Bruxelles-dépêches: feuille d'informations télégraphiques internationales et d'annonces diverses

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01 August 1914
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s.n. 1914, 01 August. Bruxelles-dépêches: feuille d'informations télégraphiques internationales et d'annonces diverses. Konsultiert 22 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/222r49gt8g/
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8c Année Ho f 41S n lÉffTnliftöu Encore le calme - Les Alliés arrivent toujours NEUF AVIONS FRANÇAIS A BRUXELLES Dernières Nouvelles Nouvelles de partout LA GUERRE BELGO-ALLEMANDE Wardij intik TOUJOURS L'EXPECTATIVE Il résulte des rares renseignements arrivés au département de la Guerre que la situation générale est peu claire. Cela résulte évidemment des précautions prises par les belligérants pour cacher leurs dispositions. Pour ce qui nous intéresse particulièrement en Belgique, au Nord de la Meuse, les Allemands ont poussé dans la direction de l'Ouest, des forces qui ne paraissent pas considérables et que notre armée est parfaitement en état de repousser. Nous avons eu des engagements d'avant-postes, au cours desquels l'adversaire a été repoussé. , Au Sud de la Meuse, la situation n'a pas change; les Allemands se sont fortifiés sur la ligne de l'Ourthe, qui semble indiquer qu'ils ont l'intention de rester sur la défensive. L'état moral et matériel de nos troupes est excellent, LES ALLIES ARRIVENT H est passé encore cette nuit de grandes quantités de troupes des armées allées par chemin de fer à travers Bruxelles. Pendant la nuit également, un détachement de chasseurs à cheval français, lort d'environ 500 hommes, a été aperçu à l'avenue Louise. Ils se dirigeaient vers Je bois de la Cambre pour rejoindre vraisemblablement le gros de l'armée. NEUF AVIONS FRANÇAIS EN BELGIQUE Neuf avions français ont atterri lundi dans la soirée à Bruxelles. Chaque appareil était monté par un pilote avec un officier observateur. Les atterrissages devant des hangars préparés pour recevoir l'escadrille, ont en lieu avec une précision et une correction d'ensemble qui a arraché des exclamations d'admiration à ceux à qui il a été donné d'assister à ces réconfortants specptacles. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE LA SITUATION La cjuLôrr*© aérienne LÀ GUERRE RUSSOALLEMANDE *fe~^; j ^^^m ;^gg^ four reconnaître la nationnalité des avions et dirigeables fclOTE OFFICIELLE AU SUJET DES CARACTERISTIQUES DES AVIONS FRANÇAIS ET BELGES 1° Signe général. — D'eux cocardes tricoHares aux couleurs nationales, une sous chacune "des ailes visibles du sol. # 2° Biplans. — Tous les biplans qui n ont ©as (Fhélice à l'avant sont Français ou Belges. rïous les biplans français ou belges ont les -aSes rectangulaires ainsi que. les. petits plans !de l'arrière.," , ._ ((Tousles bdplans allemands ont les ailes en tarent en forme de V, c'est-à-dire rejetées vers Carrière aux extrémités. Tous les biplans allemands ont les petits rfens arrière en forme de cœur. '3* Monoplans. — Les monoplans français ou «belges ont les aues rectangulaires ou légèrement arrondies. Les monoplans allemands ont les ailes et la queue de la forme de celles d'un pigeon. WOTE 'OFFICIELLE AU SUJET CARACTERISTIQUES DES DIRIGEABLES FRANÇAIS £es dirigeables français appartiennent tous fcœt système souple, ils portent à l'arrière le pavillon, national surmonté d'une flamme aux ooûfleurs nationales frappée sur la même dris- | pe que 'le pavillon et placée aundiessus du. pa- IpjHoni. (Blö sont de deux types : r. Dirigeables à nacelle courte;K. Dirigeables à nacelle longue