de risquer une guerre civile où la monarchie austro-hongroise menace de sombrer, le vieil empereur maintiendra les rapports diplomatiques tendus dont la Serbie et l'Autriche se sont bien trouvées malgré touit, depuis bien des lustres. Quelle serait la situation de la Serbie en cas de complication ? La question a son intérêt devant l'initiative que viennent. de prendre de hautes personnalités financières du pays, et d'Anvers en particulier, d'établir un comptoir belge dans ies Balkans. Une fois encore nous prenons pour guide, dans le dédale des innombrables problèmes balkaniques, le maître renommé André Chéradame, qui résume' ainsi d'un coup la situation actuelle : « Dès la guerre finie, le peuple serbe s'est remis au travail. Son caractère rural lui a permis de supporter, malgré tout, fort bien la longueur des hostilités. Dans l'ensemble, la situation financière des particuliers est bonne. Ce sont les finances de l'Etat qui souffrent vraiment des conséquences de la guerre.» Ce dernier point nous intéresse particulièrement. Le voici en raccourci : Au 1er janvier 1914, la dette publique de la Serbie atteignait 654 millions de francs, liIle s'est augmentée, en février, d'un emprunt de liquidation des dépenses de la guerre de 250 millions de francs, émis en France. Comme, pour ses armements, la Serbie a besoin de 120 millions environ ; comme elle comprend la construction de tout un réseau de chemins de fer et de nombreux travaux publics, — où nous cherchons avec raison à nous intéresser, — elle va être, dans peu de mois, dans la nécessité de contracter un nouvel emprunt de 250 à 300 millions. Son budget subit naturellement l'effet de la situa-lion nouvelle. Le budget de la guerre qui était de 30 millions en 1912 est passé à 54 millions en 1914, et ce chiffre devra encore être relevé. Nous connaissons par les journaux la situation politique intérieure. M. Pa-chitch, le véritable leader gouvernemental, chef du parti des vieux radicaux, organisateur de la guerre, puis de la victoire, a dû donner sa démission le 2 juin dernier, mais une semaine après il reprenait ses fonctions et on ne peut que s'en réjouir, pour la continuité de la politique étrangère de la Serbie. Des élections auront lieu pour élire la skoup-t,china puis un sénat, qui aura à procéder à la revision de la constitution décidée en principe en avril dernier. Cette revision est nécessitée par l'acquisition de nouvelles provinces et l'obligation de régler de façon plus précise l'accession au trône : le prince Georges, fils aîné du roi Pierre, a été amené par les circonstances à renoncer à ses droits en faveur de son frère, le prince Alexandre, auquel le roi Pierre, fatigué par l'âge et la .maladie, vient de déléguer ses pouvoirs. Le grand problème que la Serbie doit résoudre, c'est, le statut des populations qu'elle vient d'annexer. La Serbie a en effet presque doublé son territoire, ses habitants- sont passés de 3 millions à 4,500,000 environ ; à ses 48,000 kilomètres carrés, elle en a ajouté 39,000. Pour développer et assimiler le pays annexé, il faut à la Serbie la paix, du repos, de la prudence. Le statut politique nouveau se hérisse de grandes difficultés ethniques et religieuses. Le pays n'est plus homogène, il comprend des Turcs, des Albanais, des Bulgares, des Grecs, des . Koutzo-Vala-ques. Au point de vue religieux, dit M. Chéradame, le Serbe est attaché à ses croyances, surtout dans la mesure où elles constituent pour lui une force utile au maintien de son esprit national, mais il est dépourvu de fanatisme et est volontiers tolérant toutes les fois qu'il n'y voit pas d'inconvénient. Les musulmans jouissent dans les nouveaux territoires serbes, au point de vue religieux, d'une complète liberté. Les Albanais qui restent tranquilles circulent librement. Comme parmi eux se trouvent des catholiques qui du temps des Turcs étaient placés au point de vue religieux sous le protectorat de l'Autriche, la Serbie, pour écarter à l'avenir toute ingérence autrichienne, a pris l'initiative de négocier un concordat avec le Vatican, qui a été signé le 24 juin dernier. En ce qui concerne lés Koutzo-Valaques ou Roumains, les Serbes ont donné certaines garanties à Bucarest. Pour écarter les difficultés religieuses avec les Grecs, des négociations ont été engagées avec le patriarcat œcuménique et elles viennent d'aboutir. Un patriarcat serbe sera créé, qui aura probablement son siège à Belgrade. Quant aux difficultés d'ordre politique, M. Venizelos et M. É'achitch s'ingénient à les éliminer par des concessions réciproques, que rend parfois difficiles, il