Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1915, 23 Januar. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/6m3319wc52/
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Samedi 2IJ janvier 1913 dLO centimes le numéro 59me année — IV0 '23 JOURNAL DE GAND ABONNEMENTS : ■ BELGIQUE : 1 5 fr. par an ; 7-SO fr. pour six mois ; î fr. pour trois mois Pour l'étranger, le port en sus RÉDACTION & ADMINISTRATION : 3, RTTU] ODE FLANDRE, 3, G^lsTID TÉLÉPHONÉ 665 ANNONCES : Voir le tarif au bas de la dernière page du journal. Avis K La vente du journal hollandais De Toestand est permise dans la circonscription de l'Etape. Dans la circonscription dépendant du Gouverneur général à Bruxelles sont permis De Nieuwe Courant et Het Vaderland. Pancloss up to date f M. Boutroux est un digne philosophe, appartenant au groupe qui a donné un renouveau aux idées spiritualistes. Il a su morigéner les positivistes de la bonne manière, établir triomphalement contre eux la contingence des lois de la nature, et découvrir même « quelque chose de fondé dans la croyance du vulgaire à la possibilité du miracle». Il se demande congrument pourquoi les certitudes intimes de la religion ne seraient pas à leur manière révélatrices. f Bref, il est, dans la note modem style, défenseur des opinions qu'il est décent de professer dans un certain monde. Cette respectabilité d'allures lui a ouvert les portes de l'Académie française. Elle lui a valu aussi des hommages flatteurs en dehors de son pays, notamment en Allemagne où il fit naguère une tournée de conférences applaudie. î Admettant comme très vraisemblable que le divin agit sur le détail même des phénomènes de ce monde, M. Boutroux, bien entendu, ne saurait se figurer cette action autrement que comme bienfaisante. C'est un doux optimiste. Or, comme il est de la nature du philosophe de ne se point laisser troubler par de vaines apparences, les événements qui se déroulent autour de nous n'ont pu réussir a jeter le doute dans 'son esprit. ' Tout au plus concède-t-il que la guerre a des côtés un peu affligeants. Mais il se rassérène aussitôt en escomptant les amples compensations qu'elle nous réserve. F Ecoutez-le plutôt : î « La guerre est une destruction. Mais à côté de tant de ^destructions déplorables, il en est d'utiles. D'une manière générale, la crise actuelle favorisera une poussée nouvelle de la vie : et, à construire sur une tabte rase, nous pourrons (donner pleine satisfaction aux exigences de l'hygiène, 'nous ouvrirons à l'art une libre carrière. | La guerre a créé et maintient parmi nous de précieuses habitudes. Elle nous apprend la sobriété, l'endurance, toutes les viriles vertus physiques. Elle guérit nos intelligences de la sophistique et du dilettantisme, en confrontant à chaque pas nos idées avec les réalités. Elle nous fait oublier nos divergences d'opinion et pratiquer la coopération, l'aide mutuelle, la fraternité active; ces vertus, il [s'agira de les conserver. i Enfin, la guerre nous donne de grandes leçons ; ne point s'endormir dans une fausse sécurité ; réaliser la coopération de l'Etat, des sociétés libres et des individus; envisager toutes les questions à un point de vue, non seulement national, mais international, etc. Leçons que nous devrons nous garder d'oublier. I C'est donc un véritable renouveau de toutes nos activités évitâtes qui peut résulter de la présente épreuve. Plus nous méditons sur les enseignements de cette guerre, plus nous isommes fondés à penser que, dans l'intérêt du monde [comme dans -notre intérêt propre, il est à souhaiter que notre action s'inspire, plus que jamais, de notre idéal national, des idées de liberté, de droit, d'humanité, de beauté et de grandeur morale. » Dans cet allègre morceau on retrouve, comme il sied, les condiments philosophiques les plus « up to date », tels que élan vital, évolution créatrice, etc. Mais si l'assaisonnement est neuf, le plat l'est beaucoup moins et il est