Gazette des Ardennes: journal des pays occupés

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s.n. 1917, 08 Februar. Gazette des Ardennes: journal des pays occupés. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/st7dr2q490/
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3* Année. N* 344. I Tirage : 160,000 Exemplaires. Charleville, le 8 Février 1917. Gazette des Ârdennes JOURNAL DES PAYS OCCUPÉS r^É^^SANT QUATRE FOIS PAR SEMAINE On s'abonne dasts^^^® 'es bureaux de poste LE BLOCUS SOUS-MARIB3 Nous reproduisons ci-après deux cartes allemandes sur lesquelles sont indiquées les zones comprises c blocus sous-marin ; I. — Le Blocus de l'Angleterre et de la France. i *Z- / II. — Tus Blocus en Méditerranée, , ï - .• V • • - " ?e* LES ZOIES BLOQUÉES ans "l Le mémoire annexe, mentionné dans la note alle- k mande aux Etats-Unis, est conçu en ces termes : A partir du premier février 1917 011 s'opposera sans plus, par toutes les armes, à tout tralic maritime dans les eaux prohibées désignées ci-après, autour de- La Grande-Bretagne, do la France et de KItalie et dans la Méditerranée orientale. Ces eaux bloquées sont* : ^ 1 a) Au Nord : Une zone autour de l'Angleterre et de la j France, délimitée par une ligne de vingt milles marins de ' Il dislance de long de la côte hollandaise jusqu'au bateau-feu de ïerschelling, le degré de longitude du bateau-feu Ter-4" 1 schelling jusqu'à Udzie, une ligne allant par le point 62 I degré nord, o degré longitude jusqu'au O2 degré nordnord, 1 5 degré ouest, puis jusqu'au point trois milles marins au : sud de la pointe sud de raroe ; de là par le point 62 degré nord, 10 degré ouest jusqu'à 61 degrés nord i5 ouest ; en-! suite 57 degrés nord 2 ouest, puis le degré de longitude 43 degrés nord au long jusqu'à 20 milles marins du cap Finis-terre et sur 20 milles marins de distance le long de la côte . s ' espagnole jusqu'à la frontière française. jafl b) Au Sud : La Méditerranée. - Demeurera ouverte à la navigation neutre la zone navale située à l'ouest de la ligne : Pointe de l'Espiquetle jusqu au ^ ! 33 d. 20 min. nord et 0 d. est, ainsi qu'au nord et à Touest S d'une bande large de 20 milles marins le long de la côte du nord de l'Afrique commençant à 2 d. de longitude ouest. *4 En vue de relier celte région navale à la Grèce, il y a une bande large de 20 milles marins au nord (respectivement à l'est) de la ligne suivante : 38 d. nord G d. est, jusqu'à 38 d. ? 1 nord 10 d. est, jusqu'à :6-j d. nord 11 d. 3o min. est, juiquà ! 3/i d. nord 11 d. 3o min. est, jusqu'à 34 d. nord 22 d. 3o ; min. de longitude est, dans les eaux territoriales grecques. fj|f Les navires neutresvqui naviguent dans les eaux bloquées I le feront à leurs propres risques et périls. Bien que des pré cautions aient été prises pour que les navires neutres, navi-, I guant le icr février à destination de ports des eaux bloquées soient épargnés pendant un délai approprié, il importe cependant de recommander de les avertir par tous les moyens ] dont on dispose et de les détourner. Les navires neutres mouillés dans les ports des eaux bloquées peuvent encore * quitter les eaux interdites avec une égale sûreté s'ils partent avant le .5 février et s'ils se rendent en eaux libres par le chemin le plus court. Le service des vapeurs américains régulier de passagers peut continuer sans être inquiété si : j a) Falmoulh est pris comme base de destination. I b) A l'aller et au retour Scilly et un point 5o d. ouest J • sont abordés (des mines allemandes ne sont pas posées sur J cette route). . ■^■-7- . c) Lçs vapeurs portent les insignes spéciaux suivants qui sej'Oi.t ptiniio . eu a. sciiL- :'.ns les ports aniosicains . ^ dans l'obscurité le pavillon national et le badigeon nage des navires doivent si possible être visibles de loin et les navires doivent toujours et partout être fortement éclairés. d) Un vapeur circule une fois par semaine dans chaque direction et que l'arrivée ait lieu à Falmouth le dimanche et le départ de Falmouth le mercredi. e) Le gouvernement américain donne la garanlie que ces vapeurs n'ont pas à leur bord de marchandises de contrebande (d'après les listes allemandes de contrebande)". 