Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 17 Mai. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/7659c6sx6d/
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Dimanche 17 Mai 1914 "UN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 17 Mai 1914 franco sn Belgique Un an : ib f, » » S rnoîs : 8 ÎT. * ». 3 mois : 4 fr. Franco an Hollande Un an ■ 22 fr. » Union postale » 32 ;r, £?« s'abonne au bureau dajournai et dans tous les bureaux de poste* ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 56? OURNAL DE LIÈGE FEUlfiLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCiÀLE. - FONDÉE £N I764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION s BOULEVARD DE LA SAIJYEN 1ÈRE, 2$ Annonces. . 0 ia ligne, 20 cent Réclames » 40 cent. Faits divers . 1 franc Réparations judiciaires » 3 franc# informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite îip» 30 cent. Émissions. . ...» 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 Elections Législatives Du 24 Mai 1914 ARRONDISSEMENT DE LIEGE ma c »' LIBÉRAUX- UNIS Valez pour le fi" CANDIDATS EFFECTIFS VAN HpAÎRJtR-BIMCÔ» Païïî : . Industriel, ancien député, an- ;3 cien sénateur. NEUJCAN, Xavier Avocat, député, conMIfc.' cotn-liiunaJ.bKftg&ii •TOURNEZ, Alfrod A-iicicn député. A vocal, conseiller communal. Sjjjfaegq .— —— #fi§g§ BCULANCER, Victor Cultivateur, bourgmestre, con-so'Llor provincial, Beaufays. CH AU MONT, Lôopold Avocat, conseiller communal, Ilerstal. D E L A1T E, Julien Industriel, conseiller communal et provincial. PONSON, Auguste Médecin, bourgmestre. sï%^$3 Ju pille. GiELEN, Guatavo sCfâ'j.jj Industriel, Seraing. OANSSEN, Albert i': ^iij Fabricant d'armes. 'f HOUE1GE, Victor Bourgmestre, Grivegnée, wM&SgiS NOIRFALISE, Julos Avocat, conseiller communal. BODY, Jaçquos '£y H Ingénieur agricole, 1 lollogne-aux-Pierres. CO^LiGNJW, Théoiiulo Avocat. C A N D i D A T8 S U ï V LEA5 TS DRE3ie, Julien fe] Avocat, conseiller provincial, W'arsage. DIGNEFFE, Emile ffPjjfl Industriel, conseiller communal. mm w! Ésms Avocat, conseiller communal, NiARCOTTY, Josoph ||||||j Industriel, bourgmestre, |yOî|& Angleur. MALLIEUX, Fornand Avocat. Ih-îIS-.'i? JENNISSEN, Emilo A VOCl'1' jfÉllijll ÉTRANGER FEANCE La visite des souverains danois allais, 1G. — Le roi et la reine fie Danemark, venant de Londres, sont arrivés à 10 h. 15 à bord du yacht royal. Le temps était solendide. Les souverains ont été salué. par ie préfet du Pas de Calais, le maire, la générai commandant la garnison, le nânistie de Danemark à Paris et toutes les potaij.'ilés do la n ille. Une foule considérable r. acclame les souverains. Le roi passa Ja revue des troupes, puis les souverains prirent place dans un train spécial qui partit pour Paris à 10 h. '55. Paris, 16. — Les souverains danois sont arrivés à Paris & 3 houim Ms ont été reçus a la gare du Bois de Boulogne par le Président do la République et Mme Poincaré, les présidents du Sénat et de la Chambre, les ministres et les hautes notabilités. Leâ troupes rendaient les honneurs. Le canon toimait. Les musiques de la garde républicaine et des divers régiments ont joué l'hymne danois et la Marseillaise. La foule massée aux abords de la gare a acclamé les souverains. [_.e cortège royal et présidentiel a quitté Y'X {fi^-TQ ({u Bois de Boulogne à ;j h. 10. Il est arrivé au ministère des affaires étrangères, où résideront le* souverains à 3 ih'. 25. Sur tout le parcours; une foule considérable a poussé <le vives acclamations. Les souverains danois ont fait visite au Président de 1a République à 4 h. 25. L'en-trotien, très cordial, a duré 20 minutes, puis le.* souverains, le Président et Mme Poincaré çe sont rendus à l'hôtel de ville où une réception solennelle a été organisée en. leur honneur. Des discours de bienvenue ont été prononcés par le Président du conseil municipal et par le préfet de la Seine. Le Roi a répondu en termes extrê-îxe^le.nt cordiaux,. Les souverains ont quitté 1 hôtel de ville à 5 h; 25, et sont rentrés au ministère des affaires étrangères. A 1 aller comme au retour, les souverains ont <itié 1 objet de chaleureuses acclamations. Expulsion do jésuites a Lille I.il!e, 10. — Ce matin, à 4 heures, M. Re- i nautlin, commissaire spécial, a procédé à l'expulsion des Jésuites de la maison de i Notre-Dame du Haut Monte-iMonvoux. Un service d'ordre importante avait été placé aux abords de la maison. 