difficile, en écoutant M. Boutroux, de ne point songer au bon vieux D1 Pangloss. Tout comme le précepteur de Candide, M. Boutroux n'est pas loin d'estimer que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Ou s'il aperçoit néanmoins, çà et là, quelques détails un peu fâcheux, il les trouve rachetés par de si brillants espoirs qu'il en est consolé tout aussitôt. Vous êtes tenté de pleurer sur tel monument illustre ruiné, sur telle création merveilleuse anéantie? M. Boutroux, lui, découvre avec plaisir qu'ils ont été remplacés par une. table rase — objet éminemment philosophique, sur lequel « nous pourrons donner pleine satisfaction aux exigences de l'hygiène, ouvrir à l'art une nouvelle carrière ». Voilà ! On reconstruira les Halles d'Ypres sur un plan plus confortable et moins rhumatismal — et on nous repeindra un Jordaens de Dixmude beaucoup plus artistique. D'ailleurs, à côté de pertes si faciles à réparer, que de transformations réjouissantes, à la 'ois physiques et morales ! Quel triomphe pour la sobriété I Les bistros rançais ne sont plus autorisés à débiter de l'ab-sinthe ; voilà une foule d'alcooliques rendus au )ien —sans compter ceux qui ont abjuré leurs léplorabjes habitudes grâce à un shrapnell jersuasif ou à une baïonnette insinuante. Quant aux pécheurs, plus coupables encore, lui s'étaient abandonnés à l'ivresse de la sophis-ique ou du dilettantisme, on peut compter, tout aussi sûrement, sur leur retour à l'onde pure les vraies doctrines — c'est-à-dire des doctrines île M. Boutroux. Est-ce acheter trop cher, je vous le demande, de pareils bienfaits, que de les payer de quelques centaines de mille cadavres ? M. Boutroux, au surplus, est encore bien modéré. Il se contente de savourer les fruits heureux de la violence sans vanter la violence elle-même. On sait que certains esprits apparentés au sien n'ont pas toujours eu la même discrétion.Eh bien, pourquoi ne nous laisserions-nous pas aller à ces suggestions optimistes ? Pourquoi nous refuserions-nous, pour notre part, à considérer les choses sous un angle favorable et à voir la vie en rose ? Après tout, si les circonstances actuelles ont leurs tristesses, elles ont aussi leurs côtés joyeux. Les « auteurs gais », il est vrai, ont disparu. Mais les philosophes nous restent. ÉCHOS Les Belges en Hollande D'après les Baseler Nachrichten les statistiques officielles relèvent que 900,000 Belges se sont réfugiée en Hollande. Environ 500,000 Belges sont rentrés déjà au pays. Un grand nombre ont été transportés en Angleterre, de sorte que l'on estime qu'il s'en trouve, au plus, encore 200,000 en Hollande. 11 en réside actuellement environ 7000 à Bergen-op-Zoom, 3000 à Roosendael, 3000 à Breda, 2,800 à Tllburg, 1200 dans chacune des villes de Baarle-Nassau et Bois-le-Duc. Un journal flamand De Vlaamsehe Stem vient de paraître en Hollande. Parmi les collaborateurs on cite, MM. Frans Van Cauwelaert, Alb. De Swarte, René De Clercq, P. Van Oyen, André De Ridder, Jul. Hoste fils, G. Raal,Struys, A. Jacob, Gysen,G. VanHecke, etc., etc... Les Patriotes d'Outre-Manehe Un grand nombre d'Anversois qui quittèrent la ville avant le bombardement et sont restés à Londres, y passent leurs loisirs dans une extase patriotique. Près du Strand, il ont fondé le Cercle Belgica et il s'y entretiennent familièrement des intérêts de leur patrie. Ils ont élu comme président M. Bauss, ancien bâtonnier du barreau anversois. Suivant ce distingué juriste les sept millions de Belges auraient tous dû s'expatrier, à part quelques malheureux obligés de rester ici et dont il a pitié. Nous aurions donc dû suivre ce nouveau Moïse dans une traversée de la Mer du Nord, qui aurait laissé celle de la Mer Rouge par les Israélites de loin dans l'ombre. « On doit montrer au monde qu'on ne peut vivre à côté des Allemands!» déclame l'ex-bâton-nier. Nous comprenons fort bien que M. Bauss, dont le nom indique incontestablement le sang latin qu'il a dans les