formant 'jpcKZöre armée. t [A. quelque type qu'ils appartiennent, leur fenwdloppe est de couleur jaune, ce qui les distingue des Zeppelin ballons beaucoup plus allongés et de couleur grise. jLe nom est écrit en gros caractères sous #tevaint die l'enveloppe. ODÖLKIGEAIBLES A NACELLE COURTE. '••La lotrnjaeur de la naceïïe est d'enivironi du Wate an sixième de celle du ballon. La nacelle ,fcjoàqoe comporte une paire d'hélices latérales. • Le gouvernail vertical de direction et 16e l!Pfcsns de stabüisateuTs sont' fixés directement 'à I*en*veloppe. < Les dirigeables français à nacelle courte 'pourraient être confondus avec les « Parce«sal« x, ballons allemands du type souple à nacelle courte également. Mais ces derniers 6ont caractérisés par leur enveloppe arrondie à l'amant et pointue à l'arrière et par 'leur gouvernail vertical de forme carrée, alors que dans .tous les dirigeables français à nacelle courte, ce gouvernail fait suite à des plans triangulaires ou trapézoïdaux. DIRIGEABLES ALE LONGUE FORMANT POUTRE ARMEE. — Ils se caractérisent par leur longue nacelle à carcasse transparente sauf dans la partie centrale où elle présente un bordage métallique. La longueur de la nacelle est au moins égale à la moitié de celle du ballon. Le gouvernail vertical de direction est fixé par sa partie inférieure, à l'extrémité arrière de la poutre armée. L'aspect caractéristique de la nacelle suffit à les différencier nettement de tout ballon dirigeable allemand. La Médaille militaire française au Roi LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS DECERNE AU ROI ALBERT LA PLUS HAUTE DISTINCTION ACCORDEE A UN GENERAL M. Messimy, ministre de la guerre, a adressé le rapport suivant au Président de la République : Monsieur le Président, La vaillante armée belge, sous le commandement supérieur de S. M. le Roi des Belges, après avoir victorieusement résisté dans Liège à l'assaut de troupes ennemies très supérieures en nombre, s'apprête a soutenir, à côté des troupes fran-coanglaises, le choc des troupes allemandes qui ont envahi le territoire belge au mépris des traités. Il m'a paru qu'il convenait de rendre hommage à l'héroïsme de l'armée belge et aux brillantes qualités militaires du Souverain éclairé qui la commande, en conférant à S. M. le Roi Albert Ja plus haute distinction que puisse recevoir en France un officer général, la médaille militaire. J'ai fait préparer dans ce sens le décret ci-joint et j'ai l'honneur de vous prier de bien vouloir le revêtir de votre signature. Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'hommage de mon respectueux dévouement. Le Ministre de la Guerre. (S.) MESSIMY. Le décret signé par le Président de la République est ainsi conçu : Article premier. — La médaille militaire est conférée à S. M. Albert, Roi des Belges. Art. 2. — Le Ministre de, la Guerre et Le Grand Chancelier de la Légion d'Honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret. Le général Duparge a été chargé par M. Raymond Poincaré de remettre au Roi la médaille qui vient de lui être décernée par le gouvernement de la République. Le général, qui est parti de Paris dimanche soir, est porteur d'une lettre autographe du Président de la République pour le Roi. La Croix-Rouge POUR LES BLESSES ETRANGERS. » APPEL AUX FEMMES BELGES M. Paul Frédéricq, professeur à l'Université de Gand', nous écrit cette lettre, sur laquelle nous attirons l'attention des femmes beiges : (( Meirelbeke, le 9 août 191é. > Monsieur le Directeur, » Une jeune fille gantoise, qui m'a défendu de faire connaître son nom, a eu une inspiration touchante. » Elle voudrait que les femmes belges, sachant écrire