De klok uit België = La cloche de Belgique

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s.n. 1917, 01 September. De klok uit België = La cloche de Belgique. Konsultiert 03 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m903461/
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Cloche de Belgique Supplément spécial hebdomadaire du «Courrier de la Meuse" Rédaction Kapoenstraat 14 Rédaction Kapoenstraat 14 ADM,N,STRAT.ON KAPOENSTRAAT 16 ADM.N.STRATION KAPOENSTRAAT 16 « r i r«OT*r»Tr»T T'T T/"» T^T^T T Al A MAESTRICHT. — Téléph. 614. LOURDES Je n'ose écrire au-dessus du nom béni de Lourdes le titre général "Ames du Front,,. Le front et Lourdes, cela jure. C'est la mort et la vie. C'est la violence et la paix. C'est la laideur et la beauté. C'est l'enfer et le ciel. Et cependant — comme du reste k guerre a résolu déjà tant de dissonances — te front et Lourdes se relient. Car nos poilus vont à Lourdes après avoir éié au feu. Celui qui leur a obtenu cette faveui a bien mérité et de nos hommes e d? la patrie. Nos hommes ! Ils ont tant besoin de se refaire d< temps à autre. Comme tout homme du reste. Eux, cependant, un peu plus qu< les autres. Car leur physique est bien plu; soumis à l'usure. Leurs nerfs sont autrement agacés Leurs muscles sont autrement tendus ! Leurs forces morales surtout son exploitées à i'extrême. Ils disent — san: se douter, peut-être, de dire si vrai — que c'est à devenir fou. Eh bien, pour vous retaper un hom me des tranchées, un homme abimé ahuri, épuisé, une âme en loques, i n'y a rien de tel que Lourdes. Le repos, ce n'est pas seulemen l'inaction, car i! n'y a pas uniquemen des corps fatigués. Il y a les âmes qui n'en peuven plus. C'est elles qu'il faut soigner. Uns âme vaillante domine toujours la matière. Exemple : le grand Turenne qu commande à "sa vieille carcasse,, ds ne pas trembler. Et les âmes qui n'en peuvent plus on les repose, on les soigne, on les refait par des émotions, par des atti» rances, par des mouvements contraires à ceux qui les ont fatiguées. Appliquez ce principe. A Lourdes, le contraire du vacarme des détonations brutales, des ciis de mourants, des hurlements d'une charge à la baïonnette... C'est le murmure harmonieux ou solennel du Gave... C'est la mélodie monotone, mais très douce de la prière en commun... C'est la majesté caime et reposante, du chant du Credo, pai exemple, le soir à la grande procession aux flambeaux. ...C'est la plainte des pauvres malades, résignée, confiante et sous forme de prière, qui émeut... A Lourdes, le contraire de la, destruction violente, de l'atmosphère noire et poudreuse, des engins de guerre, des spectacles d'horreur. Quel ciel, à Lourdes ! Et quelle nature ! Et quelle foule ! Animée de quelle foi ! "Avoir vu Lourdes, me disait quelqu'un, c'est posséder un trésor de visions spîendides pour le reste de la i vie. Lourdes, c'est le plus beau tabieau i dans le plus beau des cadres,,. Il faut lire dans les lettres de nos hommes du front, la joie naïve et pleine, quand ils sont sur le point de partir pour Lourdes ; leurs descriptions enthousiastes, lorsqu'ils en sont revenus.i Les plus indifférents n'ont pas échap-» pé au charme de ce lieu de bénédictions.» Ils parlent de la nature et la disent suoerbe. f ils parient du calme et le disent t délicieux. Mais pour qui sait lire entre les lignes, ils parlent aussi — sans ie î vouloir — de la transformation de leur âme. Par quoi donc ? ' Par la foi. Oui, à Lourdes le cadre est splen-3 dide. Mais plus belle encore est la toile. ! Car l'âme de Lourdes, le vrai ta-" bleau de Lourdes, c'est la foi. Pas de respect humain. L'ensemble t vous entraîne. L'âme des foules s'em-5 paré de tous. Tous les cœurs y bat- - tent à