Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège

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03 Januar 1914
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s.n. 1914, 03 Januar. Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège. Konsultiert 02 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/2r3nv99x93/
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Organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du pays de Liège DIRECTION ET RÉDACTION: Annonces la ligne : 0,15 fr. , Réclames, réparations judiciaires et autres insertions dans le corps du Henry COLLEE, Tongres. journal : 1 fr. la ligne. Les annonces se payent par anticipation. Téléphone Abonnement : Belgique 3 fr. — Etranger 5 fr. On traite à forfait pour les annonces à long terme, N° 13 La Joconde est retrouvée... O, lecteur, si tu es de ceux-là qui hochent la tête d'un air incrédule quand on leur parle de la force immense de cette mince feuille de journal qui frissonne sous tes doigts...si tu es un incrédule de la presse... lis ceci jusqu'au bout... Peut-être reconnaîtras-tu, là... des choses qui te sont arrivées... Et si tu es un convaincu ou un converti de la force du verbe imprimé, lis également ceci... car tu ne sauras jamais assez la puissance de ce verbe. Maintenant !... écoute moi. * * « C'était un matin de la semaine dernière.Plongé dans l'expédition de ma correspondance, je laissais aller ma plume la bride sur le col. Un pas rythmé qui se voile d'abord, puis s'éclaircit... Mon chien gronde dans sa niche... le pas s'est arrêté... Clic... clac... Et le marcheur mystérieux a continué sa route... avez-vous deviné ?... Non... eh bien c'était tout simplement le colporteur qui venait de fourrer son journal dans ma boîte... Ah, certes ; non, vous n'êtes pas autrement que moi... et je vous défie bien de résister longtemps à la tentation qui s'empare de vous... vous retourne... quand la gazette dort là toute fraîche dans votre boîte aux lettres, avec son petit stock quotidien de nouvelles qui semble faire signe à votre curiosité. Eh ! venez donc, il y a aujourd'hui du nouveau ! * * * Je me précipitai... et dépliant la feuille, revins réinstaller au bureau. Soudain... J'eus comme un mouvement de recul... un cri s'échappa de mes lèvres. Pas... possible ?... Et je pensai tout bas. Voilà deux ans qu'elle est disparue c'est merveilleux de l'avoir ainsi retrouvée.Je ne l'ai pourtant jamais vue... rien ne m'attcche a elle... elle n'est... ni ma mère... ni ma sœur... ni ma parente... je ne suis pas artiste... d un froid de cadavre... Eh bien, non... les journaux avaient fait tant de bruit là-dessus... on avait enjolivé cette affaire de mille et un détails si prenants, que j'avais fini par l'aimer... Ah, mais au fait... je ne vous dis pas son nom... Que voulez-vous... ça m est devenu si familier... Qui c'est ?... Quand ma bonne vint jeter quelques pelletées de charbon sur le feu qui se mourrait... elle me dit à brûle-pour-point, tandis que je la regardais distraitement : — Ah, monsieur a sans doute vu. , que la « Joconde est retrouvée ?... Elle venait de l'apprendre par le laitier qui avait vu le journal... Oh... puissance delà presse ! ! !... * * * t. qt-,aoh «nrlnssai ma capote... et vivement (il faisait frisquet) je démarrai sur la route caillouteuse. A vingt mètres de chez moi, l'église du village pointe fièrement au dessus des toits rouges sa flèche altière... Le sacristain sortait précisément à l'heure où je passais... — Ah. monsieur ; on part en course, fit-il avec son petit air de rat d'église... — Parfaitement, répondis-je... et vous qu'allez vous faire ?... Son sourire s'sccentua...et d'une voix où l'on entendait la cascade d'un rire naissant. — Je vais jeter un coup d'œil sur le jonrnal... il paraît qu'il est aujourd'hui très intéressant... au fait, vous le savez peut-être... — Justement. — On a rétrouvé la « joconde », répondis-je... Alors, ouvrant à son rire les écluses toutes grandes, je.vis mon petit homme disparaître... en allongeant le pas... * * * je poursuivis ma route... Quelques rares passants me croisaient en chemin... indifférents ou... saluant cordialement. Je poussai la