l'anglais et l'allemand, oublient le3 haines internationales et, n'écoutant que la voix de la miséricorde, se rendent dans les hôpitaux et les ambulances pour se mettre à la disposition des blessés étrangers sans distinction et pour rédiger sous leur dictée les lettres destinées à •tranquilliser leurs proches. » Cette œuvre de charité vraiment chrétienne mettrait fin aux angoisses de tant de mères qui savent leurs fils engagés sur les champs de bataille belges. » Je suis sûr que cet appel au bon cœur denos femmes et de nos filles n'aura pas été faiten vain,» Paul FREDERICQ. » M. F. F alk, s, avenue desTilleuls, met, à la disposition de la Croix-Rouge, sa maison qui peut facilement être aménagée en ambulance. Il y a place pour 25-30 lits et une salle d'opérations. Mardi , ç heures du matin. LA GUERRE BELGO-ALLEMANDE. — . Liège est toujours occupé par les Allemands. — Les forts restent en notre, possession. — Les Français ont opéré leur jonction avec nos troupes. — De nombreux éclaireurs allemands sont faits prisonniers. — Plusieurs aéroplanes -français sont arrivés. ,— Un appareil allemand a effectué une reconnaissance au-dessus de Bruxelles. LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE. — Mulhouse et Altkirch étant occupés par les Français, les Allemands sont en retraite sur Colmar. —L'entrée des Français en Alsace a suscité un enthousiasme extraordinaire. LA GUERRE RUSSO-ALLEMANDE. — La De nos lecteurs Nous insérons sous ce ùtr&'qïceiqMes commtenicaÜpHs Intéressantes, que nous (fyo?is teçues de nos lecteurs : SECOURS'AUX BLESSES fëuir toutes lbsjsLages -du (littoral belge, otea dlizaineat de müüieis de lita (pourraient être à la disposition diee Méasés. En préseiiîoe de l'aôlniiratôe et sublime âan patriotique de larJNaitjioni Bd^e, dl est hors de doute qu'un aaJpefi pair è BruxeMes-Depéches » serait entendu' de tous l'os propriétaires de .vilias inoccupées qui tmettTcùcnt ainsi à 'la d'isposkiion de la Croix Rouge dies lits en .quantité., Pao: surcroît, les blessés et les convalescente jouinaaont de la.u* pur et vivifiant d» le» mer pour aider à lour (praropt rétablissement. HOTELS ET PENSIONS" Désertés suir toutes fees plages, les hôtels et .pensions du littoral belge pourraient également ^recevoir des blessés et dies convalescents en mettant les lits grar tukement a'lia disposition- des blessés. L'alnmentation (pourrait être livrée à prix coûtant. La cuisine proparée à nfortrnéniont aux prescriptions des médecins sous la suTveiEance dos infirmiers, résoudrait ce problème délicat. Bans ces hôtels et pensions, tout le personnel' est immobilisé inutilement, puisque les plages sont èù- POUR UTILISER LES BONNES VOLONTES Je (oröis que tout lie anondie sera d'aecord avec moi. Il est urgent de créer à Bruxelles, et ailleurs 0/ussi, un organfeme icenlbral où pourraient s'adressor tous ceux qui cherchent le moyen ój'être utile au pays et qui ne savent souvent à quelle porte frapper. Il faut, pour TCindlre service comme soldlat, une certaine résistance physique que beaucoup n'ont pa6 ou n'ont plus. Inutüie aujourd'hui de s'engager dans ces conditions. La Croix Rouge également ne manque sans doute plus guère de bras. Mais il y a bien d'autres façons d'être utile au pays et à ceux Uln soàdat du q& d>e ligne- ramené, ll«a semaine dlennière, à Blruxellies, rapportait à onm de nos coiWajborajteums que, devamt le fort de Bonvcelles, les cadavres allemands étaient entassés sur urne îhauteur de 1 m. 50. Le fait est confinné par urn infirmier die La : Rouge, rentré dimanche à Bruxelles. CAVALIERS VOLONTAIRES ARGENTINS Les membres de la cofkmie de Ja Rép-ublique Argentine à