Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle

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s.n. 1914, 14 Juli. Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dz02z13r4p/
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Mardi 14 juillet 1914 No 161 Vingt-sixième année ABONNEMENTS : « tfn an un seme. un trim«. t . Trjûics francs francs \ANVERS . ^ 1500 8.00 4.60 IîkStEl)^ 18.00 9.50 5.26 EXTERIEUR . 30.00 16.60 8.00 On «'abonne à Anvers au bureau du journal, et dans tous les bureaux de poste de Belgique et de l'étranger. — Les abonnements partent le 1» de chaque mois et ne peuvent dépasser le 31 décembre. BUREAUX : IVIarché-aux-Œufs, 9' - ANVERS Téléphone : 2388 ANVERS-BOURSE INSERTIONS : La grande ligne: Annonces ordinaires .... 60 c^es Demandes et offres d'emplois . 40 „ Convocations d'assemblées : une insertion . . la ligne 75 „ deuxième insertion „ 25 „ Annonces financières . M 1 franc Pour une série d'annonces et pour les annonces d'émission, on traite à forfait. □•f" Les annonces sont mesurées au lignomètre. — Les titres se payent d'après l'espace qu'ils occupent. L'administration et la rédaction déclinent toute responsabilité quant à leur teneur. Finances, industrie, commerce, économie politique, variétés JOURNAL QUOTIDIEN DU SOIR Toute communication relative à l'administration ou à la rédaction doit être adressée à M. J. BACOT, directeur-rédacteur en chef du journal Le numéro : 5 centimes Abonnements de villégiature * t Aux personnes qui ont l'habitude d'acheter le journal au numéro et qui 1 s'en vont en villégiature dans l'intérieur z du pays, nous offrons de servir des • abonnements mensuels. LEPRIX DECES ABONNEMENTS EST: j> Quinze jours. . 1 fr. 25 Un mois. ... 2 „ — c Deux mois. . . 3 „ 75 1( Trois mois . . 5 „ — ^ Pour ces abonnements, s'adresser à l'administration du journal, Marché- ^ aux-Œufs. 9', Anvers. En écrivant, [, ajouter le montant de l'abonnement s en mandat ou timbres-poste g Il ne sera pas donné suite aux S demandes non accompagnées du '' prix de l'abonnement. Seuls les abonnements d'au moins S trois mois qui s'arrêtent à un trimestre c normal de l'année doivent être pris à 1 l'administration de la poste. ll e .«« c Les abonnés de l'intérieur du pays v qui changent de résidence sont priés P de faire connaître leur changement au bureau postal de la localité qu'ils ' quittent, et non pas à l'administration 1 du journal. J" ACTUALITÉS î EN BOSNIE-HERZEGOVINE Le tragique attentat de Sérajevo, qui a -excité les défiances ou les colères des gouvernements, provoqué dans la presse européenne des polémiques passionnées, ]É ravivé des rancunes inexpiables et pous- ^ sé aux déplorables manifestations anti- „ serbes que l'on sait, aussi bien en Autriche-iriongrie qu'à l'étranger, ramène a violemment l'attention sur les provinces ci annexées. Ces jours-ci, à la suite d'une p interpellation du comte Apponyi, le p comte Tisza, président du conseil de ]?! Hongrie, a fait à la chambre hongroise des déclarations empreintes du plus loua- v ble esprit de conciliation. Il s'est élevé nettement, entre autres, contre le mou- p vemont qui tend à rendre les Serbes de ti Bosnie-Herzégovine et d'ailleurs respon- n sables de l'attentat, et a déploré les excès » dont furent victimes, à ce sujet; de 1' loyaux sujets de race serbe. Ces paroles ri tranchent heureusement sur le langage p de la presse, officieuse ou non, de la mo- ^ narchie dualiste et permettent d'espérer tj une . issue heureuse, pour les relations a entre la Serbie et l'Autriche, de l'enquête menée en ce moment pour établir les res- n ponsabilités. b M(iis, pour ce qui concerne directement ci les provinces annexées, tout esprit non 11 prévenu peut estimer que l'Autriche- P Hongrie possède le moyen le plus effi- 01 cacé de s'opposer à la propagande serbe " et de rattacher à sa cause des populations r( qui, malgré la constitution accordée en 1910,s donnent l'impression trop réelle g d'être traitées en pays conquis. Ce serait p de les mettre sur le même pied que les g autres éléments de l'empire et de ne pas d soumettre ces malheureuses contrées, en- ■ t! core épuisées et dépeuplées par quatre siècles de brigandage turc, à une coloni- n sation systématique austro-allemande. ^ Un correspondant, qui signe un « Serbe sl bosniaque », fournit à ce sujet à notre grand confrère le Temps une longue étu- b de dont nous résumerons certains pas- vi sages. D'après les renseignements très n précis et facilement contrôlables de ce is correspondant, la population de la Bos- C1 nie-Herzégovine est presque entièrement y de race et de langue serbes (1,700,000 oj Serbes sur 1,800,000 habitants), teintée u en trois nuances par les trois religions (J qui la composent : 782,831 Serbes ortho- if uoxes, 602,200 Bosniaques musulmans et v 400,841 Croates catholiques. C'est par- ti mi cette population paysanne éminem- ci ment prolifique (accroissement de 500,000 sl habitants, soit de 30 pour cent, en moins 18 de vingt-sept ans), que la bureaucratie viennoise a fait venir cent mille étran- ]e gers de langue allemande, dont trente- ]6 cinq, mille seulement sont des colons cl proprement dits, le reste étant composé de fonctionnaires, d'industriels et de ri commerçants. Or, c'est au profit de ces ce trente-cinq mille colons que l'on a imposé P à la Bosnie-Herzégovine la langue aile- sl mande comme première langue dans j'. toute l'administration civile et judiciaire, 6 et comme seule langue dans les chemins tl de fér, postes et télégraphes, qui appar- q; tiennent toujours à l'armée. Tout le com- ei merce et toute l'industrie sont devenus ei la proie des Allemands qui détiennent s' cent cinquante des cent soixante-dix in- 51 dustries que compte le pays. Le capital -indigène s'est toujours vu refuser toutes facilités et même toute permission par le gouvernement. Pour la conquête systématique de la terre, on a dispensé les F colons allemands de la dîme, on leur a — donné en toute propriété des terres communales ou domaniales sur lesquelles les indigènes avaient le droit de pâture. v Pour nourrir leurs troupeaux, les indi- di gènes ont été obligés de racheter d'abord la le droit aux Allemands, puis de leur ra- ?a cheter de la terre même. On a obligé le ù, paysan en maint district à abattre la forêt (et l'on sait l'importance qu'a pour le paysan serbe l'élevage du porc et, par si suite, la préservation des forêts pour la P glandée), à défricher le sol, à le labourer line, première fois et à l'abandonner en- a suite aux colons du gouvernement, en ai ayant soin de vendre d'avance les arbres aux spéculateurs allemands. Quant aux écoles, elles sont fondées pour la plupart an profit des colons étrangers. Mais ce qui, plus que tout, ressort de 1 exposé du correspondant du Temps, c'est la misère effroyable du paysan serbe j (kmète). Sous la domination turque, les seigneurs musulmans (begs) laissaient la terre aux paysans moyennant un fermage annuel du tiers du produit (hdk). Lt kmète avait donc à payer annuellement, — pour rester en possession de ses champs qu'il transmettait à ses fils aussi longtemps que lui-même et sa famille payaient la dime et le hâk, — la dime au suitan et le hâk au seigneur, soit un dixième plus un tiers des récoltes. Aujourd'hui, la dîme, exigible en argent, est fixée selon le bon plaisir des estimateurs qui l'ont prise à ferme, et un pareil système de louage pour le hàk a été non seulement toléré, mais admis et encouragé. 11 en résulte, avec l'enlèvement du droit d'héritage enlevé aux filles et aux veuves des kmètes décédés sans héritiers maies, qu'actuellement, en Bosnie-Herzé-govine, il y a actuellement plus de six cent mille agriculteurs qui ne possèdent, pas un pouce de terre et qui veulent en avoir, considérant que par droit séculaire et de naissance, ils devraient avoir à eux ce sol que depuis des siècles ils ont travaillé pour créer une terre arable en ce pays de pierres... Ce sont là, malheureusement, des faits précis et qui caractérisent une politique, il se:r.b.le bien que si le problème agraire, en Bosnie-Herzégovine, était résolu dans la sens de l'équité, il n'y aurait dans ces contrées ni panserbisme, ni panslavisme qui pût tenir contre le loyalisme que les i aysa::s auraient désormais envers le gouvernement et la dynastie de Vienne. Intérim. Le ministère Salandra Le parlement italien vient dé s'ajourner en laissant au pouvoir le ministère Salandra dont la longévité dépasse ainsi les espoirs de ses meilleurs amis. Non seulement le ministère des « cent jours » a vécu, non seulement il n'a point préparé, comme les cabinets Sonnino et Luzzatti, une prompte rentrée de M. Giolitti, mais il se sépare du parlement sur une demi-victoire, qui pourrait être le gage d'un nouveau bail ministériel.Et sans doute il ne s'agit que d'une demi-victoire et d'un gage assez incertain : M. Salandra n'a pu faire triompher complètement sa politique financière : il n'a désarmé l'obstruction socialiste qu'en participant à une « combi-nazione » : les 80 millions d'impôts nouveaux ne sont accordés que pour "une année et feront l'objet de décrets provisoires ; la question sera reprise dans toute son ampleur en novembre prochain, M. Salandra devant à cette date soumettre au parlement son plan de réorganisation financière. Au total, le cabinet n'a obtenu qu'un sursis. Mais, après une législature aussi agitée, le succès est appréciable. L'œuvre législative accomplie sous le cabinet Salandra aura été peu considérable : deux budgets seulement sont votés, ceux des finances et de l'intérieur : la réforme des établissements d'enseignement secondaire a mutilé le projet Credaro ; l'approbation de la convention commerciale avec l'Espagne, l'émission de 150 millions de bons du trésor, la création d'une monnaie de billon de 0.10, diverses