Gazette des Ardennes: journal des pays occupés

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19 Mai 1916
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s.n. 1916, 19 Mai. Gazette des Ardennes: journal des pays occupés. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4746q1tb7d/
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2eAnnée. — N° 193 PRIX : 5 CENTIMES Charleviile," le 19 Mai 1916, Gazette des JOURNAL DES PATS OCCUPÉS PARAISSANT QUATRE FOIS PAR SEMAINE On s'abonne dans tous les bureaux de poste Comment est cjonvernée la France. PAR UN FRANÇAIS. * Mais revenons à votre député. Celui-ci étant soumis à la réélection, on peut lui demander des comptes, et quand ses fautes sont par trop visibles, le renvoyer à ses chères études. 11 est ainsi, en quelque sorte, possible de le soumettre à une sanction. Mais il n'est personne en France qui puisse rendre un fonctionnaire responsable de sa mauvaise gestion. Chaque citoyen, il est vrai, a le droit de l'attaquer devant les tribunaux, mais on a si peu confiance en l'impartialité de ces derniers que jamais, depuis de longues années, on n'a -fait usage de ce droit. Le peuple soi-disant souverain n'a en réalité aucun recours contre le fonctionnaire, attendu que ce nest pas lui qui le nomme, comme c'est, par exemple, le cas en Suisse. Nous avons vu que les ministres, qui au point de vue formel nomment aux emplois de leurs départements, sont placés sous l'étroite dependance du Parlement. C'est donc vis-à-vis du Parlement, dirà-t-on, que les fonctionnaires sont responsables. Encore une illusion ! Car bon nombre d'entre eux doivent leur place à dps considérations électorales et possèdent le pouvoir d'annihiler la vie politique de ceux qui devraient les contrôler, c'est-à-dire des parlementaires. C'est ainsi- que les fonctionnaires, en fait irresponsables et dans la plupart des cas -assez bornés comme compétence, deviennent les véritables représentants du pouvoir exécutif, les minisires étant obligés de s'appuyer sur eux et de marcher d'après eux. De là cette crasseuse routine, qui plonge dans l'étonné ment tous les observateurs de la France, de là cet éternel piétinement qui agace d'autant plus qu'il se produit dans un pays où l'on a constamment à la bouche le .mot de progrès. Pas une réforme ne peut aboutir. De même que les « ronds-de-cuir », dans leurs bureaux, brûlent encore du bois dans les cheminées et s'éclairent au moyen de lampes à huile, les calorifères et la lumière électrique ayant apparemment été inventés pour les Polynésiens, de même ce sont encore les lo's de»Napoléon 1erqui régissent la France, ses organes de despotisme qui la gouvernent, ses méthodes d'éducation qui y sont appliquées I Les'seules lois nouvelles qu'ait créées le Parlement ont un but électoral, représentent des armes de combat 'd'un parti contre &es adversaires. Telles onl les loi^ scolaires, lesMois ouvrières. L'examen des lois scolaires, par exemple, montre clairement qu'on n'a cherché à accomplir aucune réforme en les promulgant, elles ne sont destinées qu'à former de bons électeurs d'une part, de maniables agents électoraux d'autre part : c'est pourquoi elles ne considèrent que les deux groupes extrêmes des écoles primaires et supérieures, et ne s'occupent absolument pas de l'école secondaire. Il y a longtemps que tout ce qui pense en France réclame la réforme administrative, et cependant l'on se garde * Voir les premiers articles aux N°i 18!>, 100, 101 et 102 de la .ie ». m Ces quelques considérations sur. le régime politique de la France républicaine sont dues, à la plume d'un Français habitant en pays neutre. C'est comme telles que nous les reproduisons sans commentaires, n'ayant pas coutume de nous -immiscer dans la politique intérieure de la France. Mais à cetteheure grave d'i destin, plus d'un Français sera sans doute porté à réfléchir el il ne lui sera peut-être pas inutilede contre Voprnion d'un de ses compatriotes, qu'un long séjotiï à l'étranger a familiarisé avec la vie nationale s pays, lui permettant de comparer et de mieux juger. — La Réd. bien de toucher à la vieillemachine du tyran Bonaparte. On n'a pas encore pu introduire la forme moderne de l'impôt sur le revenu, et continue à payer pour l'air, la lumière et le droit au travail. Les octrois des villes rappellent le Moyen-Age : allez ö pied de Versailles à Paris avec un paquet, vous verrez combien de