11 a été joint deux exemplaires de chacune des cartes où sont désignées les eaux bloquées. Des notes analogues ont été remises aux gouvernements des autres Etats neutres. L'Eclo le la déclaration Un Misas soBS-msrin I. VOSX DES PAYS NEUTRES. La déclaration du blocus sous-marin des côtes anglaises, françaises et italiennes par l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie est, sans nul doute, l'un des plus grands événements depuis le commencement de la guerre. Aussi ne pouvait-il manquer de faire grande impression dans le monde et chez les Neutres en particulier. On peut constater cependant que les pays les plus directement intéressés, à savoir les pays Scandinaves et la Hollande n'ont pas perdu leur sang-froid et sem* blent décides à envisager la situation avec calme.. L'Allemagne n'en demande pas davantage. Elle a tout fait d'ailleurs pour rendre à ses voisins neutres la nou-î velle situation aussi supportable que possible. Nous avons , déjà signale que la station de télégraphie sans fil de Nauen a été mise à la disposition des armateurs neutres pour les aider à donner des instructions à ceux de leurs navires qui sont en mer. Les autorités allemandes s'efforcent de tenir compte autant que possible des intérêts neutres. C'est ainsi qu'elles ont consenti à modifier la route laissée ouverte à la navigation hollandaise, de façon à lui permettre d'éviter le champ de mines établi par les Anglais dans la Mer du Nord. Citons quelques premiers échos qui nous parviennent des pays neutres : Au Danemark des conférences entre représentants des milieux intéressés ont eu pour résultat que le trafic maritime vers l'Angleterre et la France, a été provisoirement suspendu. Partout prédomine l'opinion qu'il y a lieu de prendre une attitude expectative vis-à-vis de la nouvelle situation. Au cours d'une séance secrète du Parlement) danois, le ministre des affaires étrangères' a tout d'abord communiqué le texte de la note de l'Allemagne, et fait ensuite un exposé sur la situation qui en découle. Suivant le a National Tidende », ses exx plieations ont revêtu un caractère plus confiant qu'on ne l'attendait. Toute la séance a été sous l'impression do l'exposé du ministre. Après le ministre des affaires étrangères, le ministre de l'intérieur a pris la parole, et fait part au parlement des résolutions prises par les différentes branches commerciales-. Il a fait allusion à des mesures que pourrait nécessiter la nouvelle situation, tout en soulignant le fait que le Danemark dispose d'importants stocks de charbon. Le « National Tidende » consacre au blocus sous-marin un article, où nous lisons en substance : « Les puissances neutres, qui n'ont aucune influence sur l'évolution de la guerre, feront bien d'attendre de sang-froid le développement des événements et de se garer prudemment, par des négociations avec les Puissance® belligérantes, contre lès conséquences d'un blocus maritime complet. La note du 3i janvier complique cette tache, mais les expériences que nous avons faites depuis le !\ février 19iô nous inspirent la confiance que nous parviendrons à écarter au moins 'es suites les plus fâcheuses de cette nouvelle tactique. » Le grand journal a Politilun p de Copenhague écrit: « Il serait puéril de cacher que la dernière mesure aile-» mande prise contre l'Angleterre nous m£t dans une situation particulièrement difficile ; mais, d'autre part, il ne faut pas que nous nous laissions aller à un pessimisme exagérés Jusqu'à présent, notre gouvernement a réussi à faire traverser sans dommage au Danemark une guerre mondiale qui dure depuis deux ans et demi, et quoique l'incendie se