Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 12 Juni. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 02 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/nv9959dc4f/
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Vendredi 12 iuin 1914 —b,—: No 134- Vingt-sixième année ABONNEMENTS : un anT un seme. un trime. francs francs francs ANVERS . . 15.00 8.00 4.50 INTÉRIEUR . 18.00 9.50 5.25 EXTÉRIEUR . 30.00 15.50 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger.— Les abonnements partent le 1er de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : Marché-aux-Œufs, 9' - ANVERS ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne : Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 deuxième insertion „ 26 " Annonces financières . „ 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. CWr Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. îal Le numéro : 5 centimes Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR ÎS ___________ toute responsabilité qu Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. i. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : ! AVIS IMPORTANT Pour recevoir ANVERS-BOURSE penda huit jours à l'essai, il suffit d'en faire la t ACTUALITÉS » « ■ W » * Umm I I h V EN ROUMANIE Sur les instances du roi Carol, le pari meut roumain vient de mettre en délib ration plusieurs projets de loi dont l'e semble constituera en quelque sorte réforme agraire du pays et dont les pa ticularités méritent de retenir un m ment notre attention. On y voit général ment le complément des premie progrès réalisés en J907 dans un effo louable malheureusement paralysé pi les événements politiques et par les r centes guerres. Les origines de la question agrai roumaine sont complexes et doivent êt; cherchées dans l'histoire de ces popul lions paysannes qui. pendant de longui années, vivaient sur les terres du se gneur en lui payant une redevance e argent ou en nature, sous forme de tri vail ou de dîme. Elles consentaient acquitter cette charge, mais elles n'ai raient pas compris que le suzerain expu sât le vassal dont le droit non écrit c vivre sur le domaine où il était né h paraissait évident. Aussi longtemps d'ailleurs, que régnait la vie pastorali il ne s'élevait pas de grandes difficulté: Elles naquirent le jour où, les relatioi internationales ayant changé de caractèi grâce aux voies ferrées et à la navigî tion à vapeur, la culture des céréales s développa dans les plaines fertiles de 1 Valachie et de la Moldavie. Les pâtun ges cédèrent la place aux champs d maïs et de blés, et le caractère individuf de la propriété s'accentua. Les grand propriétaires, dont les revenus s'accroi: saient considérablement, abandonnèrei à des fermiers le soin de les faire rentre en imposant aux serfs des conditions tre dures. Le mécontentement de ceux-c grandissait, et il fallut bientôt leur abat donner une partie des terres. Une séri de mesures, dont les premières remor tent à l'origine de l'Etat roumain me derne, eut précisément pour objet d'am( ner le morcellement des Latifundia, c'es à-dire des grands domaines. Une parti de ceux-ci avaient déjà disparu en 186' par l'effet de la loi qui avait sécularis les biens des couvents grecs. Une loi fondamentale du 15 août 186 avait aboli le servage, imposé aux grand propriétaires l'obligation de céder un partie de leurs domaines et ordonné 1 mise en vente des terres de l'Etat. Ell avait aboli la corvée, la dîme et le autres charges en nature ou en arger qui pesaient sur le sol. Plus de quatr cent mille paysans étaient alors dev« nus propriétaires. A côté de ceux à qi des terres ont été attribuées, beaucou sont restés sans en recevoir, notammen parce que, dans les districts très peuplé; la quantité des terres était insuffisante Les familles des paysans les moins fave risés pouvaient alors s'établir sur les tei res domaniales les plus proches où l'Ela était autorisé à leur vendre jusqu'à si hectares. Dès 1876, une circulaire de M Bratiano, le père du président du consei actuel, invitait les préfets à hâter l'appli cation de cette dernière disposition. Un loi de 1881 réglementa la vente des terre domaniales aux paysans par lots de deu. à huit hectares. Elle leur accordait de facilités de payement, tandis que le acheteurs de plus grandes étendue étaient obligés de verser la totalité di prix dans les neuf mois. Une loi de 188 fixe à cinq hectares la contenance maxi muni des petits lots, et interdit au. acquéreurs d'en posséder plus de deux Une loi de 1887 institua dans chaqu arrondissement une commission chargé de vérifier si les terres avaient été biei attribuées aux ayants droit. Plus récem ment, en 1911. une loi a obligé l'Etat e les établissements publics à affermer 1 plus grande partie de leurs domaines. En quarante-six ans, les paysans on reçu plus de deux millions et demi d'hec tares. Maiinlenaul, la difficulté du problèoi réside, à la fois, dans la nécessité de di.-tribuer des terres aux paysans et dan celle de maintenir la grande propriété i. de développer la propriété moyenne. Ce serait, en effet, une erreur de croir que là division à l'infini du sol serait ni bonheur pour la Roumanie. La culture des céréales se fait d'autan mieux qu'elle couvre, jusqu'à une cer laine limite, des espaces plus considéra bles. L'emploi des machines n'est pas la portée du petit agriculteur. Des de mairies étendus permettent le recour aux méthodes modernes. Grâce à elle.' le travail ne fera pas défaut aux ouvrier agricoles qui trouveront largement gagner leur vie, même s'ils ne possèden aucune parcelle en propre. La meilleur preuve en est l'immigration régulier d'ouvriers étrangers venant prendre par aux récoltes. Aujourd'hui, l'étendue moyenne de propriétés paysannes est d'environ troi hectares. Malgré les efforts du législateur, beau coup d'anciens serfs, bien que libérés restaient dans la dépendance des sei gneurs et en vinrent à regretter le régim sous lequel ils n'étaient pas propriétai res, mais où ils exerçaient sur la terr une sorte de droit de jouissance perma nente, moyennant partage des produit" Cette organisation résultait de longue traditions de vie pastorale qui n'impli quait ni partage des terres, ni divisioi de la richesse entre les membres d'ui même famille et d'une même tribu. f Un demi-siècle n'a pas suffi à en cha . ser le souvenir dans l'âme du paysa roumain. En 1907, il se révoltait encoi contre un état de choses qu'il compn - nait mal et qui le froissait dans ses tr< > ditions. £ (.4 suivre). Firmin Charlerie. Dépêches télégraphiques e- {Service de VAgence HAVAS) é- 2- Le grand programme militaire en Russie i SAi.vr-PÉTERSBOURG, il juin. — La Gomini sion parlementaire du budget a adopté 1" projet de loi relatif aux crédits nécessités p; j- la mise en exécution du grand programme m g. litaire. l'S La grève à Bakou Bakou, 11 juin. — Le nombre des gréviste s'élève maintenant à quinze mille-^ Les routes stratégiques russes en extrême Orient Saint-Pétersbourg, 11 juin. — La commi: •e sion parlementaire des ponts et chaussées •e adopté un projet de loi portant affectation ri crédits à la construction de routes stratég ques en extrême Orient. Mexique et Etats-Unis l~ Niagaba-Falls, 11 juin. — Après avoir attend il vainement la réponse du général Carranza leur invitation à participer aux négociatior .• de paix, les médiateurs déclarent qu'ils coi 1 sidèrent connue terminée la correspondant avec lui. !- Les négociations, depuis qu'elles sont en g; gées, subissent la plus sérieuse atteinte, l * plan général de la paix est virtuellemer 1 réglé dans ses grandes lignes. La participatio des insurgés à la conférence pourrait mêm !, être effective sans être officielle, mais ^e ; Etats-Unis insistent d'une façon absolue peu ' que le général Huerta ne choisisse pas le membres du cabinet et ils ne veulent mêm e pas d'un président qui aurait seulement 1 l- sympathie des insurgés. Les Etats-Unis ve: e raient volontiers un chef actif comme le g< néral Carranza ou le général Villa être nomm ,l à la présidence. Cette divergence de vues e? la raison pour laquelle la conférence plénière e qu'on comptait réunir avant-hier et hier, es j ajournée jusqu'à nouvel ordre. *#* s New-York, 11 juin. — Un télégramme de M; zatlan annonce que les constitutionnalistes s t sont emparés, dans la nuit de mardi, d'une co •, line ayant une certaine importance stratég. ç que. *** 1 Niagara-Falls, 11 juin. — Les Américains son venus conférer avec les médiateurs. Ceux-c P ont proposé de s'entretenir aussi avec les Mexi cains, de sorte qu'il y a eu une conférence pie nière. Après quoi les Mexicains ont annonc que la conférence était parvenue à se mettr !- d'accord sur le transport des pouvoirs à Me xico. Les Américains paraissent enchantés e ont dit aux délégués et aux. médiateurs qu'il s'entretiendraient ensemble plus souvent dé »' sormais. é L'Angleterre rentière Une formule nouvelle pour décrire li concurrence anglo-allemande qui est biei le pivot de la vie économique moderm e est toujours intéressante. Que dira-t-oi s de celle-ci : l'Angleterre es? un Etat ren I tier qui ne s'adapte que malaisément au; g modifications économiques et politique: amenées par l'attitude de l'Allemagne I Etat producteur de capitaux. } La thèse est intéressante. Elle a li j grand avantage de nous servir en passan des leçons d'éducation économique vrai ment pratiques et nous allons pour ci ' motif en résumer l'exposé : L'Angleterre n'a commencé à se préoc j cuper de la situation nouvelle créée pa: l'entrée en scène de l'Allemagne qu'ei v 1890. Depuis des années elle ne s'étai j heurtée, sur le marché mondial, à 1< concurrence d'aucune nation étrangère le commerçant anglais s'était habitué i l'idée de son incontestable supériorité ~ En général, il refusait les ventes su: ^ échantillons, il ne se préoccupait pas de; ® mesures et des poids étrangers, des droit; ' de douane, des frais de transport. I ' fixait lui-même les conditions de trans J actions, qu'il fût vendeur ou acheteur. 