11 y était resté toute la nuit. Il était constitué par le commissaire de police accompagné de gardes et par 80 gendarmes, i religieux et 6 religieuses séjournaient dans l'établissement avec quelques domestiques. Malgré les précautions prises, une trentaine de personnes avaient réussi à pénétrer dans l'immense domaine des religieux. Les autorités ont rencontré une vive résistance. ALLEMAGNE Démission de l'offlcler aviateur qui avait atterri en France Berlin, 10 — Le lieutenant du 35e régiment de fusiliers, HanS Sleffen, a été mis en non activité de service, sur sa demande, avec la mention « réglementaire ». Le lieutenant Stcffen avait atterri le 29 septembre 1013, sur un biplan, à Neufchatel près de Boulogne-sur-Mer, dans le brouillard. II avait l'intention de voler de Cologne en Angleterre, mais il avait été obligé d'atterrir à cause du temps incertain. Le lieutenant Steffen avait enfreint les prescriptions de la convention franco-allemande du 26 avril 1013. Le gouvernement français avait saisi du "ait le gouvernement allemand et lui avait laissé le soin de prendre, le cas échéant, les mesures qu'il jugerait utiles vis-à-vis de l'officier. Condamnation de i espionne Rosa Langstein Leipzig, 16. — Devant ie tribunal d'Ivm-pire est venu ce mâtin le procès en espionnage intenté à l'employée de bureau Rosa Laiiig.stein. Celle-ci, qui avait tenté d'espionner pour le compte de la France, a éié condamnée 2 1/2 ans de réclusion et à 5 ans de perte de ses droits civils et de surveillance de la police. SUISSE L'cxpositir.rt nationale Berne, 15. — L'exposition nationale suisse a été ouverte aujourd'hui à Berne, en présence des plus hautes autorités du pays, des représentants de tous les cantons confédérés et du corps diplomatique. Un cortège pittoresque a parcouru les rues de la ville pour gagner l'exposition, qui occupe une superficie de 5GO.OÛÔ mètres carrés. Une imposante cérémonie a eu iieu dans la salle des** fêtes, où plusieurs discours ont été prononcés. L'après-midi, un banquet a été servi, au cours duquel des discours ont été prononcés, notamment 'par M.- 'Hoffmann, président de la Confédération suisse, et par M. Beau, ambassadeur -le France ii Berne, au nom du corps diplomatique. ANGLETERRE Un Parlement cie femmes à Londres Lnodres, 15. — Pour permettre aux femmes de s'entraîner à l'éloquente de la tribune, de s'habituer à. la procédure parlementaire et a la discussion des questions sociales et politiques'de l'heure, un parlement, de femmes sera ouvert au début de juin. " • Ce parlement, dont le promoteur, M. Ha- ] rold Gbrst; sera le président-, se réunira au { Quoeai's Gâte Hall, à Londres, tous les jeudis après-midi. ITALIE 1 Lo con^irêSi. des femmes Rome, 10. - Le -Confiés international des fernmes s'est ouvert au palais du Ca-pitolû. La séance, a été présidée par la ( coin basse Spalletii. x M. Daneo, min^tfë de l'instruction pu- ( blique, a prononcé un discours dans le- , quel il a lait l'éloge de l'œuvre féministe, j Lady Abefldeeii a remercié. ( Un délégué de la municipalité a pris aussi la piroie. j La comtesse Sipalletti. au nom du Con- , seil national de> femmes italiennes, a ex- | posé lès progrès du féminisme. De très nombreuses dames prennent part s au Congrès. AUTRICHE ï fvlanœuvros projetées en Bosnie (i Vienne, 15. — Le Zeil apprend que les grandes manœuvres auront lieu, rette an-née, du 24 au 27 juin, en Bosnie, en présence de l'archiduc héritier François-Fer- ^ diiiand. Ce journal estime que ces manœuvres au- c ront une grande, importance .politique, en , raison de la présence de l'archiduc héritier ^ et du f;ût que les corps qui y prendront ,, part auront des effectifs renforcés. ^ iLa santé de l'empereur u Vienne, 16. — Le bulletin officiel de la q santé de l'empereur est ainsi conçu : La nuit a été quelque peu troublée par des c accès de toux. Pas de chvangement dans les ù manifestations catarnhales. L'état général s est entièrement satisfaisant. i RUSSIE ;i La pesto dans lo district de Bakou Tilsit:, 16. — On annonce officiellement s que dans une locali!é du district de Bakou, t 15 personnes sont tombées malades. Elles ]) présentent les symptômes de la peste pul- jj monaire. 13 -d'entre elles sont déjà décédées. c SERBIE " La question dos chemins de fer Vienne, >15. — La question des chicanins J de fer orientaux semble devoir entrer in-cessamment dans une phase decisive. Dans les milieux balkaniques de Vienne, " on estime q,ne la semaine prochaine les ^ gouveinements austro-hongrois et serbe au- f ront pris une position asse2 nette pour que u les négociations actuelles donnent un re- , suïtat — positif ou négatif — immédiat. On serai le croire, d'ailleurs que les chances • d'entente sont toujours des plus minimes. L'Axtfadoiiie-H'ongrio, dont les journaux viennois eurent, depuis quelques joure, l'occasion de faire ressortir l'attitude in- li trànsig'eante, réclamera à Belgrade la res- E titu.î.iooi pure et simple des lignes, tandis r que le -gouvernement serl>e opposera à cette n prétention le désir très forme de rachat et d'étatisation du . rfeeau. L'opposition inconciliable qui en résultera ne pourra, dès Iaos, se résoudre que dans un nouvel essai ^ de -compromis dont la modalité est encore r, k trouver. . n MAROC 11 La pénétration française a Oran, 15. — On mande d'Oudjda que le ^ 14 le général Baumgvu-ten a parcouru sans d incident le bled Kaddoussa, au nord de S1 Tazia. Il a i>ou.?sé avec ouelqucs pelotons :1e cn)va.!iei>; jusqu'tà Meknassa-Tahtnnia. L09 hatiitants sont venus ù sa rencontre E gr.aaniinatsaii i ni.