Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2424 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1914, 28 April. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Konsultiert 27 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/qf8jd4qs0z/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Mardi 28 Avril 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mardi 28 Avril 1914 Franco en Belgique Un an : 15* » » 6 mois : 8 fr» » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fi% » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces. . a la ligne, 20 cent. Réclames, . » . . » 40 cent Faits divers . 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i> petite up* 30 cent. Émissions » 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EN 1764 RÉDACTION ET ADMINISTRATION ! BOULEVARD DE LA SALVENIÈRE, 25 MCTIONS LEGISLATIVE! du 24 Mai 1914 Arrondissement do Liégfo LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS M. Paul VAN IIO'EGAERDEN-BRAC0 NIER, industriel, ancien député, ai: cien sénateur, Liège. M. Xavier NEUJEAN, avocat, député, cor seiller communal, Liège. M. Alfred JOURNEZ, avocat, conseille communal, Liège. M. Victor BOULENGER, cultivateur, bourg mestre. conseiller provincial, Beaufay; M. Léopold CHAUMOiN T. avocat, conseil 1er communal, Herstal. M. Julien DELA1TE, industriel, conseille communal et provincial, Liège. M. Auguste PONSON, médecin, bourgmei ,\re, Jupille. M. Gustave GIELE.N, industriel, Seraing. M. Albert JANSSEN, fabricant d'arme* Liég..1- _ . M. Victor IIODEIGE, bourgmestre, Gnv< gnée. .n M. Jules NTOI RFA LISE. avocat, conseille communal, Liège. M. Jacques BODY, ingénieur agricole, Ho logne-aux-Pierres. M Théodore COLLIGNON, avocat, Liège. CAND5DATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller prc vin ci al, Warsage. M. Emile iDIGNEFFE, industriel, conseil 1er communal, Liège. M. Léonce NEEF, avocat, conseiller com munal, Tilff. . , , M. Josepli MARCOTTY, industriel, bourg mestre, Angleur. _ .M Fernand MALLIEUX, avocat, Licge. '*/ umiin nr.WNISSF.N. avocat. Liéae. ÉTRANGER IIALiI-T-J Uno correspondance du cardinal Rampolla On i nàJide dû Rome au Temps : On :« trie uuaucoup, depuis qiuetqucs jours, d'uii ,,r jlextdu scand&le au V atiean au suie* do it tires écrites par le cardinal llam-coUa à 1. r comtesse parravicino, de Milan. Voici exi loteJiicnt les faits. Le cardinal était en relations cordiales avec «jj fajniile <le la cou; .'-esse Parravicino, qui occupait uno '«aute .iuuation mondaine à Milan ot était vice-Présidente pour la section lombarde de l'Ociou des dames catholiques d'Italie, I.t catdinal Rampolla et la comtesse Parm vtciUv ont échangé uno correspondance nur lies questions actuelles et particulière! uent les questions religieuses, et dans ces lettres, Kanipollii et sa correspondante allaient émis parlois des jugements pas liujours approbateurs sur la politique du (pape Pie \ et sur son entou-iruge. Lue dt ces lettres du cardinal lut pabiiée dans ..'u Husteuna nationale, périodique catholique de Florence. Or comme la i-i.uitessc i: arru v icino réclamait des hernies itampolla la restitution de ses propres lettres, les héritiers du cardinal réclamèrent de la comtesse, en échange, la restitution de toutes les lettres de liampolla. On le *oi... c'est jusqu'ici une affaire pu-irer..ent privée, mais on a ajouté qu'en con-SéQju.Micc de cvllo correspondance le Vatican. avait relevé 1a comtesse Barravicino de ses foliotions de vice-présidente des Da-imes catlioliques pour Milan. En réalité, le Vatican ne s est pas mêlé de cette affaire, à laquelle il dit n'attacher aucune importance. Si la démission a-été demandée à la .comtesse Parravicino, ce fut non par l'autorité ecclésia.stkjiiie, mails «ar ia princesse GiustiûMiiI Mandini, qui est présidente de l'Union do;> lames catlioliques d'Italie. 