mesures relatives aux travaux publics, à la condition des « ferrovieri », ne représentent pas un programme très brillant. Le cabinet Salandra n'a pu faire voter la loi sur le mariage civil obligatoire, ni obtenir le fameux crédit militaire de 194 millions qui devait être réparti sur quatre années. Cette impuissance législative s'explique aisément si l'on se souvient qu'il a fallu faire face aux menaces de grève générale des cheminots et aux troubles graves et généralisés qui ont suivi les incidents d'Ancône. Mais on doit aussi tenir compte d'une instabilité parlementaire due à l'orientation nouvelle de la chambre des députés ; déjà M. Giolitti avait appris à ses dépens que la chambre issue du suffrage universel n'imitait pas la docilité de ses devancières ; M. Salandra ne put y maintenir qu'une* majorité assez précaire. Enhardis par les succès de la social-démocratie, les radicaux n'ont pas cessé d'entrevoir un ministère qui s'appuyerait sur le futur bloc des gauches ; complaisants à la majorité, m les a vus affirmer une tendance à rompre leurs vieux liens avec la droite et le bataillon giolit-tien. Ils n'ont point été toutefois jusqu'à s'associer à l'obstruction socialiste bien qu'ils eussent combattu les projets financiers de M. Salandra.Leur attitude ambiguë ménageait à la fois le cabinet et les socialistes réformistes, dont le chef, M. Bissolati, a si curieusement dénoncé les méfaits de l'obstructionnisme en un discours de futur ministre. La chambre paraît donc grossie d'une majo; rité nouvelle; nettement orientée à gauche et conforme à l'esprit du suffrage universel ; une période de transition n'a pas permis le reclassement des anciens partis ; de là une incertitude et une gêne dont s'est ressentie toute la législature. La rentrée éclaircira sans doute cette situation en faisant triompher les nécessités logiques ; au même moment, M. Salandra tentera en faveur de la réforme financière un gros effort ; c'est sur cette question que va donc s'orienter définitivement l'avenir de la politique italienne. Les affaires d'Albanie Succès des insurgés Valona, 13 juillet. — Les insurgés occupèrent Fieri. La révolution mexicaine La Vera-Cruz, 13 juillet. — Quatre cents ouvriers, agissant en conformité d'ordres reçus de Mexico, travaillent rapidement à réparer la voie ferrée de Mexico à la Vera-Cruz, qui avait'été coupée par ordre du président I-Iuer-ta au début de l'attaque des Américains contre la Vera-Cruz. Les deux fractions rivales Mexico, 13 juillet. — M. Carbajal se retirera si les deux fractions rivales n'arrivent pas promptement à une entente. Carranza intransigeant Washington, 13 juillet. — Le général Carranza a averti les Etats-Unis qu'il n'acceptera en aucune façon des pourparlers avec le général Huerta, dont il exige une capitulation complète.Dépêches télégraphiques (Service de l'Agence HAVAS) Les troubles à Haïti et à Saint-Domingue Washington, 13 juillet. — Les Etats-Unis ont rassemblé à Bahia de Guantanamo (Cuba) sept cents marins qui se tiendront prêts à intervenir en cas de troubles à Haïti et à Saint-Domingue.Bagarres politiques en Portugal Porto, 14 juillet. — M. Almeida, chef ^u parti ' évolutionniste, était, venu avant hi-er pour une tournée électorale. Il est reparti hier po.ur Lisbonne. Son arrivée et son départ ont donné lieu à des bagarres entre partisans et adversaires de la politique qu'il représente. 11 y a eu des coups échangés, des coups de feu tirés. Plusieurs personnes ont été. blessées. *** Lisbonne, 13 juilet, dix heures cinquante soir. — Les ministres, réunis en conseil extraordinaire, s'occupent des-moyens à prendre pour assurer l'ordre public. Actuellement, l'ordre est parfait. Sur la place de Rocio, au centre de Lisbonne, les curieux affluent pour contempler les dégâts qui ont été faits la nuit précédente. La police se livre à d'activés investigations. M. Almeida est parti de Porto cet après-midi en automobile. Au moment du départ, une foule nombreuse s'était réunie devant son hôtel. Des manifestations en sens divers se :;oat produits. On avait fait garder par la police les bureaux du journal catholique Lim:r-tad,*** Lisbonne, 14 juillet, minuit cinq. — M. Almeida est arrivé à Lisbonne sans incident, grâce aux mesures de précaution qui avaient été prises par le gouvernement. *** Lisbonne, 13 juillet, onze heures, cinq soir. — L'automobile qui transportait M. Almeida a été assailli par un groupe de gens armés devant Li. succursale de la banque de Miniio à Porto. Des bagarres ont alors éclaté, mais elles ont été vite réprimées. M. Almeida est attendu à Lisbonne à minuit. Les rassemblements sont interdits aux abords de la gare de Rocio. Manifestation sociaiiste pour la paix Condé-sur-Escaut, 14 juillet. — Une vaste manifestation socialiste en faveur de la paix internationale et d'un rapproGhemriet franco-allemand s'est produite hier. Des milliers de manifestants, drapeïiu