veines, raisonne ainsi et ait pitié de nous. Les nouveaux billets de banque La Société Générale de Belgique, qui a procédé, dans les ateliers de la Banque Nationale, à l'impression de nouveaux billets de banque qui seront mis en circulation prochainement, a commencé, dit-on, par quarante millions, première mensualité de l'impôt de guerre pour 1915. Prière nouvelle Le dr Hertz, grand-rabbin de la Grande-Bretagne a composé une prière nouvelle pour détourner de l'Angleterre le danger des dirigeables et des sous-marins. «... Des bombes, torpilles et engins analogues délibrez-nous, Jehovah !...» Il est probable que cela sera plus que suffisant.Chemin de fer en Laponie La construction d'un ligne du pont Catherine versRovamemi en Finlande est à l'étude au gouvernement. Elleaurait pour but de donner à l'empire un port mieux abrité comme la glace qu'Arkangel. Si ce chemin de fer doit, comme tout l'indique, servir dans la guerre actuelle,on s'y prend, semble-t-il, un peu tard. LA6UESSE Sur le frsnt occidental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier générai, 20 janv. — Sur le front occidental entre la côte et la Lys, des combats d'artillerie. Au nord-ouest d'Arras nous avons pris une tranchée ennemie. Dans l'Argonne et au nord de Sennheim (Ccrnay) nos troupes ont fait des progrès. Communiqué officiel allemand. Grand quartier général, H) janvier. — Sur touf le front occidental, à pari quelques escarmouches de peu d'importance, uniqueine t combats d'artillerie. De nouveaux combats d'artillerie Du « Beriiner Tageblatt »: Après des jou-rs de calme, on entend de nouveau à l'Ecluse (Hollande) le grondement des grands canor-\ Le bruit semble venir de la direction d'Ypres. De plus, sur toute' la côte, dé Nieuport à Zeebrugge, malgré le mauvais temps, un grand .combat d'artillerie est commencé. Les résultats du bombardement ne sont pas encore connus. Les attaques à la mine Le « Beriiner Tageblatt » publie la dépêche française qui suit, au sujet des attaques à la mine, dont les communiqués allemands nous parlent depuis quelque temps: Un communiqué français annonça, il y : quelques jours, la prise d'u:>e tranchée allemande près de Reims. Le" fait était exact. Les Français avaient pris possession d'une tranchée non occupée. Lorsque les soldats s'y furent installés, on eut l'impression d'un tremblement de terre. L'officier vint voir ce qui s'était passé. 40 soldats gisaient déchiquetés: la tranchée était minée, et les Allemands l'avaient fait sauter. Au même moment, les Allemands ouvrirem un feu violent, auquel succéda une attaque à la baïonnette. Les pertes françaises furent de 80 morts et blessés. t Le trou creusé par l'explosion était d'un diamètre de 40 m. et d'une profondeur de 15 mètres. Communiqués officiels français Paris, 17 janv., soir (Reuter). — Rien d'intéressant à signaler. Pc/ris, 18 janvier, 3 h., (Reuter.). —- De la itier à l'Oise, principalement sur le front belge, il a fait un temps orageux. Les Aviateurs La semaine dernière des aviateurs anglais ont fait un raid téméraire sur Ostende. Une division d'hydro-aéroplanes a survolé la ville. Sur le front oriental Bulletin allemand affiché à Gand Grand quartier général, 20 janv. — La situation n'a pas changé. Communiqué officiel allemand Grand quartier général, 19 janv. — Le temps est très défavorable. En Prusse orientale, rien de nouveau. Près de Radsanow, Bieszun, Serpez, les Russes ont été repoussés avec de grandes pertes. Plusieurs centaines de prisonniers restèrent entre nos mains. A l'ouest de la Vistule et à l'est de la Pilica la situation n'a subi aucun changement. Levée de la « Landsturm » hongroise Buda-Pest, 18 janv. (Wolff). — Pour le 21, par un édit du magistrat de la capitale, la landsturm exercée des classes 1875, 1876, 1877, 1878, 1879, 1880, 1881 et plus jeunes est rappelée. Mort du général Stcessel Petrograde,\l janvier (Reuter). — Le général Stœssel, défenseur de Port-Arthur, est décédé. C'est