est vrai, l'antipathie bien connue des deux peuples. Il s'opère d'ailleurs par le départ des Slaves des régions grecques en Serbie et par le passage des Grecs de Serbie en territoire hellénique, une concentration ethnique qui, si elle continue, finira par tonrner à l'avantage mutuel des Serbes et des Grecs. Avec les Bulgares de Macédoine, seuls, les rapports des Serbes sont d'autant plus délicats que le gouvernement de Sofia les surveille avec une extrême attention. [A suivre.) J. T. LE SECRETARIAT COMMUNAL C'est M. Albrecht, échevin du commerce, qui assurera les fonctions « ad intérim » de secrétaire communal, le nouveau titulaire ne devant être nommé que vers le mois d'août ou d'octobre. On a évité de confier ces fonctions à un fonctionnaire, afin d'éviter que l'on pût pren dre une désignation provisoire pour une indication quant à la nomination définitive. M. DE BROQUEVILLE A BRASSCHAET M. de Broqueville est venu, hier matin, à Anvers, accompagné du secrétaire de son cabinet, le colonel Wielemans. Le ministre de la. guerre n'a d'ailleurs fait que passer par notre ville. Il se rendait, en effet, à Brasschaet, pour visiter le champ d'aviation militaire et son école d'application. M. de Broqueville a passé une grande partie de l'après-midi à visiter les installations. Et il a suivi avec intérêt également les évolutions d'un nouvel appareil, amené de Saint-Job par la. voie des airs. M. le ministre de la guerre a paru très satisfait de sa visite. NOS GENS DE MER Une simple mais émouvante cérémonie s'est déroulée hier après-midi, à bord du steamer Tyrolia, de la Canadian Pacific Railway Company. Voici à quoi elle se rapportait : Le 3 janvier dernier, le quartier-maître du Montezuma tombait par-dessus bord, tandis que le navire se trouvait à quai. Il se serait noyé si, le foreman Henri Jacobs, — 1111 Anversois — ne s'était jeté à l'eau pour lui porter secours. Le courageux sauveteur parvint à sauver le quartier-maître. Ce fut à la demande même de 1a. victime que, par l'intervention de sir Cecil Hertslet, le gouvernement britannique décerna à M. Henri Jacobs la « médaille pour acte de courage ». Et c'est pour remettre à notre brave "concitoyen la récompense qu'il avait si bien méritée que sir Cecil, accompagnée de sa gracieuse fille, s'était rendu à bord du Tyrolia en ce moment aux quais 24 et 25. Dans le salon du capitaine s'étaient réunis également : MM. Hubert Melis, secrétaire du bourgmestre d'Anvers ; Venesoen, commissaire pour l'émigration ; Tom Young et Stanford ; les capitaines Murray, commandant du Tyrolia ; Griffith, commandant du Montréal ; M. W D. Grosset; agent de la C. P. R. ; MM. Parcelles et Possemiers. Sir Cecil Hertslet rappela les circonstances dans lesquelles M. Henri Jacobs fit preuve de tant de courage et de dévouement et exprima au sauveteur le vif plaisir qu'il éprouvait à lui remettre la récompense qui lui était accordée.Alors, la gracieuse fille du consul général d'Angleterre s'avança et épingla elle-même la médaiUp enrubannée à la boutonnière du héros de cette cérémonie. Au nom de la ville d'Anvers, M. Hubert Melis, à son tour, félicita en excellents termes M. Henri Jacobs. Enfin, M. W. D. Grosset, au nom de la C. P. R., lui remit une enveloppe contenant un joli cadeau. LA CALE SECHE DU N 61 La nouveUe cale sèche du 110 61 est presque complètement terminée. Il n'y a plus qu'à installer les appareils de pompage. Le bateau-porte a été mis en place il y a quelques jours pour être soumis aux essais. Durant toute cette semaine on s'occupera de vider la cale, au moyen d'installations provisoires de pompage. On pourra alors vérifier l'étanchéité du bateau-porte, puis on mettra à l'épreuve la. résistance de cèlui-ci. A cet effet, on commencera par le charger à raison de 450 kilos par mètre carré. Puis on fera circuler sur le pont un chariot chargé de 20,000 kilos. Enfin on fera circuler un train composé d« deux locomotives du type 23 et un tender, qui stationnera une demi-heure au milieu du pont, puis sur la partie mobile, c'est-à-dire sur le tablier qui relie le bajoyer au bateau-porte. LE 14 JUILLET La colonie française d'Anvers a fêté hier le 14 juillet, la fête nationale. Une réunion a eu lieu, à cinq heures et demie, au Cercle français, au cours de laquelle une manifestation très brillante fut organisée en l'honneur de l'éminent consul général, M. Crozier, à l'occasion de sa promotion au grade de commandeur dans la Légion d'honneur. Un très beau bronze lui a été remis par ses compatriotes reconnaissants pour les services rendus ici à leur patrie. Le soir, il y a eu un banquet