Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire

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s.n. 1914, 30 Mai. Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ht2g738k40/
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JOURNALDEGAND JOURNAL DE GAND UN GOUVERNEMENT DE MINORITÉ De \']ni!i:penilance : Les statistiques dressées au lendemain ii scrutin ;;ônent considérablement la ,rosso catholique. C'est qu'il est très difficile de faire dire aux chiffres autre chose me ce qu'ils disent réellement. Aussi nos confrères calholiques évitent-ils autant que nu^i'ule de parler chiffres, et, quand il leur Jrrive de le faire, leurs additions et leurs sou;;! actions comportent d'étranges lacunes : ils ne comprennent dans le total des opiiositions aucune liste dissidente. Pour-Ijjt il semble que si les électeurs qui ont accordé leurs voix à„des dissidents ou des julés avaient voulu appuyer la politique du mvernement, ils auraient eu soin de voler pour les candidats catholiques. Mais si les chiffres ne retiennent guère l'attention des journaux de droite — et pour cause — ceux-ci s'appliquent, par Mitre, laborieusement à combattre les conclusions pourtant fort logiques que la [presse de gauche tire des chiffres. Nous favons établi de façon incontestable : iprès le 2 juin 1912, le parti catholique disposait dans l'ensemble du pays d'une majorité d'environ 83,000 voix ; après le -limai 1914, il ne dispose plus, dans l'ensemble du pays que d'une minorité d'envi-ion 7,000 voix (exactement 6,897), et cette minorité lui vaut 12 voix de majorité h la Chambre. La presse de droite réfuse de se rendre j l'évidence. Elle ne conteste pas absolu-menl que le parti catholique soit en minorité dans le pays, mais elle affirme son toit au gouvernement parce qu'il dispose de 12 voix de majorité à la Chambre. Comment une minorité électorale peut donner une majorilé parlementaire, peu importe. Cela est, voilà tout. Et l'argument invoqué pour soutenir que le parti catholique détient-légitimement le pouvoir-est savon- ! reux. On nous dit : sans doute, le parti ' catholique a moins de voix que les opposite dans le pays, mais il a plus de voix que le parti libéral pris isolément, que le parti socialiste pris isolément, et que le parti démosrate chrétien pris isolément. Vous n'avez pas le droit, pour établir la situation réelle, d'additionner simplement les voix des partis d'opposilion, car, lorsque vous avez fait l'entente sur le terrain électoral, en 1912, des milliers de voix libérales renforcèrent les positions calholiques itassurèrent ù la droite la majorilé dans le pavs. Ceci est un raisonnement, clérical : sans Carte! des gauches, le parti catholique ne! dispose pas de la majorité des suffrages f dans le pays, mais, dès qu'il y a Cartel itauchc, il obtient cette majorité. S'il fallait examiner la situation sous cet aspect, ' il faudrait commencer par convenir qu'en 1912 la victoire cléricale fut une victoire factice, due à des voix libérales qui désavouaient le Cartel, sans doute, mais qui (estaient des voix d'opposition au programme clérical. Or, c'est griîce à l'appoint de ; ces voix d'opposition que le gouvernement catholique s'est maintenu au pouvoir ; c'est ' grice h l'appoint de ces voix d'opposilion, que le gouvernement, catholique a pu abuser de son maintien pour imposer au pays des lois sectaires, comme la loi scolaire, et de nouveaux impôts que les voix libérales, qui furent détournées fi droite en 1912, ne voulaient certainement pas approuver. C'est donc avec des voix d'oppo- ; sition et qui, malgré leur défection momentanée, demeurent des voix d'opposition que les cléricaux ont constitué leur majorité i laetice de 1912. Quant à soutenir que le parti catholique lie droit de gouverner le pays, bien qu'il le dispose pas de la majorité des suffrages exprimés, mais parce qu'il a plus de ; wix que chacun des parlis d'opposition j pris isolément, c'est de l'aberration. Tout régime constitutionnel, parlementaire et dé- j socratique est incompatible avec le guu- -, 'finement d'une minorité. Les cléricaux ! [le savent^bien, mais les intérêts de "leur , anse les'/réoccupent bien davantage que ' I" principes qui sont à la base de l'orga- ' itsatipn des nations modernes. _ _ . ^ ECHOS 1 Un chœur politique. C'était à Cortesscm, importante commune du Limbourg, quelques jours avant le .24- mai. ! Dans le préau de l'école cléricale, les en- ' m étaient réunis et répétaient un chœur superbe. Us chantaient avec ensemble sous la di-Ncjion de leurs maîtres avec Dieu. Un passant les écouta. Sans doute, ils célébraient les louanges de Diep ou de la ' Jierge, en vue d'une cérémonie solennelle, tons l'église du village. Car prêtres et non-Mtes