1 Tant que les consommateurs de pro duits industriels furent obligés de s'adres ser à l'Angleterre, cette attitude n'avai aucun inconvénient. La richesse du pays surtout la richesse de tous ceux qui s'oc cupaient d'exportation, croissait san: 1 cesse. Le monde devient rapidement an : glais, écrivait C. Dilke dans son « Grea 1er England ». Et si quelqu'un avait uni 1 bonne affaire dans n'importe quel pay: du monde, il partait de suite pour Lon d res, source inépuisable de capitaux. A ce compte, le financier anglais s< faisait peu à peu à l'idée qu'il était extrê 3 mement puissant, indispensable ; ce ma gnat commercial, au lieu de visiter h * clientèle à l'étranger, prit l'habitude d( 1 l'attendre orgeuilleusement chez lui C'était s'enrichir et promptement, grâci a au travail des autres. La facilité mêm< 1 de ses gains le mettant en appétit, i éprouva bientôt le vif désir de les réali t ser plus rapidement afin de pouvoir pas ser la vie en « gentleman ». Le peu d< goût 'que dans de nombreux milieux or 1 éprouvait pour le travail, - - l'exercice en Angleterre, c'est le sport, — contribu; s à augmenter les émigrations étrangères , L'Anglais devenu possesseur de quel f ques litres, perdant le goût du travail pu < rement ouvrier, des artisans, des manceu t vres étrangers doivent remplacer de plu; en plus les travailleurs indigènes : Il moindre « tradesman » en Angleterri t veut vivre en grand seigneur. Le docteur Fritz-Diepenhorst qui noti s ces traits du caractère anglais reLève le: s statistiques fournies par certains écono inistes : en 1906, Schulze-Gâvernitz éva luait le nombre des rentiers anglais t environ un million. Ils vivent des reve nus des biens dont ils ont hérité, du capi 3 t'ai qu'ils ont acquis eux-mêmes ou des - pensions qui leur sont payées par l'Eta 1 ou autrement. En l'851, il y avait en An - gleterre et dans le pays de Galles vingt . trois ouvriers producteurs sur cent inrii * vidus ; en 1901, il n'y en avait plus que - quinze tandis que le nombre des étran i gers, et notamment des travailleurs di ie couleur, a fortement augmenté. Ce qui s contribué à cette régression c'est le per feetionnement technique, mais aussi le n développement du travail des femmes el •e surtout celui de la classe rentière ; on en a la preuve dans les chiffres relatifs à i- l'impôt. L'économie anglaise donne égalemenl à l'Angleterre le caractère d'un Etat rentier, ii un point de vue que nous avons déjà signalé ici-même. L'étendue des cul-lures de blé, orge, pommes de terre, etc., i considérablement diminué, et ce fait d'importance primordiale n'est pas dû . seulement au fait que la politique com-merciale du pays sacrifie l'agriculture à r l'industrie. De grandes étendues de 1er ves ont été consacrées à- l'établissement de parcs, de jardins, de terrains de chasse. De même, la classe rentière a pris possession d'une grande partie de l'Ecosse, qu'elle a appropriée conformément aux besoins de gens qui durant trois ou quatre mois jouent au golf, font de l'au-:l lo.nobile ou du yacht, chassent et pê " client. L'Ecosse est le terrain de jeux de l'aristocratie. Tous les Anglais des classes supérieu-ii res qui se trouvent encore dans la néces-ïi sité de travailler, soit parce que le pro-s duit de leur fortune ne leur permet pas e de mener une vie assez large, soit parce qu'il est impossible de confier à des étrangers la direction de telle ou telle * affaire don! ils ont hérité, ne se conten-jj tent pas de passer une certaine partie de e la se i aine à la mer ou dans la monta-s gne ; ils s'éloignent pour une période r considérable, à la Riviera ou en Suisse. | Le docteur Fritz-Diepenhorst fait ici a une remarque que nous entendions répéter précisément il y a quelques jours : les jeunes Allemands qui entrent dans une ® maison de commerce de Londres s'étonnent- du peu de temps que le directeur t passe à ses bureaux. Bien souvent à neuf heures du matin il n'est pas encore dans la cité, et il s'en va à trois heures. Le e «week-end » s'est peu à peu étendu du vendredi soir au mardi matin. 