très animé et très cordial. LE PONT On jettera le «pont» pour le 21 juillet, du dimanche au mardi prochain. Et nombre d'employés d'administration, de banques, etc., sont dans la joie, ce qui se comprend. Mais si tous les établissements financiers de notre ville ont accordé cette satisfaction à leurs employés, la Banque nationale fait exception. De sorte que lundi prochain les guichets de cet établissement seront ouverts jusqu'à midi. JUBILE C'est, assurément, chose peu banale que d'apportenir pendant cinquante ans à une même firme. Ce fait extraordinaire se présente actuellement chez MM. Kônigs-Gunther et C°, successeurs, une maison des plus anciennes et des plus considérées de la place. Il y a, en effet, un demi-siècle que M. C.-M. Randel entra dans cette firme, dont il devint l'associé il y a nombre d'années. Aussi, comme bien 011 pense, l'événement a-t-il été dignement fêté, bien qu'intimement, comme le désirait le jubilaire, et une manifestation de sympathie et d'estime a réuni autour du héros de la fête ses co-associés MM. Richard et Henri Bôcking et tout le personnel. C'est M. Richard Bôcking qui avait assumé l'agréable tâche de féliciter le jubilaire et qui d'élogieuse façon retraça sa brillante carrière toute de dévouement, de devoir et d'honneur. M. Randel remercia vivement ému. Ajoutons que M. Randel, qui est unanimement estimé dans le monde commercial, a reçu de tous côtés de nombreux télégrammes de félicitations. La fête s'est terminée dans la plus franche et la plus amicale cordialité. MORT DE MAX ROOSES L'une des figures parmi les plus intéressantes d'Anvers vient de disparaître. M. Max Rooses, qui fut pendant de longues années le conservateur du musée Plantin, est mort cette nuit. Depuis quelques jours déjà, la santé de M. Max Rooses laissait à désirer. Et l'on avait dû, pour cette raison, ajourner une manifestation que l'on avait organisée en son honneur et au cours de laquelle on devait lui remettre son portrait, peint par l'artiste H. Luyten. Mais on n'attendait pas un dénouement aussi brutal à une indisposition que l'on espérait passagère. Max Rooses, l'historiographe universellement réputé de P. Rubens, fut, on le sait, de la fondation du musée qu'il dirigea si longtemps, avec la haute autorité que l'on sait. La nouvelle de sa mort, apprise un peu tard, ne nous permet pas, de donner aujourd'hui sa biographiè ni d'émettre sur cette vie, si bien remplie, les considérations que commandent sa réputation mondiale et le rôle important joué chez nous par celui qui s'en est allé. Le collège réuni d'urgence, ce matin, à onze heures, a pris les dispositions suivantes : Tout d'abord, M. le bourgmestre a communi-: qué le texte de la proclamation qu'il a fait affi-• cher sur les murs de la ville et dont voici la traduction : « Max Rooses est décédé cette nuit. Ce fut un citoyen éminent qui a consacré les qualités de I sa grande intelligence «à l'élévation du renom ; artistique d'Anvers. » Son enterrement aura lieu vendredi matin, à onze heures. » Son nom vivra dans son œuvre et dans notre vénération. » Le bourgmestre, » J. De VOS. » Et les mesures suivantes ont été arrêtées : Le bourgmestre a fait mettre le drapeau en berne à l'hôtel de ville et au musée Plantin. On a décidé ensuite : 1° De mettre le drapeau en berne à tous les bâtiments de la ville, le jour de l'enterrement; 2° Le conseil communal sera invité à assister en corps ,à la cérémonie ; 3° Une couronne sera déposée au nom de la ville ; 4° Les réverbères seront voiés de crêpe sur tout le parcours du cortège funèbre ; 5° Le nom de Max Rooses sera donné à une des rues de la ville. INTÉRIEUR A l'école de guerre Cette année, on admettra à l'école de guerre trente-six officiers, qui se répartiront comme suit : infanterie, seize ; artillerie, sept ; cavalerie, 2 ; génie, 2. En outre, neuf admissions seront attribuées à tous les candidats, suivant l'ordre de mérite déterminé par l'examen. Le concours d'admission en première année s'ouvrira le 27 courant, à dix heures. Les officiers qui désirent obtenir le brevet d'adjoint d'état-major sans passer par l'école de guerre effectueront les divers stages, après qu'ils auront satisfait à l'épreuve correspondant h l'examen de sortie de l'école de guerre. Le téléphone aux chemins de fer L'administration des chemins de fer va lancer la circulaire que voici : Au cours d'instructions ouvertes au sujet des retards des trains, il a été constaté que la généralité des stations ne font pas largement usage du téléphone conformément aux instructions. Sous prétexte, soit qu'elles ne reçoivent pas les