ce général qui lors de la guerre russo-japonaise dut abandonner Port-Arthur au général Noghi. Il fut reçu en Russie avec tous les honneurs. Mais plus tard une Commission fut nommée, qui le condamna à mort, sans perte de son honneur cependant. La peine fut commuée par le Tsar en 10 ans.de prison. En 1908 Stœssel fut relâché. Stœssel s'était distingué antérieurement dans la guerre russo-turque de 1877-78 et lors des troubles chinois de 1900. II était âgé de 66 ans. Communiqué officiel autrichien Vienne, 19 janv. — En Pologue et dans l'ouest de la Galicie, des combats d'artillerie. Dans les Carpathes rien de nouveau. De quelques contrées on annonce de fortes neiges. Près de Jakobeny, au sud de la Buko-vine, une attaque russe fut repoussée avec de grandes pertes pour l'ennemi. Communiqués officiels russes Pétrograd, 17 janv. (Pet. Tel. Ag.). — Sut-la rive droite de la Vistule nous progressons, j Hier notre avant-garde a atteint le village de Buldy-Soulkowskia. Sur la rive gauche du fleuve l'ennemi a entrepris une série d'attaques contre nos lignes dans la région du village Goumine. Les forces ennemies ne comprenaient pas moins que 6 régiments. En sept attaques et un xiolent assaut à la baïonnette les Allemands ne parvinrent qu'à enlever une tranchée à nos compagnies d'avant-poste. Ailleurs ils furent repoussés. Les Allemands soutinrent leurs attaques par un feu nourri d'artillerie lourde, qu'ils dirigeaient contre celle voisine de l'objet de l'attaque.Dans la région du village Konspnitza l'ennemi, qui par un tunnel s'était avancé à trente pas de nos tranchées, put être repoussé grâce à nos grenades à main. Dans la région au S. de Pinezow l'ennemi fut violemment bombardé. Une batterie lourde autrichienne, qui bombardait Tornow, fut repérée et réduite au silence. En Bukowine notre avant-garde a pris le défilé de Kirlibaba sur la frontière de Transylvanie, chemin de Kipoloung à Marmaros Sziget. La situation militaire dans le Nord de la Pologne et en Prusse orientale De la Kolnische Zeitung : Le grand quartier général allemand n'avait annoncé jusqu'ici depuis, le commencement de l'année, encore aucun combat de quelque importance à la frontière de la Prusse orientale. En décembre, les Allemands qui s'étaient avancés de Soldau en plusieurs colonnes dans la direction de l'est, avaient rencontré des forces ennemies considérables près de Prasnysch et Ciechanow. Afin d'éviter une lutte en des circonstances défavorables pour eux, les Allemands s'étaient retirés sur leur frontière. Les Russes les poursuivirent, mais furent repoussés à Mlawa le 9 janvier; de même les autres attaques échouèrent. Le 18 janvier le communiqué allemand parla d'une attaque ennemie dans la contrée de la Wkra près de Radzanow, en y ajoutant que les Russes furent repoussés. Le communiqué quenous publions aujourd'hui nous apprend que les Russes ont continué leurs attaques. Celles ci ont eu lieu à Radzanow sur la ligne Biszun-Sierpez (Serpez). Ces villages se trouvent entre eux à une distance de 15 km. à 20 km., sur une ligne qui prend la direction est-ouest. Un grand nombre de routes se réunissent dans ces villages qui du sud-est passent par une forêt ayant très grande étendue, surtout dans les environs de Radzanow, à la Wkra moyenne. Non loin de la Wkra coule la Skrwa, qui a sa source près de la frontière de la Russie; la rivière se dirige vers le sud, reçoit à Sierpez la Sverpinica et se jette en aval de Plock dans la Vistule. C'est dans cette contrée que les troupes allemandes ont attendu les Russes, qui s'avançaient par des routes parallèles. Des communications transversales manquent totalement au nord de la contrée Ciechanow-Razionsch-Drobin-Bielsk-Plock. Les chemins qui amènent les Russes contre le front allemand conduisent par des forêts et sont beaucoup trop étroits pour la marche de grandes colonnes.. La situation stratigique est donc favorable aux Allemands. La politique étrangère du nouveau Ministre