Informations belges

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s.n. 1918, 04 März. Informations belges. Konsultiert 22 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/r785h7gb45/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

N° 623 4 Mars 1918 INFORMATIONS BELGES Observation i. m. es x-1 z~» xx t © Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premièr» de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (*) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité. n'a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xi) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur texte de presse ou sur document. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe Adresser les oommunioations de servioo : 29, rue Jacques-Louer, I-.IE SIAVSUE (Seiue-lnférleure) fruuce Dans Nieuport. — Promenade dans les ruines sous le bombardement. — Le désastre est irréparable. — « Pour Védification des neutres et des générations à venir. — (Front belge, février 1918 : d'un témoin oculaire). — Un commandant de mes amis me dit : — Si vous n'avez pas de travail urgent, venez donc à Nieuport avec moi aujourd'hui. — Avec le plus vif plaisir. L'auto a dépassé Furnes etWulpen. Elle a franchi le canal de Furnes à Nieuport sur un pont de fortune. Elle est cahotée sur une route quasi détruite, aux pavés déchaussés, faisant gicler la boue liquide des mares. Les Allemands tirent de gros projectiles. On entend le siflement saccadé des obus qui semblent avoir peine à percer l'air, et dans leur rotation sur eux-mêmes paraissent avancer par à-coups. Puis c'est l'explosion dans un nuage de fumée noire parmi la projection des mottes de terre grasse et des fragments de briques d'une ferme déjà en ruines. Il fait grand jour. Il vaut mieux; être modeste et ne pas attirer sur soi l'attention. Nous continuons la route à pied, barbotant dans les flaques, nous engluant dans la glaise. Encore un pont à franchir et nous voilà dans Nieuport. Vous savez que l'origine de la ville est très an -cienne, Baudoin-Bras-de-fer y naquit en 820. Un autre comte de Flandre fameux dans l'histoire, Guy de Dampierre, y construisit un phare que l'on y <■ voyait encore avant la guerre et qui était le seul spécimen subsistant en Belgique de l'Architecture maritime au Moyen-Age. Du XlIIe au XVIIe siècle, Nieuport avait connu la richesse, la prospérité Puis étaient venus la déchéance et l'oubli. Dans l'histoire son nom restait attaché à la bataille que l'archiduc Albert livra à Maurice de Nassau. Elle vivait quiète et ses rues devenues silencieuses ne s'animaient qu'en été des groupes de touristes balnéaires qui, en excursion, venaient visiter ses halles et son beffroi datant du XIVe siècle, son église remarquable par la légèreté et la beauté de son vaisseau, la fameuse Tour des Templiers. Les Allemands sont arrivée en 1914. Les modernes Vandales ont détruit les monuments et les trésors d'art qu'ils gardaient. Depuis il se sont acharnés. A l'ombre des ruines de l'église on pouvait voir, en 1915, les tombes des soldats morts en héros pendant les batailles de l'Yser, Aujourd'hui ce cimetière même est dévasté par les projectiles allemands. Des monuments respectables d'un passé glorieux, il ne reste que des vestiges informes. Les vieilles maisons se sont effondrées sous les coups des barbares et leurs décombres s'entassent dans, les rues criblées de trous d'obus. L'hôtel de Ville,l'Ecole moyenne, des ruines. Quelle désolation et quelle tristesse... — Mes parents ont habité Nieuport jadis, me dit mon compagnon de route. J'ai suivi les cours de l'Ecole moyenne. Il cherche la maison où vécurent heureux son père et sa mère. Elle n'existe plus. Il refait le chemin qu'il a suivi si souvent, son calepin d'écolier sous le bras. Il faut contourner des entonnoirs, grimper sur des amoncellements de briques et de poutres. Douloureux pèlerinage. Au détour d'une rue, un magasin éventré. La façade est tombée sur le pavé. Le toit a disparu. Un morceau du plafond subsiste par un miracle d'équilibre, Un écriteau cloué sur un pan de mur nous renseigne : Morgue. En effet, dans un coin, sur une civière, le cadavre s'allonge d'un soldat qui vient d'être tué et que l'on a transporté là pour attendre le moment de l'inhumation. Autre écriteau plus loin : Chapelle. Une flèche indique une ouverture basse. Les marches d'un escalier tout noir que l'on descend en s'éclairant de sa lampe de poche. Une porte matelassée garantit contre les éclats d'obus. Des marches encore. Une autre porte. Une cave. Le mobilier de fortune se compose de trois bancs de bois blanc, d'un canapé de velours grenat défraîchi, de quelques chaises disparates. Au fond, une table et quatre chandeliers dépareillés devant une chromo-lithographie représentant la Mère et l'Enfant. C'est ici que l'aumônier dira la messe pour le repos de lame de celui qui vient de donner sa vie pour la Patrie. « De Profundis, cla-mavi at te Domine... » A l'Est de la ville, le nouveau quartier avec ses maisons en briques apparentes, coupées de linteaux en pierre blanche, aux tourelles en encorbellement, aux toits en pignons, du « Néo-Renaissance flamande ». Là aussi ce ne sont que ruines et décombres, devant la gare percée de trous d'obus et effondrée en partie, près de l'usine d'éclairage dont les gazomètres ne sont plus que des amas de ferraille et de tôles criblées de projectiles.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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