Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 14 April. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 18 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/gm81j98b2m/
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—■'l 111 ■ ggBl Mardi 14 avril 1914 *' ' „j\ No 85 Vingt-sixième année ' **-■> ? ABONNEMENTS: un an un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX: Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone: 2388 ANVERS-BOURSE Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 cmes Demandes et offres d'emplois . 40 Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. Q& Les annonces sont mesurées au Jgnometre. ~ Les titres se payent d'après 1 espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Le numéro : 5 centimes ACTUALITÉS LA CRISE DU LOGEMENT (VI) Sans y parvenir d'une façon satisfaisante, la nouvelle loi française, s'est évertuée à ouvrir plus, largement que 1 ancienne législation, les sources publiques de capitaux pour l'Habitation Hygiénique et économique. Ces sources sont de quatre sortes : établissements publics d'assistance, caisses d'épargne, caisse des dépôts et consignations, communes et départements. La fraction de leur patrimoine que les établissements publics d'assistance, -bureaux de bienfaisance, hôpitaux, hospices, — pourront employer en construction de maisons, en prêts aux sociétés d'habitations à bon marché, en obligations ou en actions de ces sociétés, est portée de un à deux cinquièmes. Sauf l'assistance publique de Paris, qui y a engagé.déjà quinze millions, les établissements français ne sont guère entrés dans cette voie. Le rapport du conseil supérieur des habitations à bon marché pour 1911, après l'avoir de nouveau constaté, signale toutefois quelques initiatives louables. A Wasquehal, dans le département du nord, le bureau de bienfaisance a fait construire soixante-dix maisons pour trois cent mille francs. A Tourcoing, il a souscrit quatre cents obligations de cent francs de la société d'habitations à bon marché de cette ville. Les hospices d'Haubourdin, de Tourcoing, de Nancy,' de Lyon construisent des maisons à bon marché, ou bien, ont souscrit pour cette œuvre des actions ou obligations. L'effort n'a pas été ce qu'il aurait pu être, mais on en explique la médiocrité par l'indifférence ou par la timidité des préfets. Les représentants du pouvoir central ne foirf absolument rien pour encourager les commissions administratives à s'intéresser à la rénovation de l'habitation populaire. 11 semble bien que ce soit un tort, car ces établissements auraient à y gagner. D abord, les capitaux qu'ils y consacreraient leur rapporteraient au moins autant et souvent plus que la rente française qu'il achètent. Ensuite, les démolitions des taudis, la construction des maisons saines, la création de logements il loyers abordables diminueraient leurs charges en réduisant la quantité des appels aux bureaux de bienfaisance et en améliorant la santé des villes. Les caisses d'épargne, qui ne pouvaient précédemment engager dans la guerre aux taudis qu'un cinquième de leur fortune personnelle, pourront désormais y consacrer la moitié de leurs capitaux'. Jusqu'à présent, elles participent très faiblement au mouvement pour la réforme du logement ouvrier. Elles n'y ont consacré jusqu'ici que dix millions et demi de francs, — on peut calculer douze millions et demi si l'on ti^nt compte des dépenses affectées aux chalets de bains-douches et aux jardins d'enfants. En 1906, leur participation totale ne dépassait pas cinq millions de francs. Que n'ont-elles toutes construit des maisons individuelles pareilles à celle qu'exposait la caisse d'épargne de Troyes à l'exposition universelle de Paris en 1900. Cette maison, dont on peut étudier le plan et l'élévation dans le « Bulletin de 1900 de la Société française des habitations à bon marché », couvrait une superficie de soixante et un mètres carrés et demi. Elle comprenait : une entrée, une entrée donnant accès dans toutes les pièces et leur laissant ainsi toute indépendance, une cuisine avec un fourneau-cuisinière dont une bouche de chaleur chauffe 1 entrée et un couloir de neuf mètres carrés, une salle à manger, deux chambres au rez-de-chaussée dont une chauffée par une bouche de chaleur pratiquée dans la cheminée de l'autre, une troisième chambre sous le comble, des water-closets avec chasse d'eau, une laverie, une salle de bains avec eau froide et eau chaude, une cave, un grenier un petit jardin de cent quatre-vingt mètres ! Le prix était de six mille francs. C'était le prix en 1900. Aujourd'hui, la même construction reviendrait . sans doute à huit mille francs. Si toutes les caisses d'épargne se décidaient ;i bâtir des maisons semblables, aussi saines et aussi agréables par dizaines et même par centaines de milliers, sans souci d'effaroucher les intérêts des propriétaires de taudis et des percepteurs de loyers chers, elles deviendraient des caisses de prévoyance, d'hygiène et de bien-être. La Caiss. des dépôts et consignations reçoit de