ne peuvent, n'est-ce pas, enseigner au* petits enfants que des chants d'allé-Pesse et de poix. .Mais non... Ce n'est pas un hymne reli-Jux que tes enfants répètent... C'est un •Mut politique. Il v est question de Tendrement de Paul Neven... Mais voici que Paul Neven sort viclo-;1 -j Ou scrutin du Zi niai. Il est élu. Un De l'enterre plus. ^ à Cortcssem, il y a quelques dizaines Je Petits enfants, qui se demandent, pourri on ne leur a pas fait exécuter solen-Jel.ement le chœur qu'ils 'ont tant trn ïa'llé... "aux pays 1 Un hommage à M. Thyran. Les cléricaux de Mon-s ont tenu une as.scmbl>ée pour examiner le; résultats de l'élection du nrn 11point de vue local. !'f,près les gazettes à la dévolr'on de ci-. » [Miliciens, M. Harmignie aurait loué «k f. ^atigaible de M. Thyran ». * Harmignie est avocat et vice-pré si . ent de la Chambre ; quant à M. Thyran. l'agent électoral clérical qui tenta de ^Posséder Emile Verhaeren de sa qualité , k Beige..; I l^tis cojnmentaireg. , . > - ( Pronostics du Vieux-Général. Voici, pour le mois de juin, le 87e bulletin météorologique, de notre vieil astronome le Vieux-Gé-nal de Bruxelles • Du 1 or au 7, beau temps. Du 8 an 15, fortes chaleurs suivies d'orages et de grandes pluies. Du 16 au 24, temps très variable, alternatives de journées pluvieuses et de jours ensoleillés. Du 25 au 30, le temps se remet au beau fixe. Une petite remarque : juin commence bien et finit bien, tout en étant assez désagréable entre 'e 8 et le 2i. Ce sera le contraire de mai qui, comme le Vieux-Général l'avait prédit, a mal commencé et s'est mal terminé, tout en nous laissant de belles journées au milieu du mois. %%%% La guerre scolaire. La guerre scolaire est ouverte bien que la loi Poullet soit à peine promulgue., « Il ne se passe pas -de jour, en effet, écrit la Gazette, sans que l'urne de nos écoles publiques soit désertée par des élèves qui vont peupler les écoles oongréga-nistes. « t )) On remarque depuis quelque temps, dans les quartiers habités par les familles nécessiteuses principalement, des non-nettes et des dames patronnes s es d'oeuvres cléricales, allant de porte en porte marchander des enfants, faisant des promesses, arrachant aux parents l'engagement d'envoyer, qui leur gamin, qui leur fillette, aux écoles a-doip tables ou adoptées. Les vicaires ne sont pas, on pense bien, les zélateurs les moins actifs dans cette campagne et voici un fait to<ut récent : » Ces jours-ci, un de ces messieurs parvenait à décider la mère de trois fillettes fréquentant l'école communale fi en retirer ses enfants..pour les confier à l'école des sœurs moyennant la promesses d'obtenir pour la femme une pliace de nettoyé use dans un de nos ministères. Ce qui permet d'affirmer une fois de plus que nos maîtres sont les plus précieux collaborateurs <les destructeurs de l'enseigne ment public.. , < » Si nous signalons la chose, ce h'esl évidemment point pour découvrir une méthode courante, mais pour mettre en garde les amis des écoles. » \\\v Comme en Belgique. La Gazette de Francfort en ra-, conte deux bonnes qui se sont passées en Alsace, le pays classique, où la chasse aux inscriptions ' françaises est ouverte en tout temps et tout lieu. C'est d'abord l'histoire de ce nouveau , curé dans un village alsacien et qiî? avait • muni sa porte d'une boîte en fer pour recevoir les lettres du facteur. [Jn an se pas se, et un beau jour l'agent de police* arrive qui vient demander à M. le curé d'enlever la boite... séditieuse. Etonnement du curé, jusqu'à ce qu'on lui fit comprendre que le mot «Lettres», placé sur le couvercle de sa boîte était en opposition avec la loi. Philosophe, le curé gratta ((Lettres» et y mit «Briefe». L'autre cas .est plus cocasse. Dans une ville d'Alsace, un commerçant voulant quitter son fonds, organisa une vente com-p'ete de ses marchandises et l'annonça en faisant peindre en grandes lettres, sur deux écriteaux en bois accouplés, au-dessus de son magasin, le terme elassique ((Liquida-lion totale». Bien entendu, la poliee ne manqua pas à son devoir : c'était, là une inscription défendue, elle devait disparaître avant la fin du jour ; c'était la loi. Alors, très simplement et très rapidement,-le commerçant de changer de place les deux plan-ches-écriteaux, " dont chacune portait l'un des .mots fatidiques. Et il obfint ainsi de l'allemand : «Totale Liquidation». Car, afin que nul n'en ignore : «Liquidation totale» ?st français, mais ((Totale Liquidation» est allemand. La population de la Belgique. Au ;Ji décembre. 