fois vous serez arrêté. Le progrès, pour lequel la France prétend aujourd'hui combattre, lui est rendu à elle-même impossible par la forme de son gouvernement. La vanité de notre peuple lui fait cependant croire qu'il a la mission de faire le bonheur des autres nations, en introduisant chez elles une foule de belles choses qui n'existent que dans son imagination, et en les délivrant de leurs «chaînes».Si jamais 1?Alsace-Lorraine redevenait française, on verrait ses prétendus libérateurs lui ravir tout d'abord son nom, et ensuitesa prospérité. Le pays se remplirait d'avocats venant du Midi : ils parleraient et gesticuleraient; peu à peu les campagnes se dépeupleraient, les villes deviendraient désertes ; Strasbourg, cette belle capitale,retomberait au rang d'une « coquette préfecture», comme on dit dans le jargon de la presse parisienne. Qui chantera jamais selon leurs mérites ces « coquettes préfectures françaises » .:>De la boue en hiver, de la poussière en été, des tas d'ordures dans le ruisseau, des affiches pendantes battant au vent, des murs à moitié ruinés, dans le Jardin public deux ou trois chiens mélancoliques. Voilà ce que la « nation qui montre la voie au monde » fait des villes de son territoire. Chaque peuple a le gouvernement qu'il mérite, et qui lui convient le mieux 1 BULLETINS OFFICIELS ALLEMANDS Gond Quartier général, 1G mai 191G. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Sur plusieurs points du front-de petites entreprisesamenèrent la capture d'unnombre de prison- niers anglais et français. Sur la rive ouest de la Meuse plusieurs attaques françaises, menéevins vigueur.contre nos posi.ti sur la hauteur 3o/i, lurent repoussée?, de façon sanglante par le feu de noire artillerie, de notre infanterie et de nos mitrailleuses. Une attaque de l'ennemi au nord de Vaux lesPalmcix (au nord-ouest de Combrcs) contic un saillant de notre position eut le même sort. Théâtre de la guerre à l'Est et théâtre de la gin aux Balkans. Aucun événement particulier. Grand Quartier général, 17 mai 1916. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au sud-ouest de Lens de vifs combats à la grenade eurent lieu à la suite d'explosions de mines. Des deux côtés de la Meuse la canonnade réciproque devint par moments très vive. Une attaque de Français contre la pente sud de la hauteur 3o4 s'effondra sous nos tirs de barrage. L'activité des aviateurs fut vive de part et d*aulie. Le lieutenant Immelmann abattit à l'ouest de Douai son i5mcavion ennemi. Un avion anglais succomba en combat aérien près de Fournes ; les aviateurs, deux offici ra anglais, furent fails prisonniers sains et saufs. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau. Théâtre de la guerre aux Balka Un faible détachement ennemi, avançant contre notre position du Vardar, fut repoussé. BULLETINS OFFICIELS FRANÇAIS Paris, 11 mai 191(3, soir. Dans la -région de Verdun, lutte d'artillerie assez, active dans le secteur d'Avocoûrt. Bombardement violent de nos positions du bois de la Cailletteet de nos deuxièmes lignes sar la rive droite. Quelques rafales d'artillerie en Woëvre. Aucun événement important à signaler sur le reste, du front, en dehors de la canonnade habituelle. Paris, 12 mai 1916, 3 heures. Sur la rive gauche de la Meuse, intenseactivitéde l'artillerie dans le secteur du bois d'Avocoûrt. , les Allemands ont tentévainement de nous déloger, au cours de la nuit, des positions conquises par nous !c 10 mai sur les pentes ouest. Deux attaques suc- iv. s ont été repoussées par mis feux. Sm la rive droite, bombardement de la région Douau- inont-Yaux. Nuit relativement calme' sur le reste du front."• Paris, 12 mai 1910, soir. Sur la rive gauche de la Meuse, des combats partiels, engagés au cours de la journée, nous ont permis d'élargir sensiblement nos positions au sud-esl d'Jiuucouit. Bombardement assez vif de lu région MortHomme-Cumières. Sur la rive droite, violent bombardement de nos premières et de nos deuxièmes lignes entre le bois d'Haudremonl et \ aux. . , Une attaque allemande dirigée contre nos tranchées au sud-est du fort de Douaumont a été complètement repoussée.Sur le reste du front, acti

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Gazette des Ardennes: journal des pays occupés gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Charleville von 1914 bis 1918.

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