la loi nouvelle le droit d'employer en obligations négociables des sociétés de construction et des sociétés de crédit d'habitations à bon marché deux cinquièmes du fonds de réserve et de garantie des caisses d'épargne, soit environ cent vingt millions. Quant aux communes et aux départements, ils conservent les moyens de venir en aide aux sociétés d'habitations à bon marché : prêts, acquisitions d'actions et d'obligations, garantie d'intérêt fixée à un maxi mum de trois pour cent, cession de terrain pour moitié de la valeur estimée. D'intéressants efforts ont donc été accomplis dans- tous les grands pâvs, et nous avons pu constater que le spectacle offert l'autre semaine au roi et à la reine d'Angleterre par les administrateurs de Port-Sunlight ne tirait pas son mérite d'un caractère exceptionnel. Pourtant, si l'on compare les résultats obtenus à la tâche à réaliser, ils parais sent fort peu de chose. C'est qu'ici, comme ailleurs, des doctri nés économiques se heurtent où nou voyons de nouveau l'initiative publiqui en lutte avec l'intérêt privé. Fir.min Charlerie. Dépêches télégraphiques ' (Se/Wer de 't'Agence UAY'AS) DANS LES BALCANS Les concessions aux Epirotes Athènes, 13 avril. — On mande «le Sr.nti Quaranta que le programme (les concession albanaises- communiqué à M." Zographos pà l'intermédiaire de M. Varatassi, représentau la Grèce auprès du gouvernement albanais constitue une sorte de « self goVerument local avec autonomie scolaire et religieuse sous 1; condition de la soumission immédiate de: Epirotes. L'emprunt turc Constantinople, 13 avril. — Aujourd'hui à 1; réception diplomatique, le grand-vizir a ex primé à l'ambassadeur de France sa vive satis faction de voir la. question de l'emprunt ter minée à l'entière satisfaction des deux parties Il est l'interprète, a t il ajouté, des sentiments du gouvernement et de l'opinion publique pqui remercier la France du large concours flnan cier qu'elle prête à la Turquie et qui permet tra à celle-ci de travailler à. son développe ment économique et d'appliquer les réformes Grâce à la France , la Turquie, entrera dans une ère de prospérité. L'amhasadeur d'Aile magne partant demain pour Corfou, a pri; congé du grancl-vizir et de ses collègues di corps diplomatique Les princes allemands au Brésil Kio-n:: Janeiro, 13 avril. — Les princes aile ni'-'.nds ont excursionné au mont Corcavado accompagnés de \I. Frederico Carvalho, sou? secrétaire aux affaires étrangères, lequel a été victime d'un accident et s'est fracturé, la ivt 'le. Dans la soirée un banquet ;i eu lieu au palais suivi d'une réception. Mexique et Etats-Unis La Vera-Cruz, 14 avril. — Le capitaine Mass déclare que le gouvernement a ordonné au général Zaragoza, qui commande à Tampico, de ne pas saluer le drapeau américain coin me le demande le contre-amiral Mayo, considérant cette demande comme contraire à la dignité nationale du Mexique. Aucune insulte n'ayant été faite au drapeau américain, on considère les excuses faites par le général Zaragoza comme suffisantes. La peste à Cuba L\ Havane, 14 avril. — L'épidémie de peste augmente. On signai de nouveaux cas. Deux c is suspects ont été notifiés lundi. Il y a, en tout, sept cas, dont deux suspects. Les pauvres des quartiers infectés ont été envoyés au cimp des émigrés de Triscorna. On croit que le corps diplomatique protestera à ce sujet, car on craint que la maladie ne se propage i.mi les émigrés. L'ANGLETERRE PACIFIQUE Faut-il adopter la vigoureuse condamnation de la politique extérieure de sir Edw. Grey, telle que l'a caractérisée un journaliste anglais, M. Haroid Cox, le 12 février dernier : « La politique étrangère de sir lidw. Grey a été marquée par une longue série de « disastrous blun-ders », de désastreuses bévues ? On l'accuse aujourd'hui d'avoir « saboté » sans remède la politique étrangère anglaise, comme ses collègues du ministère radical ont saboté la politique intérieure. Il est incontestable que ces sept années de radicalisme auront été néfastes à l'Angleterre. Encore l'aut-il invoquer, à la décharge de sir Edw. Grey que, s'il a lait l'impossible, au cours de l'an dernier, pour éviter la guerre en Europe, ce n'a pas été seulement par goût personnel pour le calme ou par esprit de pacifisme, ou parce qu'il craignait les répercussions possibles d'une guerre sur les intérêts de l'Angleterre, mais parce qu'il avait la conscience de continuer la politique traditionnelle de la diplomatie anglaise. Une étude récente sur l'Angleterre faisait ressortir que deux principes guident la politique internationale de l'Angleterre. L'un a dicté sa conduite depuis les Tudors : empêcher aucune autre puissance de prendre un rôle prépondérant qui pourrait porter atteinte à ses intérêts et diminuer son influence extérieure ; l'autre date du congrès de Vienne : éviter la guerre, la paix étant une nécessité primordiale pour elle, ainsi que l'a dit lord Roseberry. La préoccupation de la paix a, depuis cette époque dominé tous les hommes d'Etat anglais ; sa nécessité a été proclamée bien haut