porte... du pharmacien, mon ami... Une vague odeur d'éther me saisit à la gorge. ..il y avait là... assis deci... delà... des hommes... des lemmes, les unes en tablier... les autres en costume de travail., femmes du peuple... qui venaient chercher un calmant pour des pauvres malades qui soupiraient au coin du feu... où s'émaçaient dans les lits... Et tandis que le pharmacien me servait quelques pastilles de chlorate, pour un rhume qui commençait, j'écoutai le conversation... - Eh... avez-vous vu ? la «Joconde» es': retrouvée... Quelle affaire... — Ah oui !... mon Dieu... quelle affaire ! Eh je les voyais s'en retourner prés des douleurs humaines avec leurs bouteilles et leurs drogues. . soigner leurs souffreteux avec la grande nouvelle qui s'inscrivait en manchette dans les journaux...— « joconde » est retrouvée... Alors comme je me hâtais de retourner chez moi, je rencontrai la fourmil-lière des gosses qui sortait de l'école... Elle s'éparpillait aux quatre points cardinaux jetant dans le vent des cris aigus... Comme j'allais tourner la rue qui mène chez moi, je vis toute une petite troupe assemblée .. L'un d'eux tenait en main une feuille socialiste et devant ses compagnons attentifs épelait avec monotonie... — Le ta beau... la Jo-con-dedis-pa-ru deux ans, vient d'être re-trou-vé. Eux aussi, les gosses, dont l'œil s'ouvre à la vie, parlaient d'elle... Et de là... où allaient-ils porter leurs regards... sur cette feuille infecte... ??... * •fc * Et tout cela en l'espace d'un quart d'heure de marche... dans une commune paisible... loin des soucis... par des gens tout à fait étrangers à l'immortel tableau... qui n'avaient vu de peintures que les croûtes ébauchées, à la hâte, sur la fraîcheur des plafonnages... A cette heure-la, l'univers entier répétait, j'en avais presque la vision.. — « La Joconde » est retrouvée .. On en parlait à la Cour... à 1 armée 1 ... à l'atelier... à la fosse... dans les mansardes... dans les veillées... on en parlait scius les tropiques... dans les brumes anglaises... dans les gratte-ciel d'Amérique... Les grandes questions vitales disparaissaient derrière elle... Que l'on vienne à découvrir qu'elle est truquée et le même phénomène va se renouveler. t tout cela, pourquoi ?... Parce que cette petite feuille de papier que tu tiens en tes mains s'est multipliée à l'infini sous les cieux les plus divers... et à passionné l'opinion. Eh bien, lecteur, met à la place de cette nouvelle insignifiante en réalité,le venin anticlérical, les idées immorales, les appels à l'émeute... au crime... et tu comprendras la parole de Veuillot : —- Il s'écrit aujourd'hui des choses qui lèveront un jour en semences de crimes. * * * Voilà que j'avais commencé mon article avec un pli au front, il s'était mué dans un sourire qui s'était ouvert en un rire large et franc... Maintenant... je sens une terreur immense m'envahir... je sens plus que jamais la force im lensê de cette frêle feuille. Et c'est pourquoi je te dis... au seuil de l'année qui va s'ouvrir : Si tu as un mauvais journal chez toi... expulse-le... Si tu n'en as pas... prends le bon... Si tu as le bon... soutiens-le... et prie pour lui. Il peut faire tant de bien !! (Le Progrès). L'hjfgièns chez les Bâtes Un des éléments les plus intéressants de l'hygiène est la propreté corporelle. Le corps humain est perpétuellement souillé, non seulement par les agens extérieurs, mais encore et surtout par ses'propres sécrétions qui s'accumulent rapidement à la surface de la peau, en obstruent les pores et retardent ou empêchent la perspiration cutanée qui est une des conditions essentielles de la santé. Chez l'homme primitif, l'instinct supplée à la connaissance. Le sauvage se baigne par ataxisme et il trouve dans cet exercice un véritable plaisir. Chez l'homme civilisé, au contaire, porté vers le moindre effort, l'instinct est souvent obnubilé par les progrès matériels. Dans l'Europe occidentale par exemple, ce n'est qu'assez récemment que les pratiques de l'hygiène ont reconquis, par le raisonnement et par la science, la place à laquelle elles ont droit. Nos ancêtres étaient incontestablement moins piopres que nous. La baignoire, le