'Il en est tout à fait autrement dans les maisons allemandes et belges à Londres : la du-( rée des heures de travail y est considé-i rable, et les propriétaires de la firme se trouvent durant tout le jour à leur poste. Le commerçant anglais voudrait bien ; se débarrasser de ces concurrents étrangers, qui viennent le gêner non seule-t ment en accaparant sa clientèle, mais 5 en lui présentant le spectacle d'une activité, à laquelle il n'est plus habitué. (.4 suivre). J. T. LA LIGUE MARITIME BELGE : Le 12 juin 1899, à la suite d'un discours re i marquable au cours duquel le roi Léopold II attirait l'attention des Belges sur la nécessité de développer leur marine marchande, fut fon-, dée à Anvers la Ligue maritime belge. Elle j tend à réunir, comme on sait, dans une action commune les initiatives, les travaux et l'influence de ses membres en vue d'étudier, de ' vulgariser et de faire prévaloir les mesures reconnues utiles à l'expansion de la navigation et spécialement de la marine marchande belge, ainsi qu'au progrès des institutions et des in i dustries qui lui sont connexes. Les plus hautes autorités du pays ont compris toute l'importance du but patriotique poursuivi par les fondateurs de la Ligue mari-' time. Aussi a-t-elle été placée sous le haut pa-1 tronage de Sa Majesté le roi et sous la présidence d'honneur du ministre de la marine, M. Segers. 3 En considérant aujourd'hui quel est le che-5 min parcouru, depuis quinze ans qu'elle existe, 1 par cette ligue, il nous paraît que ses dirigeants en peuvent concevoir quelque fierté. Ils sont parvenus, en effet, à attirer l'attention des pouvoirs publics sur ce problème des trans ports maritimes si intimement lié à notre ex " pansion économique et à notre prospérité' gé-^ nérale, et la Belgique commence à comprendre , que les succès de son industrie et son commerce même risquent d'être compromis si elle ; ne peut exercer aucun contrôle effectif sur ses exportations par mer. Ce résultat ne fut obtenu qu'au prix d'efforts , considérables. Le comité directeur de la ligue s'est dépensé sans compter, multipliant les conférences, les brochures, les articles de journaux, les tracts, les démarches personnelles, les vœux adressés au gouvernement, à la c.ham-! hre, au sénat, aux conseils provinciaux et communaux, organisant des excursions de vulgarisation, créant à Anvers un « Institut mari-i time » où furent étudiés en de nombreuses sé-> ries de cours et de conférences les différents aspects du problème, envoyant en Allemagne j et en France des missions pour étudier l'orga-[ nisation du Flottenverein et de la Ligue maritime française, éditant enfin une revue men-' suelle abondamment illustrée, la Revue ni; 1 \ Ligue maritime belge servie gratuitement à ses membres protecteurs et adhérents. ; En 1910 et en 1913, à l'occasion des exposi-i tions de Bruxelles et de Gand, la ligue provoqua la réunion de deux congrès maritimes, où se groupèrent les énergies du pays tout entier pour affirmer leur volonté de donner de l'essor à notre marine et pour étudier les moyens d'y réussir. La ligue a créé la « Caisse" belge d'assistance aux gens de mer», œuvre éminemment bien-, faisante, et qui, depuis sa fondation, a distri-! bué près de cent cinquante mille francs aux ! victimes de la mer. Dans les principaux athénées et établisse-. ments d'enseignement moyen du pays, enfin, la ligue a fondé des sections maritimes scolaires, dans le but d'initier notre jeunesse aux choses de la mer. Il existe en ce moment vingt sections de cette espèce. Cette propagande incessante a produit d'heureux résultats. La ligue a eu la satisfaction de voir voter par les chambres les lois sur l'hypo-; tllèquè maritime et fluviale, rte voir le gouvernement encourager efficacement nos armements, de lui voir créer aussi un conseil supé-rine, attestant sa décision de réaliser définit! rieur de la marine et un ministère de la naïvement les réformes nécessaires. ! C'est en considération de tout cela, que la ligue adresse aujourd'hui un nouvel appel an i . pays. Il faut que la Belgique entière marque sa volonté d'assurer son avenir économique e développant efficacement l'industrie de se transports maritimes aussi nécessaires à so existence que l'industrie des transports te restres. Elle prie tous ceux qui, de loin ou de prè s'intéressent aux choses de la mer de joindi leurs efforts aux siens et de soutenir son actio en s'affiliant ci son groupement. Aucune œuvre patriotique ne saurait inspire plus d'intérêt réel aux Anversois. LE PONTON MARGUERIE On ignore toujours les causes de l'accidei qui s'est produit au caisson de ce ponton, résulte cependant de l'examen auquel se soi livrés les ingénieurs compétents, qu'il ser nécessaire rte remorquer le caisson en cale si che. Le travail rte réfection fera l'objet d'un petite adjudication. On espère commencer le travaux rte réparation au début de la semain prochaine. LE CONCERT OLYMPIQUE Recommandons' encore' une fois à nos lei teurs le grand concert que donnera dimancli soir, à la Zoologie, la phalange des cent chai teurs suédois de la « Société chorale olymp que ». Cette fête promet d'être particulièremer brillante, toutes les autorités civiles et milita res d'Anvers ayant promis de l'honorer de lei présence. Au