1913 écoulé, la ,■ Belgique comptait 7,038,757 habitants — 3,700,319 hommes, et 3,848,438 femmes — soit une augmentation de 67,370 habitants, par rapport ù. 1912. A lui seul, le Brabant compte 1,544,275 habitants, le cinquième de la population totale ; viennent ensuite : le Ilainaut, 1 million 254,111; la Flandre Orientale, 1,142,381; Anvers, 1,019,477 ; Li£ge, 901,209 ; la Flandre Occidentale, 8S8,îiol ; Namur, 305,790, Limbourg, 289,147 ; Luxembourg, 233,333 habitants. - Bruxelles comptait 173,371 habitants; Anderlecht, 09,409; Etterbeek, 35,208; Fo-rest, 29,110; Ixelles, 83,701; Jette, 15,873; Koekelbcrg, 12,738; Laeken, 39,854; Molen beek, 77,043 ; St-Gilles, 07,437 ; St-Josse-te.n-Noode, 32,359; Schaerbeek, 94,170; Uccle, 30,501 ; Watermael-Boitsfort, 9,551. Anvers est toujours la ville la plus peuplée, avec 313,833 hahitants ; Zoetenaey, en progrès cependant, est la commune la moins peuplée, avec 28 habitants. les grands Etats coloniaux. Au point de vue de l'étendue de leurs possessions coloniales, les six premières puissances se classent ainsi : Angleterre, 29,299,254 kilomètres carrés ; France, 0,497,000 (en lenant compte de ce que la superficie du Maroc n'est pas encore déterminée exactement) ; Allemagne, 2,933,449 ; Belgique, 2,382,800 ; Portugal, 2,090,094 ; Pays-Bas, 2,045,G48. Au i oint, de vue de la population de leurs colonies, l'Angleterre et la France conservent leur rang respectif, mais l'Allemagne ne vient plus que la dernière, comme le démontrent. les chiffres que voici : Angleterre, 347,004,000 habitants ; Fran: ce, 54,200,000 (avec la même restriction que ci-dessus pour le Maroc) ; Pays-Bas, 37,879,000 ; Belgique, 20,000,000 ; Allemagne, 12,714,000. • La Olive h lexique DEBARQUEMENT DE MUNITIONS Washington, 93. — L'amiçaJ Baeger rapporte lue Je viiveur allemand Ipiran;/ ta a débarqué hier mercredi une cargaison a l-i ei-to-Mexico. Un ne connaît pus exnrjement ^ jkmroogHip;t a JCiLiurnu de celte cargaison, mais n y a tout ne*i oe croire quo le navire a déchargé des munitions. Le Bavaria a déchargé plus de deux millioLS de cartouches et de munitions ;!«?s!inéfs à la Yera-Cruz, mais qui furent mises à terre A Puerto-Mexico. Lorsque le navire arriva a Pi er-to-Mexico. lo capitaine ne put mn'.Mr ses papiers et déclara que les autorités américaines les lui avaient pris. l.e Bavaria a également déchargé trois balles de fil de fer barbelé. LA GUERRE CIVILE CONTINUERA Mexico, 2R. — On annonce de source auto^sée que deux importantes cargaisons de munitions sont arrivées a Mexico depuis une 'lum/nine. Les fédéraux peuvent maintenant continuer la guerre contre les insurgés. Us disposent de tout ce qu'il leur faut. MINES CONFISQUEES Eaylc Pasc (Texas), 2.?. — Les insurgés ent déclaré que sur l'ordre du général Carranza, ils avaient confisqué les houillères voisines de Sn-bines, et que ces mines seront dorénavant considérées comme propriété publique. Ces mines appartiennent à des Français et oes Américains. PROPOSITION DE PAIX Niagara-Faits, 2.0. — On cro.t savoir que la Conférence est d'accord pour que le président Huerta transmelte ses pouvoirs a un président provisoire acceptable por tous les. parlis. Ce pré sident formerait, avec, quatre membres du cabi net, une sorte de directoire qui serait chargé de présider aux élections législatives, présidentielle et vice-présidentielle. Les noms mis en avant pour cemposer ce di rectoire ont l'agrément d;i président W il son Aussitôt nue ce directoire sera constitué, les Etats-Unis le reconnaîtront, puis ne tarderont pas a retirer leurs troupes. On est en pourparlers'avec le général Carranza au sujet de celte proposition et de la réforme agraire. -c£>— — A PARIS VICTOIRE SPORTIVE — UN GAGNANT PARISIEN DU DERBY D'EPSOM -LES COURSES DE CHEVAUX ET LA FOULE DE PARIS Nous savons, de reste, que la France est en pleine résurrection. Il paraît qu'elle :^vait besoin de ressusciter. Toujours est-il fue, dans beaucoup d'endroits, on se plnlL à noter les symptômes de sa renaissance. Hier, on ne parlait que de décadence. Main-.'enant, on change de ton et de mot. Il y a même des revues littéraires et politiques qui s'intitulent : Renaissance. Il y en a au moins deux... Cela est significatif, ou je me trompe fort. Mais ce qui n'est pas moins significatif. ~'est que, en France, les hommes ne sdnt pas les seuls à renaître — les hommes et les femmes — on parle beaucoup de féminisme, ces temps-ci; les chevaux lés inci-lent. Enfin, noiis avons des chevaux dignes de nous. Ce n'est pas sans une patriotique émotion, vous ie comprendrez aisément, •que nous avons appris qu'un de nos che-va'ux, un cheval bien français, encore qu'il appartienne à un Américain, vient de ga-gï'ier la course la plus importante en Angleterre. Burbar est gagnant du Derby. Ne souriez pas ! Beaucoup de Parisiens ont été ravis de cette victoire. Figurez-vous que pareille victoire n'avait plus été remportée par un