rouge en tète, ont parcouru le pays. MM, Laynet, député français, Vandersmissen, belge, et Liebkuecht, député allemand, ont pris la parole. Mort d'un diplomate allemand Berlin, 14 juillet. — M. de Haxthausen, ministre d'Allemagne à Pékin, est décédé hier à Berlin. Evolution maritime il Tout le monde n'est pas d'accord sur l'importance des économies qu'il est possible de réaliser par l'emploi du pétrole comparé au charbon. Un ingénieur allemand, M. Saimberlich, raisonnant sur un navire de 5,500 tonneaux, qui fait par an quatre voyages complets de vingt jours, n'arrive qu'à une économie de 37,185 francs. Ce qui est d'ailleurs un joli surcroît de bénéfices sans compter la possibilité de réduire les frets. M. Hesse prévoit que sous la pression de la concurrence, surgira l'évolution prévue, la lutte par l'abaissement des tarifs. « Ainsi va le progrès économique, diminuant prix de revient et coût de transport. Chaque fois il déchaîne une crise. Celle-ci, je le crains, sera redoutable.» iNous pouvons voir, par les nombreux chapitres que consacre au moteur notre confrère le Neptune, qui s'est spécialisé dans cette question, que déjà le principe du moteur Diesel a été l'objet de perfectionnements nombreux, qui ont ramené plus bas encore le prix de revient de la propulsion. Or, la baisse des frets, ainsi facilitée de singulière façon, c'est la diminution des prix de vente, c'est l'extension de la demande, c'est le coup de fouet donné à l'industrie de la construction des navires : ! Plus de travail, plus de profits, plus de salaires et au total plus de bien-être. La baisse des frets, pour tout dire, c'est une lutte plus âpre dans une humanité plus riche.» Le geste de l'Angleterre, prenant une participation de 50 millions de francs environ dans l'Angld-Persian Oil Company montre qu'elle tient à être des premières à s'assurer le fruit de l'évolution nouvelle dont nous ne connaissons encore que la toute première phase. Suédois, Hollandais, Allemands, Danois suivent de très près le progrès nouveau. Depuis que les chantiers d'Amsterdam ont livré à la Nederlandsche Scheeps-bouw Maatschappij le Vulcanus, bateau à moteur qui jauge 1,900 tonneaux, les navires à pétrole se sont multipliés et ils croissent chaque mois en nombre, en force et en tonnage. La Hamburg-Amerika et la Hamburg-Sùd-Amerikanische ont chacune construit un navire à moteur. La Compagnie danoise est-asiatique en a quatre en service et quatre en chantier ; malgré son nom, l'United Steam Ship Company, de Copenhague, en compte un dans sa flotte. La Compagnie Nordstjernan, de Stockholm, en a trois en activité et trois en construction. Sur la mer Caspienne vogue toute une flottille de moteurs-boats, dont la capacité moyenne dépasse celle des plus récents vapeurs lancés sur la Baltique. Il en est de même sur le Congo où les bateaux à moteurs pourront être desservis par la pipè-line d'Ango-Ango. A Seraing, à Gand, à Glasgow, à Amsterdam, à Copenhague, les chantiers construisent des moteurs marins. Lj moteur à combustion interne a con quis droit de cité dans les marines les plus actives et les plus entreprenantes du monde. Elle occupe déjà un rang convenable clans la marine marchande de moyenne importance. Le renforcement de puissance des moteurs permettra aux grosses unités de la marine marchande et de la marine de guerre de sui vre l'évolution. Il semble qu'il n'y a là qu'une question de temps. Déjà I'Emmanuei, Nobel, de la Nederlandsche Scheepsbouw Maatschappij, jauge 9,350 tonneaux ; le Siam et l'Au- nam, de l'Es-asiatique danoise, ont une portée en lourd de 9,700 tonnes. Des moteurs pour vapeur de 15,000 tonnes sont actuellement en construction en Hollande.Dès aujourd'hui, les moteurs sont assez robustes pour fournir sans fatigue les grandes traversées et les accidents sont relativement rares ; l'inspection des machines, en fin de voyage a révélé une usure minime, très comparable à celle qu'accusaient les vapeurs. Des mises au point successives ont régularisé le fonctionnement des moteurs : les cargos de 9,CC0 tonnes comme le Siam ont pu, au cours d'un voyage entre Anvers et Anto-fagasta, soutenir sans arrêt et sans le moindre accroc quarante-deux jours de navigation. En France, comme toujours, on est «prudent». A la suite d'une enquête parlementaire, il a été décidé par M. Laubœuf, ingénieur en chef des constructions navales, que le moteur n'était pas arrivé encore à un point suffisant de perfection pour qu'on en munît' le plus petit croiseur. Les constructeurs français attendront donc le moteur sans défaut ; les ports, pour s'outiller en vue de la navigation par moteurs, attendront les navires. Où en serions-nous si nous devions procéder de même et attendre que le progrès fût officiellement enregistré pour le suivre et pour développer notre industrie ? Quand les hauts dignitaires de la marine française se seront aperçus que le monde a marché