Informations belges

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s.n. 1918, 04 September. Informations belges. Konsultiert 30 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9w08w3cd1k/
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N° 801 bis 4 Septembre 1918 INFORMATIONS BELGES (xx' — Le Grand-Duché de Luxembourg et la Belgique — Der Bunil, l'important quotidien suisse alémanique de Berne, a consacré un article au Grand-Duché de Luxembourg, sous le titre : « La position internationale du Luxembourg dans son développement historique.» Prenant texte de cette étude, un correspondant occasionnel adresse au journal bernois un article inséré en première page, première colonne du n° du 24 août 1918 et ainsi intitulé : « Le Luxembourg et la Belgique. (D'un Belge luxembourgeois). » L'auteur, M. Ed. Traus, écrit notamment : « Les Belges s'intéressent vivement, cela va de soi, au petit pays de Luxembourg dont ils partagent le sort aujourd'hui, et non pour la première (ois ; tout ce que le Luxembourg eut à souffrir pendant la guerre a été ressenti par tous les Belges comme s'ils l'avaient personnellement éprouvé. Les Belges, notamment, ne voient pas seulement dans les Luxembourgeois des hommes auxquels, ainsi qu'à eux-mêmes, on a fait grand tort, mais aussi des frères, même si leurs sentiments, du côté des Luxembourgeois, n'étaient pas partagés dans une égale mesure. « Qui peut faire grief aux Belges de laisser paraître ces sentiments pour un pays avec lequel ils ont mené les commîmes luîtes pour la libération (i8'30), et dont la destinée — contre sa propre volonté — le sépara de la Belgique, en un temps où le droit des peuples de disposer d'eux-mêmes était méprisé et foulé aux pieds ? « Si, du côté belge, en plus d'une occasion, l'expression de ces sentiments put égarer, en une manière qui dans certains milieux fut interprétée (ainsi que ce fut le cas pour l'auteur de ces lignes) comme une manifestation annexioniste,on né peut inférer de là, d'aucune façon, la conclusion d'après laquelle, dans les milieux belges responsables, une politique d'annexion ait été dirigée contre le Luxembourg, « J'ai eu l'occasion (en tant que Luxembourgeois passé volontairement dans la nation belge) de me renseigner très exactement, sur l'opinion régnante dans les cercles belges responsables, en ce qui concerne le Luxembourg, et, je puis l'assurer à mes amis luxembourgeois : « Le Gouvernement belge me soutient d'aucune manière des idées annexionnistes et s'il l'avait fait jadis, il aurait été proinptement désavoué par l'immense majorité de la population belge. Sur ce point, les Luxembourgs peuvent, avec lui, être tranquilles. Les Belges sont et resteront leurs amis les plus francs et les plus désintéressés autant que les défenseurs do leurs droits, qui leur sont aussi sacrés que les leurs propres. « Cela n'empêchera en rien, cependant, de tenter de rapprocher davantage les deux peuples voisins qui s'engagèrent, avec une égale énergie, dans la défense do leur liberté et de leur indépendance. Un pareil rapprochement, considéré du point de vue éthique, politique, historique, économique et militaire, ne serait pas seulement dans l'intérêt du Luxembourg et de la Belgique, mais aussi dans l'intérêt de l'Europe et de la future paix mondiale, car plus étroits seront les liens qui uniront les uns aux autres les petits Etats de l'Europe centrale, plus sera grande la chance d'une paix durable basée sur le droit. Je pense donc servir la bonne cause, lorsque je tente de rapprocher davantage les Belges et les Luxembourgeois.« Car enfin, si le principe de la Société des Nations, pour lequel doivent travailler tous les vrais amis de l'humanité, devient une réalité, il s'agira pourtant, là où l'occasion s'offrira, de rapprocher davantage les peuples et les Etats, pris individuellement ». Jappe Nilssen sur l'art belge et la Belgique.— M. Jappe Nillsen, homme de lettres et critique d'art norwégien, réputé pour sa science et sa grande impartialité, a écrit la préface de l'Album récemment édité en Scandinavie sous le titre : « L'Art belge en Norvège ». (1) On en trouvera, ci-dessous, une traduction complète : La force vitale, la visibilité des peuples et leur droit à l'existence peuvent se mesurer à la façon dont, aux jours d'épreuves, ils endurent les souffrances et snpportent les chagrins. Il en est qui sombrent sans espoir sous les coups du Destin et qui, dans leur détresse, sont tout juste capables do murmurer de vagues malédictions à l'adresse de ceux qui les terrassèrent, Mais, il en est d'autres dont l'énergie s'accroît à mesure que l'adversité s'abat plus lourdement sur eux, dont le courage s'aiguise et dont le pouvoir est de souffrir et de résister semble n'avoir pas de limites. 11 est plus d'une nation sur qui la guerre a, durant ces années terribles, posé son talon impitoyable ; plus d'une qui fut touchée au cœur ; mais aucune n'a été éprouvée de manière tout à la fois plus rude et plus imméritée que •la nation belge, aucune n'a expié plus cruellement le crime de n'avoir compté qu'une poignée d'hommes en présence des hordes innombrables d'un voisin puissant, do n'avoir pu opposer qu'une digue fragile aux torrents impétueux qui, soudain, dévalèrent sur elle. Aussi bién, les Belges ne sont pas du métal qui se laisse broyer et pulvériser. Et, dans l'adversité, ils ont déployé la plus grande force d'âme. Plus leur pays se rétrécissait sous l'invasion et plus leur courage et leur esprit de sacrifice grandissaient, plus s'incarnait en eux la volonté de « tenir jusqu'au bout ». Durant ces lamentables années, les Belges ont donné des preuves incessantes des plus rares vertus et moralement parlant, ils se sont élevés à des hauteurs inouïes. Un tel peuple ne mourra jamais, ne sera jamais anéanti. Tel le brin d'herbe qu'un talon brutal peut bien piétiner, mais qui se redresse plus droit dès que le ciel répand sur lui sa rosée et ses rayons de soleil... Un pays où fleurit un art comme l'art belge, a le droit sacré de voir luire à nouveau les plus radieuses aurores sur tous ses rêves, tous ses espoirs. 0! Vaillante petite Belgique, noble patrie des Bubens, des Jordaens, des Van Dijk, des Meunier ! L'art d'une nation représente en quelque sorte l'excédent de sa vitalité ; c'est le fruit de la force d'expansion spirituelle du peuple ; c'est enfin un parfait critérium de l'étendue et de qualité de la culture au sein de laquelle il a germé et grandi. L'art belge a des origines lointaines ; il a des racines profondes dans le terreau patrial. Il a, au cours des temps, prospéré aussi bien durant les jours de malheur que pendant les jours heureux, mais depuis des siècles, il n'avait pas produit de fleurs plus splendides que pendant ce long cauchemar qu'est, pour le peuple belge, la guerre actuelle. Tout comme des milliers et des milliers de leurs compatriotes, les artistes belges ont dû abandonner leurs foyers. Leurs demeures ont été détruites ; leur pays est occupé par l'ennemi: ceux de leurs compatriotes qui sont restés parmi les ruines vivent dans une continuelle angoisse ; eux-mêmes, ils vivent en exil, ignorant quand sonneront les cloches de la délivrance ; enfin, il n'en est » (1) Voir Informations belges, n'» 720 et 781 bis.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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