point ele vue rte sa voir si Anvers sera f; vorisée de l'olympiade ele 1920, ce concert pet avoir une grande importance. Les chanteui suédois quittent en effet notre ville pour -rendre immédiatement à Paris. Il faut qu'ils apportent l'impression rte .tout l'intérêt qu notre population témoigne dès à présent pou ces joutes sportives et de la façon enthousiast dont elle s'entendra à y participer. Groupons-nous tous dans ce but, autour d comité provisoire de la septième olympiade. INTÉRIEUR ® n mb m ln ■ «h» ^ b zl Nos télégraphes et téléphone L'administration des télégraphes et téléph< nés vient de publier son bilan pour les année 1912 et 1913. En 1912, il a été transmis 9,095,OC dépêches, contre 8,996,000 en 1913, année de 1 grève générale. Cela fait encore un joli total Ces opérations ont fait entrer dans les caisse de l'Etat 0,320,000 francs en 1912 et 6,264,OC francs en 1913. On a envoyé, en 1912, 2,859,OC express postaux contre 2,933,000 en 1913. L'at ministration a touché de ce chef 606,000 frant environ en 1912 et 621,000 francs environ e 1913. Le produit total de nos télégraphes a ét de 7,044,000 francs environ pour 1912 et d 7,007,000 francs pour 1913. Nos téléphones, eu? ont produit, en 1913 : service local, 12,065,OC francs ; service à grande distance (intérieui international, transit), 3,535,000 francs ; rece tes diverses, 7,000 francs environ. Les télégraphes et les téléphones ont donn ensemble comme recettes : en 1912, 21,352,631 fi 06 ; en 1913, 22,614,654 fr. 07. La fièvre aphteus La fièvre aphteuse disparaît lentement ; pe: dant la dernière quinzaine, il a été signal officiellement six nouveaux foyers seulemen dont cinq à Borsbeke, en Flandre orientale et un à Thieusies, dans le Hainaut. Mutations dans le corps diplomatique et consulair Un mouvement dans le corps consulaire e diplomatique français amène les mutations su vantes en Belgique: M. Deschard, consul Mannheim, est nommé agent commercial dan les pays germaniques, en Belgique, dans le Pays-Bas et en Suisse. M. de Gubernatis, att; ché à la chancellerie rie Bruxelles, est nomm secrétaire archiviste à l'ambassade de Franc à Madrid. M. Avonde Froment, chancelier Liège, est nommé attaché au service du prot< cole. M. Pellio, chancelier, attaché à la char cellerie d'Anvers, est nommé à Valparaiso. Dans la Carrier Notre corps diplomatique va être réorganis en vertu de mesures prises par le ministèr des affaires étrangères. Désormais les diplom.n tes belges pourront obtenir leur retraite à 0 ans ; ils seront pensionnés d'office à 70 an? Quand ils seront envoyés en pays lointains, il auront droit à une indemnité spéciale. Le ministres résidents et les « chargés d'affaires en pied seront supprimés ; ces diplomate prendront le titre de ministres plénipotentia res de deuxième classe. La question des cor gés de nos diplomates sera réglée : le cumu se fera tous les deux ans au lieu de tous le quatre ans, et les chargés d'affaires intérima: res recevront, désormais, une indemnité qu partira dès le jour du départ du ministre qu-il remplacent. Notre dett Au 1er janvier 1914, la dette consolidée s'éle vait au capital rie 3,743,027,438 francs. Et 1; dette flottante, à 53»*,272,400 francs. Le monument de Léopold I La première liste de souscription pour 1 monument, à ériger à la mémoire de Léopoh II vient de paraître. Elle atteint un total d '•92,735 francs, y compris la somme de 100,00 francs donnée par le 7*oi. Voici les première souscriptions après la souscription royale : Le roi 100,000 francs ; la princesse Stéphanie cl Belgique, comtesse Elemer de Lonyai, et la prlr cesse. Napoléon née princesse Clémentine de Belp: due, 20,000 : les ministres portefeuille, 5,000 : 1 Banque nationale de Belgique, 50,000 : la Sociét générale de Belgique, 50,000 ; M. le baron Empair 50,000 : M. Ernest Solvay, 50,000 : M. le baron Lan: bert, 25,000 : Société John Cockerill, 20,000 ; Banqu belge pour l'étranger, 10,000 : Banque d'Outremei 10,000 : M. Raoul Warocqué, 10,000 : Caisse général de reports et de dépôts, 5,000 ; M. le baron Coppéc 5,000 ; M. le baron C.offinet, 5,000 ; M. le baroi Constant Goffinet, 5,000 : Société nationale des chc mins de fer vicinaux, 5.000 : Société royale d'encot; ragement de Belgique, 5,000 ; Compagnie du chemi; de fer du bas Congo au Katanaga, et Compagnie d chemin de fer du Katanga, 3,000 ; Crédit foncier d Belgique, 3,000 ; Société internationale forestière e minière du Congo, 3,000 ; Société Union minière d' haut Katanga. 