sans eux..., l'industrie belge des moteurs pour bateau pourra compter sur une clientèle outre-Quié-vrain. — J. T. LE DEPART DE M. POSSEMIERS A la séance d'hier soir au conseil communal, M. le bourgmestre De Vos a donné lecture de la lettre — que nous reproduisons ci-dessous — par laquelle M. Possemiers informe le conseil de la décision qu'il a prise. messieurs, Je compterai', à latin de cette année, plus île qua-rante années de services communaux : vingt-quatre en qualité de chef de bureau au secrétariat et de secrétaire particulier des bourgmestres Léopold de YVael et Jan Van Rijswijck, et seize en qualité de secrétaire de la ville. Vous savez, messieurs, toute l'importance et la diversité des devoirs professionnels que la loi communale et plusieurs autres lois imposent au secrétaire île la ville. Les nombreuses lois d'ordre administratif, promulguées au courant des dernières années, ont obligé votre conseil à renforcer notablement le personnel de l'administration centrale, ce qui a augmenté, dans une forte mesure, les charges de mon emploi et ma responsabilité. Le rapide accroissement de notre population et l'étonnante extension prise par tous nos services communaux ont, d'autre part, considérablement multiplié mes occupations quotidiennes. J'ai constamment pris ma tâche à cœur et employé mes meilleurs effort; pour la remplir intégralement ; je crois y avoir réussi jusqu'à présent. Mais, lorsque.je songe aux travaux gigantesques qui sont en préparation et qui présagent pour notre ville une nouvelle ère de grande prospérité ; lorsque, d'autre part, j'interroge l'état moins favorable de ma s'auté, je sens naitre en moi la crainte que mes efforts ne parviendront plus désormais à satisfaire à toutes les exigences de mon emploi. J'estime que, dans ces circonstances, il convient, autant dans l'intérêt des affaires communales, que dans celui de ma santé, que je me démette de mes fonctions. Je vous prie donc, messieurs, de bien vouloir accepter ma démission pour lé 31 décembre prochain, et de fixer le montant de ma pension à partir du 1er janvier 1915. Le bourgmestre rend ensuite un chaleureux hommage a M. Possemiers et annonce la décision prise par le collège de l'élever au grade de secrétaire honoraire. C'est une longue et brillante carrière qui vient de prendre fin. M. Possemiers, qui entra à l'administration communale au moment où, étant à l'armée, il allait être nommé capitaine du génie, débuta en qualité de chef du secrétariat et de secrétaire particulier du bourgmestre Léopold de Wael. C'était précisément l'époque où de grandes transformations, qui nécessitèrent des négociations longues et souvent difficiles, se préparaient. M. Possemiers y participa activement, ainsi que dans l'organisation de maintes fêtes superbes qui eurent lieu en notre ville. Notamment après avoir dirigé les fêtes du cinquantième anniversaire de l'indépendance belge, il organise en 1885 le premier cortège aux lumières, qui fut un succès triomphal, et le premier festival permanent, s'assurant la participation de cinq cent et trois sociétés de musique I Les cortèges aux lumières et les cortèges carnavalesques sortent, dès ce moment, tous les ans, mais ils furent, on le sait, éclipsés en 1892 par l'inoubliable Landjuweel. Et à peine avait-il remporté ce nouveau succès qu'il élaborait, avec MM. Jan Adriaensen, inspecteur des écoles, Frans Van Kuyck et Max Rooses, les plans de ce Vieil-Anvers, qui fut imité depuis dans toutes les autres expositions internationales. M. Possemiers quitte l'administration, ayant accompli un labeur énorme et rendu de très réels et très grands services à la ville. Il emportera dans sa retraite le cordial et reconnaissant souvenir de ses concitoyens. BUREAU OFFICIEL Nous avons parlé, il y a quelque temps déjà et à diverses reprises, du projet de construire, sur l'emplacement occupé actuellement par le bureau officiel de renseignements, place de Meir, un immeuble de cinq étages et où le bureau communal de renseignements serait réinstallé, ainsi que des locaux de commerce et un logement pour le concierge. Le conseil communal s'est occupé à nouveau de cette question hier soir. Il a approuvé le projet établi par les services techniques de la ville et a autorisé le collège à mettre l'entreprise en adjudication publique. Les travaux, qui doivent être terminés dans le délai de dix-huit mois, sont évalués à 371,2od francs, dépense pour laquelle un premier crédit de 100,000 francs est prévu au budget de 1914. AGRANDISSEMENT Le conseil communal a approuvé hier soir le plan et le cahier des charges relatifs a la mise en adjudication publique des travaux de transformation et d'agrandissement à exécuter au commissariat de police de la cinquième section, rue de la Babillarde. L'entreprise comportera : la démolition et la reconstruction de 1a. façade du côté de la rue de la Babillarde ; l'agrandissement du