Informations belges

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s.n. 1918, 15 Juni. Informations belges. Konsultiert 15 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/vd6nz8466w/
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Informations Belges Un coup de main. — (Front belge, 14 juin 1918 : d'un témoin oculaire). — Qui s'inquiète encore d'un « coup de main » dans les formidables communiqués d'aujourd'hui '? En regard de la grande bataille engagée, l'incident perd de son importance pour le public. Mais l'acteur risque sa peau ici comme la. Chaque nuit, sur notre front,des hommes partent,dans le « no man's land », sur le sentier de la guerre, la vraie, la guerre d'aventure, hardie, presqu'âmusante, la guerre d'embuscadeS, d'escarmouches, de marche rampante, où l'œil guette, l'oreille écoute, le pas s'étouffe et qui anime à la fois le corps et l'âme. Avoir vingt ans et faire la guerre comme cela ! L'autre nuit, après une préparation d'artillerie d'une précision remarquable et qui enthousiasma les fantassins, un détachement s'en alla explorer les abris au Nord de Dixmude, cueillit un prisonnier et mit quelques Allemands hors d'usage. La nuit suivante, ce fut du côté d'Asschoop que les patrouilleurs se distinguèrent. Cette fois, le raid fut plus important. Le but était de faire des prisonniers : on en ramena quarante-cfnq. Et vingt-deux cadavres, dont celui d'un officier, restèrent sur lu terrain. Voilà le résultat de l'expédition. Elle vaut d'être contée par le menu. * * * Les dernières recommandations ont été faites, la besogne répartie, les consignes répétées, les armes distribuées. Tout est prêt. A trois heures, le détachement se glisse silencieusement hors de la tranchée. Puis il se scinde. Le gros \a se poster en embuscade Si une contre-attaque se déclenche, sa mission est d,' la briser. Ces hommes vont faire le guet pendant que les autres feront le coup. Ceux-ci avancent en rampant IN font ainsi trois cents mètres. Ils ont tourné l'abri à explorer et évité un petit poste. Ils s'arrêtent un instant, tapis dans les hautes herbes. L'obscurité se dissipe lentement. Brusquement, de l'autre côté des barbelés, surgissent trois Allemands. L'un porte monocle : un officier sans doute. Ils s'arrêtent et prêtent l'oreille à un bruit étrange. Vont-ils discerner que c'est un « parleur » qui commence à fonctionner pour donner le signal à l'artillerie '? Le moment est angoissant pour les guetteurs. Mais les Allemands se rassurent et s'éloignent vers l'arrière. C'est le moment d'agir. Au signal, l'artillerie entre en action. Elle établit une barrière de feu entre les autres postes allemands et celui que l'on doit explorer. Les hommes traversent rapidement les trois réseaux de barbelés qui en défendent les approches. L'officier parcourt en sens contraire la piste suivie par les trois Allemands, Voici le parapet de la tranchée. Il s'accroche à quelque chose qui se trouve être une mitrailleuse. Un homme s'en empare et la transporte dans nos lignes. Pendant ce temps, l'officier et ses braves se précipitent vers un formidable abri. C'est un ancien emplacement de pièce. La plate-forme couverte constitue une espèce « d'antichambre » où un groupe d'Allemands se presse pour voir le tir de barrage. Ce sont do jeunes recrues qui ont un'mou-vement de recul en voyant surgir devant eux des soldats belges. On leur crie de se rendre. — Une fois... deux fois... trois fois? C'est fait. Un Allemand roule par terre, abattu d'un coup de revolver. Alors, c'est la panique. Quelques gre nades-à l'intérieur des sapes achèvent de décider une bonne partie de la garnison à se rendre. D'eux-mêmes quelques prisonniers gagnent nos lignes. Mais autour de l'officier dos hommes s'organisent pour la résistance. Une mitrailleuse installée dans un abri en action. Elle est rapidement réduite au silence. Le patrouilleur Craen, un ancien marin, crie en allemand à l'officier de se rendre : — Nein ! D'un coup de poing au visage, Craen l'abat puis l'achève d'un coup de révolver. Cette besogne expédiée, il aperçoit sept Allemands qui fuient vers leurs lignes. Il se met à leur poursuite ; les rejoint, casse la tête à un, en blesse un autre et ramène les cinq autres tout à fait assagis. Un autre patrouilleur, Aerts, à qui une vague ressemblance avec le petit caporal a valu le surnom de « Napoléon » s'en va faire un tour de sa propre initiative, dans un petit poste, et revient avec un sous-officier et quatre hommes. Le gradé se déclare satisfait d'être prisonnier : — Je vous attendais, confie-t-il à « Napoléon ». La garnison du poste est prisonnière ou exterminée. Une troisième mitrailleuse installée en barbette a été capturée. L'expédition a complètement réussi. Les patrouilleurs rentrent, ramenant leurs prisonniers, cependant que l'artillerie continue à battre efficacement les autres blockhaus.Le coup de main proprement dit a duré moins de vingt minutes et nous n'avons perdu qu'un homme. (xx). — Les marins belges à la peine et à l'honneur. D'après Lu Métropole (numéro du 13 juin •1918), un marin belge, M. II. Goderis, patron du steamer Delta-A., recevra, le 15 juin 1918, à Manchester, du Gouvernement anglais, par l'intermédiaire de la Lady Mayo-ress de Manchester et du consul belge M. L.-A. Gal'lé, une magnifique coupe en argent, récompense du courage dont M. Goderis à fait montre en sauvant l'équipage du bateau anglais Jiedale, qui avait été torpillé. On se rappellera que, depuis le commencement du mois de mai 1915 jusqu'à la fin février 1918, dix-huit chalutiers belges à vapeur, réfugiés dans les ports de la Grande-Bretagne, ont sauvé 508 membres d'équipages de différents navires alliés et neutres. (xx).— La Solidarité en Belgique ■ occupée. —■ Pour les soldats mutilés.— Depuis sa fondation en juin 1915, l'œuvre particulière belge « La Boîte des soldats mutilés » de Bruxelles, a distribué 4,000 kilos de viande (25,324 fr. 03) ; 35,000 litres de lait (19,108 fr.70); 75,000 œufs (29,635 fr, 40) ; des vêtements, des pièces orthopédiques, etc. (4,081 fr. 08). Cette annonce, publiée par la çresse bruxelloise teu-tonisée, rappelle aussi la solidarité qui unit civils et militaires belges en territoire envahi : « L'œuvre d'aide et d'apprentissage aux invalides de la guerre, signale à ses protégés que ceux d'entre eux qui sont désireux de se procurer une occupation sérieuse peuvent s'adresser 28, rue d'Ecosse, à Bruxelles. Ils pourront y trouver une place bien rétribuée dans les ateliers du « Jouet Belge ». N° 724 bis 15 Juin 1918

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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