de nos chevaux depuis l'année 1805 1 La victoire est plus l.elle' pour s'être fai ! si longtemps attendre... .Te cfois qu'en province on est moins sen sible à cette victoire. Mais Pa.ris adore de plus en plus les courses de chevaux. Lcp courses sont-elles, pour Paris, une plaie ou .me parure. Mettons qu'elles sont la parure de la capitale et la plaie de la population parisienne. Il est évident que le développement du sport des courscs de chevaux-non seulement multiplie des fêtes délicieuses, dans les incomparables cadres d'Au-leuil ou de Txmgchamp, mais elle favorise le progrès de toutes sortes d'industries de luxe. Et, par surcroît, elle accentue le caractère cosmopolite que prend chaque jour davantage notre bonne ville. Le cheval qui a gagné le derby d'Epsom est français — merci mon Dieu ! — mais son propriétaire est Américain — mon Dieu, merci tout de môme ! Cet Américain s'est installé en France parce que le sport dès courses y prospère. En demeurant chez nous, il devient lui aussi plus ou moins Français. Il ne l'est pas encore autant que ses chevaux, mais ii ne faut désespérer de rien... Mêlas I s'il est bon pour la France et Paris, que de tels amateurs de courses y vivent, il est peut-être mauvais cependant, que les courses y soient si nombreuses et si fréquentes. Un hippodrome c'est pour lu foule, un champ et un théâtre, un marché et une bourse, un lieu de spectacle où l'on passe des contrats fort aléatoires. On y parie sur le talent, sur le succès des acteurs : chevaux et jockeys. Les actes sont beaucoup moins iongs que les entr'actes durant lesquels le public s'ingénie h prévoir la suite. Pour qui touche juste, cela finira comme une féerie ; mais la plupart se croiront à une comédie moderne, du genre peu gai. Beaucoup sentent du drame autour d'eux et en eux... Certes, on se sent fier d'être Français, , lorsqu'un cheval véritablement français est gagnant du derby. On admire le pittoresque délicieux des fêtes du sport hippique. Mais est-ce que cette beauté et cette gloire rie sont pas payées très-cher, trop cher par ton les les misères, les ruines que cause le pari aux courses. Or, ie pari aux courses est une peste qui se propage terriblement. J. ERNEST-CHARLES. <«$» Autour du Parlement i LA REVISION EN MARCHE De même qu'ils ont clé, après quelques heures de tergiversations, contraints de s'incliner devant ta victoire de l'opposition, do même les journaux catholiques, hormis évidemment 1<*3 feuilles'du clan woesiiste, arriveront sous peu à reconnailre que c'est vers la réforme électorale que le scrutin de dimanche a orienté Je pays. Ce qui afflige beaucoup de catholiques, c'est moins l'insuccès relatif de leurs listes en Wallonie que le vc-itab'e désastre qu'ils ont éprouvé dans la plupart des arrondissements flamands. Et dans les milieux démo-chrétiens, — nous entendons les groupes adhérant a la majorité — on ne se dissimule pas qu'une des causes principales de ce phénornéne de désaffection réside dans l'hostilité plus.ou moins avérée du gouvernement tx la revision. — Vous n'imaginez pas. nous disait ce matin un jeune avocat qui. est a la cau.se de la revision ce que M. Renkiu était il y a vingt ans a la démocratie, combien est vraie la parole m>n.ou£ée ppr. X^Lhoegeii a_ia j>mrriission ma OOO des XXXI : « n est désormais impos?io:e ne refendre le vote plural devant les masses ouvrières catholiques, libérales ou socialistes». Les propagandistes catholiques ont éprouvé-cette difficulté lors de la dernière campagne électorale. Et vous verrez, lorsque l'émotion de cette semaino agitée se sera évanouie, que ces doléances trouveront un écho public ». Les organes conservateurs ont d'ailleurs le pressentiment du danger. Déjà ils commencent une campagne d'intimidation contre MM. Ma-bille, Théodor, Verhaegen, Delbeke et d'autres, qu'ils soupçonnent de vouloir passer de la promesse a l'action quand la Commission des XXXI aura achevé sa tâche, en élaborant une formule de conciliation, ou quand elle aura avoué son impuissance. • La presse cTe M. Woeste reprend l'éternel thème que l'on servit chaque rois qu'une minorité réactionnaire faisait obstacle a un progrès politique et social ; c'est la majorité de la droite qui doit décider du sort d'une réforme. Quand bien même cotte réforme aurait une majorité dans le Parlement et dans le pays, il faut lui résister opiniâtrement et sans merci. Toute l'histoire parlementaire de noire pays s'insurge contre pareille hérésie constitutionnelle aboutissant â la dictature d'un clan. M. Woeste en a fait l'amère expérience, lui qui a vu triompher, malgré cette tactique, et la première revision, et la représentation proportionnelle. et le service personnel, et le principe de la réglementation du travail des adultes, et le principe de l'instruction obligatoire. Nous saurons bientôt si ses injonctions auront plus de succès auprès du groupe révisionniste de droite qui va bientôt, on nous l'annonce de très bonne source, s'enrichir d'une adhésion sensationnelle.