11 semble que JiUïs ce mouvement des Dames catholiques, la princesse Giusti-ui-iiu repi éseut' léle.'iient intransigeant et la comte se Parravicino l'élément plus mode.'ne, j,las italien. Ce serait donc un épisode de 11.: lutte entre les deux tendances qui sont dans l'Eglise, et le parti intransigeant iiurt.it profité de cet incident des lettres ilaïupolla pour obtenir une vic-ïone —.r le .parti opposé. EIÎSSXE Urt procci cc/îcationnol Vartovie. .-<• — Un procès sensationnel Va s uu /nr a^ns quelques jours û. Varsovie. Il y a à P^u près un an, le prince Drouzki-i.ubeiki était assassiné dans dos cire .'iis.ances usst'z mystérieuses. ('ô meurtre pa-sv Jnna pendant longtemps l'opinion publique, i-'iais l'enquête ne donna «aucun résultat. . Cependant, a la suite de témoignages de payons, le jugo d'insurucûon fit arrêter l'ami du prince, le bai on dt Pisping des «Goleu, et ie baron va cc/nip?;*viitre devant la .Ci'ir d'assises, v<o.is linc'lilp'ation de meuitiv et de faux. Un jour où Jo baron devait se rendre & •Varsovie, le prince le conduisit à la station de 'leresiii en voituie. D'après les dires *lu baron, ,'a voiture lut arrêtée en route par des paysans inconnue, qui avaient uno iocjuête it adresser au prince, Lo b..ron, dans Ja crainte <Ie manquer .le train, prit congé du prince et se rendit m pie-.;, non pas à la station de Teresïn, wiais à une s'ation éloignée de douze vers-tes, ou il prûî- le train pour Varsovie. L'aiK^ucte a établi que le baron a été vu J'endroit même où le prince avait été jssassiiwâ 'à coui» de feu, après le meurtre de celui-ci. Ue pius, les domestiques du chiite tu du prince déclarent qu'il n'aurait certainement, pas lais^ son ami se rendre seul à oied à la gare du- chemin de fer. , . Le cadavre ,iu prince fut retrouvé par des ou'"riers (^•'Passiers', Oa tète trouée d'une baa le et le vi'&.go affreusement écrasé. L'enquête a relevé centre le ibaron des fai,s très graves. En outre, on a trouvé en sa po»-session sept lettres de change, • d'un mon; ant de parles, portant la signature du prince. ^es ex" perts, cetto sig.niature est /.HLLSSé- AUTRICHE La. santé1 cîc l emperour Viauie, 27. Le cuiletin officiel suivant a été 'publié aujourd'hui : L'Empereur a passé de nouveau une nuit francheiLient bonne. Le catarrhe, jusque-là sous la forme sèche, commence à se résoudre partiellement. La toux est encore forte. Pour le reste, son état est tout aussi bon qu'hier. TURQUIE Los plaintes des Grecs de Thrace /-v.n^anHnrmlP 27. — Le ministre l'in térieur s'est rendu à Tchorloai où il avail convoqué le vali d'Andrinople pour aviser aux moyens de réprimer ou de prévenir éventuellement les excès dont les Grec* se plaignent d'être victimes en Tlirace. ALBANIE L'occupation de l'Epiro Durazzo, 27. — Suivant un télégramme parvenu ici, le commandant des troupes grecques de TepeJeni a annoncé au commandant de la gendarmerie albanaise le retrait de ses troupes. La gendarmerie a alors occupé les localités évacuées par l'armée grecque. MAROC Canonnade à Totuan Tanger, 27. — On mande de Te tu an, 25 : Des obus lancés hier i>ar les rebelles ont tué un soldat ainsi qu'un civil q,ui lavait du linge ù proximité du camp. Un obus est tombé en ville. Un certain émoi s'est manifesté dans la population israélite, par suite du mauvais pointage de>s obus. 'Dans les milieux araibes on dit que la harka possède trois canons. Les Pani Hozmar ont nlacé un canon sur un rocher élevé. BRESIL L'état do siège L'état de siège décrété le 4 mars est prolongé jusquau 30 octobre dans les Etats de Rio-de-J aueiro, de Nictheroy et de Pétio-polis, et jusqu'au 13 mai dans l'Etat de Ceara. Le maréchal Hermès da Fonseca, en maintenant la suspension des garanties! constitutionnelles, veut mettre l'opposition dans l'impossibilité d'entraver les travaux du Congrès qui doit s'ouvrir le 3 mai. L'état ie siège à Rio est prolongé presque jusqu'à la date de transmission des pouvoirs présidentiels, qui aura lieu le 15 novembre. Le Tiaréchal va terminer sa présidence sous jn régime quasi dictatorial. Le Congrès, dont les pouvoirs finissent ;ette année — la Chambre et le tiers du Sénat devant être renouvelés le 30 janvier jrochain, — va avoir à valider l'élection i la présidence de M. Wenceslao Braz, qui >ourrait. alors partir pour l'Europe. C'est )otvr que cette validation puisse se faire ;ans obstruction et que les négociations qui l'imposent" à cette heure en vue de la solu-ion de la crise financière puissent être >oursuivies en paix par lo futur président ;ue le président da Fonseca semble avoir >ris la mesure énergique et radicale dont 1 s'agit. iis Elections françaises La situa'cipn à. l'ouverture du scrutin Voici quelle était la composition de la Chambre issue des élections générales de •9.0 : Action libérale 34 membres Droite 19 — Progressistes 75 — Indépendants 23 — Républicains 77 — Radiicaux 113 — Radicaux socialistes 14U — Républicains socialistes 32 — Socialistes unifiés 75 — Total 597 — Pendant le cours de la légialature, des iflections partielles ont apporté quelques nodifioatioiis dans la composition des grou->es. De r»lus, une classification nouvelle des jarti.s s'est faite par une tendance marquée >:ers l'unification. C'est ainsi que radicaux ît radicaux socialistes ont en majorité fusionné, et .que, sous le couvert de l'entente iémocratique, un rapprochement s'est opéré entre les radicaux non unifiés, les républicains et même quelques répuhlieains socialistes. Poursuivant une politique à peu près semblable sur les questions importances posées devant le Parlement, un certain iombre de progressistes — 32 exactement — ont suivi M. Thierry, député de Marseille, et ont constitué le groupe de l'union républicaine, qui a soutenu successivement es cabinets Poincaré, Briand et Barthou. En vue de. la campagne électorale, deux grandes organisations se sont constituées •. l° le -parti de la rue de Valois, composé de 'ad'icaux et de radicaux socialistes, auquel ippar tien nont MM. C'-mbes, PeLletan et 2aiJilaux. avec, à l'avant-garde, les républicains socialistes restés fidèles à M. Auga-înc-ur ; la «Fédération des gauches, que liriigent 'MLM. Briand, Barthou et Millerand. Dans la dernièro Chambre deux grands ourants d'opinion s'étaient manifestés.Us 'étaient affirmés dans la conquête du pou-oir. Le cabinet Briand, qui avait présidé , la consultation électorale de 1910, a été emplacé, en mars 1911, par un ministère adical ayant à sa tête MM. Monis et ierteaux. Renversé en juin, c'est un cabi-ict de même nuance qui lui succéda, avec i Caillaux pour chef. A la chute du caLi-lét ~CûiJJaux, le gouvernement fut confié M. Poincaré, <illj poursuivit la même portique que celle du niifiisteTê Briand. Après élection de M. Poincaré à la. prfiSÛJp^e e la ilépuliiique, le ministère est resté aux iains des partisans de l'apaisement du 22 a.':\ie,- au 2 décemlbre 1913, avec les cabi-iGj*£ Briand et Barthou. Les radicaux ont euî'ib ]5 pouvoir avec le ministère Dou-nergue, à îm ^ l'année dernière. A tu vers cùô Jut^.5 PJ-'^ vi.vexs autour du ci.voir la Chambre ;i. trois ques- ions importantes : la réforme êMorale, a réforme fiscale et la loi de trois ùità, Ialgré les efforts des ministères d'apaise-uent en faveur de ltu modification du sta-ut électoral, aucune réforme n'a pu être 'o^ifi par suite de l'opposition existant en-rç ki IJbMJlfryc proportionnaliste et le Sé-iat 'inajorSâ?-.^.- Ce sont ces même* limtWJ}* 9"1' ivoir soulevé de fit yif^ Si' t w'nt la Chambre, ont alim^nîP !.<l-?ne élt ct'iraJ^1. Lm gi'tives et ti:a.gtff!léS :vénements des derniers Jours de la légio-ature, ont en leur inévitable répercussion lans la bataillo engagée. La nouvelle Chambre c-mi/Lera six cent lu;j;; membres, soit cinq de plus que la nmiéeste Cette 'augmentation du nom--»» est la conséquence du der- ' lté If nopulation. ""ris «1^ xayWe fH't "Platc-Nous a. m>;H )rme » des élev.. •- jr,(li(-at;on jiet^' e tirer du scrutin •• i«, n-jyg sur ur l'opinion émise pai "^''itiitlUC rois réformes : politique, ec~. ~*u6-îilitaire. C'est qu'en réalité, dans un ie parti, les candidats n'ont pas les mê-ie^ conpeptions. Cependant il résulte des rogrammes élaborés, des professions de >i affichées, des déclarations faites que : 1° Sur la réforme électorale : les socia listes unifiés, les membres de la féder; tion des gauches, les progressistes, la droii et l'action libérale et la minorité des cand dats radicaux sont proportionnantes, aloi que la grande majorité des radicaux et k républicains socialistes et quelques répt L-licains restent majoritaires; 2° Sur la réforme fiscale : les socialiste unifiés, les républicains socialistes et un minorité de radicaux soint pour l'impôt su le revenu avec déclaration contrôlée ; 1 majorité cles radicaux avec l'ensemble de autres candidats acceptent la réforme, mai sans déclaration contrôlée et sans carat tère inquisitorial ou vexatoire ; 3° Sur la loi de trois ans : les socialiste unifiés, les républicains socialistes et un partie des radicaux sont hostiles à l'aug mentation du service militaire ; la fédéra tion des gauches, les progressistes, l'ac tion libérale, la droit sont au contraire avec une partie des radicaux, partisans di maintien de la loi cle trois ans tant qu la situation extérieure, qui en a motivé l vote, ne sera pas modifiée. Par ces quelques constatations, on voit U difficulté de se faire une opinion exact* sur les élections dès la proclamation de: résultats. Caillaux réélu Le Figaro conmiente le résultat du scru tin de iMamers : Bref Caillaux est élu : mais le scrutir d'où sort son élection est condamné. Loi. a pu, jusqu'à, ces derniers temps, épilo-guer sur l'opportunité d'une réforme élec torale. C'est fini : un scrutin qui élit Caillaux a fait ses preuves d'infamie, car il dégraderait ce pays qui ne veut plus ni de l'homme, ni de ses moyens. Qu'on trouve autre chiose ! 11 est temps : si l'on ne parvient pas à corriger en hâte un mode vicieux ou vicié du suffrage universel, c'est le suffrage universel qui sera condamné par l'universel dégoût. Les républicains, s'ils ne sont pas tous aveuglés comme les malheureux électeurs de Mamers, s'en apercevront. Il y va du régime. Qu«-ïquos résultats ir.téressanx6 Parmi les résultats intéressant les personnalités les plus en vedette, on peut signaler les suivants : M. Caillaux est réélu à Mamers par 12297 voi.v contre 10.139 données Et M. D'aiilères, conservateur, et à un outsider. Aux élections de 1910. M, Caillaux avait été élu par .U.233 voix contre 11.081 à M. d'Aillières, colis. M. Aristide Briand passe au premier tour avec une belle majorité contre ses deux concurrents catholkrue et unilié ; M. Barthou, M. Millerand ont une réélection triomphal» MiM. Joseph Thierry, ancien ministre des travaux publics, du cabinet Barthou ; Cha-not, à Marseille, passent :haut la main, M. André Lefèvre, qui lutta si vaillamment pour la .loi de trois ans>.est réélu. MAL DeschaneJ, Pierre Goujon, Klotz, Chiaumet, Raiberti sont réélus. M. Thalamas est battu par M. Prat en Seine-et-Oise. M. l'ardieu triomphe dans le même département de son adversaire radical-socialiste, M. Laurent. Toujours en Seine-et-Oise. MM. Franklin-Bouillon et Dalimier, les lieutenants de M. Cailllaux, sont en ballottage. Notons encore que la nlupart des ministres sont réélus : iM!. Viviani, dans la Creuse ; M. Ma)lvy, dans le Lot ; M. Raoul Péret, dans la Haute-Vienne. Dans la 2e circonscription de Briey (Meurthe et Moselle), M. Paul de Wendel, conservateur, l'industriel bien connu, est élu par 4.428 voix contre 3.591 à M. Grand-jean, député sortant radical. A Paris, tous les députés sortants sont •réélus. Statistique officielle Paris, 27. — Le ministère de l'intérieur communique la statistique suivante sur le premier tour de scrutin : Sièges à pourvoir : 602 Résultats parvenus : Sièges pourvus 340 Ballottages 251 Résultats non proclamés 11 602 3W sièges pourvus sont occupés par : Réactionnaires (Action libérale populaire comorise) 66 Progressistes 47 ■Fédération de gauche 20 Fédération des gauches 20 Radicaux et radie, socialistes 118 Républicains socialistes 11 Socialistes unifiés 40 Fédération des gauches 20 Totai aiO Dans l'ancienne législature, 337 des sièges aiixq'ui.fis il a été ainsi pourvu par le 1er tour de scrutin étaient occupés commo suit : Réactionnaires et action libérale 62 Progressistes 50 Fédération des gauches 21 Républicains de gauche 10 Radicaux et radie, social. 115 Républicains socialistes 13 Socialistes unifiés 36 Total 337 Les réactionnaires (Action Libérale-Progressiste comprise), gagnent quatre sièges ; les radicaux ut radicaux socialistes en gagnent trois ; les socialistes unifiés eii gru gnent quatre ; les progressistes en perdent trois ; la fédération des gauches un ; les républicains de gauche deux ; les républicains socialistes deux. La différence entre les 337 sièges occupés précédemment et les 3-40 actuellement occupés, de même qu'entre les onze sièges gagnés (4 les huit sièges nerdus, provient de la modification appprjj^ au nombre des circonscriptions. La? < nzc résultats non proclamés sont ceux des colonies (10 sièges) et un résultat douteux à P ntivy. Appréciations Du Figaro : {• f.-ès résuftafs connus ne permettent pas d'indiquer jusdii'^ og "'moment de changement notable. 'Les $4ÎF ÎPÏÏ^k positions. On a vu plus haut qiiè Tes rWsuj-t.a.ts de Paris sont satisfaisants. Les députés sortants y maintiennent leurs positions et on aura peut-être au second tour,en province. une centaine de progressistes républicains de gauche et fédération réélus... Bref, jusqu'à cette heure, sans être impressionnants, les résultats ne sont pas mauvais. Mais ils n'indiquent pas de chan-ij&hîicfoire. » SV hnfiï'r u La nussioij manque, (pi ou là, uo i'fOit]-mo, c-st l'objet dti rehthousiasm^ ou de' J"or»ioii dut» électeurs, M. Caillaux ne nimau. ~ "ii'jjn millier dû voix. Les perd à Mainer.-- , ou ballottés radicaux unifiés sont r^... '-■*» des ^au-par des candidats de la Fédérauy- l- 'ches en Seine-et-Oise, par des socialistc e unifiés en Haute-Vienne. La majorité r< i- ])ublicaine qui a soutenu les ministère s Poincaré, Briand, Barthou, Doumergue r< s viendra cependant majorité. l- Mais le fait qui domine ces élections,c'es la ratification par le pays de la loi de troi s ans. e Le grand nombre des ballottages mai r que une hésitation ; le grand nombre de i réélections, le petit nombre de députés nou s veaux prouvent que la nation ne recherch s aucun bouleversement. Il y a une majorité contre la déclanatioi contrôlée ; il y en a une pour la réforme s électorale ; la République n'est -pas en quea 3 tion, les réformes laïques ne sont pas me nacées. » ; Le Conflit Mexico-lméricaîr i j ■■■«a-.a»-;»»- î Un consul américain molesté par ,les Fédérau> i. Nevv-York; 27. — M. Hanna, consul gé * néral des Etats-Unis à Monterey; a envoyt > un rapport dans lequel il relate qu'il a éU emprisonné et humilié le 22 courant pai les fédéraux, et remis en liberté le 24, après que les rébelles se furent emparés de lu ville. Les rebelles l'ont courtois ment traité, M. Hanna raconte ainsi l'incident : Le 21, le capitaine fédéral del Castillov suivant des ordres qu'il avait reçus* se rendit, escorté de la population, au consulat des Etats-Unis. Il exigea que le pavillon américain fût descendu' immédiatement sans quoi il le ferait descendre à coups de feu. Pendant ce temps, d'autres fédéraux se saisissaient de tous le* drapeaux américains qu'ils trouvaient, les lacérèrent, les piétinèrent ou les brûlèrent. Les fédéraux placèrent alors une garde à l'entrée du consulat considérant comme prisonniers tous ceux qui se trouvaient à l'intérieur. Le lendemain, la police vint faire une perquisition au consulat. M. Hanna fut conduit en prison et de là nu Palais où, le 22, il comparut devant un tribunal militaire sous l'inculpation de sympathiser avec les ch^fs rei>:!les. Il fut rvnrdé prisonnier jusqu'au moment où les fédéraux! quittèrent la 'rilie et le laissèrent seul dans le Palais. Les robe lies ont, paraît-il, infligé des pertes sérieuses aux fédéraux en