l'unisson. Pas de piété officielle ; pas de for- - mes raides, déterminées d'avance. , Chacun y prie à sa manière, chacun 1 implore la Vierge comme si Elle lui appartenait exclusivement. Chacun cla-t me sa propre douleur. Chacun y met t son âme à nu. Et puis, quelle délicieuse tendresse! t C'est la Mère qu'on honore, qu'on prie, qu'on invoque. La Mere de tous, ' mais surtout la Mère des affligés, qui donne et qui apaise et qui guérit, i Quel enfant des hommes reste in-' sensible au nom et à la réalité d une mère ? , Nos hommes ne le disent pas — s est-ce qu'un homme, un soldat peut ■ le dire ? — mais ils ont eu des larmes 5 dans les yeux devant la grotte de Massabielle, car ils y ont évoqué l'image de leur mère, de leur femme, de > leurs enfants et cela sans être tristes. - Ils sont allés se purifier dans le ! pardon du prêtre ; ils se sont agenouillés au banquet des chrétiens ; la Mère i les a conduits au Fils. Et tout heureux de se sentir renouvelés, la beauté complète, la vraie splendeur de Lourdes s'est révélée à • leur âme dans toute son harmonieuse majesté. Jusqu'ici, ils étaient comme ces cu- ■ rieux qui admirent les vitraux de nos î cathédrales du dehors. Maintenant ils sont entrés dans le temple et ils voient du vrai point de vue. : Sans qu'ils s'en rendent compte, , sans qu'ils puissent l'expliquer eux-mêmes, ils sentent qu'il y a quelque chose de changé dans l'intime de leur - être. Personne ne leur a rien dit, mais ils ont tout compris. Quand ils reviennent, ils n'ont pas "le cafard „ comme lorsqu'ils revenaient de Paris ou de Londres. Ils reviennent plus forts, plus riche: plus soldats. "Pro aris et focis !„ "Pour les autel et pour les foyers„ sera déïormai leur devise. 1 Et l'autel, c'est un solide fondemer pour les foyers et la patrie. J. Colsen. a LES PARIAS ip- 0 ic- Un lecteur des environs de Maas-î.nt trichf, nous signale la détresse dans laquelle se trouvent en ce moment ent beaucoup de civils Belges réfugiés en Hollande. Ce sont des commerçants, les des industriels ayant du précipitam-ie ment abandonner leurs affaires en de Belgique et qui, leurs ressources épuissés après un exil de 3 ans, n'ont d'autre alternative que de rentrer en Belgique. Ne pourrait-on, demande ;n- notre correspondant occàsionel, accorder quelque crédit à ces personnes, ile. san^ exiger rigoureusement la pro-ta- duction des titres de propriété, certificats hypolhéeaires et en se contenue tant par exemple de polices d'3ssu-in- rances, feuilles de contributions et at- autres documents de nature à établir la solvabilité des intéressés ? or_ La situation, à laquelle fait allusion ce. notre correspondant, est réellement :lî!? angoïssante. A côté des internés, dont lui les familles sont aidées dans une cer-:<a- taine mesure, à côté des rares civils ^et qui ont eu la chance de trouver en Hollande une position plus ou m^ins se! modes e, il y a les nombreux civils on qui dépourvus de cette assistance us, quelconque ont vu se fondre peu a ^ui peu leurs ressources et se demandent anxieusement comment, au cours du in- prochain hiver, ils pourvoiront aux me besoins de leurs familles parfois nombreuses. Ceux là, ce sont les parias de l'heure présente et il semble que 3Ut l'on se soit ingénié à rendre de plus ies en plus inextricables pour ces mairie heureux les difficultés de l'existence, l'i- La vie en Hollande de ces réfugiés de civils, ne ce conçoit que par les es. moyens suivants : le 1. Les disponibilités en argent Bel-irë Se i 2. Les titres et valeurs mobilières ; 3. L'emprunt. 