^Quoi qu'il en soit, le Parement sera saisi de la question dès la rentrée de novembre. Nous ne savons pas encore si c'est le groupe socialiste qui en prendra l'initiative pour couronner le mouvement de pétition que te Parti ouvrier a organisé dans tout le pays et si la proposition de revision consîituti-.n» émanera de la seule extrême-gauche. Beaucoup de revisionnisîes estiment que et serait la une faute de tactique. Et l'on prêter que des élus des trois partis seraient disposée ?i attacher le grelot de la réforme constitutionnelle.Il n'y a pas encore ou, a ce propos, de pourparlers officiels, mais nous pouvons déjà affirmer que dans certains coins, selon la suggestion de M. HeltepuMe, on « cause ». EFFROYABLE FiN de six yachtmen péiersbourgeois Saint-Pétersbourp, — Sept jeunes gens appartenant â l'aristocratie de Saint-Pétersbourg faisaient hier soir du yachting sur le golfe de Finlande, lorsque le canot fut couché sur le flanc par le vent et se remplit d'eau. Les passagers s'accrochèrent aux mâts et restèrent dans cette position durant toute la nuit Ce matin, six jeunes gens furent emportés par les vagues. Le septième a été recueilli par des pêcheurs. A la Zwanze-Comrni3sion UNE PROVOCATION VVO^STISTE La Commission des XXXI doit se réunir mercredi prochain. On annonce que des membres de la fraction ultra-conservatrice vont proposer l'ajournement jusqu'au mois de novembre prochain, en faisant valoir que la Commission ne peut siéger quand le Parlement est en vacances. Cetta manœuvre d'obstruction et de sabotage n'a qu'un seul but: gagner du temps et empêcher que la Chambre se trouve en presence d'une formule précise au moment de !?v rentrée, quand la question révisionniste sera posée. On peut prévoir de très vifs incidents si cette manière de voir l'emporte ; ce s°rait le signal de la retraite des représentants du parti libéral et du parti socialiste au sein de la Commission des XXXI. Et celte décision aurait une répercussion profonde sur la tactique que les deux partis d'opposilion vont adopter â l'égard d'un gouvernement discrédité et répudié par la majorité du corps électoral. L'obstruction des XXXI déclancherait automatiquement l'obstruction systématique de l'opposition à la Chambre. Une vague de chaleur en Amérique On mande de New-York •. Une vague de-chaleur étouffante s'est abattue sur New-York. On voit quantité de personnes se promener en bras de chemise. On commente avec stupéfaction, devant les' portes des journaux, les télégrammes annonçant les gelées en Franco et. en Angleterre. A la Bourse de New-York, l'atmosphère est si lourde que les courtiers ont préféré aller se promener. Les squares et les quais sent bondés de gens qui cherchent un peu de fraîcheur, et cette nui! en a commencé à coucher à la b:lle étoile. AU-DEHOR3 PETITE CHRONIQUE D'ANGLETERRE LES SUITES DES SCANDALES M'LITAIRES. — LES RELATIONS ANGLO-ALLEMANDES. — LES MILLIONS DE LORD STRATilCONA. — PAUVRES JOURNALISTES I Londres, 21). — A la suite.du procès des scandales militaires qui s'est terminé par la condamnation du coionel Whitaker a six mois de prison et à la perte de sa pension, et de quinze autres accusés, dont huit officiers et sept civi.s à de fortes amendes, on annonce que des ordres fort sévères seront pris par l'état-major de l'armée britannique pour éviter que les officiers de l'administration militaire puissent, a l'avenir, entretenir det> relations directes avec les fournisseurs, toujours prêts à offrir, comme dans le cas actuel, d'alléchants pots-de-vin en échange de commandes importantes dans des conditions naturellement désastreuses pour les intérêts de l'Etat et pour le bien-être du soldat. On est persuadé que l'affaire des cantines Vie Malte n'est qu'un cas isolé, découvert par un simple hasard, mais que les racines du mal sont bien plus profondes qu'on ne l'avait soupçonné jusqu'ici. Les journalistes londoniens qui ont offert, avant-hier, un banquet à leurs confrères l>orli-nois à l'Hôtel Ceci!, ont nommé une délégation qui, sous les auspices du Comité d'Entente anglo-allemande, rendra bientôt leur visite aux journalistes teutons. Ces derniers ont profité de l'occasion que leur offrait le banquet pour déclarer qu'ils protestent contre la nouvelle campagne de la presse chauvine allemande, laquelle attaque ces jours-ci la France, la Russie et l'Angleterre, sous prétexte que ces trois puissances auraient signé un traité secret, dirigé contre la Triplice, en vue d'une coopération, en cas de conflit, des flottes anglo^russes dans la Raltique et des flottes franco-anglaises dans 'a Méditerranée.En vertu de l'augmentation du droit sur les successions, l'échiquier touchera environ 900.000 livres sterling (plus de 22 millions de francs) sur la fortune d'environ cinq millions de livres que vient de léguer à ses héritiers feu lord Strath-cona, ancien haut commissaire du Canada. Notre confrère M. Royd Botting, rédacteui d'un journal mondain de Londres, vient d'êt<re : contlamnô ù Bayer une ijldem^it&j:!