par Cobden, Bright, Gladstone, Compbell Bannerman. Elle a été dissimulée parfois sous des fanfares guerrières, mais on peut croire avec l'auteur de la « Psychologie de l'Angleterre contemporaine » que si l'Angleterre a accepté parfois d'entrer dans la voie des armes, en dehors de ses revendications coloniales, c'est quand elle a jugé y trouver la seule diversion possible à ses embarras d'ordre intérieur. Depuis le congrès de Vienne toutes les nations de l'Europe, à l'exception de la Suisse et des Etats Scandinaves, ont subi la grande épreuve de la guerre, voulue ou soutenue ; seule l'Angleterre l'a évitée sur son territoire. Lors de la guerre de Crimée, c'est la France qui supporta la plus lourde part et qui courut les risques les plus graves après la Turquie. C'est l'Angleterre au contraire qui en retirait le plus de profits. Quant à la guerre sud-africaine, engagée pour le motif dit plus haut et parce que l'Angleterre la confondit à tort avec une expédition coloniale, ce fut line expédition peu glorieuse et que lord Salis-bury n'eût certainement pas entreprise s'il avait pu soupçonner que « la petite promenade coloniale » qui, Suivant les officiers anglais, devait les amener à Johannesburg pour le prochain Christ-mas, passerait par les tristes jours de la « Rlack Week ». Au cours des cent dernières année;, 1 Angleterre est donc, on peut le dire, la seule nation européenne qui n'ait pas, selon l'expression d'un diplomate « délibérément jété son épée dans la balance où se pèsent vraiment, loin des phras des rhéteurs et des fanfaronnades . ceux que Ziethen appelait « les galopeu ; du temps de paix », les suprêmes desti des peuples », la seule qui n'ait pas so mis le sien à l'épreuve des batailles. Sir Edw. Grey pacifiste reste doi dans la tradition gouvernementale reçu mais on peut se demander si, pendant 1 dernières aimées, le gouvernement a glais n'a pas oublié l'autre princi] directeur de sa politique : une puissan est née qui a pris un rôle prépondéra et qui menace de « diminuer l'influen ' extérieure » cle l'Angleterre. Et cet puissance, c'est l'Allemagne. On se so vient de la caricature du « Punch habituellement meilleur prophète pou . tant, représentant Guillaume II en pel .uarçon faisant marcher, dans un bassi des petits bateaux sous les regards bie veillants et amusés de « Granny », i grand-maman Victoria. Les petits b teaux ont grandi, et ils se sont mulpfplii de formidable façon. L'Angleterre essayé de parer le coup en s'alliant s Japon, puis en faisant l'entente cordia avec la France. Mais elle est partie trc tard. Le successeur de lord Lansdowi est loin d'avoir la largeur de vues la décision du grand ministre tory. S Edw. Grey a appuyé la Russie pari .qu'il la; croyait réduite à l'impuissance les événements de Perse l'ont détromi à suffisance. L'indécision de sir Edv Grey a permis à la Russie dë pousser l'extrême tous ses avantages dans li pays balkaniques, à l'Italie de tirer c la guerre de Lybie toutes les conséquei ces que l'6n sait ; à la Grèce de reprend) son rôle de puissance maritime. En ce moment on se prend à douti de l'attitude de sir Edw. Grey en ce qi concerne la France et la triple entent Va-t-il flirter avec l'Allemagne comn il l'a fait avec la Russie et chercher à € obtenir de gré ce qu'il n'ose lui enleVt de force ? On ne sait. Toujours est-il qi les tendances progermariistes s'accei tuent de plus en plus en Angletern Cette politique est faite de réflexion ai tant que de sympathies. Est-ce de so côté que nous devons nous tourner poi prévoir l'avenir ? Est-ce de ce côté qu l'Angleterre va se tourner audacieusi ment pour éviter la guerre fatale ? Il n faudrait pas trop s'en étonner. — J. 1 SALON DU PHOTO-CLUB Les beaux jours de Pâques ont amené ! foule au troisième salon du Plioto-Clut qi vient d'ouvrir ses portes dans la salle Meri liug. L'objet vaut d'ailleurs la visite pour qu conque s'intéresse aujourd'hui à la pliotogr; pliie. Et qui ne s'y intéresse pas un peu, depu la vulgarisation des appareils à bon marché Qui n'a pas saisi, au hasard du Kodak, que que silhouette familière, quelque paysagi quelque souvenir de voyage ? Mais la phott graphie est froide. Elle a l'ennuyeuse précisio documentaire d'un rapport de police. EU manque d'imagination. C'est ce qui avait, ses origines, détourné d'elle les artistes qui n l'appréciaient véritablement que pour la not: tion d'une pose ou la description d'un détai Ainsi passa le temps, et le magnifique instn ment, abandonné aux mains de professionnel sans grande culture, en fut réduit à attendi l'avènement de quelques hommes capables d discerner ses ressources et de comprendre s réelle portée. Puis s'ouvrit l'ère des recherche: des transitions. Quelques amateurs, quelque curieux, s'attachèrent tout d'abord à faire so; tir « l'épreuve directe », de l'ornière où le mai vais goût des premiers photographes l'avaier enlisée. Ce ne fut pas un mince travail, ca il fallait renverser toute une théorie laboriei sement édifiée. Mise au point, mise en pag classique, précision et