Bastogne à l'Yser: journal du canton de Bastogne

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s.n. 1917, 01 Oktober. Bastogne à l'Yser: journal du canton de Bastogne. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k93125r361/
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1er Octobre 1917. Publication autorisée par l'Autorité Militaire DIEU — PATRIE — FAMILLE BASTOGNE A L'YSER bulletin de Ralliement et d'Union pour les jftrdennes BASTOGNE FAUVILLERS SIBRET VIELSALM Et après la guerre ?.... Que deviendrai-je î Plus d'une fois, nous nous sommes écriés : « Malheur! passer ainsi les plus belles années de sa vie, si inutilement ! » Les années de guerre ne doivent pas rester inutiles, laisser seulement un souvenir de souffrances physiques et morales dépassant tout ce que notre imagination pouvait concevoir. 11 ne faut pas que dans notre esprit pénètre cette fausse idée qu'elles constituent dans notre vie un temps mort parce que temps perdu pour notre perfectionnement intellectuel, moral ou même simplement matériel. Ce temps que nous croyons mort peut être au contraire pour nous un temps de gain et de plus-value. A nous de profiter des événements, et par notre volonté d'en tirer les grands avantages qu'ils présentent aux âmes fortes Le creuset de la souffrance prépare si bien aux luttes de la vie ! Musset qui avait bu volontairement ce calice d'amertume, traduisait éloquemment cette leçon de la souffrance: « [/homme est un apprenti, la douleur est son maître et nul ne se connaît s'il n'a souffert. Pour vivre, pour grandir et mûrir, les moissons ont besoin de rosée ; pour vivre et pour sentir, l'homme a besoin de pleurs ». Sans doute, la guerre peut être pour l'âme, un temps défavorable et si l'on n'y veille, destructeur: tous en conviennent, mais il faut veiller et surmonter les difficultés. En temps de paix, nous nous laissions bercer par la vie, sans soucis, sans difficultés. Et cela, parce que peu d'entre nous se donnaient la peine de méditer, de réfléchir ; parce que certains n'avaient pas ou ne prenaient pas le temps de la réflexion. Depuis trois ans, ce temps de réflexion a été imposé à tous : heures de garde, heures de repos, heures du sommeil tardant à venir Jamais temps plus favorable n'a été donné à tous, pour se connaître et préparer l'avenir. Notre fie de jadis, nous l'avons repassée bien des fois avec la jeunesse insouciante, son travail souvent facile, sa situation modeste dont nous nous contentions aisément ; nous avons repassés nos amusements nombreux, notre vie de famille trop peu appréciée. On était heureux alors sans grand effort, on se plaignait du moindre ennui, on fuyait la lutte, le labeur qui nous aurait procuré une situation meilleure et mieux rempli notre vie. Notre vie d'aujourd'hui, nous la ruminons tous les jours et tous les jours nous voulons y trouver des raisons de laisser faiblir notre courage et nos énergies. 1. Tout d'abord, Vétat militaire lui-même : pour le soldat, pas de souci du pain quotidien : l'intendance, quoique parcimonieuse, nous donnant tout de même régulièrement notre pitance. Pas de souci d'une vie à arranger puisque les chefs l'arrangent à notre place. Pas le souci d'une initiative à prendre, d'une direction à choisir puisque notre vie actuelle supprime toute initiative personnelle Tout cela quoique nécessaire à la discipline et à la force d'une armée peut paralyser pour plus tard les initiatives qu'il faudra prendre alors de toute nécessité. 11 est à remarquer que chez certains la réaction qui suit toute compression produira l'effet contraire. Que de fois nous nous sommes dit : « Ah ! quand je ne serai plus lié, comme je vais me remettre à travailler ! 2. Si le manque d'initiative actuel, est un obstacle pour l'avenir, la suppression de l'habitude du travail en est encore un bien plus considérable. En temps de paix, on

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Bastogne à l'Yser: journal du canton de Bastogne gehört zu der Kategorie Frontbladen, veröffentlicht in Bastogne von 1917 bis 1918.

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