Rome, 18 janv. (Reuter). — Andrassy a déclaré dans une interview qu'il ne doutait pas que Buzian aurait continué la politique de son prédécesseur. Ce serait la tâche du nouveau ministre d'améliorer la situation de l'Autriche-Hongrie, de trouver de nouveaux alliés et d'éviter que de nouveaux ennemis entrent en lice. . ». ~ • • , En Turquie La Prise de Tabriz Constantinople, 20 janv. (Wolff). — D'après des dépêches venues de Mossoul, les canons pris aux Russes, pendant les combats en Perse, sont arrivés ici, de même que les prisonniers russes faits à Sentschbulak. Les 15 marins de l'équipage du sous-marin français « Saphir » qui furent sauvés ont été faits prisonniers, et sont à la disposition du Ministère de la guerre. Il paraît que la population du nord de la Perse est très excitée ; des Fetwas ont été lus vendredi dernier dans la mosquée de Sine. On annonce la participation des Kourdes à la guerre sainte. Plusieurs dons en argent furent faits ; les femmes offraient des bijoux. Au sujet de la prise de Tabriz : Après la prise de Miardoab, les peuplades par-ticipant à la guerre sainte sont allées à Merogha, où elles furent reçues avec enthousiasme par la population. Les habitants des villes de Bungan et Scheschwan ont marché avec les troupes co"tre Tabriz. Les troupes russes prisent position près de AdzkjOpni, non loin de la ville; une partie se retira aussitôt sur Sophian, sur la chaussée vers Dschulfa. Après quoi, les Turcs entrèrent dans la ville. En Italie Pour la neutralité italienne Une nouvelle feuille paraîtra incessamment à Rome, appartenant au parti Giolitti. Elle disposera d'un capital de deux millions et aura pour but de défendre le principe Jde la neutralité italienne. Hier, à Milan, il y a eu des manifestation socialistes en faveur de la neutralité. Des contre-manifestations eurent lieu et la police dut intervenir. Sur le front Austro-Serbe Communiqué officiel autrichien Vienne, 19 janv. — Sur ce front aucun changement à constater. Sur le Iront anglo-turc Communiqué officiel turc Constantinople, 20 janv. (Wolff). — Lors d'une attaque de nuit contre les positions anglaises à Chas-el-Arab, l'ennemi fut repoussé. 11 euj plus de 100 morts et blessés. La cavalerie ennemie tenta de surprendre dans la contrée de Cotrna des bataillons d'infanterie turques. L'attaque, soutenue par le feu des canons de petits navires de guerre, fut repoussée par nous avec de grandes pertes pour les Anglais ; les vaisseaux anglais furent endommagés et durent se retirer. Au Sultanat de Mascate On annonce officiellement que des Arabes ont fait une attaque contre Mascate (Arabie orient.). Ils furent repoussés, perdant 500 hommes sur 3000. Le gouvernement de Dehli avait appris que cette rébellion avait commencé lors de l'été 1914. Il y avait dès lors envoyé un détachement anglais poui aider le Sultan. Sur le front russo-turc DANS LE CAUCASE Communiqué officiel turc Constantinople, 18 ianv. (Wolff). — Nos troupes caucasiques défendent leur position avec acharnement contre les Russes, qui les ont assaillies avec des forces supérieurés. La tentative de l'ennemi pour encercler l'aile d'une de nos divisions a échoué. Après un combat entre notre cavalerie et celle des Russes, l'ennemi fut mis en fuite, abandonnant nombre de morts et de blessés. En Bulgarie Un Vœu Sop/iia, 18 janv. (Ag. Bulgar.). — Radosla-vof, président de Conseil, a envoyé des vœux de nouvel an télégraphiques au roi Ferdinand. Celui-ci a répondu : « Tandis que nous puisons notre force dans la justice de notre cause nationale et dans la confiance inébranlable du peuple bulgare, nous saluons la nouvelle année qui couronnera notre œuvre et sera propice à la Bulgarie. » Le « Journal de Gana » ( st en vente dans les loca ilés suivantes : A Gand A Anvers A Audenarde A Bruges A Bruxelles A Lessines A Mouscron A Ostende A Tournai

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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