netteté des détails, toi ce qui faisait que l'on distinguait dans un poi trait les poils de la barbe du-modèle, dans u paysage la feuille des arbres, fut rejeté, ni( méconnu. Ah ! ce fut un joli tapage. Les 01 vriers de la première heure voyaient sombre la valeur de toutes les qualités qu'ils avaier laborieusement acquises ; ils ne parvenaiei pas à comprendre que l'on pût avoir, en me tière de photographie, une autre ambition qu celle de reproduire l'imbécile matérialité de choses. Et si nous insistons sur ce l'ait, c'et qu'il correspond, dans le domaine de la peit ture, à la vieille querelle de l'art académiqu et de l'art libre. Elle se résume à savoir s' convient que l'artiste copie ou interprète se modèles. Poser la question sous cette forme c'est la résoudre. Tout le monde conviendr que le travail de la copie est celui de l'ouvriei du manœuvre, tandis que celui de l'interprét; tion est entièrement et caractéristiquemer celui de l'artiste. Pour la photographie, le problème était pai ticulièrement ardu. 11 fallait d'abord et avan tout lui faire perdre sa précision sèche e naïve. Comment y parvenir ? Les uns résolurent 1 question en déréglant la mise au point, pou obtenir le «flou». Les fabricants mêmes réc Usèrent des objectifs spéciaux dits « artist ques », qui ne donnaient des choses et de gens qu'une image plus lâche,plus mystérieus et comme enveloppée. C'était quelque chose Ce n'était pas tout. Le « flou » en effet s répandait également sur toutes les parties d sujet et ne donnait au spectateur que la seul illusion d'avoir de mauvais yeux. Et puis il n convenait pas à toutes les circonstances. E> cellent dans le portrait, il l'était beaucou moins dans le paysage. En outre il demeura purement matériel, purement mécanique c'était toujours l'appareil qui donnait le résu tat et non l'opérateur. Or, n'est-ce pas en me tière d'art, un critérium absolu que l'œuvr de beauté ne peut résulter que du contact in médiat de l'artiste et de la matière qu'il façor ne ? Plus ce contact est intime plus l'œuvr deviendra vibrante, vivante et chaleureuse. A force de recherchés et, de tâtonnement.' naquirent enfin les procédés directs, ceux de encres grasses et ceux des reports d'encre C'est là et la seulement que la photographi d'art pouvait trouver sa voie. Dans le premiei l'opérateur applique directement au pochoi une couche d'encre lithographique plus ,o moins épaisse sur une épreuv.e préparée B3 cette effet ; dans le second, après avoir aii jg encré son épreuve, il l'applique sur un pap: rs ordinaire, de son choix, et passe le tout à presse litnograpiiique. L'encre qui se trouv sur l'épreuve passe de la sorte sur le papier Ll~ constitue un « tirage » analogue à ceux l'eau forte ou de la gravure. On comprend quel est l'avantage de ces de c, procédés. Ils ouvrent le champ à l'interpré es tion. L'opérateur cesse d'être l'esclave de s n- appaieil ; ce n'est plus sa lentille et sa ho 30 en noyer, c'est lui-même et son intelligence t -,e commandent. D'une épreuve donnée, il ne ci sidère plus dès lors que la partie intéressai! celle qui donne son caractère au sujet ; ^ reste recule et disparaît ; un équilibre s'établ une harmonie qui donne à chaque chose s -1" rang et ne permet plus aux poils de bar »> d'attirer l'attention au détriment du front r- des yeux, aux feuilles de nuire à la ligne gra it diose que font les branches et le tronc. Dés< mais l'artiste, maître de son encrage, corri u. la plaque primitive et l'interprète à son gi je le regrette, pour ma part, que les exposants i t Photo-Club n'aient pas jugé opportun d'exj ; ser en regard de quelques-unes de leurs inti prétations les plus réussies, la plaque -a l'épreuve directeur qui leur servit de prétex u C'eut été d'excellente propagande, et de pi le faite démonstration. p Pour en revenir aux exposants du sali le actuel, il convient de tirer hors-pair les nor yl de trois d'entre eux MM. Ernst Zitting, Ern: j Rombaut et H. A. Tieman, qui tous trois sont spécialisés dans l'étude des procédés 1 plus modernes. Il serait malaisé de parler i • de leur travail sans en pouvoir mettre 1 reproductions sous les yeux du lecteur. Qu nous suffise de dire que leurs œuvres se disti à guent chacune dans leur genre, par la perso ;s nalité de leur auteur. La photographie en e le donc arrivée à pouvoir révéler les intentiôr le courant d'idées, l'idéal propre de celui q ■e l'utilise comme moyen d'expression. Voilà clc n'est-ce pas, le vieux débat qui portait sur point de savoir, si oui ou non la photograpb '[ est un art. 11 II faut savoir gré au Photo-Club d'ave tracé, à An vers,; ces voies nouvelles. e n FUNERAILLES DE Mtre VAN CALSTER j. Ce matin ont eu lieu, en présence d'ui affluence. considérable où se remarquaie e toutes les notabilités du barreau, de la inagi trature et du monde des affaires anversois, 1 funérailles de M. l'avocat Louis Van Calste i- La presse anversoise au grand complet, ain n que de nombreux représentants de nos grain Y théâtres où le défunt était fort répand g avaient tenu à s'associer