s'emparant de la ville. Le président Wilson et M. Brvan ont longuement discuté ce rapport. La médiation de l'Amérique latine Washington, 27. — Bien que le "bruit suivant lequel le général Huerta aurait accepté l'offre de médiation de la République Argentine, du Brésil et du Chili ne soit pas encore officiellement confii-mé, on le considère comme authentique. On pense que l'acceptation du général Huerta. sera soumise demain aux représentants de ces Républiques. Vienne, 27. — Les Journaux annoncent que l'Empereur a reçu ce matin le comte Berchtold, ministre des affaires étrangères, et, dans le courant de la journée, l'archiduc François-Ferdinand. * Stockholm, 27. — Le Roi passe toujours la plus grande partie de la journée couché. Il sort cependant chaque jour pour un peu prendre l'air. Les forces reviennent progress iv em en t. •X- Alger, 27. — Le vapeur russe Komata, avec un chargement de benzine, a fait explosion au large de Sidi-Ferruch, ù 30 kilomètres d'Alger. oX) personnes, dont la femmo du capitaine, étaient à bord au moment de l'explosion.Des vapeurs anglais, italiens et français ont réussi 4 recueillir 15 personnes, parmi lesquelles-la femme du capitaine. On craint que les autres n'aient péri, car les torpidileurs envoyés sur les lieux n'ont rien trouvé. Us continuent cependant leurs recherchés. * Nc-vv-York, 27. — \:llvcning World reçoit de Mexico la nouvelle oue des pourparlers ont été engagés û Cuarnavaca, au sujet de la capitulation du général Zapata, qui a exprimé le désir de combattre avec tous ses hommes l'invasion étrangère à côté de§ troupes gouvernementales. * El Paso, 27. — Un agent confidentiel du général Caranza, parlant de la médiation offerte aux Etats-Unis, dit que toute proposition intéressant la paix serait acceptée des rebelles. Le général Caranza a ordonné que de neuivcaux efforts soient faits pour la prise de Tampico. On signala d'Eagle Pass (Texas), que les rebelles, se trouvant A deux milles de Pietras Xegras, s'avancent vers cette ville qaio de très nombreux habitants abandonnent.■îf Washington, 27. — Les fonctionnaires se montrent satisfaits de l'attitude du général Hyrçrta en ^e qui concerne 1«^ propo; sition de 'médiation, mais tout en'eapàrafit une solution pacifique, 'poursuivent acti. vemont les préparatifs militaires et navals.* Wellington, 27. — Le président Wilson est intervenu personnellement auprès de M. Rrckefeller pour que celui-ci trouve une solution à la grève charbonnière de Colorado, afin de mettre un terme aux violences qui ont ûdjà iiOtfté tutti- dfl VÎmp iii tant de pertes matérielles. L'ijijj! a'tiii âfil citoyen Plus ou p}:eiuf}:a pon^Çt $vgg je? jeteurs, plus pVsç> pQpv'ç>inpra ije'ja' 'favèiif avec laquelle nas amis des cpittpagpés voient s'établir la pleine et entioro autonomie du parti libéral oui lutte dans tous les arrondissements là la fois contre les cléricaux et contre les socialistes. ' Malgré le désaveu des faits, puisque nulle part l'expérience du cartel n'a été renouvelée,—les journaux cléricaux, faisant chorus avec M. Woeste, dénoncent encore au pays ie ne sais quel cartel occulte, hon-tci . , pas leur permet de concevoir leur giM rfferjeiwwt&w L'op.stjp.atipij jle^ cl^rjpauiy «. lipys p rocher eette alliance imaginaire montre l>ien le profit qu'ils espéraient en tirer. Leur déception est cruelle. Elle constitue s pour nous une excellente leçon des choses. :- Il était piquant de voir revendiquer hau-s tement l'autonomie du libéralisme dans •- un arrondissement où le cartel était il y a deux ans envisagé comme une néces-t sité. s 'M. Paul Hymans, avec l'autorité qui s'attache à son caractère et à son talent, a proclamé avec vigueur à la manifestation 3 libérale de Ilamoir la pleine autonomie du libéralisme et il a émis le vœu de lui î voir revenir les électeurs timorés que la peur du socialisme avait affolés, î La netteté et la franchise de ce langage î ont plu à l'assistance oui a applaudi les déclarations du leader libéral. Jamais