3,000 ; le cardlnul-archevèque et le évêques de Belgique, 2,500 ; les officiers du régimoi. des grenadiers, 2,500. Le commerce des œuf Au cours d'une réunion tenue hier après midi à l'hôtel Ravenstem, à Bruxelles, par 1; Société royale centrale d'agriculture, M. Henr; a donné une intéressante communication su le commerce des œufs dans notre pays. Oi évalue la consommation individuelle des renf à 150 par année ; cela fait, pour la Belgique une consommation de 1,100,000,000 d'œufs. don un milliard (10,000,000 de poules à cent œuf chacune) fourni par les poules belges, et cen millions importés par l'étranger; cela fait m mouvement d'argent de quatre-vingt-dix mil lions environ. L'aviculture belge est surtou développée dans les pays de petite culture : le Flandres et le Tournaisis donnent les œufs le meilleurs et les plus nombreux : viennent en suite les Ardennes, puis les pays de grand culture. La production se manifeste surtou de février et mars à juin et juillet ; pendan ces mois-là, on trouve sur le mnrché d'Aude narde 250,000 œufs par semaine, tandis qu'au: autres époques il y en a h peine 10,000. Noire production avicole se répartit en troi parties : il y a la consommntion immédiate puis la conservation, et enfin l'exportation 11 Ainsi nous envoyons des œufs en Angleterre s et les Flandres alimentent les grandes ville n du Nord de la France. La conservation de r- œufs s'accomplit généralement dans le lait d chaux, mais il y a des procédés plus modei ^ nés basés sur la réfrigération. Les œufs impoi g tés nous viennent d'Italie — ce sont les mei! n ieurs — de Russie — ces œufs alimentent sui tout la pâtisserie — et des Etats balkaniques Au point de vue de la fraîcheur, il est eu r rieux de remarquer (pie les œufs belges s conservent moins bien que les œufs italiens et ceux-ci que les œufs russes ; cela tient san doute à la race des poules et à leur élevage 11 Le commerce des œufs en gros est chez non 11 entre les mains d'une douzaine de grand it marchands qui font leurs stocks au marché e a dans les boutiques. Les œufs étrangers nous ar ». rivent assez rapidement ; un œuf pondu le sa e medi dans un poulailler d'Italie est mis ei s vente le vendredi suivant sur le marché d e Liège. Le commercé est assez honnête : il : a cependant des,commerçants, à Bruxelles, c ils sont connus, qui vendent pour frais de œufs conservés, « rajeunis » au moyen d'aci des cpii les débarrassent de la croûte d chaux ; ils vont de maison en maison et ra ' content aux braves ménagères des histoire quelconques : Ja bëlle-sœur ou la belle-mèr n'a pas eu le temps d'aller au marché, oi it autre blague similaire. On peut les voir arri i- vers chaque matin vers 8 heures, à la gare di r Luxembourg. En conclusion, M. Henry a préconisé l'anif L_ lioration de l'élevage des poules, mais a mi en garde contre une crise de surproduction dès que les œufs atteignent un certain prix s le Belge n'en consomme plus. Il faudra i e avant tout produire l'œuf d'hiver: n'a-t-on pa y réussi à faire pondre certaines poules en hive e pour produire à' j.et continu les poulets d< r Bruxelles ? Puis, pour le côté commercial, i e convient d'amener la disparition des intermd diaires : l'association, par exemple, rendrai u les plus grands services aux producteurs.Pou assurer la vente d'œufs frais, il faudrait pra tiquer le marquage des œufs, ainsi que cela s* fa il au Danemark et <?n Suède notamment : i ne faut pas l'imposer, il faut que ceux qui es pèrent en tirer profit le pratiquent eux-mê mes : la collaboration des syndicats de pro docteurs est à cet égard tout à fait néce? s sa ire. • CONGO El Au conseil colonial I Le conseil colonial se réunira samedi pro s chain. il continuera l'examen des différent 0 articles relatifs aux impôts de capitation et di 0 polygamie des indigènes. Renseignements commerciaux s Le numéro de mai des « Renseignement ' c,<? l'Office colonial » nous apporte la statisti e que du commerce extérieur de la colonie pen e dant le troisième trimestre de 1913. Les ex - porta tion s s'élèvent à fr. 13,393,858 au com u merce spécial et à 17,236,824 francs au com merce général. Les importations se sont éle vées à 18,452,676 francs au commerce spécia et à 21,293,864 au commerce général. En total i p saut, les résultats des neuf premiers mois d« l'exercice 1913, on arrivera aux résultats sui vants : importations 56,474,349 francs au com merce spécial et 69.100,045 francs au commer ce général. Ces résultats, comparés à ceux di 1912. accusent une augmentation appréciabh des importations, mais un fléchissemént' sen sible des exportations. Le même numéro nous apporte au sujet de: conditions d'opérations de la Banque du Con go belge des renseignements qui intéresseron e nos industriels en relations d'affaires avec h t Congo. Nous y trouvons encore des détail: très précis sur le commerce du ciment au Ka tangâ, au cours du premier semestre de 191 r les importations de ciment au Katanga. ont dé passé 43,000 francs. Les fabricants belges pour raient aisémnt faire la concurrence aux four ç nisseurs de l'Afrique du Sud, mais étant don e m1 les détails de livraison babituellemen ■, fixés par les cahiers