également à cet douloureuse cérémonie. Dans la rue, un pel ton du cinquième régiment de ligne rend 1 , honneurs. C'est dans le bureau de réminent avoca transformé en chapeile ardente, que fure: ~~ prononcés les discours, en présence des mer bres de la famille et d'une nombreuse délég , tion d'amis. MM. Aloïs Boon, parlant au no 5 des avocats ; Colin, rédacteur en chef de Chronique ; Arthur Dirckx, du Journal D'A vers ; docteur Thieren, parlant au nom di œuvres cle bienfaisance ; Planquaert, au no a des amis, prirent successivement la paro û pour retracer la carrière du défunt et rappel" i- ses mérites dans tous les ordres d'activité c i- il se dépensa. L~ La levée du corps eut lieu vers dix heuri s trois quart. Les cordons du poêle furent tem ? par MM. l'échevin Strauss, Colin Dirckx, Boc I et par un membre de la famille. Le servi< -, funèbre fut célébré à l'église Saint-Jacques >- l'inhumation eut lieu au cimetière de Will II broeck. ;i ;; INTÉRIEUR s Le chemin de fer Bruxelles-Arlc e Nous avons eu l'occasion de parler dés m sures que le département des chemins de fi se disposait à prendre en vue de prévenir 1 désarroi sur la ligne du Luxembourg. l'heure actuelle, ce même département : s préoccupe activement d'une nouvelle série ( moyens à mettre en œuvre à l'effet de dégagi cette ligne, dont le trafic s'accroît rapidemen t II se propose d'acheminer par une autre vo les importants transports de coke (1.000 à 2,(H tonnes par jour) à diriger de Sluyskill ve: Athus. Il a, en effet, été reconnu qu'il convie] e d'utiliser assez largement la ligne de Muyse: t Louvain-Court Saint-Etienne-Tamines-Mettet-ri nnnt-Houyet-Bertrix. En vue de l'organisatio: i par cet itinéraire, de trains de forte compos tion, il est nécessaire de disposer, dans h stations du parcours, de voies de garage c 525 mètres de longueur utile. Le comité c direction a donc examiné les dispositions prendre dans ce but sur la section de Louvai t à Court-Saint-Etienne et sur celle de Cour Saint-Etienne à Tamines. e En vue de la construction de la double vo s de la ligne de Louvain à Lodelinsart, tous h t aménagements des stations intermédiaires oi été conçus avec le dispositif d'entrée direc sur les Voies de garage. La ligne sera arme e du blotk-svstème par appareils. A Laroche 1 voie de garage actuelle a une capacité de : s véhicules. Un plan d'aménagement, approu\ :, comporte un allongement de cette voie, qi i sera portée à 525 mètres ; les terrains soi acquis. Un nouveau bâtiment des recettes sei ' construit. Un projet d'aménagement de la gai . cle Villers-la-Ville a également été approuv Seront également agrandies les gares de Ti ly, Marbais, Ligny (Carrières), Fleurus, Lan busart, etc. A Villers-la-Ville, l'administratic t des ponts-et-chanssées exécutera des travail t importants pour le rétablissement d'un étar: et la construction d'une nouvelle avenue vei x les ruines de l'abbave de Villers. Les travau à la ligne de Louvain à Lodelinsart cornpo tent. encore la construction de passages sup rieurs et inférieurs en divers endroits, poi supprimer des pasages à niveau, de nouvean s bâtiments des recettes, de tunnels, etc. e Les dépenses sont estimées à trois millior de francs minimum. e , La gare militaire du camp de Beverlc ^ Une entente est près de se réaliser entre h départements des chemins de fer et de e guerre au sujet de la créatoin d'une gare a -amp de Beverloo, dit la Curoniquf de? tr > vaux publics. Cette gare servirait uniquemei t aux usages militaires et soulagerait de faç.c ; très appréciable le service cle celles de Bour; Léopold et cle Wijchmael, qui ont jusqu'à pr sent desservi le camp. Le département cle guerre se chargerait des installations et assi rerait le service : le matériel de voie et c transport serait fourni par le département cl< chemins de fer. Des montagnes d'œu i, C'est vraisemblablement à Pâques qu'on fa s de toute l'année, la plus grande consommatic d'-œufs. Parler œufs est donc cle saison. Noi e mangeons en Belgique près d'un milliai d'œufs par an, soit 143 par habitant.. Ce mi liard représenté un poids de cinquante mi r lions de kilogrammes et, pour les transporte 1 il faudrait 11,650 wagons ou 25 bateaux c "i deux mille tonnes de jauge. Cette quanti isi énorme d'œufs a une valeur cle près de cei er millions de francs. Nous exportons en outn la environ nonante-cinq millions d'œufs en Ai xit gleterre et en France. La Belgique est tribi et taire des pays étrangers. Deux cent septanti . cinq millions d'œufs arrivent de la Bussie, d la Bulgarie, de l'Autriche, cle l'Italie et de Pays-Bas. Le Français mange encore plu JX d'œufs que le Belge. Cent cinquante-trois pa ^a- personne et par an. La consommation total du chez nos voisins du sud atteint dix milliard [te d'œufs, représentant trois cent millions d ui kilogrammes qui nécessiteraient pour leu n transport 70,000 wagons de chemin cle fer o 150 bateaux cle 2,000 tonnes de jauge. La v; ' leur en est de six cents millions de franc! Je Paris seul consomme annuellement cinq cent it, millions d'œufs soit 175 par personne. Il y 3U vingt ans, la consommation par habitant n be s'y élevait qu'à 110 œufs. )U L'œuf servant de plus en plus de base à 1 préparation des aliments, des pâtes, etc., o )r. envisage que dans un demi-siècle, chaque h; bitant dans les grandes villes, consommera e * moyenne un œuf par jour. lu iq. Nos chalands de rivièr ;r Notre flottille de chalands de rivière v s'augmenter de vingt-cinq unités. Une firme ii dustrielle importante vient de les commande ;e- pour qu'ils desservent la Sambre. Cette sociét i- est sœur cadette d'une autre qui possède cir quante chalands sur la Meuse. Notre navig;-)ii tion intérieure ne demande qu'à se développe qs Mais l'Etat devrait améliorer ses 'canaux e je nchever ceux qui attendent leur inauguratior se comme ce pauvre canal du Centre. Et le cana de Charleroi, quand sera-t-il mis à grande sec es tion ? ci • Les cinémas et les accisien 'il On vient de charger les accisiens de la sui ii veillance des cinémas, avec mission de rechei n_ cher les fraudes qui pourraient être commise st dans le payement des nouveaux impôts don ces établissements sont frappés. Et depuis lors ' j les pauvres accisiens courent tous les soirs cl cinéma en cinéma, vérifiant les tickets et 1; s' comptabilité. Pour les dédommager, on leu le a alloué une indemnité, de trois cents francs ie Ils trouvent que c'est peu. La surveillance de cinémas absorbe, en effet, presque toute leu i,. activité et ils ne peuvent plus se livrer à de opérations plus lucratives, telle la recherch des distilleries clandestines, qui leur procurai de très grosses primes. Aussi deinanclent-il ie que l'on nomme des contrôleurs des cinéma lt et qu'on les laisse à leurs occupations. Un monument à César Franl -b Le grand musicien wallon César Frank, pèr« l; de la belle école franco-wallonne, a son monu si ment à Paris, mais il n'en a pas dans son pay ls natal, en Belgique. L'Œuvre des artistes, d> i,, Liège, s'est occupée, en vue de l'érection d'ui tc monument dans la cité mosane, de la consti () tution d'un comité d'honneur, pour la prési dence duquel elle a obtenu le patronage d< Vincent d'Indy. Parmi les premières adhé sions parvenues pour la constitution de c< t, comité d'honneur, citons celles de MM. Syl it vain Dupuis, Léon Dubois, Emile Mathieu n- \ reuls, Guy Bopartz, directeurs respectivemen des conservatoires de musique de Liège, Bru n xelles, Gand, Luxembourg, Nancy ; cle MM a Gabriel Pierné, directeur des Concerts Colonne Paul Dukas, compositeur : Octave Maus, di l'Art moderne : Paul Gilson, Van den Borren 's etc., etc. n Exode à l'étrangei •r Ees ouvriers et paysans de la Flandre occi dentale continuent à fuir la mère-patrie poui tenter la fortune à l'étranger, et notammen >s en Afrique. Cette semaine encore, cinquant< ouvriers, habitant le quartier du Phare, à Os ^ tende, sont partis pour Winnipeg. Le matériel pour voie étroite à Brasschae ît Le département de la guerre avait l'inten 3- tion d'acquérir un certain nombre cle locomo tives et du matériel pour voie étroite à utilise] à Beverloo et dans la position d'Anvers. Ce _ matériel a été adjugé: Il est maintenant ques tion d'une fourniture semblable destinée à as surer le service des transports au camp de Brasschaet. Les nouveaux chemins de fer du Limbourg La direction des voies et travaux des che-mins cle fer de l'Etat vient de terminer les i études relatives au projet de construction d'un ? chemin cle fer allant de Heppen (station si-.p tuée sur la ligne de Moll à Diest) à Stock beim localité située sur la Meuse, frontière ^ hollando-belge). Cette li<me qui traversera plusieurs concessions charbonnières partira ip (|e Heppen, se dirigera vers Beverloo, Beerin-^ gen, Heusden, Houtbaelen, Ascii, Niel, Lan ^ Kl!er pour arriver à Stockheim. Elle traver-^ sera sur de grands et magnifiques ponts les t1 chemins de fer cle Hasselt à Achel, de Hasselt !" a Maeseyck et le vicinal de Maeseyck à La-naeken. Elle aura des voies de raccordement j» aux gares de Houtbaelen et d'Asch. Aucun ic passage à niveau n'est prévu sur le nouveau 5 railway. Plus tard, les administrations des e chemins de fer de l'Etat, belge et de l'Etat néerlandais se mettront d'accord pour pro-â longer la ligne, par le territoire hollandais n jusqu'à Sittard, station de coïncidence des ii-t- g ne s de Maestricht à Buremonde et cle Bure-monde à Cologne. Ce prolongement permettra e de diriger rapidement les expéditions vers 's l'Allemagne, de même que les envois partant d'Anvers (bassins). A Stockheim, la nouvelle e ligne sera reliée à la Meuse pour faciliter le '<? transport des houilles par voie d'eau. De a nombreuses acquisitions de terrains sont ter-minées. La direction des voies et travaux é poursuit également les études se rapportant n à la construction de nouveaux chemins de fer 11 allant de Beertngen à Gheel par Mèerhout. a -t de Genck à Bilsen. •e Notre service Ostende-Douvres 1- Pendant le mois de mars dernier, les malles 1 de la ligne Ostende-Douvres ont transporté n G,751 voyageurs (5,614 pendant le mois de mars