bureau et la transformation des appartements du commissaire ; la construction, dans la cour, d'une salle pour les agents, de deux cellules d'incarcération.Les travaux devront être terminés dans le délai de neuf mois. La dépense est évaluée a 69,650 francs. DISTRIBUTIONS DES PRIX Cette année, les distributions des prix aux élèves des écoles que voici auront lieu dans la salle des fêtes communale, place de Meir, aux dates indiquées ci-dessous : Instituts communaux n° 1 et n° 3 pour demoiselles, longue rue d'Argile et boulevard Léopold, le vendredi 24 juillet, à trois heures de relevée ; Institut communal n° 2, pour demoiselles, rue des Chênes, le samedi 25 juillet, à trois heures de relevée ; Institut communal n° 1, pour garçons, rue Louise, le mardi 28 juillet, à trois heures de relevée ; Institut communal n° 2, pour garçons, rue Van Maerlant, le mercredi 29 juillet, à trois heures de relevée ; Institut communal n° 3, pour garçons, boulevard Léopold, le jeudi 30 juillet, à trois heures de relevée. PAVAGES Deux adjudications concernant des travaux de pavage ont été approuvées hier par le conseil communal. Celle concernant les routes latérales du boulevard Léopold, entre l'avenue Charlotte et la chaussée de Malines, avait réuni huit soumissions dont la plus basse, se montant à 147,486 francs, a été acceptée. Pour le repavage de la voie carrossable de la rue du Palais, on a également accepté la plus basse des huit soumissions présentées et qui se monte à 126,650 francs. INTERIEUR Remises de commandements Le lieutenant général Lantonnois-Van Rode, .commandant la 6e circonscription. militaire, s'absentant pour se rendre à l'exercice de cadres de la 6e division d'armée, a remis son corriandement au général-major Leclerq, commandant la 8e brigade mixte. Pour les mêmes motifs, le général-major Delforge a remis le commandement de la province de Brabant et le commandement supérieur de la place de Bruxelles au colonel Meî-ser, commandant le 9e régiment de ligne. L'université du travail à Bruxelles Le conseil communal de Bruxelles a voté hier les crédits nécessaires à la création de l'université du travail. Il paraît que 'Ion songe à construire les bâtiments sur les terrains voisins des anciens bassins maritimes. Pour le personnel de notre railway Les fonctionnaires et employés des services d'exécution à mettre à la retraite par limite d'âge ou en disponibilité fin novembre de chaque année seront, à dater du 1er septembre, placés en congé à traitement plein. Leurs successeurs seronts installés à cette date, mais leur nomination ne se fera qu'au mois de décembre ; dans l'intervalle, ils feront fonctions, et la mutation coïncidera avec un changement de grade ou un relèvement de classe. Les fonctionnaires et employés à mettre à la retraite ou en disponibilité dans les conditions précitées devront être prévenus trois mois à l'avance de la date à laquelle ils cesseront leurs fonctions. Cette décision est prise en vue de rajeunir les cadres des chefs de station, notamment avant les périodes des forts transports. L'anniversaire de la bataille de Turnhout A l'occasion du 125e anniversaire de la bataille de Turhout, la garde civique de cette ville organise, le 19 courant, un grand con cours entre les musiques des gardes civiques du pays. Ce concours comprendra deux divisions : dans l'une, exécution de deux morceaux au choix ; dans l'autre, concours-défilé avec exécution de pas redoublés. Voilà de quoi émouvoir Turnhoutois et Turrihoutoises. Les mânes du brave van der Meersch tressailliront dans la tombe. Nos relations avec la Suisse On arrête en ce moment les diverses dispositions réglementaires qui nous mettront en relations téléphoniques directes avec la Suisse par la voie française. Le circuit est en construction du côté suisse, et bientôt tous les groupes belges pourront communiquer avec Bâle et Berne aussi aisément qu'avec Paris. Les archives de Malines La ville de Malines communique les renseignements ci-dessous : Contrairement à ce qui a été annoncé dans les journaux, nous sommes heureux de rassurer nos lecteurs par rapport aux pertes relevées. La collection métallique malinoise a été retirée presque totalement des décombres. Les quelques plans et vues supposés perdus ne sont qu'endommagés et pourront encore servir à la documentation. L'accès aux archives et à la bibliothèque sera suspendu momentanément.Mort de M. Charles Buis M. Charlçs Buis, ancien bourgmestre de Bruxelles, est mort hier soir, à cinq heures et demie. II . s'est éteint sans souffrances. M.Buis était rentré vendredi, vers dix heures du soir, après avoir été dîner en ville et s'était senti indisposé. Le malaise qu'il ressentait devait avoir des suites funestes, car une attaque d'apoplexie frappait l'ancien bourgmestre, provoquant la paralysie complète du côté gauche. M. Buis n'avait rien perdu de sa lucidité d'esprit quand il revint à lui ; cependant il était incapabale d'entendre ce qui se disait autour de lui. Son absence avait déjà été remarquée à diverses réunions de dimanche et notamment à la rénion de la Ligue de renseignement, dont il fut l'un des fondateurs. Lundi, la fièvre avait encore augmenté et tout faisait redouter une issue fatale. Vers cinq heures et demie donc M. Buis s'éteignait doucement. Dans la soirée, M. Max a fait afficher sur les murs de la capitale nue proclamation annonçant aux Bruxellois la mort de leur ancien bourgmestre. M. Cha.ries Buis a été pendant dix-neuf années consécutives, avant M. De Mot, qui l'a précédé dans la tombe, le bourgmestre de Bruxelles. Pendant plusieurs années aussi, il fut député libéral de cette ville. Son intelligence et son activité étaient au-dessus de tout éloge. Il travailla, entre autres, ardemment à l'embellissement et à l'extension de Bruxelles L'admirable et unique Grand'Place, telle qu'on peut l'admirer aujourd'hui, est son œuvre, et il convient de le louer sans réserves de la ténacité et de l'intelligence qu'il a déployées pour réaliser ses magnifiques desseins. 11 voulait que la capitale fût grande et belle, et après avoir quitte l'hôtel de ville il resta toujours un protagoniste ardent de l'extension et de la splendeur de sa vlile natale. T,n presse de ce matin, sans distinction de partife, lui consacre presque tout entière un juste tribut d'éloges. CONGO Les recherches minières au Katanga Le conseil colonial s'est réuni samedi, comme nous avons dit, sous la présidence de M. Ren-lvin ; il a examiné longuement le projet arrêté par la commission spéciale instituée pour étudier quelles modifications devaient être apportées au régime du décret du 16 décembre 1910, en ce qui concerne les recherches minières au Katanga et plus spécialement la participation du comité spécial du Katanga d'ans le régime des exploitations. Ce texte, qui a fait l'objet de très longues études — car la commission n'a pas tenu moins de vingt et une séances — a été minutieusement étudié ; il a été adopté dans son ensemble sauf quelques modifications dont aura à tenir compte le projet de décret qui va être rédigé par le gouvernement et qui sera soumis au conseil dans sa séance du 25 juillet. Voici un résumé de ce document : Les mines du Katanga. — Le décret du 16 décembre 1910 a imposé, aux exploitants des mines au Katanga, deux redevances bien distinctes : 1) une taxe de 1 p. c. du produit brut des mines, qui s'élève à 5 p. c. lorsqu'il s'agit de métaux précieux, de diamants et de pierres précieuses ; 2) une part dans les bénéfices, fixée uniformément à 33 p. c., sans distinction entre les substances extraites et quelle que soit la quantité des bénéfices de l'exploitation ; toutefois, en pratique, cette participation allait se réaliser par la remise, au comité spécial, de 35 p. c. des actions de la société, exjfloitante. La redevance proportionnelle. — La commission fut tout de suite unanime à reconnaître la nécessité de modifier le régime de la redevance proportionnelle, telle que l'établissait le-décret de 1910, parce que pour certains gisements miniers de richesse médiocre, le taux en était exorbitant et aurait empêché radicale ment toute tentative d'exploitation, parce qu'il faillait, d'autre part, en assurer la perception autrement que par la remise forcée, au comité spécial, d'une grosse part des actions des sociétés minières. Lèt commission arriva Jiien vite à conclure, aussi unanimement, à l'utilité d'abolir toute redevance sur le produit brut, cette redevance étant jugée peu équitable et d'une perception onéreuse et difficile. Mais, comment fallait-il dornévant assurer la perception des redevances proportionnelles sur les bénéfices des sociétés par actions. La redevance uniforme. — La commission propose, tout d'abord, de substituer, à la redevance uniforme de 33 p. c. des bénéfices, une redevance graduée, qui s'élève avec la. proportion des bénéfices relativement au capital social. L'article 61 la taxe ainsi: «12 p. c. des bénéfices lorsqu'ils ne dépassent pas 7 p. c. du capital social ; 20 p. c. des dits bénéfices, qui excèdent 7 p. c.. jusqu'à concurrence de 10 p. c. du capital social ; 25 p. c. des dits bénéfices qui excèdent 10 p. c. jusqu'à concurrence de 15 p. c. du capital social ; 40 p. c. des dits bénéfices qui excèdent 15 p. c. jusqu'à concurrence de 35 p. c. ; 60 ou 50 p. c. des dits bénéfices qui excèdent 35 p. c. du capital social, suivant, qu'il s'agit d'exploitations de diamants ou de pierres précieuses d'une part, ou d'exploitations d'autres minerais d'autre part. Après avoir décidé que les redevances minières se borneraient dorénavant à une participation progressive aux bénéfices des exploitants, la commission eut à rechercher le meilleur mode de perception. Elle a cru qu'il fallait, avant tout, un système très simple, très facile, automatique en quelque sorte, n'exigeant, qu'un