De gids op sociaal gebied

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de l'obligation scolaire aura pour ellet de provoquer, dans un grand nombre de communes, la construction ou l'aménagement de nouveaux locaux. Le gouvernement veillera, messieurs, à ce que les installations nécessaires au quatrième degré soient établies le plus tôt possible. La question des locaux devra donc fatalement, se_résoudre_dans un] grand ^nombre de localités, à raison même de l'instauration de renseignement obligatoire. Les classes nouvelles, dont la. création s'imposera inéluctablement, seront appropriées aux besoins nouveaux, aux nécessités de demain. Et quant aux communes, qui disposent déjà de locaux suffisants pour recevoir tous les enfants d'âge scolaire elles pourront d'autant plus facilement pourvoir aux nécessités du 4e degré. Reste la question du personnel. En ce qui concerne d'abord le perfectionnement de l'enseignement général, ce premier aspect du 4e degré, il est certain que nos instituteurs seront à la hauteur de la mission qui va leur incomber. La formation qu'ils ont reçue à l'école normale leur permettra de donner cet enseignement général développé, et cela d'autant mieux qu'ils ont été préparés jusqu'ici à titre facultatif dans le programme actuel. Yoilà pour l'instruction générale. Quant à l'enseignement des matières à tendances pratiques, ce second élément constitutif du 4e degré, comment procédera le gouvernement pour s'assurer le personnel apte à le donner? Tout simplement, en recourant aux deux moyens suivants. J'ai déjà eu l'occassion de dire à la Chambre que la réorganisation de nos écoles normales est à l'étude. Le conseil de perfectionnement s'est prononcé, je n'attends plus que la promulgation de la loi scolaire, pour mettre la dernière main au programma de l'enseignement normal réorganisé. Il est évident que ce programma fera la part plus large, donnera plus d'importance aux travaux manuels, à l'économie domestique, à l'enseignement ménager, à toutes les matières à tendances pratiques. D'autre part pour initier à l'enseignement nouveau ceux de nos instituteurs qui ont quitté l'école normale, nous emploierons le procédé auquel le département a toujours eu recours jusqu'ici dans les cas analogues : l'institution de cours normaux temporaires suivis d'examens spéciaux. Ces cours et ces examens spéciaux auront pour objet l'enseignement de ces branches à tendances pratiques et spécialement l'enseignement ménager d'une part, l'enseignement des travaux manuels d'autre part. Mais, dit-on, le 3« degré lui-même n'est pas organisé dans toutes les écoles. Dès : lors, comment pourrez-vous organiser le 4e degré? On croit avoir tout dit quand on a élevé cette objection. ; Mais, messieurs, pourquoi le troisième : degré n'a-t-il pas fonctionné jusqu'ici dans un certain nombre d'écoles rurales? Uniquement à cause de l'irrégularité dans . la fréquentation scolaire, mais jamais à raison de l'inaptitude de l'instituteur. Celui-ci s'est heurté à des impossibilités l de fait résultant de la fréquentation irré-; gulière, de l'abandon prématuré des étu-. des, parfois de la surpopulation des classes, i La loi actuelle fera disparaître toutes ces - causes. » La fréquentation régulière étant désormais assurée par l'obligation, d'ici à bref délai le 3 e degré se trouvera organisé partout, et, dans ces conditions, il ne ' faudra que deux à trois ans pour que le 1 4e degré soit réalisé effectivement dans 1 toutes les écoles du pays. Il est donc ' permis de dire qu'à l'époque où nous nous trouverons en présence de jeunes gens de 12 à 13 ans, il y aura des instituteurs ' capables de donner l'enseignement du 4e degré et des jeunes gens en état de I recevoir cet enseignement. Je conclus, messieurs, à tous les points de vue, nous pouvons nourrir l'espoir que, grâce au concours et aux efforts de tous ' nous verrons bientôt réalisée la grande | réforme sociale que tous nous appelons , de nos vœux;. ( Vive approbation et applau-j dissements à droite.) B. — HOE ZAL ONS VOLK NU l VRUCHTEN TREKKEN UIT DEN 4Cn GRAAD. I Wij hebben tôt nu toe aangewezen waarin volgens onze meening het voortge-ï zet algemeen onderwijs, en tevens het pra-tisch onderwijs van den 4cn graad zullen bestaan. Wij hoorden daareven den heer s Minister aan het woord om de hoop uit te v drukken dat mits vaderlandsche samen-^ werking van allen, ook de lokalen en het personeel voor den 4 e graad zullen ge-vonden worden. s Wij dragen in ons noclitans de diepe s overtuiging om, dat ons volk dan enkcl vruchten uit dit vernieuwd, uitgebreid i onderwijs trekken zal wanneer men er e 1°) voor zorgt, gezondere- en reeëlere ge-dachten nopens de lagere school te doen s ingang vinden en 2 °) wanneer men met het oog op ons vlaamsche volk in den 4e11 graad L even als in gansch de lagere school- niet s met aile geweld wil stooten om er het 2e taalonderwijs nog meer door te drijven, als t er tôt nu toe, lielaas 1 ten koste van de DE GIDS OP SOCIAAL GEBÎÊD. iÊ2

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