Informations belges

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s.n. 1917, 11 Juni. Informations belges. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/4b2x34qw0b/
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Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

N° 362 11 Juin 1917 INFORMATIONS BELGES Oteserva tion importante Les diflicultés inhérentes à l'état de guerre rendent actuellement impraticable le contrôle régulier des nouvelles de presse concernant la Belgique occupée ; lorsqu'il s'agit de nouvelles indirectes, il est seulement possible, en certains cas, de s'assurer de l'exactitude de leur texte ou de leur substance, par un contrôle de leur source première de publication. On aura donc égard aux classifications ci-après : (x) signifie : Information indirecte et qui, tout en présentant des caractères suffisants de vérité, n'a pu être contrôlée sur source. (xx) signifie : Information indirecte qui a pu être contrôlée sur source. (xxx) signifie : Information de source officieuse ou officielle belge. Les notes d'information directe et personnelle ne sont précédées d'aucun signe. Adresser les communications de service : 52, rue des Gobelins, H.E H A/VR.E (Seine-Inférieure) France. (xx) — Toute la population mâle de la zone d'étapes du Luxembourg déportée vers la ligne de feu, y compris les rapatriés convalescents. — D'après Les Nouvelles de Maeslricht (numéro du 9 juin 1917), dans la région des étapes du Luxembourg-toute la population mâle a été déportée vers la ligne de feu, y compris les rapatriés convalescents. A Mussy-la-Ville, 58 personnes ont été déportées sur une liste de 60 déportables. Plusieurs autres déportés, âgés de plus de 50 ans, sont revenus depuis peu des camps allemands. A Arlon, pendant la semaine de Pâques, 800 hommes, encadrés de soldats baïonnette au canon, ont été déportés vers la ligne de feu et obligés à des travaux militaires ; les rapatriés étaient compris dans ce convoi, sauf les malades, les alités et les incapables. Les soldats allemands disaient que si le travail n'était pas fait, les hommes mourraient de faim. Les travailleurs sont traités et nourris comme des bêtes. (xx). — Les déportations de Belges. — Une lettre de rescapé. — M. de Dorlodot, député de Namur, communique la lettre d'un jeune Belge, de la région d'Anvers, adressée à ses « frères et sœurs », dans laquelle ce jeune homme, échappé d'un camp de déportés en Allemagne, raconte les souffrances de sa captivité. Les passages suivants de cette longue missive feront voir jusqu'à quel point l'âme des victimes de la barbarie allemande est ulcérée : « C'était en octobre 1916, je crois que c'était le 7. Je devais être à la gare d'Anvers à 4 heures du matin. Nous nous trouvions là avec tout ce que nous possé dions. Beaucoup d'hommes étaient accompagnés de leur femme. Nous étions environ 300. Beaucoup n'avaient rien à manger. Ils demandaient quelques aliments : les Allemands disaient qu'ils en donneraient dans le train. L'heure du départ étant arrivée, les femmes tombèrent dans les bras de leurs maris et pleurèrent. Les larmes jaillissaient des yeux. Nous gardions bonne contenance ; pas un homme ne laissait voir son trouble : « Ils nous payeront plus tard ce qu'ils nous font aujourd'hui », disaient-ils, « soyez courageuses, nous ne sommes point morts ; soignez pour les enfants. » « Si je gagne quelque chose », disait-on encore, « je vous enverrai quelqu'argent. Et puis, nos soldats tâcheront de mettre fin à la guerre et viendront nous délivrer de l'esclavage. Si je meurs là-bas, ce sera pour n'avoir pas voulu travailler à la fabrication d'instruments de guerre. Adieu ! Courage ! » « Ainsi nous nous séparâmes de nos amis à la gare ; au moment du départ du train, nous nous mime» à chanter la « Brabançonne » et à crier : « Vive la Belgique ! » Nous ne reçûmes rien à manger. « Vous recevrez à manger à Louvain », disaient les conducteurs ou mieux les marchands d'esclaves. « Le train se mit en marche. La douleur régnait dans nos cœurs, mais nous ne le montrions point. Vers midi, nous arrivâmes à Louvain. Là nous demandâmes à manger ; nos bourreaux nous dirent qu'il fallait attendre jusqu'à Liège, rien n'étant préparé. La fureur des nôtres était terrible, mais les bourreaux avaient prévu cela et ils étaient en nombre. A Louvain, une nouvelle foule d'esclaves monta et le train continua. « Vers quatre heures nous arrivâmes à Liège,

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