des charges, il leur serai recommandé de s'entendre pour constituer de: dépôts sur place. Autre série de renseignements sur la situa tion économique pendant le premier semestn e de 1913 dans les districts de Stanlevville ef d< é la Lulua. Dans le premier, la /Situation com B merciale était florissante d'une manière géné raie et les commerçants paraissaient satisfait: r, des progrès accomplis. Dans le secteur de Bo mili, le prix du caoutchouc, sous l'action d< s 1;1 concurrence, s'était relevé de moins de 6( s centimes à fr. 1.50 et 2 francs. » Le district de la Lulua semble appelé à de s venir une région agricole Le trafic y'est. asse; considérable. s NOUVELLES MARITIMES 1 s Anvers et Rotterdam La chambre de commerce de Cologne a, sui la demande des chambres de commerce de B Mannheim et de Francfort s-le Mein, sign. une requête collective au chancelier de l'em , pire par laquelle, en vue du renouvellement du contrat postal entre l'empire et le Nord deutscher Lloyd vers l'extrême Orient, elle.< , expriment le désir de voir mettre Rotterdam s en ce qui concerne l'escale des steamers, sui ] le même pied qu'Anvers, tant à la sortie qu';i l'entrée. La chambre de commerce de Cologne -, poursuit, cette idée déjà depuis 1898. s Devant cette quasi-unanimité, il est fort ;i craindre que L'escale ne soit finalement aecor dée. Conférence maritime à Londres Les pourparlers entre les représentants des lignes de navigation anglaises et allemandes concernant l'établissement d'un service direct allemand vers la Nouvelle-Zélande ont com mencé à Londres. On espère arriver à une entente, mais elle devra laisser une grande partie du trafic avec la Nouvelle-Zélande entre les mains des lignes anglaises. Un nouveau port pour le comte de Kent Un syndicat d'hommes d'affaires vient d'acheter 500 acres — environ 200 hectares — sur la côte de l'île de Thanet, en vue d'y éta blir un port destiné surtout à l'exportation des charbons. L'entreprise a déjà obtenu l'appui des compagnies minières et de chemins de fer J1 du district. Le droit de péage sur le canal de Panama Washington, 11 juin. — Le sénat a adopté par cinquante voix contre trente-cinq un projet de loi annulant la loi exemptant les vaisseaux américains du droit de péage sur le canal de Panama. EXTÉRIEUR ( t AFRIQUE DU SUD i Le gouvernement du Cap en minorité Du Cap, le 11 juin : t A rassemblée législative, le gouvernement s a été battu par cinquante voix contre qua-s rante-trois au sujet d'un amendement soumettant à l'impôt sur le revenu la mine Premier Diamond. Au deuxième scrutin, sur la même t question, le gouvernement a été battu par t cinquante voix contre quarante-quatre. ALBANIE L'insurrection musulmane 3 On mande de Durazzo à la Correspondance albanaise que les insurgés ont évacué Pékin i, sur le haut Tsoumli. Le drapeau albanais a été de nouveau hissé sur la ville. On annonce ^ également qu'Ahmed-bey, un des chefs niusul-s inans très influent de la région de Mati, est 3 arrivé à Tirana pour entamer des négociations " avec les insurgés. Si ses efforts restent vains les troupes albanaisses commenceront, samedi au plus tard leur marche en avant. ALLEMAGNE Mort du grand-duc de Mecklembourg-Strelitz ? De Berlin, le 11 juin : Le grand-duc Adolphe Frédéric de Mecklem-^ bourg-Strelitz est mort à Berlin, à huit heures dix-sept du soir, dans sa soixante-huitième an-j née. Condamnation d'un espion t De Leipzig, le 11 juin : Le tribunal de l'empire a condamné aujourd'hui le nommé Max Rosenfeld, pour trahison , de secrets militaires, à quinze ans de travaux 3 forcés, à dix ans de perte de ses droits civils, 'T à la surveillance de la police, à 10,000 marcs t d'amende et, en cas d'insolvabilité, à huit nou-. veaux mois de travaux forcés. Le condamné avait au cours des années 1911 à 1913 fourni à la Russie des documents, livres et autres objets qui devaient être tenus secrets à l'in-, térieur du pays et à l'étranger. i COLOMBIE La clôture du congrès. -- Pas de peste bubonique i De Bogota, le 11 juin : Le congrès a clôturé sa session. Le pouvoir exécutif a senctionné la loi approuvant le trai-^ té avec les Etats-Unis. On confirme qu'il n'y a pas de peste bubonique dans les ports colombiens. I ESPAGNE M. Roosevelt part pour Paris - De Madrid, le 11 juin : 1 M. Roosevelt est parti à huit heures pour Paris. f FRANCE > Faux chèques j De Longwy, le 11 juin : La police a arrêté-un nommé Sengers, d'origine belge, plusieurs fois condamné et expulsé de France, qui tirait et négociait dans différentes villes d'Europe de faux chèques, toujours de 2,000 francs sur la Deutsche Orientbank. du Caire. Télégraphie sans fil De Paris, le 11 juin : Le département des colonies vient d'être informé par un câblogramme du gouverneur J général de l'Afrique occidentale que les essais ] portant sur la transmission de nouvelles