N" 360 9 Juin 1917 InformationsBelges Observation importante Les difficultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source premiere de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vente, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les oommunicaUons de service : 53, rue des Gobelins, LE HA.VRE (Seine-Inférieure) France. Contribution de guerre belge. — Résistance unanime des Conseils provinciaux belges. — On télégraphie de Bruxelles à la Frankfurter Zeitung que les neuf Conseils provinciaux de Belgique, dans leur séance du 2 juin, ont refusé de voter les moyens financiers nécessaires pour le paiement de la contribution de guerre mensuelle de 60 millions de francs, imposée à la Belgique. C'est à la suite 'de cette patriotique et unanime résistance des Corps élus de la Belgique occupée, que le gouverneur général a pris un arrêté par lequel, en cas de conflit entre les autorités belges et les autorités occupantes, les pouvoirs des deputations permanentes des Conseils provinciaux sont remis au président de l'administration civile allemande. (Voir les Informations b'iges, n° 359 du 8 juin 1917.) (xx).— La crise alimentaire en Belgique occupée.— Un peu de beurre pour les Bruxellois. — L'information ci-après, publiée par un journal bruxellois teutonisé (no du 31 mai et 1er juin 1917) en dit long sur la crise alimentaire qui sévit dans les territoires occupés (les passages en italiques sont soulignés dans le texte de la feuille bruxelloise). « La ligue des marchands et producteurs de beurre du Brabant informe la population de l'agglomération bruxelloise qu'il seradélivré exceptionnellement une ration de 1O0 grammes de beurre à tout ménage de i à 3 personnes et de 200 grammes de beurre à tout ménage de 4 personnes et plus, et ce aux prix officiels. «Ces distributions se feront par les soins des membres de la ligue dans les locaux que les diverses administrations communales du Grand Bruxelles mettront à la disposition de notre ligue. « Les ventes se feront sans garantie de date, a.u fur et à mesure de la disponibilité. » (xx) — La crise alimentaire en Belgique occupée. — Les administrations locales responsables de la production du beurre. — La petite commune de Hoesselt (Limbourg belge) vient d'être condamnée à 10,000 M. d'amende, sous prétexte que les agriculteurs n'ont point fourni, à la Centrale des beurres, un nombre de kilos de beurre en rapport avec le nombre des vaches recensées dans le village. (xx). — La crise alimentaire en Belgique occupée. — Les hôpitaux s'occupent de la culture des pommes de terre. — On s'ingénie, en Belgique occupée, à combattre la pénurie de vivres et l'un des moyens les plus employés consiste à intensifier la culture des pommes de terre. Une feuille bruxelloise teutonisée (no du 1er et 2 juin 1917),écrit à ce sujet; « La direction de l'hôpital de Beveren mérite d'être citée en exemple, non seulement à cause de l'excellente organisation de tous ses services, mais à cause d'une intéressante initiative qu'elle vient de prendre. 2,000 kil. de pommes déterre ont été plantés dans un terrain avoisinant l'hôpital. Si tout va bien, la récolte atteindra de 20,000 à 25,000 kilos. Il y a 12 vaches dans les étables, des porcs et des lapins. « Grâce à cette initiative, l'hôpital de Beveren, dirigé par le docteur Derache, peut braver la vie chère.» (xx) — Vexations allemandes. — Une ville entière.punie pour châtier le patriotisme de quelques jeunes Belges. — Les mille entraves mises par l'autorité militaire au déplacement de la populationne parviennent pas toujours à empêcher l'évasion des jeunes Belges, désireuxde rejoindre l'armée de l'Yser. Le texte suivant, traduction d'un « Avis» de l'autorité occupante et rédigé en flamand et en allemand, en est une preuve nouvelle . « Depuis tin mars 1917, dit cet « Avis », 9 jeunes gens de 17 à 20 ans ont fui Hasselt sans autorisation et n'ont pu être rattrapés. Parmi eux se trouvent 7 élèves des établissements d'instruction de la ville. « S. Exe. M. le Gouverneur militaire du Limbourg a, enconséquence,en vertu du § 18 de l'ordonnance impériale du 28 décembre 1899, ordonné la fermeture des auberges, cafés et autres établissements publics toute la, journée, durant trois semaines. M. le Gouverneur militaire a ordonné, en outre, que l'accès des rues serait interdit à tous les habitants de la ville entre 9 heures du soir et 5 heures du matin durant les mêmes trois semaines. « En exécution de cette ordonnance, M. le Kreischef a ordonné ce qui suit : « La précédente décision entrera en vigueur le 1er mai. A 9 heures précises du soir, les rues de la ville devront être évacuées. Les passeports de nuit délivrés par lui sont suspendus durant les 3 semaines.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.