soit propagé jusqu'à nos portes. Espérons done que nous traverserons aussi sains et saufs la dernière phase de la guerre, même si elle est plus dure, aussi bien pour les belligérants que pour les Neutres de plus en plus éprouvés. » La « Berlinske Tidende » dit : « Il est naturel que la note allemande soulève de sérieuses inquiétudes. Il est nécessaire toutefois de mettre le public en garde contre un entraînement irréfléchi et de lui faire remarquer que des compétences maritimes considèrent la situation avec beaucoup de sang-froid. » Plusieurs jours avant la déclaration du blocus sous-, marin, 1' a Ekstrabladet » a publié un article qui disait en substance : « Ce n'est pas sur le front, mais sur mer que se décidera la victoire. Les efforts faits par l'Angleterre pour affame® l'Allemagne comportaient pour celle-ci le plus grave dangerB et d'ailleurs il n'est pas encore tout à fait certain qu'elle pourra venir à bout des problèmes difficiles posés par ls FEUILLETON DE LA tGAZETTB DES ARDENNES* 51 LE $005-151 « LE YEIOEIR » Par Pierre Maël. Alice le caresse de la main, et quand elle veut le réveiller du sommeil où il se plonge, il lui suffit de prononcer un nom comme un-appel. « Jacob Tyrrel I — Entends-tu, bon chien? — Yoilà Jacob Tyrrel qui vient ! » Alors l'animal se dresse, féroce, sur ses larges pattes. Son œil s'allume, son poil se hérisse; un grondement sourd gonfle ses vastes flancs. Quelle obscure mémoire s'agite en cette âme animale et réveille en elle l'instinct d'une vengeance inassouvie ? Il était minuit lorsque le « Vengeur », se jouant des filets et des estacades, entra, invisible et foudroyant, dans Londres. Il avait pénétré audacieusement dans la Tamise. A Scheernef, il avait émergé et mis à flot le youyou oi s'étaient embarqués Philippe et Loïk Pénélan. Aux objections alarmées que lui avait présentées Durée, le frère d'Alice avait répondu : a Mon ami, je vous laisse le commandement du a Vengeur ». Vous savez notre plan. Demain, noua l'exécuterons. Mais avant de frapper cette ville maudite, je veux m'ofi'rir le spectacle de ses dernières transes. Je veux savourer son agonie. Si je meurs, ce ne sera qu'avec la joie de penser que vous allez me yenger en peu d'heures et que vous reviendrez en France avec la gloire attachée à nos deux noms. Je vous confie Alice; elle sera pour vous plus qu'une sœur. Mais rassurez-vous. Aucun pressentiment funeste n'attriste ma pensée; Loïk et moi, nous vous rejoindrons demain soir, au pied du pont de Londres. » Et l'aventureux marin avait poussé sa barque au large, traversé la Tamise dans sa plus grande largeur et débarqué à un mille en aval de Woolwich. De là, à pied, déguisés en marins de commerce, *ils avaient gagné Londres, où ils étaient arrivés vers neuf heures du matin. Ils en avaient suivi les quais et avaient pu voir la multitude des navires de commerce réfugiés dans le port, accotés aux beiges, n'osant sortir par crainte ^es vaisseaux français qui croisaient dans la Manche. lia avaient vu ses docks, encombrés de marchandises inutiles, désertés par leurs gardiens et qu'envahissaient tous les jours des bandes de pillards avides de buti 1, ses magasins et ses comptoirs abandonnés. Ils avaient pénétré dans l'immense ville, contemplé la cohue qui grouillait dans les rues, les uniformes mêlés de toutes les armes. Ils avaient traversé des groupes compacts de soldats assemblés à la hâte, de matelots et d'hommes du peuple ivres de gin et de whisky, des meetiag en plein air où l'on braillait contre les Français. , A Westminster, à Buckingham Palace, c'était Ile vide et la désolation. La Cour 6'était enfuie à Bristol, et l'on disait que le roi et son fils s'étaient rendus daaa les camps pour soutenir de leur présence les demi; rs efforts de l'Empire croulant, ou s'ensevelir sous ùBs ruines. Il y avait trois jours que le Parlement av.ut tenu sa dernière séance, n'osant s'assembler de