>mrnrjWM^^to-<iiBa'WTir«MWWnniTMeaaMi-!a'r.ija et l'ont assuré de leure sentiments de fi-ctôiiié.Le marclué bi-ihebdomadaire de Ta&a a été très fréquenté. 11 semble bien qjue la qiuestion de Taza ait été mûrie à souhait ! par l'habile travail politique de notre service de renseignements dirigé par les commandants Canavy et Mougin. L'action militaire du côté est en a été facilitée d'autantDès mainJtenant, Je bloc des Riata est désagrégé. Sont complètement soumis : les Beni-bcu-Yahmed, les Beni-bc<u-Giiittoun et les Ahl-Qiekka. Aju contraire, les Beni-Oudjane hésitent. Quant aux Nebaarka, ils constituent une fraction franchement irréductible qui s'est retirée dans les montagnes. La -présence d'éléments hcstiles au sud et au nord d>e la région de Taza pourrait constituer un danger pour notre ligne de conimlui'ioalions, si touies les précautions militaires n'avaient pas été prises. C'est la tâche du groupe du lieutenant-colonel Fellert, rassemblé à Nekbila, d'assurer toute liberté de manœuvre à la colonne du général Baumgarten, en faisant peser /continuellement sur les Beni-bou-Yahii la menace de ses troupes de manœuvre.Le 14, un groupe de Beni-bou-Yaki a tenté une agression centre le poste du camp Berteaux. Mais, inquiété sans doute par la présence à Nekhila de forces importantes, il n'est intervenu qu'à grande distance. La. sortie de la garnison a fait avorter rapidement cette tentative. Le général Lyautey, arrivé hier au camp du général Gouraud, sur l'oued Amilil, y passera la journée d'aujourd'hui. Il sera demain à 'Meknassa-Tahtania, et le 17 'à T az<a. Son intention est de se rendre lundi 18 à Oud-jda et de consacrer par ce voyage la soud.il/re des deux Maroc. La vigoureuse action du général Gouraud n'a pas tardé à porter ses fruits politiques. Les Tsoul ont fait en majeure partie leur soumission, et i! ne reste plus aucun élément hostile chez les Hayaïna. Enfin, les tribus de la vallée de l'oued Innaouen, les Ouled Hellal ont entamé des pourparlers. ETATS-UNIS Les géographes américains donnent raicon à. M. Roosevett Washington, 15. — La Société nationale ( de géographie a publié ce soir un commu-r.ioué appuyant la prétention de M. Roo- i sevelt au sujet de sa découverte d'un fieu- < ve au Brésil. Ce communiqué affirme qu'une partie cTu bassin de l'Amazone traversé par M. Roc- I Srvelt n'est pas sur la carte, et il fait une allusion -acerbe aux doutes que certains explorateurs anglais auraient exprimés au sujet des déclarations de M. 'Roosevelt. Le no'iiAeau fleuve a été baptisé Theo-doro.CHINE Les Loups Blancs t Pékin, 16. — Un télégramme annonce que les Loups Blancs ont pris et pillé Tsinchow •> le 4 courant et fait cie nombreuses vie- c finies. Ils ont, parait-il, également pillé TsiiMn, mais ont été ensuite défaits par l&i troupes gouvernementales et ont subi Rie grandes pertes. Le Caafil! Mexieo-liiïéricain La conférence do médiation Washington, 15. — La conférence qui don syavrir à Niagara-Fâlls a été ron-voyi'.Q à mercredi. Oïliciellement on déclare que ce retard n'a rien de grave, mais qu'il a été décidé simplement pour la convenance des représentants du général Huerta, qui sont attendus ici demain. L'opinion officielle est optimiste, mais les milieux politiques et diplomatiques sont pessimistes quant au résultat de la médiation.L optimisme du gouvernement est basé ' sur 1a conviction que le général Huerta est au bout de sa résistance, et que le général^ Villa est suffisamment dans la main des. Etats-Unis pour accepter tous les plans d-.-s médiateurs. Cette opinion du gouvernement ne paraît | pas^ entièrement dénuée de fondement. D'après les informations de bonne source, dans les milieux senses du Mexique, on est do plus en plus convaincu eue l'unique chance de paix est dans la médiation. Certains des partisans les plus sincères de Huerta partagent, dit-on, cette manière de voir e: le pressent d'accepter tout plan qui pourra lui être soumis par les médiateurs, même si ce plan impliquait sa démission, comme cela serait nécessaire pour qu'il fût accepté par Washington. Le général Huerta, déterminé à ne pas céder à la pression américaine, serait peut-être amené à se retirer volontairement, sous les auspices des républiques sud-américaines.Ainsi la conférence s'ouvre dans des conditions plus favorables qu'on n'aurait pu le penser tout d'abord. Si les médiateurs peuvent persuader au général Huerta de Se retirer, ils auront accompli une grande tâche ; mais le problème mexicain ne sera pas résolu pour cela, pas plus que le problème marocain n'avait été résolu par la conférence d'AIgésiras. Menace de confiscation