Bruxelles ont offert a'ui gouvex1-nement leurs services afin de former un corps de ca,va(l::xan- d'hommcb. Les M Iemands ont et]tuéLe nombre de leurs bt inconnu, mais il dépasse relui des tués. L'état d'espritdes troupes russes après le combat est magnifique. --' - Ob voit que les étrangers Tés&diamit dans no» üre pays cherchent par «tous les moyens à dôah prouiver leua* reconnaissance. Merci à eux. UNE AMBULANCE REJANE ■Mime Réjane, la grande et délicieuse autiste, vient d'envoyer de Trouville la diépêdbe suivante à notre confrère, M. Gérard Haary, correspondant à Bruxelles du. Figaro : _ « Emi France les âmes frémissent dfadmira.tion. Que pourrais-je faire pour mes amês beiges avec qui je suis de toute Ja cnaleur de mon cœur. M. Gérard) Harry a répondu ce qpa suât : (( Vous propose faine àmbuflatnoe destinéesoldats belges sous -le titre « Ambaliainjce Réjane ». Mille fois merci de tout cœur an nom-des (Belges.^ » Gérard' HA'RjRY. » AU CAMP DE BEVERLOO Le service de casernement du, camp, assuré jusqu'à présent par le génie militaire vient d^être dévolu aux ponts et chaussées. Déjà u-n ingénieur et deux conducteurs assurent le service et le personinel nécessaire va leutr être adjoint. VENTE DU PAQUEBOT « LA FLANDRE » Le départemenit de la marine vendra le iq de ce mois, le paquebot « La Filandre » de la ligne OstendeDouvres. La .puissance des machines du navire est de 4,200 cbevamx. La vente se fera contre paienrerit en argent. à un grand nombre de bâtiments, notairnanent les magasins à vivres et à fourrages. La forêt de Haardtj près de CoLmar, a été rasée. Ils font peser sur les Alsaciens une terreur sans nom. lis ont annoncé que tous ceux qui seraient suspects seradent impitoyablement fusillés. Malgré ces menaces, renthousiasme de la population grandüt d'heure en heure. J^es troupes françaises tiennent toujours Cerney, Mulhouse, Altkirch, ayant devant elle» la. lisière de la forêt de Haardt, qui paraît se rieusement organisée. De nombreuses escarmouches ont euilieui s-uj tout le front des troupes " françaises. On. an nonce que les Allemands se renforcent, mai' il en est de même pour nous. Sur les crêtes des Vosges, nos alliés se son> emparés, hier soir, des cols du Bonhomme et de SainteMarie, après to violent combat, quj a repris d'ailleurs ce matin, et tiennent le«' crêtes dominant Sainte-Marie-aux-Mines. Les pertes du col de Sainte-Mariesöat asser sérieuses. Orn évacue les blessés sur Epinal ainsi que de nombreux blessés alilemondte. Uin, aéroplane a été criblé de balies, attei gnant à la cuisse l'officier observateur, mai.* l'appareil a pu «rejoindre Belfort, où il se répare rapidement. La blessure de l'officier n'est pas grave?" Les Allemands ont tendu des inondation»: dans la vallée de la Seule; iris espèrent de cette manière arrêter les Français dans leur marche offensive ; mais il n'y a pas dfeau partout et ils trouveront bien moyen de passer. De Baccarat, on entend' le canon dans la direction de Montigny; les troupes dé couverture sonit probablement aux prises .avec des Allemands venant de Sarrebourg. Devaut Nancy, rien, (nom plus qu'en Woevre. Dans la, région de Longuyon-Spincourt, des forces nombreuses de cavalerie allemande^ appuyées par de l'infanterie, ont obligé un ba' taillon de chasseurs à pied' à céder un peu dt t err."in. A LA FRONTIERE Le feu a commencé à Tarnoronda et Satanoff, dans le gouvernement de Padolia (sud ouest de la Russie). L'artillerie allemande a bombardé de trouilles russes près de Soldan, en Prusse. Les stations de Selovo et de Narzim, dans la Prusse orientale,, çœit été incendiées.

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