'U- I. Disponibilités en aigent Belge, aie Beaucoup ont vécu jusqu'ici à l'aide 1 à de ressources de cette nature. Le ise change dit " de faveur „ leur a permis de prolonger leur agonie dans :u- une certaine mesure. Puis, subitement, ios pris d'un b**au zèle, les mystérieux ils augures qui président aux destinées mt du Comité d'échange, ont, sans justification ni enquête, supprimé à l'un, te, maintenu à l'autre la faculté d'échan-x- ger les billets Belges au cours du ue billet Français. Et pour prendre cette ;ur décision arbitraire et désastreuse, on a paraît-il, envisagé uniquement la îis date d'entrée en Holiande des billets Belges dont on sollicitait l'échange, as Qu'on ait supprimé radicalement le mt change pour tous c'eût été regrettable, mais rationellement concevable; qu'on :s, ait basé les décisions sur ia moralité des intéressés, c'était chose admissi-;ls ble, mais le critère qui à été adopté jjs est tout au"'moins stupide quoi qu'en pensent 'es sphynx du comité d'é-int change. Toujours est-il, que la mesure prise a obligé les Belges à perdre 40 ou 45 °/0 sur la vente de leurs billets Belges et a ainsi hâté leur débâcle. , II. Il y avait pour certains d'entre eux une autre ressource, c'était l'encaissement de coupon» de titres russes, roumains, japonais, américains et autres |S_ titres de p.iys alliés. Or, les réfugiés ns de Hollande se voient refuser le paie-ment de ces coupons tout simplement... en parce que Belges, et alors que les ts neutres les peuvent toucher. Les réfu-^ giés de Hollande sont donc plus en suspects que les neutres, ce sont les ,es pestiférés, les parias. Réclamations, )ïïf requêtes, rien n'a abouti que je sache! en III, Le troisième adjuvant c'est le de crédit, l'emprunt. Combien n'ont pas >f- dû recourir à ce moyen extrême, qui, ss, en Belgique, jouissaient d'une situation 0" financière très favorable! Après des ti- démarches humiliantes, contre amples n- garanties, ils ont obtenu qui 500, qui u" 1000 florins moyennant bon intérêt, et Mais, par ces temps de vie chère, la llir petite somme a été rapidement épuisée, et aujourd'hui, ces gens se on demandent comment ils se procureront mt les fonds indispensables à l'entretien >nt de leurs familles. U existe des orga- îr- nismes belges pour consentir des prêts ils et avances aux réfugiés de Hollande; en il semble, qu'à raison de la durée ns imprévue de la guerre on devrait se ils montrer plus large dans l'octroi des ice prêts. Les banques belges sont mieux a placées que personne pour connaître :nt la situation financière de leurs clients du et leur degré de solvabilité. Ne pour- ux rait-on pratiquer, dans certains cas tout m- au moins, le crédit sur moralité? Si, ias pour obtenir un prêt, il faut remettre ue du nantissement, une valeur double us ou triple du prêt sollicité, il n'est pas a!- nécessaire de maintenir des organismes :e. belges. Les établissements financiers és de Hollande feroflT l'opération dans es des conditions au moins aussi favorables. Souhaitons que le Gouvernement belge, malgré la distance, songe ï'" aux réfugiés de Hollande; il est temps 3 5 que prenne fin le système de tracasseries dont sont victimes les réfugiés rg belges; il est temps que s'oublie la légende des Parias de Holiande. NOUVELLES RELIGIEUSES. On annonce de Vieux-Turnhout que le Très Rév. M. Hermans, curé de la paroisse depuis 23 ans, a pris sa retraite. Il est unanimement regretté de ses paroissiens. S. E. le Cardinal l'a nommé directeur de l'hospice St Pierre. — Le Très Rév. M. Jacobs, curé de Vremde, depuis 1893, est décédé. — Dans le diocèse de Malines, les ordinations auront lieu le 23 septembre. Samedi 1 septembre 1917. 3me Année, No 1097

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel De klok uit België = La cloche de Belgique gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Maastricht von 1917 bis 1918.

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