de presse effectués entre le poste de la tour Eiffel et nos stations africaines ont donné des résultats très intéressants. Les télégrammes de Paris ont été en effet enregistrés clairement à Rufisque, près de Dakar (quatre mille deux cents kilomètres), à Fort-Etienne, au Cap Blanc (trois mille cinq cents kilomètres), à Atar, en Mauritanie, (trois mille deux cents kilomètres), Les postes de Fort-Etienne et de Rufisque annoncent que les émissions de Paris ont été reçues très nettement malgré des perturbations électriques intenses. GRANDE-BRETAGNE Les méfaits des suffragettes. — Attentat contre l'abbaye de Westminster. — Un communiqué de la sûreté publique. — A la Chambre des communes. — Le congrès de l'armée du salut. De Londres, le 11 juin : Cet. après-midi, peu avant six heures, deux bombes ont éclaté près du maître-autel de l'abbaye de Westminster. Le trône antique qui sert au couronnement des rois d'Angleterre et dans lequel est encastrée la dalle historique appelée «< pierre de Scone », qui servit au couronnement des rois d'Ecosse, a été endommagé. L'abbaye a été aussitôt fermée. L'explosion a été entendue dans la salle des séances de la chambre des communes et plusieurs députés se sont rendus sur les lieux. Les murailles de l'abbaye ont été également endommagées.L'explosion s'est produite juste au moment où le ministre de l'intérieur faisait une déclaration à la chambre au sujet des suffragettes. L'explosion de la bombe fut d'une violence telle qu'elle ébranla le trottoir extérieur de l'abbaye. Une femme qui passait à ce moment s'évanouit. Deux femmes ont été arrêtées. Scotland Yard, la sûreté de Londres, sur l'ordre du chef de la police, publie le communiqué suivant : « A cinq heures quarante, une petite bombe a. fait explosion dans l'abbaye de Westminster, dans le voisinage immédiat du trône de la couronne. On suppose que quelques personnes faisant partie d'un groupe nombreux de visiteurs ont dû rester en arrière du groupe et ont déposé la bombe au moment où le groupe •avait quitté la chapelle. Les dégâts ne sont heureusement pas importants. Une partie de la sculpture du dossier du trône a été brisée et est tombée, et quelques-unes des sculptures du cadre en pierre ont été endommagées apparemment par des écrous en fer que contenait la bombe. Qnant à celle-ci, elle était composée d'un récipient de métal peint et nickelé contenant une mine qui la fit exploser On a trouvé sur une chaise, à proximité, un petit, sac de soie noire, un boa de femme en plumes, un guide. La police fait une enquête de concert avec l'inspecteur officiel. On pourra heureusement resouder les morceaux enlevés. » Deux femmes, arrêtées à la suite de l'attentat de l'abbaye de Westminster, ont été remises en liberté. Ce sont des étrangères. Leur arrestation était due à ce qu'elles ne parlaient pas l'anglais. *** Répondant à une question d'un député, le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères a affirmé que, non seulement aucun accord naval n'existe entre la Russie et la Grande-Bretagne. mais qu'aucune négociation n'avait été et n'était sur le point d'être entamée pour arriver à un tel accord. En cas de conflagration européenne, le gouvernement et le parlement anglais demeureraient libres de décider si, oui où non, la Grande-Bretagne doit se mêler au conflit. Sir Edward Grey ajoute que, si un accord de ce genre intervenait, le parlement en serait informé. M. Asquith a annoncé que si le parti d'opposition à la chambre des lords le désirait il était prêt à présenter l'amendement du home rule bill avant la deuxième lecture de la loi. M. Robert Cecil préconise la déportation des -suffragettes dans quelque île lointaine. M. Mac Kenna reconnaît que l'irritation du public va croissant. Il regrette les grossièretés dont des femmes se sont rendues coupables à l'égard des souverains. Il fait appel à la presse pour qu'elle cesse de publier les méfaits des suffragettes et de leur faire ainsi de la réclame. Laisser mourir les suffragettes de faim quand elles refusent de prendre de la nourriture n'aurait pour résultat que de les exalter et d'en faire des martyres. M. Mac Kenna espère que le gouvernement pourra réunir les preuves suffisantes pour traduire devant les tribunaux les militantes et ceux qui leur fournissent de l'argent, et rendre ceux-ci responsables des dommages causés par les suffragettes. Si l'on atteignait les personnes riches qui donnent vingt et. trente shillings par semaine à des malheureuses pour qu'elles commettent des crimes et subissent ensuite en prison les tortures de la faim, on aurait bientôt fini avec Mme Pankhurst et ses amies. ♦ ♦♦ I.'Armée du salut n ouvert ce soir son congrès international. Toutes les nationalités y

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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