des mines do Farral El Paso, lo. — Le général Herrera, gouverneur du district de Parral, a fait publier un avis disant que si les étrangers, Américains ou autres, ne retournent pas dans le district dans les quinze jours, pour y recommencer l'exploitation des mines, ces mines seront saisies et exploitées au , bénéfice de la population mexicaine. On estime que les intérêts étrangers dans les mines do Parral peuvent être évalués entre 150 et 400 millions de francs. "Jn Italien garde comme otage par îes revoîLrtionnaires Washington, 15. — L'ambassadeur d'Ita-he a. adressé des représentations à M. Bryan, au sujet de l'Italien Tiza, qui serait gardé comme otage par les révolutionnaires dans 1 attente d'une rançon. Susccèo r.icc> insurgés Vera-Cruz, 10. — Les insurgés ont occupe I uxpan jeudi dernier. Les fédéraux avouent effectué une sortie mais n'étant que 5P0 contre 2,000, ils ont éié écrasés oar les insurges et se sont enfuis à travers lès communes avoiôinant la ville. Juarez, 16 — Le général insurgé Nungia annonce qu'il a occupé Monclava. Tous 'les fédéraux se sont enfuis. Monclava est la dernière ville que les fédéraux occupaient sur la voie ferrée. Les envois d'arrvies El Paso, 16. — On croit savoir que les Etats-Unis ^nt levé l'embargo sur les envois d'armes par la voie de Tampico. On d même que les rebelles ont reçu un in portant envoi de matériel d'artillerie qu'i s'apprêtent à transporter à Tampico. Paris, 16. — Le procureur de la Républi que a terminé l'examen du dossier de l'ai faire Gaillaux, qu'il a retourné à M. Bou card. Le procureur de la République requier le renvoi de Aime Joseph Caillaux devan la cour d'assises sous l'inculpation d'homi cide volontaire avec préméditation. C'est I wàtonnier Fernand LaJjori qui assister! l'inculpée. -X* Pars, 16. — Le roi Christian a reçu col lectivement à 6 1/2 h., au Ministrère dei affaires étrangères, les membres du corp; diplomatique. Le souverain a échangé quel ques mois aimables avec chacun d'eux. La réception a pris fin à 7 h. 1/4. -X- Berlin, 16. — Une note remise par l'Office des colonies à la commission du budget, annonce la dissolution de 4 compagnies françaises concessionnaires au Congo, qui possédaient un total do 4 millions d'hectares Ces compagnies reçoivent en dédommagement, sous certaines conditions, des concessions qui seront au plus du millième de leurs anciennes possessions et qu'elles pourront choisir elles-mêmes. Kronstadt, 16. — Une légère secousse sis-inique a été ressentie ce matin, à 6 1/2 h. ■fr Rome, 16. — Dans le programme du Congres féministe, qui est organisé par la section italienne, ne figure pas la question du voie des femmes. On prête à certaines déléguées étrangères l'intention de faire à chaque séance une demande à ce sujet. -X- St-Pétersbourg,. 16. — La Douma a . terminé aujourd'hui le débat sur le budget du ministère do l'Intérieur. Le rapporteur a constaté que les députés, sauf oeuxi de l'extrême droite, ont exprimé des appréciations déi'avorlabies au sujet de la politique du ministre, qui ne tient aucun compte des vœux qui ont été formulés par la Douma l'aimée dernière au cours de la discussion du même budget. •3£ Constantinoplo, 16. — Dans les milieux bien informés on annonce que les officiers généraux mis à la retraite d'office pair En-ver Pacha, ministre de la guerre, vont présente;- à lu Chambre des députés une pétition protestant contre la décision ministérielle' que rien, d)'s"nt-ils, ne justifie, et demandant leur réiM':gration dans l'arméeWashington, 16. — Le ministre des affaires étrangères mexicain, a télégraphié à M. de Ri , no, ambassadeur d'Espagne à 'Washington, qu'une enquête au sujet de ia diëparit on (h: soldat américain Mark va être immédiatement commencée. Une F remière à Paris D'un correspondant occasionnel : J'ai eu l'occasioai d'assister, jeudi soir, à 1 Opéra de Paris, à la première du ballet îuiuy.!, doni i intérêt était îortement rohaus. é par la toute première exécution de la. dernière œuvre de Richard Strauss, La Légende cie Joseph, dont la presse disait moins ci merveilles à la suite de la répétition. II. Strauss lui-même devait être au pupitre pour révéler la nouvelle formule d'art qu'il avait réalisée avec le con-i-.a.rs ou p., .-te von Iloflmansthal et lea places faisaient prime. Aux agences, une loge de second rang, do 4 places, était coiee -i^j lianes et un parterre, qui se : payait 33 fr. au Ibureau, laisait une prime ue KX) p. cent. I.e tout Paris élégant et mondain devait être de la fête. La salle était, en effet, ruisselante de pierreries ei 1 on remarquait à peine les colliers de perlcis de ôO.lOO iranes ; les toilettes les plus modernes circulaient dans les couloirs pendant l'entracte, pour se faire admirer, car il faut bien reconnaître que la salle de l'Opéra est peu favorable aux couturières, à cause de la hauteur des bourrelets des loges et de l'insuffisance de l'éclairage. J'avais, par hasard, assisté l'an passé à la première du ballet Russe au nouveau théâtre Astruc, aux Champs-Uysées, et je dois dire que la salle, bien dégagée et bien éclairée, offrait un cadre autrement propice à la mise en valeur des élégances parisiennes. Sans m'aventurer dans le chapitre des chiffons, je signalerai cependant la présence au premier rang de l'amphithéâtre, d'une robe princesse brodée de perles roses avec des yeux de paon bleus portée par une beauté du blond vénitien le plus ardent et qui faisait sensation. Rencontré dans les couloirs, au milieu des échappées du-Minaret, de délicieuses robes blanches de jeunes filles, voire de jeune femme, celle-ci retenue sur la poitrine par un brillant do la plus belle eau, dont la monture était invisible ; les décolletages descendant dans le dos jusqu'à la ceinture étaient plus rares que l'an passé et les coiffures moins volumineuses qu'à Liège, avec une louable-propension à supprimer les aigrettes qui gâtent le plaisir de tant de spectateurs. Le spectacle commençait par les Papillon}:. ballet en un acte do 30 minutes, composé par Fokine sur la musique de Schu-mann [Carnaval), d'une grâce et d'une poésie charmantes, dansé et mimé par Fokine et une trentaine de ballerines on costume 183-') ayant à leur tête la délicieuse Kar-savina ; ce fut certainement la partie la plus réussie de la soirée. N Après une demi-heure d'ôntracte, R. Strauss montait au pupitre, dûment applaudi et. la toile se levait sur un décor rappelant le ta.bleau des Noces de Cana de Paul Véronèse. Mise en scène et costumes magnifiques : à gauche à une table d'honneur Putiphar et sa femme (Mme Kousnet-soff) dans des costumes vénitiens d'une richesse somptueuse et d'une originalité un Pieu bizarre. En face, une longue table de courtisans devant lesquels évoluent successivement trois femmes voilées, que trois autres femmes dévoilent, des pa&es avec des lévriers, des Lutteurs, des mandolinistes -vénitiens, accompagnant Josepih, oiu.i est là peu près nu. sauif une peau de bête roulée autour des roiru3, .Joseph, c'est le nouiveau Ni-j.inski, M. Miassine, un superbe et gracieux jouvenceau, d-mt l'apparition réussit à fa ire sortir Mme Putiphar de son ennui : elle se lètve en montrant un certain trouible et tout le mondle disparaît. t Toute cette mise en scène est très réussie, mais on ne peut en dire autant de la s tentativie de séduction de Joseph par Mme Puifdphar, là laquelle l'auteur a donné un caractère mystique peu conforme à la tradition. Joseph est plus Joseph qtue nature, il se cache la tête sous son manteau quand Mime Piuitiphar l'approche dans tuie robe blanohle tellement convenable, qaie cela devient un peu ridicule, et cache la confusion de son visage derrière un magnifique rideau de cheveux noirs. On se croirait presque à Parsifal et l'on ne trouve pas Joseph bien héroïque d'avoir résisté à une sédjuotrice aussi platonique. L'ange gardien revient au bon moment pour sauver Joseph du bûcher, Mme Putiphar s'étrangle ' avec son collier de perles et l'orchestre exalte le triomphe de la pureté et do la vertu sur la satiété des rictues blasés. La musique de Strauss accompagne pendant une heure ce ballet, ou plutôt ce mi. mcdra.ne, et est moins compliquée que celle d'ao rcs œuvres du maître. Il s'y trouve des détails charmants, mais cela manque un ] eu de caractère, à en juger par une audition unique, où les yeux sont trop occupés pour laisser libre cours aux impressions musicales. Il faudrait entendre cette symphonie rideau baissé pour la juger. Le Shéhérazade, de Rinski-Korsakof, si pittoresque, si mouvementé, qui clôturait le spectacle, ne faisait nas trop mauvaise figure après le Joseph de Strauss et certainement Mme Fokine avait une toute autre puissance de tout autres procédés de séduction, vis-à-vis de son nègre favori, que Mme Kousnetzof vis-à-vis de Joseph. Un dernier détail nour finir : on se montrait, dans la salle, Nijinski, tombé en disgrâce, venant assister aux débuts de son successeur qui n'a pas encore sa légèreté aérienne. La fozdle de l iège seul oô le bât îa blesse La Gazette de Liéye prend une petite moue dédaigneuse pour répondre à la démonstration que nous avons faite. Tout cela, dit-elle, c'est jeu puéril, enfantillage.La Gazette de Liège n'aime pas les chiffres. Elle sent où le bât la blesse. Sans entier dans les précisions, elle, croit pouvoir ainsi lancer des affirmations de ce goût : Il n'y a donc qu'un moyen de voter pour un parti et pour un homme d'ordre : c'est de voter pour la liste catholique. Le succès du cinquième candidat de cette liste n'a rien d'impossible. Il ne suffit pas d'affiimer, il faut prouver. Or, un txamen rapide des chiffres électoraux de 1012 nous donne les indications suivantes : Pour «qiue les cléricaux aient un cinquième élu, il faut orne leur cinquième quotient, qui est de 13.297, devienne 13.328 ; il leur «faudrait donc un gain de 10.000 à 11.000 voix), soit 20 p. c. Les prophètes de la rue de l'Official ne se mouchent pas du pied. L'énoimité de leurs prétentions dépasse la permission. On ne se moque pas iù ce point même des lecteurs de la Gazette de Liège. Adoptons pour un instant la niaiserie que la Gazette de Liège sûopose chez autrui et examinons quelle serait la situation dans l'hypothèse — combien irréalisable ! — d'un gain de 10.500 voix aux cléricaux : Les libéraux perdraient leur troisième siège. Les socialisées, qui ont un reste inutilisé de lil.828 voix, ne peuvent perdre de siège. Mais il leur suffirait de gagner un millier de voix pour que le siège libéral leur revienne, au lieu d'aller aux cléricaux, malgré leur augmentation de 10.000 à 11.000 voix. Voilà la situation ; elle est nette, claire, précise. ■Si les cléricaux augmentent seulement leur chiffre électoral de 5.000 voix au détriment des libéraux), le 13e siège ira infailliblement aux socialistes. La Gazette de Liège trompe grossièrement le public en faisant croire que la liste catholique peut gagner un siège. Le Peuple ne le trompe pas moins — nous l'avons démontré — en affirmant que le gain d'un siège pour la liste socialiste se fera au détriment des cléricaux. La vérité qui jaillit des chiffres précis, la voici : Le treizième siège restera aux libéraux ou il ira aux socialistes. En continuant de donner leur vote aux cléricaux, les électeurs qui nous ont abandonnés par peur des socialistes, assurent en fait !a conquête d'un siège pour les eccialistes. —q» Le Bien Public et le Cartel Le Bien Public qui nous lit régulièrement et qui devrait par suite nous connaître, se donne le ridicule de publier les lignes suivantes : « Le Journal de Liège n'est pas anticar-tellislc à la façon de ceux qui, en 15I2, ont tourné le dos à la liste libérale-socialiste. Il est anticartelliste à la façon de ceu>x qui, après avoir combattu le cartel, s'y -ésignent par discipline, le disculpent, et font le coup (le feu pour ses candidats, quitte à gémir après la défaite: « Je l'avais bien prévu! » Accorder not votes aux libéraux au moment même où leur pari s'abandon)ie à la discrétion révolutionnaire ce serait reconnaître que ce parti offre des garanties au point de vue de la conservation sociale. Permis au Journal de Liège, qui fut carteùiste en 1912, d'adopter une pareille attitude. En ce qui nous concerne, nous ne livrerons pas les destinées du pays à des gens qui ont déserté la cause de l'ordre hier, et oui aucttenL l'occasion de la trahir demain. » Chacun sait, à Liège, que nous n'avons cessé de combattre, le cartel en 1912, ce qui nous valut même une lettre plutôt vivo de M. Hymans, et des reproches de toute la presse cartelliste. Nous avons toujours combattu les socialistes, avec autrement de vigueur que certains catholiques ; le Bien Public a tort d'insister, lui qui s'e'si soigneusement abstenu d'apprécier les étranges déclarations faites mardi au Sénat par M. de Broqueville en réponse aux sommations de citoyen Lekeu. Nous avons vainement cherché dans la Gazette de Liège aussi <iden que dans le i Bien Public une réponse à 1 article que nous ? avons publié jeudi sous ce titre : M. de i Broqueville sous la Férule socialiste. La parole est au Bien Public. J «M» Bais ses petits souliers La Gazette de Liège, une main sur le cœur, est prête à jurer ses grands dieux qu'elle n'en a jamais voulu aux candidats de la liste libérale Quand les . avons-nous attaqués, s'écrie-t-elle ? Quelle volte-fàce subite ! Le Journal de Liège a mis notre pauvre commère dans ses petits souliers, et cela suffit pour qutà la façon des potaches dont on Crictionne les oreilles, elle demande grâce en criant : Je n'ai rien l'ait. Nous le savons, en attaquant le premier 1 candidat de la liste libérale, la Gazette de Liège n'a usé ni de franchise ni de loyauîé ; elle se ménageait une porte de sortie, un prétexte quelconque pour se défiler. Mais là quoi donc rimait cette invitation dont elle faisait suivre l'avis annonçant l'intervention socialiste à Seraing : M. Van Hoegaerden rendra des comptes aux électeurs ouvriers. Non contente d'exciter indirectement les socialistes par des plaisanteries provocatrices, elle s'efforçait peu aprète de rendre noire premier candidat odieux et ridicule en lui prêtant une attitude qui jurait avec 6on caractère. La lettre si digne de M. Van Hoegaerden a donné à notre pa.uvre consœur la leçon cinglante qu'elle méritait. Elle ne se tint pas pour battue. Poussant la mauvaise foi jusqu'à falsifier et tronquer le texte de nos articles, elle a voulu faire croire que notre relation était en contradiction avec celle de M. Van Hoegaerden.Nous l'avons mise en demeure de réparer cet « escamotage jésuitique ». Elle s'est exécutée de