bain public, le bain-douche sont des éléments récents du confort moderne et avaient partout, autrefois, pour précurseur, l'humble mais efficace cuvelle. Les archéologues ontrévélédes faits extraordinaires sur la malpropreté qui régnait sous le règne si brillant du Roi-Soleil, à la cour de France. Et même aujourd'hui le concept de la propreté corporelle varie selon les peuples. Il y a peu de bourgeois anglais qui pourraient se passer de leur tub quotidien, mais on rencontre encore quelquefois, d'honnêtes Français, qui pourraient dire, comme l'autre : «Cela se passait en 1887; je m'e rappelle bien : c'est l'année de mon dernier bain de pieds ! » Les animaux partagent avec l'homme primitif l'avantage — car c'en est un, à ce point de vue particulier — d'être dominés plus complètement par l'instinct au point de vue de leur défense personnelle contre les agents extérieurs. Et la propreté corporelle jouant un grand rôle dans la lutte contre la maladie, l'esprit rudimentaire des bêtes a été muni par la sage et prévoyante Providence d'une tendance qui les porte à se débarrasser des souillures dangereuses. 11 est curieux de considérer les moyens si variés, quelquefois fort curieux, qu'ils mettent en œuvre pour se nettoyer. Cette étude a été faite récemment d'une façon fort complète par un savant français M. A. Pérès, et elle ne manque pas d'intérêt, comme on va le voir. Le singe qui, dans la série animale, se rapproche le plus de nous, est une bête très propre. On ne peut la juger avec équité à ce point de vue dans nos ménageries, car le singe a besoin d'espace, de mouvement, du grand air, et la captivité en fait la proie de la vermine. Aussi le voit-on presque toute la journée se gratter et s'épouiller avec sa main thoracique. Quelques-uns emploient de l'eau, mais ce fait est rare. Boitard à écrit qu'un chimpanzé du Jardin des Plantes de Paris se lavait chaque matin les mains et la figure — et avec de lreau froide encore, mais nous ne croyons pas que cette curieuse observation ait été renouvelée. Les félins, chacun le sait, pratiquent le lavage à la salive ; presque tous détestent l'eau et ne se baignent jamais ce qui ne les empêche pas d'être extrêmement propres.Tous ceux qui ont observé la toilette d'un chat, savent quelle brosse merveilleuse est sa langue, rude et hérissée de papilles cornées. Pour nettoyer leur tête, Us se servent de leurs pattes, qui jouent le rôle d'éponge. Les herbivores en liberté se baignent souvent et l'on peut regretter qu'à l'état domestique, on ne leur donne pas suffisamment l'occasion de passer à la rivière ce qui, en été surtout, est toujours un plaisir pour eux. Ils se lèchent aussi avec la langue et agitent leur peau par la contraction des muscles paussiers. Le cochon n'est pas sale comme on le dit communément, et, si on lui donne de l'eau claiie, il ne se roulera pas dans la fange. Peut-être ne peut-on en dire autant du sanglier, qui aime le souil et se frotte contre les arbres. L'éléphant adore le bain et pratique en outre la douche, grâce à sa trompe. L'ours blanc ne peut vivre sans eau et l'ours brnn ne dédaigne pas la mare. Le blaireau imbibe son poil d'un liquide gras, que lui fournit une glande spéciale, et qui empêche, les souillures de s'attacher à son corps. Le glouton n'entre pas dans l'eau, mais se sert de ses pattes pour s'asperger, et on connaît la propreté du raton-laveur, qui passe dans l'eau tout ce qu'il mange. Les chauves-souris se peignent avec les griffes dontsont munis leurs membres postérieurs. Le naturaliste Daniell prétend eh avoir observé une qui se «faisait la raie » depuis le crâne jusqu'au bas du dos, dépassant ainsi nos snobs les plus férus d'élégance capillaire! Presque tous ; les insectivores, taupe, musaraigne, hé-| risson, se peignent régulièrementavec ' leurs fortes griffes. L'écureuil est avec ,V-i 3e année, Samedi, 3 janvier 1914 ^ il; ■ No 1

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Courier du Geer: organe hebdomadaire catholique de la province de Limbourg et du Pays de Liège gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Tongres von 1911 bis 1914.

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