Informations belges

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s.n. 1918, 23 Oktober. Informations belges. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k35m905g0d/
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N° 850 bis 23 Octobre 1918 INFORMATIONS BELGES (xx). — A Bruges. — Solidarité franco-belge. — Dans l'intéressante dépèche de Bruges du correspondant de guerre, lieutenant d'Entraygues, au Temps (22 octobre 1918) on trouve, notamment, les deux extraits ci-après, nouvelles preuves de la solidarité qui unit Français et Belges : « Comme je paraissais ému de l'accueil fait à quelques Français par les habitants, un des notables de Bruges m'a donné cette explication : « Quand nous avons vu défiler les premiers détachements de notre armée nouvelle, que nous ne connaissions pas, les soldats belges nous ont dit : « Non, non, réservez votre admiration, « attendez les Français, alors vous verrez ce que c'est « que de vrais poilus ! » Quelle manifestation plus touchante et plus spontanée pourrait-on imaginer pour affirmer une fraternité d'armes !... « — J'ai ca§sé la croûte à l'hôtel du Panier, installé dans l'ancienne maison de la « Fleur de blé », où le grand Longfellow composa son fameux poème. En faee, à midi, l'ambre du beifroi traverse la place. Au dessert, j'ai eu deux surprises : d'abord on m'a apporté un des premiers numéros du journal local llamand qui venait de paraître, le Delgenland (le Pays belge), où les Français sont salués en ces termes : » Salut à vous, soldats héroïques de la France immortelle, de la plus grande France que nous rêvons pour demain ! Trop de liens nous unissent désormais pour qu'en cette ville de Bruges nous ne vous recevions pas en frères et n'essuyions pas sur vos fronts sanglants et meurtris la trace de la bataille. » (xx). — Les correspondants de guerre parisiens dans Bruges délivrée — Les Brugeois aussi enthousiastes que les Parisiens. Les deux extraits ci-dessous reproduits sont empruntés à la relation de l'entrée des correspondants de guerre français à Bruges, au lendemain du départ des Allemands. Ils attestent l'énergie des sentiments patriotiques des populations flamandes délivrées. Voici, d'abord, un passage de la lettre envoyée à L'Écho de Paris (22 octobre 1918), par M. Eugène Tardieu : A cause de l'allure précipitée de sa délivrance et par un bas calcul du Boche cynique ou menteur, Bruges est intacte. Béjouissons-nous qu'elle ait été épargnée; mais n'en sachons aucun gré aux bourreaux de Louvain. Par la faute d'uu pont écroulé qui barrait la route, je suis entré à pied dans la ville, hier dimanche, à midi. On sortait de la messe et toutes les fenêtres avaient leurs drapeaux. Les cloches, muettes depuis quatre ans, sonnaient à toute volée. Dans la cathédrale, on venait de chanter le Te Deum delà délivrance. Une foule, enfin maîtresse d'elle-même depuis vingt-quatre h Mires, emplissait les rues. Mes compagnons et moi, officiers vêtus de bleu horizon, correspondants en uniforme khaki, nous étions les premiers Français que cette foule ait vus depuis quatre ans et dont elle rêvait. Elle avait, la veille, embrassé ses propres soldats. Ses acclamations, ses mouchoirs agités à toutes fenêtres, l'élan de son accueil mollissaient nos cœurs et nous eussent remplis de confusion si nous n'avions compris que ces ovations ardentes s'adressaient, par-dessus nos têtes, à nos poilus magnifiques, à toute l'armée française dont les circonstances fortuites seulement avaient fait de nous les indignes ambassadeurs. Qu'ils le sachent bien : Tous les témoignages d'admiration et de reconnaissance que nous avons recueillis pendant deux heures étaient pour eux Où que nous allions, on a crié sur notre passage : 'Vive la France ! Vivent les alliés ! Vive l'armée française !' Nous avons compris qu'une alliance indissoluble, bien plus forte que toutes les combinaisons des diplomates, était conclue désormais entre tous les peuples qui ont souffert et lutté pour le triomphe du droit et de la liberté, et que, le jour du triomphe étant arrivé, ces liens se resserraient encore davantage. De son côté, M. Edouard Helsey, écrit le 20 octobre 1918 (n° du 22 octobre 1918) : En décampant hier matin, samedi, sur le coup de 5 heures, ils (les Allemands, N.D.L.R.) n'ont guère fait sauter qu'un pont à l'entrée de la ville. Place du Beffroi, le chef-d'œuvre de l'âme flamande, l'hôpital Saint-Jean, le Béguinage, les vieilles maisons, tout ce collier de merveilles est intact. La guerre s'est retirée de Bruges sans avoir rien flétri de sa grâce mélancolique, sans laisser sa souillure sur sa pensive beauté. J'y suis entré ce matin, dimanche. Le temps était gris et les lents carillons s'écoulaient goutte à goutte au-dessus des toits. Cependant, il était impossible de reconnaître la cité si calme du temps de paix. Elle avait changé de visage. Ce n'est plus Bruges-la-Morte, e'est Bruges-la-Ressuscitée. Les lacs et les canaux, dont le miroir embué ne reflétait que du silence, sont agités de chants et de cris. Les maisons, jadis recueillies, palpitent de ' milliers de drapeaux. C'est sans doute la première fois depuis bien longtemps que l'on voit à Bruges toutes les fenêtres ouvertes et que toute la population court par les rues dans un tumulte d'acclamationsEn nous voyant, en apprenant que nous sommes Français, ces braves gens ne se contiennent plus. Est-ce donc là cette Flandre un peu froide et méditative? Jamais je n'ai marché au milieu d'une foule plus ardente On se croirait parmi le peuple de Paris. On nous embrasse, on nous harangue, on crie à s'enrouer: « Vive la France ! Vive la liberté ! » On chante à pleins poumons, lentement, avec un accent de force inaccoutumé, notre Marseillaise, que tout le monde sait par cœur et qui est vraiment devenue le cantique de l'humanité. On nous entraîne dans les maisons ; on se dépouille pour nous de ses derniers cigares ; on déterre le vieux vin de France. Je viens de boire ainsi une précieuse bouteille. — Elle est restée cachée deux ans dans la châsse de sainte Ursule, me dit le maître de la maison. Les Boches, là, ne l'ont pas soupçonnée.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Informations belges gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Le Havre von 1916 bis 1919.

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