mauvaise grâce ; pour elle, « brûler la politesse » signifiait « refuser de si; montrer et de parler ». Elle feint d'ignorer les motifs pour lesquels M. Van Hoegaerden s'est retiré C'est sa façon d'être loyale. Sans notre intervention et celle de M. Van Hoegaerden, la Gazette de Liège faisait jouer à celui-ci un rôle odieux. Ce simple incident met à nu les intentions du journal catholique. D'autres ont suivi. Rien de plus faux et de plus odieux que le compte-rendu qu'il a donné du meeting de l'Ouest. D'après l'organe de la rue de l'Official, i les libéraux auraient été malmenés par les f socialistes restés maîtres de la place. Mais il omettait de dire que M. Neujean avait fait applaudir une éloquente exaltation du f bonu.ni.nt patriotique. 1 La Gazette de Liège n'a vu et entendu ( (ijue les socialistes, dont la brutale inter-\chtioii la comblait d'aise. il fallait quelque chose pour le bouquet. £ Au moment où les socialistes remettent sur le lapis la vieille utopie collectiviste, I au moment où ils poussent brutalement v à la guerre des -classes, voici que la G a- I zelte de Liège se demande si le libéral Journez vaut mieux que le socialiste Lam- G brichts. c Le morceau est -à citer : « -D'autre part, devant la composition do * la liste libérale, le Journal de Liège n'a pas lé droit de réclamer pour cette liste s les votes des conservateurs et de faire aux l éiocieurs un épouvantail du socialisme. JEn effet, quel siège dit « libéral » s'agit-il donc 1 de sauver ? Celui de M. Journez. Et beau- * jclôup d'électeurs ne sauront assurément c pas décider lequel est le plus rà redouter du citoyen Lambrichts, ce socialiste en re- r dingote, dont les opinions sont on ne peut i plus 'variables, ou de Journez, ce bourgeois ' uémagogue qui pactise avec le drapeau rou- * ge et qui, dans le but d'accentuer son évo- " lution vers le parti socialiste, n'hésita pas jadis à donner sa démission du parti li- * béral où on eut beaucoup de peine à le 1 retenir — provisoirement sans doute. » r La manière sournoise de notre consœur est ici tout entière. Elle n'accuse pas, elle £ suggère. Ce n'est pas elle qui parle. C'est :< beaucoup d'électeurs ». Et, demain, montant sur ses grands chevaux, elle jurera 0 mordicus qu'elle n'a pas cherchié -à faire " tort au candidat libéral au profit du can- a iidat socialiste. La Gazette de Liège et Lambrichts sont l>ien faits pour s'entendre. Qu'ils aillent Jonc, bras dessus bras dessous. C'est la 1; conséquence logique de la campagne de la c Gazette de Liège. m cm —«• (i i : Leur double jeu i Les cléricaux jouent un double jeu qu il faut mettre en lumière. Aux ouvriers, ils disent : « Vous n'avez rien à espérer des industriels qui sont sur la liste libérale », et ils .agrémentent ce 1 thème de quelques jésuitiques calomnies. Aux bourgeois et aux modérés, ils disent : « Les libéraux pactisent avec le drapeau rouge. Ils sont pires que les socia-t lis/tes. » Ainsi, les cléricaux espèrent manger à I deux râteliers, au râtelier démocratique et au râtelier conservateur. Ils ont joué ce double jeu avec un cy-- nisme bien plus révoltant en 1912. t Tandis qu'à Liège et dans les grandes l villes, ils dénonçaient le cartel, qui devait , livrer pieds et poings liés le parti libéral t au parti socialiste, voici les affichettes, ) bordées de bleu et de rouge, qu'ils collaient r sur tous les murs et poteaux électriques de > Seraing et des environs : ! A BAS Lee socialistes unis au , Van Hoegaerden Vive ia démocratie i ? Au'.re spécimen : ; MÉTALLURGISTES !! Les socialistes unis aux libéraux j ne î-auraient gouverner qu'en tra-3 hissant los ouvriers... 1 Ouvriers conscients ! BALAYEZ ccttc troupe rouge alliée aux Dignoffe et aux Van Hoegaerden. i Et voilà (à quelles basses excitations dé-5 magogiques les cléricaux n'avaient pas i honte de recourir. Tous les gens honnêtes répudieront de i pareils procédés, qui éveillent des haines. Revue de la Presse LA MOBALE POLITIQUE La Province fait d'utiles rapprochements d propos du scandale électoral de Lille : Après la révélation de l'audacieuse escroquerie électorale de Lille, faut-il être surpris que les cléricaux l'emportent chez nous, grâce h la fraude la plus éhontée ? Cette affaire n'est-elle pas le pendant des manœuvres dénoncées après le scrutin de 1912 par M. le député Lemonnier et qui entraînèrent la condamnation de deux suisses de Sainte-Gudule ? Mais combien d'autres ne restent pas impunies ou ne parviennent pas à la connaissance de l'opposition ! Le sort du parti dépendait, il y a .