Informations belges

601 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 10 September. Informations belges. Konsultiert 05 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/x34mk6689n/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

N° 807 10 Septembre 1918 INFORMATIONS BELGES Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de.publicatioa. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 29, rue Jacques-Louer, LE HAVRE (Seine-Inférieure) France. Déportations et brimades en Belgique occupée. — Un habitant de Welkenraedt, évadé, rapporté que dans la ville et les environs, en janvier 1918, les Allemands ont déporté 500 Belges pour les forcer à travailler en Allemagne. Ils forcent maintenant d'autres Belges à aller faire la récolte. Un Liégeois, évadé le .'M juillet 1918, raconte que la ville de Liège aurait été punie peu avant son départ parce que des boursiers, en sortant d'un grand café, auraient crié : « Vive la France » sur le passage d'un prisonnier français que l'on conduisait à la « Kommandan-tur » : 15 jours de couvre-feu à 19 heures, et les lundis les cafés doivent être fermés à 14 heures. Les théâtres sont également fermés, et, de plus, il n'y a pas eu de Bourse le 29 juillet. (xx) — Des notables belges contraints à garder les voies ferrées pour les Allemands.— Si un délit se commet en Belgique, un Belge en est l'auteur. Et si le coupable n'est pas découvert, la collectivité ' expie. Tel est le principe allemand dont les communes de Heusy et de Polleur (province de Liège) viennent encore de subir l'application. Des pierres ayant été posées sur les rails du tram Verviers-Spa, l'autorité occupante a puni les deux localités précitées en fixant l'heure du couvre-feu à sept heures et en astreignant les notables à monter la garde, nuit et jour, le long de la voie ferrée, entre Polleur et l'Avenue Hanlet (territoire de Verviers). (xx) — Les drames de la frontière hollando-belge. — Un cadavre dans les joncs. — Le 29 août 1918, dans les environs de Roode-Sluïs, des cultivateurs coupant des joncs, découvrirent, à la frontière orientale de la Flandre zélandaise, le cadavre d'un inconnu. Le corps était pour ainsi dire réduit à l'état de squelette. Il était couvert de quelques restes de vêtements. Le cadavre est celui d'un Belge frappé d'une balle au moment'où il allait franchir la frontière. Tombé dans les roseaux de cette région marécageuse, l'infortuné y a péri misérablement. (xx). — Les Allemands pillent Bruxelles. — Il est annoncé, de Bruxelles, que les Allemands •« déménagent », en grand, meubles, tableaux, etc.,, des plus belles maisons inhabitées des quartiers aristocratiques Léopold et de l'avenue Louise. La valeur des objets volés s'élève à de nombreux millions.On se souviendra que des intermédiaires allemands trafiquent de ce butin, en pays neutres, où se sont élevées de violentes protestations. (Voir I. B. 687, 090,698, 703, 765 et 775). (xx) — Réquisitions mouvementées. — Les réquisitions allemandes sont parfois mouvementées, en Belgique occupée. A preuve un arrêté, daté de- Bruxelles 25 août 1918 et signé Graf von Soden, interdisant jusqu'à nouvel avis la circulation sur une partie du territoire de Koekelberg-lez-Bruxelles, la fermeture des établissements publics, etc., parce que « le 21 août 1918, dans la rue Julcs-de-Becker, des agents de la « Oelzentrale » (bureau central des Huiles) ont été attaqués par des gens qui se sont livrés contre eux à des voies de l'ait ; les objets saisis leur ont été arrachés de vive force. (xx). — La piiié de3 églises et des musées de Belgique. — On ignore beaucoup des déprédations artistiques commises en Belgique occupée par les Allemands. Mais celles dont le récit arrive jusqu'ici sont trop nombreuses encore pour qu'on les enregistre toutes, On ne peut que, de-ci, de-là, signaler les plus saillantes, telle la suivante : A Bruges, les Allemands se sont emparés de plaques tumulaires de cuivre de la cathédrale Saint-Sauveur et de l'église Saint-Jacques : elles ornaient les tombeaux de personnages comme Jean de Goudenbergh, secrétaire de Philippe le Beau, au xve siècle. Une supplique du clergé brugeois aux autorités allemandes n'eut aucun succès. (xx). — Nouveaux projets annexionnistes en Allemagne. — Un raisonnement pangermaniste significatif. — Le quotidien néerlandais Nieuwe Tiot-terdamsche Courant signale, dans son n° du 31 août 1918, édition du matin, l'article consacré par le Vorwaerts, de Berlin, organe des socialistes majoritaires, aux nouveaux projets annexionnistes du parti de la patrie allemande. Dans les communiqués de ce parti, le chef Sommerfeld fait des propositions nouvelles. Il ne s'agit plus, cette fois, d'un territoire appartenant à une nation belligérante, mais du Grand-Duché de Luxembourg. Dans l'article de M. Sommerfeld on lit : « L'annexion à l'Empire allemand du bassin minier de Longwy etBriey peut être considérée, désormais, comme un inébranlable but de guerre. « Le sort de Verdun se trouve réglé, par là, de telle manière que, tout au moins, ses fortifications devront,être démolies. Dans le voisinage immédiat des portes de l'Allemagne, une forteresse dont l'artillerie pourrait menacer le nouveau territoire industriel serait quelque chose de monstrueux, en raison du fait qu5, déjà près de Metz, la frontière allemande atlécte une forme désavantageuse, par laquelle son coin avancé est encerclé au Sud par la France, au Nord par le Luxembourg ; l'annexion de Longwy et Briey'rendrait la situation impossible

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume