Informations belges

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s.n. 1918, 25 Oktober. Informations belges. Konsultiert 23 September 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/g44hm55x1b/
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N° 852 bis 25 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES La victoire des Flandres. — Félicitations du cabinet de guerre britannique. — Le gouvernement belge a reçu le télégramme suivant : « Le cabinet de guerre britannique a le vif désir de transmettre au gouvernement belge ses chaleureuses félicitations pour les succès importants remportés récemment par les troupes belges et alliées opérant, en Flandre, sous le commandement de S. M. le roi des Belges. Il se réjouit de penser que l'héroïque résistance de l'armée et de la nation belge pendant les quatre dernières années reçoit aujourd'hui sa récompense dans la délivrance de la Belgique des mains des envahisseurs barbares qui ont profané son sol et ont infligé des souffrances inouïes à sa population. C'est avec fierté qu'il songe que les soldats britanniques ont l'honneur de coopérer avec leurs frères d'armes belges à l'accomplissement de cette tâche sacrée. » Réponse du Gouvernement belge. Le gouvernement belge est très touché des chaleureuses félicitations que le Cabinet de guerre britannique a bien voulu lui adresser à l'occasion de la victoire remportée par l'armée belge, combattant sous les ordres de S. M. le Boi aux côtés des héroïques troupes alliées. Couronnement de quatre années de lutte et d'endurance ; la victoire des Flandres ouvre pour le peuple belge une ère nouvelle ; première revanche du Droit outragé, elle est le gage certain de l'établissement d'une paix juste. Les admirables soldats britanniques pourront revendiquer une part glorieuse dans le triomphe des peuples libres et dans la libération prochaine de la Belgique. (s) COOREMAN. Zeebrug-ge et la côte belge. — (Front belge, 24 octobre 1918, 1 h. matin : D'un témoin oculaire). — A Zeebrugge. — Zeebrugge offre un spectacle impressionnant. C'est là que se trouvait la principale base des sous-marins allemands opérant dans la mer du Nord et le Pas-de-Calais. Maintes fois attaquée, elle avait été virtuellement embouteillée le 23 avril dernier, par la tentative aussi hardie qu'héroïque de la llottillc du Douvres. Le sémaphore et les bureaux de la Compagnie maritime ainsi que l'usine Solvay ne sont plus qu'un amas de ruines. Les bâtiments des douanes, des postes et télégraphes ont énormément souffert aussi. Dans les autres bâtiments du port, les Allemands enlevèrent tout, jusqu'aux toitures en zinc. Sur le môle, toutes les constructions ont été détruites ; au-dessus de ces débris, les grues désemparées dressent leurs bras de fer, comme pour un appel de détresse. La claire-voie ménagée entre le littoral et le môle a été partiellement détruite par un sous-marin anglais, lors de l'attaque du 23 avril. Depuis cette date, les Allemands avaient mis en batterie deux gros canons pour battre les débouchés du môle vers la côte et ont démoli les parapets du môle pour assurer le champ de tir de leurs pièces. Le port de Zeebrugge est considérablement ensablé entre la claire-voie et le débouché du canal de Bruges à Zeebrugge. Devant l'entrée du canal, gît l'épave d'un navire britannique coulé en ce point. Deux autres bateaux ont été coulés à l'entrée même du port. Les Alle mands ont eux-memes fait couler la drague La-Brugeoise et établi un champ de mines que les marins britanniques sont actuellement occupés à faire sauter. C'est ainsi que l'air est, do temps à autre, brusquement secoué par une violente détonation qui projette au-dessus de la mer une énorme gerbe d'eau et un nuage de fumée noire, seul indice de vie, aujourd'hui, dans ce lieu désolé. Sur le littoral. — Toute la côte belge n'était qu'une seule et vaste fortification hérissée encore de canons — dont les culasses ont été détruites au moyen d'explosifs — avec casemates, fortins, dépôts de toute nature, desservis par un railway et une grande route formant deux lignes parallèles ininterrompues. Même sur les célèbres promenades de la côte, la merveilleuse digue qui reliait toutes nos cités balnéaires, ce ne sont que tranchées au ras du sol, réduits bétonnés pour mitrailleuses et canons de petit calibre, protégés par" d'épais réseaux de fils bar-beles. Sur la plage, des chevaux de frise sont accumulés, de même que sur les routes qu'ils étaient destinés à barrer en cas de nécessité. Les routes et chemins sont relativement en bon état, mais tous les ponts et ponceaux, ainsi que les écluses ont été détruits par les Allemands, le jour même de leur retraite. On subit intensément l'impression profonde que la côte belge avait été formidablement défendue par l'ennemi en vue de la rendre inabordable de front, et que les Allemands étaient fermement décidés à y tenir obstinément, créant ainsi une menace constante dirigée contre Douvres et la côte anglaise Cependant, ils furent obligés de lâcher précipitamment ces fortifications redoutables, devant le mouvement irrésistible, mené avec autant de rapidité que d'énergie, par les vaillantes armées du roi Albert. Blankenberghe, Wenduyne, Le Coq, ont peu souffert. Seules les villas du front de digue, occupées parles Allemands, sont dans un piètre état. Toutes ont été littéralement vidées par les pillards boches, qui ont enlevé jusqu'au dernier objet mobilier. A Bruges. — .Te suis retourné à Bruges en compagnie d'un commandant français. Une joie exubérante continue de régner dans la ville endimanchée. Dans les rues, à chaque pas, la foule acclamait mon compagnon aux cris de « Vive la France ! », auxquels répondaient ceux de « Vive la Belgique ! » Le commandant ne m'a pas caché sa profonde, émotion, suscitée par ces manifestations spontanées. Nous avons visité la célèbre « Chapelle du Saint-Sang ». Elle a heureusement pou souffert. Quelques vitraux devront être réparés, La crypte est intacte. La fameuse relique du Saint-Sang, rapportée do Terre-Sainte par le comte de Flandre participant aux Croisades, et qui fut un objet de vénération séculaire, a pu être soigneusement cachée pendant l'occupation, et ne tardera pas à être ramenée a Bruges. La rue principale du chef-lieu de la Flandre Occidentale, celle qui relie la gare à la Grand'Place vient d'être rebaptisée et porte le nom du bourgmestre Visart de Bocanné. De grandes affiches blanches, avec cocardes tricolores, annoncent cet hommage rendu au vaillant maire qui avait été révoqué par les Allemands, 'en raison de son attitude si fière, si patriotique et si digne et que le gouvernement belge a réintégré dans ses fonctions le jour même ou Bruges fut délivrée.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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