<Jeux ans, du déplacement de quelques milliers de i\ioix seulement. Il suffisait alors de conquérir trois sièges pour renverser le gouvernement et, aujourd'hui encore, il ne faudrait pas un plus grand effort, si la majorité électorale était l'expression d'une représentation proportionnelle équitable. Savons-nous jusqu'à quel .point la trituration des listes électorales et d'autres fraudes dans le genre de celles des suisses de Ste-Guouie et des congréganistes belges qui ont opéré à Lille, ont falsifié le résultat des élections ? Il est maintenant acquis*. même pour !es gens les plus aveugles, que le parti clérical est dépourvu le toute moralité. La sœur d'un Tournaisien, arrêté à Lille interrogée par un rédacteur du Peuple, s est contentée de répondre : « Il est vie-Urne de son dévouement aux l>onnes idées. » Le dévouement aux bonnes idées, cela ex-ouse toutes les malhonnêtetés. CH. Brifaut Christ ii <-*'lam')re : " C'est pour Jésus- Les 'cMricaux belges sdnt devenus tellement experts en fraude électorale crue leurs coreligionnaires français ont rec*nt-! j1' à PO'"' altérer le résultat du scru- &oole <lo fraude " n0US UM VéritaMe Nous nous demandons si toutes ces turpitudes politiques continueront à laisser notre pays indifférent. En Belgique La pension des bouilleurs nés^uV JeS forictfonnemie^f d^^^io^ptu*0^ Dans ses réunions mensuelles, la Commission administrative a statué sur G23 de mandes de pansions dont 4G7 nour des vieux ouvriers et 136 pour des veuves. Elle il accueilli 396 demandes de vieux et lJo de \ cuves ; elle a donc accoidé 529 pensions nouvelles. pe lElle a rejeté' 53 demandes introduites f"eux ouvriers o[ 23 demandes de veuves. —18 demandes ont été ajournées poui supplément de renseignements. -10?' C0Iltl.'c' 276 pensions de vieux ouvriers et i» pensions de veuves se sont éteintes dans le cours de l'année. iJheSx.cl?ar5e? en Posions au 1er janvier 1914 étaient de fr. 1.118.127.77. L'exercice 191-1 s'est ouvert'avec 168 pensionnaires de plus cjue le précédent et avec une charge supplémentaire de fr. 57.077 77 Parmi les 393 vieux ouvriers admis i Cn 191?' sr»"«nt atteint 1 âge de 60 ans ou plus, 142 avaient un â«e compris entre 55 et 60 ans. nfuï n(mLbre de 254 ouvriers pensionnés A 60 ans, M7 continuaient à travailler dans les chaiibonnages ; 183 ou près de /o p. c. étaient toujours occupés dans les travaux ou tond et ou un peu plus de rv" C' "Iava^ai.ent à la surface. D après le salaire qu'ils gagnent encore, tout en jouissant de la pension de vieillesse, ces 247 ouvriers se répartissent de la manière suivante : 9 ouvriers gagnçnt un salaire journalier de plus de 6 fr> 38 de 5 à 6 ; 85 de 4 i '« dfi(vi ^ a ; l-S- <1 e2 t». 3 ; 2 de moins de 2. «sur 100 ouvriers pensionnés * qui restent occupes dans les charbonnages, les 3/4 ou à peu près sont des ouvriers travaillant au fona' de la mine. « Nos hôtes danois La grande revue du 20 (mercredi) sera passée très tôt. En effet, dès 9 h. 30, les aeux rois arriveront en auto à lîoitsfort, monteront à cheval et, à la tête d'un brillant état-major, passeront devant le front des troupes alignées sur plus de "uatre kilomètres, boulevard du Souverain et avenue de Tervtieren. Le défilé, au rond-point de l'avenue, aura donc lieu vers 10 h. 1/2 et se prolongera pendant plus d'une heure et demie. Il sera donc midi quand les deux rois, abandonnant leurs chevaux, retourneront en auto au Palais où aura lieu un déjeùner intime. La tribune royale qui abritera les deux reines regardera les triibunes publiques. Elle sera adossée à Ta porte du square située à l'angle du fcoulevard St-Michel. Déjà son ossature est terminée. Le roi de Danemark et le roi des Belges se trouveront à proximité dans la perspective de l'avenue. Si le temps e'st beau, cette fête militaire aura un très grand succès. Impossible de trouver un emplacement plus pittoresque et plus propice. Et ce nouveau et riche quartier donnera aux souverains danois la meilleure idée des limités de la capitale. La société nationale dos distributions d'eau La société nationale des distributions d'eau a été constituée hier à Bruxelles. L'assemblée générale suivit immédiatement la séance de constitution de la société, et l'on procéda à la nomination des administrateurs et des commissaires. La nomination du président et de trois commissaires appartenait au Roi. Celui-ci a désigné : M. Constantin de Burlet, président du conseil d'administration ; MM. Verachtert, députp ; Velge, directeur général de l'hygiène ; Walin, inspee-teùr général des ponts et chaussées, administrateurs.L'assemblée a élu d'autre part : MM. Pussemier, Moors et Laboulle, en qualité d'administrateurs. Les deux premiers à l'unanimité, le troisième, M Laboulle, député permanent socialiste de Liège, par 2.093 voix contre 405 à M. Catv, député permanent socialiste du Hainaut, pour lequel le gouverneur. M. Damoiseaux, aivait reçu mandat formel de voter. Ont été élus commissaires : MM. Jules Janson, Claes, de Gaiffier Loiiday, Coore-man, Grégoire, Gielen, Lonchay et Càty. M. Verachtert devient administrateur dé-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

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