petit nombre de fonctionnaires et n'imposant à ceux-ci qu'une tâche aisée, sans problèmes compliqués à résoudre, sans appréciations personnelles arbitraires ; un système, par conséquent, peu onéreux, dont les frais de perception ne viennent pas diminuer sensiblement le produit des redevances ; un système qui prête peu à la fraude, qui rende impossible ou inutiles même, les tentatives de corruption ; un système qui ne soulève que peu de contestations, qui ne vienne pas entraver au Congo le cours de la justice par l'accumulation de procès délicats et difficiles ; enfin, un système qui premet de laisser aux exploitants leur pleine liberté et leur entière autonomie. Les redevances sur les bénéfices. — C'est en se basant sur ces idées que la commission propose que les sociétés paient dorénavant leurs redevances sur tous les bénéfices, quelle qu'en soit la source, extraction ou traitement du minerai, ou qui doivent être distribués en vertu de leur bilan. Le taux des redevances variera avec la quotité des bénéfices. Les sociétés se. constitueront comme elles le voudront ; elles régleront comme bon leur semblera, le partage de leurs bénéfices entre leurs diverses catégories d'actionnaires ; elles pourront même rémunérer, suivant leurs convenances, les apports qui leur sont faits ; mais ici une mesure s'imposait pour sauvegarder les droits du comité spécial ; il ne sera pas permis, de rémunérer en valeurs grevant ou augmentant le capital social, les apports au-delà d'un certain taux, qu'à la condition que rapporteur en abandonne une part au profit du comité, spécial. Dans l'administration financière de leurs exploitations, les sociétés auront donc pleine et entière liberté;elles distribueront leurs bénéfices quand et comme elles le voudront, elles consacreront à des amortissements, fonds de réserve légaux ou extraordinaires, fonds de prévision, etc., tout ce qui leur plaira, sans que le comité spécial puisse rien leur réclamer. Et la fraude ne sera pas à craindre, parce que le système préconisé par la commission crée l'union la plus parfaite d'intérêts entre le comité spécial, les actionnaires et même les administrateurs ; toute décision qui restreindrait les redevances à payer au comité diminuerait du même coup fatalement les dividendes des actionnaires et souvent les rémunérations des administrateurs. L'un des grands avantages du système préconisé c'est qu'il permet de laisser aux sociétés là plus grande liberté dans leur constitution et leur organisation, aussi bien que dans leur activité industrielle et leur administration financière. La commission admit que tout permis d'exploitation a une valeur minimum qu'on doit lui reconnaître en tout cas, et que toute société peut payer en n'importe quelles valeurs, sans encourir le moindre soupçon de fraude ; l'accord se fit aussitôt pour reconnaître que cette valeur minimum peut être fixée à l'ensemble des sommes effectivement -dépensées en travaux de recherches augmentées des intérêts à 15 p. c. l'an, sans que ces intérêts puissent dépasser 50 p. c. du principal. Les apporteurs de concessions. — Mais il est bien certain que les apporteuïs de concessions minières ne se contenteront pas toujours de ce minimum de rémunération. La commission reconnut que la société pouvait au-delà de ce minimum céder aux apporteurs autant qu'elle voudrait des valeurs (actions de dividendes, parts de fondateur, etc.) qui n'augmentent ni ne grèvent le capital social. La commission propose donc de laisser la société rémunérer les apports en toute liberté : mais si elle paie, au-delà de la valeur minimum fixée plus liant, en argent comptant, en actions de capital, en obligations, ou d'une manière quelconque qui grève ou augmente le capital social, alors le comité spécial doit recevoir 33 p. c. des valeurs ainsi payées en surplus. La mise en exploitation. — La commission a aussi porté son attention sur les mesures à prendre pour assurer la mise en exploitation sérieuse et rapide des gisements miniers concédés. Elle préconise à ce sujet plusieurs modifications aux décrets antérieurs. Reste, enfin, la question des sanctions à établir pour sauvegarder les droits du comité spécial vis-à-vis des concessionnaires. La commission propose trois sanctions civiles. Tout d'abord en vertu d'une close pénale contractuelle, tout exploitant qui dissimule ou même s'abstient simplement de déclarer tout ou partie des redevances dues par lui au comité spécial, devra payer, à titre de peine, le double de toutes sommés dissimulées ou non déclarées. En second lieu, les administrateurs sont rendus solidairement res-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Anvers-bourse: journal financier paraissant tous les jours de bourse officielle gehört zu der Kategorie Financieel-economische pers, veröffentlicht in Anvers von 1889 bis 1919.

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