^ Hyrea sterling à la èfiarmante îaay vioiet smun pour avoir décrit, dans des termes que celle-ci a jugés offensants, le costume qu'elle portait au dernier bal du Friday-Club. Notez bien que le paragraphe consacré- à cette belle personne était des plus flatteurs au sujet de ses charmes physiques, de sa grâce, de son élégance, -seulement, il y avait cette malheureuse phras^La jupe do crêpe de Chine, d'un rose délicat, avait une telle transparence, qu'elle laissait peu de place à l'imagination ». Et voilà. Ce'.'.:) petite indiscrétion coûte à notre confrère la petite somme d« . 12.503 francs, plus les frais du procès. ; ~ " PETITE CHRONIQUE D'ALLEMAGNE Fiançailles à la Cour de Prusse. — Une mésalliance. — Mauvais exemple des ancêtres. Le prince Oscar de Prusse s'est fiancé avec une comtesse von Bassewitz. Le princ.3 est le cinquième fils de Guillaume II et la fiancée une fille du ministre d'Etat mecklembourgeois, com-to von Bassewitz-Levetzow et de son épouse, née comtesse von der Schulenburg. L'empereur a, dit-on. donné son assentiment à un mariage morganatique, car il ne peut pas être question ; d'autre chose. La nouvelle a provoqué une gran- i de surprise dans les milieux de la Cour, où l'on connaît l'antipathie du kaiser pour semblables unions. Il est probable que le prince aura eu do grandes difficultés à surmonter pour décider : son père a consentir à une union qui ne répond j pas aux traditions de sa famille. Sans l'autorisa- ! tion de l'empereur, comme chef de la famille, : aucun prince prussien ne peut se mariér légalement et dès qu'ils ont atteint leur majorité, le-princes de la maisons do Hohenzollern doivent s'engager par écrit à respecter les règles de la maison. I D'après les généalogistes, celte union est de : «conditions inégales». Elle ne peut donc être conclue que morganatiquement. On dénomme ces unions aussi mariage de la main gauche, mais de fait il y a longtemps que cet usage est aboli. La fiancée doit seulement renoncer à l'avance à participer aux titres et privilèges princiers de son mari. La jeune épousée ne sera donc pas princesse Oscar de Prusse, mais elle recevra sans doute un titre quelconque qui sera créé à son usage. Le Berlincr Taqeblatt rappelle, â cette occasion, qu'il y a des précédents dans l'histoire des Hohenzollern. Ainsi le roi Frédéric-Guillaume III, veuf de la célèbre reine Louise, épousa en 182i. secrètement, la comtesse Augusta von Ilarrach, qui était de trente ans plus jeune que lui et dont il avait fait la connaissance dans une ville de bain de la Bohême. Elle fut élevée au rang de princesse de Liegnitz et de comtesse de Ilohen-zoMern, mais elle eut beaucoup de peine à se créer une situation dans la famille royale. Frédéric-Guillaume IV fut celui des princes de la famille qui se conduisit le plus chevaleresquement envers elle. Il l'appelait « Stiefmûtterchen » (petite marâtre). «Stiefmûtterchen» est en même temps le nom allemand pour la fleur dite «pensée». Frédéric-Guillaume IV dédia ti Mme von Ilarrach quelques vers et lee lui fit remettre en : les accompagnant d'un bijou représentant une , pensée. En 1S50, le prince Albert de Prusse régularisa sa position en épousant la célèbre .danseuse Thérèse Elsler, qui alors était âgée de \2 ans. Par un acte gracieux de Frédéric-Guillaume IV elle fut nommée «frau von Rarnim». un fils, né avant le mariage devint «baron von Barnim» et servit comme offic.er dans les dragons de la garde. En 1853. le prince Albrecht de Prusse, le père d'j prince Albrecht. fpii devint plus lard régent du duché fie Bunscwick. épousa Rosal e von Reuch, la fille du générai et ancien min stre de ! la guerre, fe prince axait auparavant, divorcé 3 d'avec la princesse Marianne ries Pays-Ras j «Rosette Rauch» ne fut pas non plus accueillie > avec empressement h la enir de Prusse Elre ; n'obtint même pas de titre ni de nom. Il fallut 5 que le duc Rernhard de Saxe-Meningen vînt a i son secours et Mlle von Rauch devint une com- ; tesse de Hohenau Un de ses fils, le comte Guillaume de Hohennu. vit maintenant d'ans les environs de Bruxelles. Les deux mariages de 'a *main gauche» du roi Frédéric Guillaume il avpc une demoiselle von Voss et