x 1912). Pendant les trois premiers mois de l'an-g née en cours, le nombre de passagers a atteint s 19,237 tandis qu'il était de 16,760 pendant la x période correspondante de 1912. L'expansion belge ir L'écrivain espagnol Gomez Carillo a consa-x c ré à la Belgique plusieurs articles dans la Nacion, cle Buenos-Ayres. On y lit, entre autres, •s ce tableau flatteur cle notre expansion à l'étranger : Cinquante-six grandes maisons de commerce établies dans l'empire allemand ont leur siège social :s en Belgique et sont essentiellement belges. C'est de a ce petit, pays que les hommes et les capitaux qui les il ont fondées sont sortis. Ou peut en dire autant de l'Angleterre. Au sein même de Londres, ce sont des capitaux et des sujets belges qui détiennent la n fabrique internationale électrique, celle du fer et y de l'acier, celle du coton, de la cristallerie, etc. En 2 France, on compte 18 entreprises belges de grande importance . banques, entreprises minières, agrico- a les. industrielles, de fabrication et de construction, i- Les 1.114 entreprises belges ;ï l'étranger, enregistrées [e actuellement avec un capital dépassant quinze mil-,s liards, sont disséminées dans le globe entier, et il n'est pas de pays, quelle qu'en soit la latitude, où n'aient pénétré le travail et. le capital belges. Le neige n'a pas besoin d émigrer pour chercher un [s salaire ou tenter la fortune 11 forme une entité it économique avec son capital pour développer la il richesse, là où il se fixe. L'Espagne est un des pays is qui doit le plus aux capitaux, à l'activité belges, f] Les soixante-huit entreprises qu'ils y ont établies ]_ sont.de telle importance qu'on peut affirmer sans , hyperbole que la Belgique a contribué presque autant que la France au développement actuel de la richesse espagnole. Les Belges ont construit le che-le min de fer central à Aragon. le Central-Catalan, les é chemins de fer de Madrid à Villa del Prado, de it Sarria à Barcelone, les chemins cle fer à voie étroite de Barcelone, de Soria et d'Andalousie, les tramways de Madrid, Barcelone, Carthagène, Murcie, Malaga. Valladolid et (Salice : ils exploitent plus de vingt-cinq concessions minières ei ont établi de grandes fabriques de produits chimiques, amidon, huiles, e etc., etc. s L'exportation de nos capitaux r A propos de l'exportation de nos capitaux, e une note cle la Gazi-ttf. de Cologne : s C'est un sujet de plaintes sans cesse renaissantes 0 pour les économistes belges que l'émigration des r gros capitaux de leurs pays. Ils se consacrent, par u l'intermédiaire des banques belges elles-mêmes, à L- des entreprises étrangères, à des emprunts d'Etat ; éti'angers et négligent l'industrie nationale. La con-s séquence en est que le capital étranger gagne une influence considérable et dangereuse sur le com-merce et l'industrie belges, et il y a certaines bran-e ( lies d'industrie qui sont entièrement entre les mains de l'étranger. Cette opinion est confirmée jusqu'à 'i un certain degré par une récente publication du 1 ministère des finances, où sont consignées^les parts prises par les sociétés par actions belges au marché. "j Le capital étranger a une grosse importance et. une tendance à augmenter sa situation. Au cours de l'année dernière, il a été placé en sociétés par actions plus lie 800 millions, chiffre un peu inférieur à la moyenne des quatre dernières années (878) : .150 millions pour sociétés ayant siège et activité en Belgique. 1 '.50 millions pour sociétés fonctionnant à l'étranger. La Belgique a fourni 78 pour cent'du capital pour r les premières, 35 pour cent pour les secondes. Notons é aussi qu'une partie des actions prises au compte de banques belges dépendent du capital étranger, dont Ja participation officielle passe d'ailleurs de r« pour cent à '22 (51 pour cent pour les sociétés belges à j capital de plus d'un million). ces mouvements cle capitaux sont vraiment j étonnants. Les vivres en temps de guerre Faut-il, en vue d'assurer l'alimentation du s pays en temps de guerre alors que nos côtes sont bloquées, restreindre les dépôts nationaux de vivres aux places d'Anvers, Liège et Namur? s Le commandant Semet, dans une conférence t donnée à la Société centrale d'agriculture répondait oui. La commission spéciale de la mê- 2 me société est d'un avis un peu différent. Deux i hypothèses sont à envisager : notre territoire r est respec'é, ou il ne l'est pas. S'il l'est, les dépôts dans les trois places doivent être suffi-s sauts pour alimenter le pays pendant trois i- mois environ. Si nous sommes envahis, Liège, 5 Namur et même Anvers peuvent être investis. Il faut donc prévoir des dépôts en dehors des t positions fortifiées, dit la commission : 5 11 nous semble devoir préconiser, en plus des ; approvisionnements dans les enceintes fortifiées, la dispersion de nombreux dépôts d'importance variable, et spécialement dans les provinces de l'ouest, ( les dernières à être envahies apparemment. Aux particuliers, nous dirons . 