le parti libéral, rendu à lui-même, n'a été mieux en mesure de mériter la confiance de cette portion considérable du corps électoral qui, n'apparte-| liant à aucune organisation politique, vote tantôt à droite, tantôt -à gauche. Aux élections de 1912. les excès et les extravagances des socialistes ont rejeté cet élément flottant dans les bras des cléri-' eaux. La marche parallèle des partis d'opposition n'a pas permis à ces .indifférents ; d'établir entre libéraux et socialistes les ! distinctions nécessaires. Aujourd'hui, cet élément flottant a eu l'occasion de constater combien il a été trompé par la droite. Au lieu de la politique de tolérance et de modération qu'on fèur promettait, on a institué une politique de haine et d'agression. Ils ont vu les détracteurs du service personnel en proclamer la nécessité patriotique. Quant 'à la situation brillante des finances publiques, elle a gagné le pays où fleurissent les promesses électorales des cléricaux, rejoignant cette vieille rengaine de la prospérité nationale, œuvre du gouvernement catholique. La création subite des impôts nouveaux et l'ouverture de la crise intense dont souffre le pays, ont suffi à ouvrir les .yeux des plus crédules. Trompés, bernés par des propagandistes sans scrupule, par des ministres sans dignité, ces électeurs ont assisté à un spectacle qui a dû les frapner : Deux grandes réformes qui, depuis toujours, figurent a notre programme ont dû être réalisées par la droite, le service personnel et l'instruction obligatoire. C'est là un éclatant hommage rendu au programme libéral ; il impressionnera la population. , , iSe rendant compte de la faveur dont les doctrines libérales sont actuellement en- j tourées, M. de Broqueville a tenté, dans la discussion du projet de loi scolaire, de séparer les libéraux d'aujourd'hui des fondateurs de leur parti. A Hamoir, M. Hymans s'est élevé avec véhémence contre cette tendancieuse insinuât-on. Les principes que nous continuons à défendre et qui finiront par triompher sont les grands principes historiques qui sont à la base de notre Constitution : indépendance du pouvoir civil vis-à-vis du pouvoir religieux, neutralité de l'enseignement organisé aux frais de l'Etat, liberté dans tous les domaines. Il est surtout un principe auquel le libéralisme est invinciblement attaché, c'est la Itoerté de conscience, le respect des convictions religieuses et politiques de tous les citoyens. Le parti libéral n'aurait plus de raison d'être, s'il ne défendait toutes les libertés garanties par la Constitution. Plus que jamais, il a un grand rôle à jouer, à cette heure cù la majorité cléricale institue un véritable régime d'oppression et de proscription pour tout ce qui n'est pas catholique. L'esprit de parti poussé jusqu'aux extrêmes limites imprègne les moindres actes du gouvernement et dans toutes les décisions de la législature, ce n'est pas l'intérêt supérieur du pays que l'on découvre, mais l'intérêt électoral dans tout ce qu'il a de plus étroit et de plus odieux. •De tels excès d'intolérance et de fanatisme font courir au pays les plus graves dangers. Ils seront réprouvés par tous ceux qui veulent une Belgique libre, indépendante, grandie par l'effort commun de tous ses enfants, et non une Belgique inféodée exclusixenieiit à la domination d'un parti. M. Hymans, qui a fait à Hamoir un tableau saisissant du régime clérical en Belgique, n'a pas hésité à faire appel à tous les citoyens sans distinction d'opmion, pour aider les libéraux à détourner du pay9 les menaces d'une politkpie sectaire. Et c'est là. une exhortation qui n'e^t pas d'un homme politique, mais qui, comme l'a dit. <M. Giroul, vient d'un grand citoyen, aimant passionnément son pays et le voulant toujours plus grand, plus prospère et plus libre. M»- .