nouveau pour discuter les dures conditions de la paix, j L'inepte et vaniteux. Chamberlain, l'auteur Le toutes ces ruines, se cachait on ne savait où, menacé de se voir saisi par la populace exaspérée et pendu à la colonne de Trafalgar Square. Eti dans cet effondrement, pas un peuple n'oiïrâit sa médiation, aucune nation ne s'élevait pour défendre, ou plutôt pour sauver la Grande-Bretagne terrassée. L'ère des rodomontades était passée. Les milliardaires enfouissaient l'or survivant à leurs opulences aussi factices qu'oppressives. La France, réveillée et victorieuse, terrifiait le monde et lui imposait sa loi. Ce fut au pied du monument de Wellington que Philippe de Jeumont et Loïk Pénélan assistèrent aux dernières scènes du drame. Il était trois heures de l'après-midi. Des bruits sinistres circulaient que le War-Office, représenté encore par quelques-uns de ses membres demeurés populaires, s'efforçait en vain d'apaiser. La foule, tantôt hurlante, tantôt silencieuse, s'étouffait aux abords de tous les édifices publics d'où elle espérait recevoir quelques dépêches favorables. Mais une lourde angoisse opprimait toutes les poitrines et courbait tous les fronts. On savait une grande bataille imminente; on disait même qu'elle était engagée dès le matin. De rares voyageurs, descendus des derniers trains du Nord, assuraient qu'une formidable canonnade s'entendait sur les bords de l'Ouse entre Huntington et Cambridge. Tout à coup une nouvelle traverse les niasses frémissantes et se transmet comme une traînée de poudre.. Les Français sont vainqueurs. L'armée anglaise, après une défense acharnée, a été rompue. Une bonne moitié fuit dans le Nord entraînant le duc d'York et les princes. L'autre est prisonnière avec le roi et le généralissime lord lloberts. Trente mille morts, quarante mille blessés attestent de la fureur de cette rencontre, et - parmi les morts figurent les meilleurs généraux, lord Kitchener, l'ancien adversaire de Dewet et dé Botha, les généraux French, Hiklyard, Littleton, Me*, thuen, sir Redwers Buller, naguère chansonné et raillé pour ses innombrables échecs au Transvaal,; frappé d'une peine injuste, mais qui vient de réparer ses infortunes par un héroïque trépas. On ignore les pertes de l'ennemi. On sait seules ment qu'elles sont très élevées et qu'il a dû s'arrête^ à Cambridgo pour s'y refaire. Mais on sait également qu'un quatrième corpM d'armée a franchi le détroit et qu'en ce moment, qua* tre cent mille Français foulent d'un pied vainqueur le' sol de la Grande-Bretagne conquise. Demain ils se-s ront à Herford, après-demain à Londres. C'est fini. Le vent de la défaite passe sur la cité, avilie. Il n'y a plus de ressources, plus d'arsenaux,-plus de soldats. Il faut subir le joug. Désormais, c'est la parole du prophète qui s'accomplit : Finis Britan* niœ. Et il semble que l'on entend sonner, funèbre e| terrifiante, sur les places, les rues, les ^monuments dé la ville maudite, la lamentation des livres saints an,* nonçant le châtiment suprême. « Elta est tombée, elle est tombée, Babylone-lak Grande! Elle est devenue un repaire de démons, 1^ retraite de tous les oiseaux immondes et dont on a hor« reur, parce que toutes les nations ont bu du vin fn* rieux de son impudicité; les rois de la terre ont ei$ d'infâmes commerces avec elle et les marchands de' l'univers sont devenus riches des profusions qu'elle ai faites pour ses plaisirs, car ses crimes sont allés jus-i qu'au Ciel et le Seigneur s'est souvenu de ses iniquii tés. Rendez-lui la pareille, et payez-la au double, s$ Ion Bes œuvres ; dans la coupe où elle a versé à boire^ versez-lui en deux fois autant. » (La fir\ au prochain numéroJj

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Gazette des Ardennes: journal des pays occupés gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Charleville von 1914 bis 1918.

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