11 peut être utile d'avoir dans chaque maison quelque, réserve . lefc grands fermiers devraient s'efforcer de conserver, surtout de mars à juillet, le plus de grain possible. L'Etat pourrait allouer à ces fermiers une 1 prime de conservation. Le monument de Léopold II La Société des architectes cle la Flandre ^ orientale, dans sa séance du 6 avril, a entendu ; et approuvé le libellé d'un vœu aux termes duquel les artistes belges revendiquent l'hon- • neur et l'avantage, et ce à l'exclusion cle tous t autres, d'être appelés à l'exécution de cette œuvre : ! Un concours public, dit le document que nous J avons sous les yeux, s'impose en l'occurrence, et un appel doit être fait à Sa Majesté le roi Albert, • au comité organisateur, aux pouvoirs publics et à tous les organismes compétents pour les soutenir dans cette juste revendication. Le monument commémora tif doit être une œuvre à laquelle tous les Belges peuvent contribuer, au point de vue artistique, comme au point de vue matériel. Il est désirable également, pour la réussite de l'œuvre et l'édifi- [ cation des artistes, que le comité d'exécution et le ! jury du concours soient, composés en partie d'architectes et de sculpteurs statuaires. Le départ de la famille royale t Le roi, la Beine, les princes Léopold et Char les ainsi que la princesse Marie-José ont quitté Bruxelles hier après-midi, à une heure treize, se rendant à Ostende. Leurs Majestés étaient accompagnées du commandant Prudhomme, officier d'ordonnance, et de la comtesse de Caraman, dame d'honneur. La famille royale est arrivée à trois heures à la gare d'Ostende-quai. Leurs Majestés ont été reçues par le bourgmestre d'Ostende, M. Liebaert, et par le colonel Decour. M. Liebaert leur a souhaité la bienvenue et a offert des gerbes de fleurs à la reine et à la princesse Marie-José. Une foule considérable attendait les souverains et les a acclamés. Après les souhaits de bienvenue, Leurs Majestés se sont rendues au chalet royal. La céruse L'union centrale des ouvriers peintres a consulté une autorité médicale, le docteur Stié non, professeur à l'Université libre, sur ce qu'il faut croire des dangers auxquels l'emploi de la céruse .exposerait les ouvriers peintres. Pour être vraiment complète, à dit le maître, ma réponse devrait être en partie technique, et je vous avoue que je suis trop peu au courant de la technologie de la céruse pour aborder ce côté du sujet. Je ne connais la question du blanc de céruse qu'au point de vue purement médical : si mon opinion sur ce point là peut être de quelque utilité aux ouvriers peintres dans la lutte qu'ils soutiennent contre les fabricants de céruse, je puis vous dire que je partage absolument leur avis ; la fabrication de la céruse, scfri emploi dans l'industrie de la peinture créent des dangers très grands pour les ouvriers qui sont exposés aux poussières saturnines. CONGO Les importations de caoutchouc En vertu d'un décret, l'exportation .les caoutchoucs frelatés et des caoutchoucs impurs est interdite par toutes les frontières du Congo belge. Quiconque aura dissimulé des caoutchoucs frelatés ou impurs dans des colis de caoutchouc de bonne qualité ou aura cherché par une manœuvre quelconque à éluder le contrôle établi par le présent décret, sera passible d'une servtiude pénale cle un à sept jours et. d'une amende de 200 à 1,000 francs, on d'une cle ces peines seulement. La marchandise sera saisie et confisquée, à l'exception toutefois des parties dont la qualité aura été reconnue satisfaisante. Concession de terrains Un terrain vient d'être concédé à une mission protestante amérieaine. Voici le texte de l'arrêté royal paru au Moniteur : Article premier. — U est cédé gratuitement à l'American Presbyterian Congo Mission un terrain d'une superficie de un hectare 81 ares 5 centiares situé à Luebo (district du Kasaï), destiné à l'établissement d'un lazaret. Art. •?. — Le terrain cédé est teinté en rouge au croquis ci-annexé : sa délimitation définitive sera faite sur les lieux par un délégué du gouverneur général, le représentant du cessionnaire entendu. Art. :'>. — La cession^est faite par la^colonie sous réserve des droits des tiers sur le terrain cédé. Art. — Le terrain cédé par le colonie ne pourra être aliéné et devra rester affecté aux œuvres de la mission. Timbres de l'Etat indépendant Dans les archives cle l'Etat indépendant du Congo, devenu colonie belge, existait un stock important d'anciennes émissions cle timbres-poste. 11 paraît que le ministre des colonies vient de céder ce stock pour 45,000 francs à un amateur bruxellois. Or, un journal philatéliste français, à qui nous laissons la responsabilité de son information, prétend qu'en vente publique ou même sur offre restreinte ces timbres auraient atteint au minimum cent mille francs. Le stock contiendrait tous les timbres des émissions antérieures non utilisés paysages), foutes les surcharges et probablement quantité d'erreurs. Il y a beau coup de timbres du 5 francs lilas (effigie) qui

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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