avec la comtesse Donhoff. l'aïeule des ' comtes de Brandenb:T2. forment un chapitre a [■art et. non l'un des ni us réjouissants de l'his-ir.ipp rip ppusse On voit que le prince Oscar se trouve en_benne compagnie. LES DEPUTES SOCIALISTES ET LE :< HOCH » AU KAISER ' IL N'Y AURA PAS DE POUR SUITES i Berlin, 29 — A la Chambre des seigneurs 1 le ministre de la justice a déclaré que dèfc poursuites judiciaires contre les députés socialistes, qui restèrent assis lors du i « hoch » à l'empereur lorsqu'on clôtura In j session amèneraient probablement l'acquit tement des accusés, à cause de leur immunité parlementaire, ce qui serait considén i par les socialistes comme une victoire. Le Parquet ne poursuivra donc pas. ' - 'A ROME SIGNATURE D'UN ACCORD FRANCO-ITALIEN Rome, 29. — Ce matin, a été signé, par le ministre des affaires étrangères et l'ambassadeur de France, l'accord établissant le régime des sujets coloniaux italiens en Tunisie et Tunisiens en Lybie. CHEZ LES SUFFRAGETTES ANGLAISES UNE BOMBE DANS UN TRAIN DE MARCHANDISES Weltingborough, 2.9. — On a découvert dans un wagon d'un train de marchandises arrivé ici de Londres une bombe perfec tionnée. On estime qu'elle a été déposé* par une suffragette. EN AMERIQUE UNE INNOVATION TELEPHONIQUE New-York, 20. — On élablira prochaine ment une innovation téléphonique dans !e port de New-York et quelques autres ports américains. Il s'agit de.permettre aux passagers des grands paquebots de se tenir en relation téléphonique, jusqu'au dernier moment d,u départ, avec leurs proches à terre. . A cet effet, on établira un bureau téléphonions flottant, qui sera relié d'une pa.rt avec le bureau central de la ville, et d'autre part avec le navire. La chaleur aux Etats-Unis Sept morts T.ondrr.,, £0. — On mande de New-York au Herald qu'un orage qui & éclaté hier a causé la mort de sept personnes. Trois personnes ont été foudroyées ; quatre ont succombé de congestion caus-ée par la chaleur. FRANCE MORT DE LA «DAME VOILEE» DE L'AFFAIRE DREYFUS Toulon, s18. — Mme de Jouffroy d'Abbans qui, on s'en souvient, fut mêlée au procès Dreyfus, vient de mourir a la vtila Mathlîda, a lyèivs. Ses derniers jours ont été aussi romanesques que £& vie. - - - " Agée d'environ 60 ans, elle avait quitté Paiis il y a un mois pour venir habiter une maison solitaire à Bormes. Or, peu après son irrivée, le maire de Rormes voyait arriver chez lui un gamin, qui lui remit de la part do Mme de Jouffroy d'Abbans une leUre implorant son sc:o irs. Le maire se rendit chez elle. Elle lui parla longuement de ses affaires et de sa vie, do ses chagrins et de sa situation. On la tenait séquestrée, disait-elle, et elle craignait de voir disparaître son argent et ses bijoux. Le maire lui conseilla de fa'-e son testament, et s'offrit h chercher lui-même un notaire du pays. Mais lorsque ce dernier se présenta, il trouva porte close. Mme de Jouffroy d'Abbans avait qui'té Bormes en automobile, accompagnée du docteur Petit, et elle résidait â Hyères. Le procureur de la République de Toulon, informé du décès de la «dame voilée», a donné l'ordre d'apposer les scellés sur la chambre que la défunte occupait h la villa Mathilda et de procéder h l'inventaire de toutes les valeurs ; contenues dans un sac, de voyage qu'elle gardait» | constamment avec elle. Ce sac renfermait pour 250.000 francs de titres et des bijoux estimés un million. ARRESTATION D'UN ESCROC Paris. ?,?. — La police a procédé, cet après-midi. â l'arrestation du nommé Tanhauser, su-f t allemand, né â Buttenhauser. inculpé de complicité dans l'affaire internationale des bre-i vets. CHAUFFEURS EN GREVE SUR UN PAQUEBOT Marseille. 98. — Le paquebot Equateur, qui devait partir cet après-midi, â 4 heures, pour les Echelles-du-Levant. n'a pu partir. Un chauffeur du bord avant été débarqué pour une question relative â Ma réglementation des heures de travail, les hommes de la machine demandèrent sa réintégration, mais n'obtenant pas satisfaction, débarquèrent. I^s pourparlers rontinuent entre les chauffeurs et ta compagnie. DANS LA LEGION D'HONNEUR Paris. e,9. — Parmi, les croix de la Légion d'honneur du ministère du commerce pour l'Exposition de Gand, nous relevons les noms suivants : Est promu commandeur. M. Crozier, consul général de Franoe h Anvers. Est nommé chevalier. M. Rogard. secrétaire général du commissariat français â l'Exposition de Gand. LA PLAINTE DE M. CLEMENT-BAYARD TEMOIGNAGES ALLEMANDS Cologne, 29. — La Gazette de Cologne affirme que la police a saisi dans l'automobile, dont s'est servi M. Clément-Bavard, plusieurs photographies du centre d'aviation de Hambourg. Elle ajoute que M. Clémont-Bayard n'a pas pu, comme il l'a mit, assister à Francfort à des vols d'aéroplanes