annonces des retards réels, soit qu'elles n'ont pas communication des annonces télégraphiques de la mise en marche des trains facultatifs 011 extraordinaires, des stations expédient intempestivement des trains qu'elles ont en gare ou retiennent indûment, en voie principale. pour manœuvres, des trains qui devraient être garés. Les chefs de station et les agents du service de surveillance oublient trop souvent dans les cas exceptionnels qu'ils ont dans le téléphone un moyen de communication rapide leur permettant de se renseigner avec précision en aval et en amont sur tous les incidents ou irrégularités qui peuvent avoir une influence quelconque sur l'organisation du service et de s'entourer ainsi de toutes les garanties désirables pour effectuer dans d'excellentes conditions, pour eux-mêmes et pour leurs voisins, toutes les opérations qu'imposent, les nécessités du moment. Les fonctionnaires et agents du service de surveillance sont invités à exécuter ponctuellement les instructions réglementaires concernant les annonces de la mise en marche des trains facultatifs et extraordinaires et l'annonce des retards et à se pénétrer de la nécessité absolue d'utiliser largement le téléphone.Emprunts -communaux Les conseils communaux ci-après sont autorisés à emprunter les sommes suivantes: Til-ly, 8,500 francs; Alsemberg, 24,000 francs; Neerlanden, 28,500 francs. Grandes manœuvres En vue de donner aux quartiers-généraux, aux états-majors et aux services, pendant les prochaines manœuvres, les automobiles-voyageurs et motocyclettes prévues par la brochure « Organisation de l'armée sur le pied de guerre », le ministre de la guerre prie les chefs de lui faire connaître les noms des militaires sous leurs ordres qui seraient disposés à participer aux grande* manœuvres avec leur voiture ou motocyclette. Le département de la. guerre allouerait, pour les automobiles, une indemnité de quarante centimes par kilomètre voiture et de 3 francs par jour pour les motocyclettes. Les demandes devront indiquer le nombre de places disponibles dans les automobiles. Le choix se portera de préférence sur les voitures bâchées Une attention Les délégués qui représenteront la Hollande aux fêtes d'inauguration des nouvelles installations maritimes de Bruxelles, sont chargés, en même temps, de déposer une gerbe de fleurs sur le monument élevé, à proximité du palais de justice, en souvenir de ?eux qui ont péri, il y a huit ans, dans le naufrage du premier navire-école belge Comte-de-Smet-Naeyr Manœuvre d'armes combinées Les troupes de la 8e brigade mixte exécuteront aujourd'hui une manœuvre d'-armes combinées dans la zone comprise entre le canal de Willebroeck et la route de Bruxelles-Merch-tem.La visite royale à Namur Le grand-maréchal de la cour vient de faire savoir à Mgr l'évêque de Namur que, acceptant son invitation, le roi, la reine et les jeunes princes visiteront l'église cathédrale dans le courant de l'après-midi du 2- août. A Brasschaet M. de Broqueville, accompagné du lieutenant général Hanoteau, inspecteur général de l'artillerie, et du colonel Wielemans, son chef de cabinet, s'est rendu mardi matin à Brasschaet où il a visité l'école d'artillerie, récemment ouverte, les écoles à feu d'artillerie, le dépôt de remonte et l'école d'aviation. L'activité aux chemins de fer Pendant la semaine comprise entre le 5 et le 11 juillet 1914, on a. expédié par chemin de fer 26,016 wagons chargés de houille et de coke et 85,002- wagons chargés d'autres marchandises (transports taxés). Les quantités de la semaine correspondante de 1913 étaient 25,326 et 89,651 wagons, soit pour le transport du charbon une augmentation de 690 wagons, et pour celui des marchandises diverses, une diminution de 4,649 wagons. Les transports en service de combustible ont nécessité, pendant la semaine sous revue, 2,924 wagons, contre 2,741 wagons en 1913, soit une augmentation de 183 wagons; les mêmes transports de marchandises diverses ont exigé 13,783 wagons, contre 15,009 en 1914, soit une diminution de 1,226 wagons. On a donc utilisé pendant la semaine écoulée 127,725 wagons, contre 132.727 pendant la. semaine correspondante de 1913, soit une diminution de 5,002 wagons pour 1914. Du 28 décembre 1913 au 11 juillet 1914, il a circulé sur tout le réseau, aussi bien pour les transports taxés que pour les transports en service, 3.466,187 wagons, contre 3,517,511 pour la période correspondante de l'année dernière-. La diminution se chiffre donc par 51,324 wagons.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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