effectués a l'occasion des fêtes de l'Ascension, car elle prétend que ce jour-là il se trouvait déjà à Hambourg. La Gazette termine, en disant que la police de Cologne et celle de Hambourg restent persuadées qu'il s'agissait bien d'un cas d'espionnage, dont la découverte a un grand intérêt pour la défense du pays. ALLEMAGNE LA MAJORA AU REICIISTAG Au prochain jour, le Reichstag, sera au complet. Il y avait deux sièges vacants : celui de M. Iloesch, député conservateur de Stendal, invalidé. et celui de M. Quarck, député national-libéral de Cobourg, décédé. Le premier est allé â M. Wachshorst de Wente, national-libéral, pour le second l'élection n'a pas encore eu lieu. Ce dernier siège, s'il ne reste pas aux nationaux-libéraux, ira à un socialiste et restera donc dans tous les cas à la gauche. Il y a actuellement au Reichslag 43 conservateurs et U conservateurs libres, soit un total do 54 s:èges. Le centre compte 91 députés auxquels se joindront éventuellement les 9 députés catholiques d'Alsace-Lorraine. Il y a 10 antisémites ou députés de l'Union économique, 5 Guelfes et 18 Polonais, qui, pour la plupart, votent avec le centre ou la droite. La gauche compte 111 socialistes, 45 nationaux-libéraux et 44 libéraux-démocrates, c'est un bloc de 200 voix. Comme le nombre total des députés est de 397, les trois partis de gauche disposent de la majorité absolue. Elle n'est pas grande, mais elle suffira pour les questions importantes.PLUS DE SIX MILLIONS D'ALLEMANDS RESIDENT A L'ETRANGER I Berlin, 28. — Le Manuel Pangermaniste, dont | les données sont généralement très précises, pu-| blie la statistique suivante au sujet du nombre des nationaux allemands résidant â l'étranger : France 5C0.000 Russie 1,800.000 Angleterre 100,000 Danemark- 50.000 Roumanie 50,000 Turquie 15,000 Indes néerlandaises 50,000 Indo-Chine 4.200 Chine 4,200 Egypte 12,000 Canada 360,000 Etats-Unis 2.666.990 Brésil 400.000 Argentine 40,000 Chili 10,72-4 Il résulte de cette slalislique que plus de six millions d'Allemands résident à l'étranger. ANGLETERRE UNE FRANÇAISE SEXAGENAIRE BRISEUSE DE VITRES Londres, 28. La National Galery se trouvant fermée en raison du récent attentat des suffragettes, une femme âgée de 60 ans a brisé ce matin plusieurs vitres du monument, â coups de p'erres. Arrêtée aussitôt, elle a comparu cet après-midi devant le tribunal. L'inculpée a refusé de faire connaître son identité. On pense, • toutefois, qu'elle est de nationalité français-e. Interrogée, elle s'e>t miss à pousser des cris, puis elle a prononcé un long et violent discours. Comme elle refusait de se calmer le juge a renvoyé l'affaire à huitaine. L'inculpée a alors poussé les cris de : Vive la liberté I Vive Cristo-bai.LA Gl EVE DU BATI VENT CONTINUE Londres, 28. — Les ouvriers du bâtiment ont voté par 21.067 voix contre 5.824 la continuation de la grève, qui dure déjà depuis dix-huit semaines.LES SUFFRAGETTES BRISENT DES CARREAUX AU PALAIS DU ROI Londres, 29. — La nuit passée, entre 11 heures et minuit, deux suffragettes, trompant la surveillance des sentinelles, pénétrèrent dans la cour du palais de Buckingham et commencèrent â briser les vitres. Les sentinelles attirées par le fracas intervinrent. Les femmes furent arrêtées, mais le chef de la maison roya:e refusant de les poursuivre, on dut les relaxer. VATICAN CEREMONIE RIDICULE Rome, 28. — Aujourd'hui a eu lieu au Vatican, avec le cérémonial habituel, dans la salle de la bénédiction, le consistoire public pour l'imposition du chapeau aux nouveaux cardinaux. On remarquait dans l'assistance plusieurs cardinaux présents h Rome, le corps diplomatique auprès le Saint-Siège, les membres de l'Ordre de Malte, la noblesse romaine, un grand nombre d'évêques. les parents et amis des nouveaux cardinaux, de nombreux invités. Les gardes du corps pontificaux rendaient les honneurs. Après que les nouveaux cardinaux eurent prêté Ferment dans la chapelle Pauline, le pape, perlé dans la se<lia-aeslatoria et entouré d'un cortèg> magnifique., est entré dans la salle de la bénédiction. Il a pris place sur le trône et a imposé le chapeau aux cardinaux. Les chantres du Vrt'can ont exéculé 1e Tu ri Pctrus et plusieurs autres motels. Le pape a regagné ensuite ses appartements et les nouveaux rardinaj^ ê£_sojU tendus à.la cJiaxLelJe Six line, Samedi 30 et Ifimanehe 31 mai 1914 51 centimes le numéro ■ i ■ i m smiinrv^t^^TK^z.yimaanmmÊma^ÊÊiiÊmamÊmÊÊmÊiÊÊÊÊimÊÊmmmmmKmmaam I BBS ÈÊfiÊà ÈMSS 58me année — a â&m estm. , N» 150-151

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Gand: politique, industriel, commercial et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Gand von 1856 bis 1923.

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