--rrv-MW Les Assurances sociales Le Journal de Bruxelles se réjouit du vote de la Chambre décidant de clôturer la diîr cussion générale jeudi, bien que 5 membres seuloment de la droite aient voté en faveur de cette motion combattue par M. W este : «11 devient donc possible d'aboutir », constate-t-il avec satisfaction, et il espère qu'on n'ajournera pas la partie essentielle, celle qui intéresse les mutualistes, c'est-à illire l'assurance contre l'invalidité et la vieillesse. ■ Il est déplorable de voir la surenchère électorale dicter la conduite du !j(yu y enfuient et des partes d^n^ une question f\\is§i grave et aussi mal étudiée, Seul de la presse de droite, le Bien Public pousse le cri d'alarme et donne à ses amis ce sage avertissement : « Bien naïf le gouvernement qui, sur le terrain de la surenchère, croirait pouvoir vaincre les socialistes. Nous perdrions notre peine, et nous nous discréditerions, à vouloir disputer au socialisme ses dupes, pour en faire les nôtres, Servons le pèuplo,' mais ne nous servons pas de lui. Eclairons-le, au lieu de le tromper. Démasquons ceux qui le flattent et qui se moquent de lui. L'occasion en est bonne : par les leçons de 1912 et 1913, 1e peuple sait que les dirigeants socialistes font profession de les berner. Il n'est pas bien difficile d'établir qu'aujourd'hui encore, par leur attitude'Sur la question des assurances ^oci'ales1,'ils'cher-ch<:::t;i te jwrnêr' uh£l fois dé p.lii^ Cjn sony. iqè, l'a* masse 'est'pas'aussi stiipido qt(e 'fe d'il pipants rie l'extrême-gauchc je crujent, Elle est accessible à un raisonnement simple, péremptoiro, exposé avec franchise et conviction. » Au lieu de s'en tenir au seul projet du gouvernement, pour le critiquer ou pour le défendre, il conviendrait d'examiner de près, aussi, le projet dont l'extrème-gau-ohe a pris l'initiative. Les actuaires n'ont pas daigné s'en occuper jusqu'à présent M. r;. ute parce qu'ils le eonsi^rr^Cfn' 1tn'ê flectW-filB. Kli iiien j il fciei'àit u»,ile dé confier à une corn-mission d'actuaires l'étude des charges que la réalisation d'un pareil système impose rait au pays. Les conclusions des actuaires seraient telles que Mi" Huysmans et ses a,mis, et leur projet, s'effondreraient du coup sous la huée et la risée. » Bien entendu, ce n'est pas à cette seule besogne justicière que les actuaires devraient borner leur examen. Il faudrait leur demander, en outre, de supputer, d'après les documents que nous possédons sur la morbidité et l'invalidité ouvrières, les charges résultant des autres projets, surtout les charges qu'imposerait l'adoption du système du gouvernement. Charges pour les pouvoirs publics, charges pour les industriels, charges pour les assurés eux-mêmes. H serait inouï d'empêtrer 2 millions de travailleurs dans les liens de l'assurance cfcdigatoire, avant d'être exactement renseigné sur les conséquences financières du système. » A supposer que le gouvernement soit assez riche pour dépenser chaque année quarante ou cinquante millions en vue de l'assurance, et en admettant qu'il ne faille tenir nul compte ni de la liberté des ouvriers, ni des protestations de l'industrie, il resterait à examiner s'il est possible, moralement, de contraindre toute la classe laborieuse au paiement des cotisations que les actuaires jugent indispensables i>our couvrir le risque d'invalidité et de maladie de& ouvriers de 16 à 65 ans. y> Aussi longtemps que ce travail préalable n'aura pas été fait, nous osons espérer que pas un seul parlementaire conscient de ses responsabilités ne consentira ù engager le pays dans cette formidable aventure. » Revue de la Presse UNE MESQUINERIE CLERICALE La Flandre Libérale montré qu'on a tort de se désintéresser de la lutte anticléricale: Il est toujours de mode, dan9 certains milieux, d'afficher un petit air dédaigneux à propos de la lutte anticléricale que mènent nos militants, nos hommes d'œuvre, nos mandataires. Quand on signale le péril qui menace notre liberté de conscience, nos bons snobs haussent les épaules et. d'un ton de supériorité., plaignent les tristes « mangeurs de curés ». Quand on s'émeut de l'envahissement de la congrégation, de sa toute-puissance, de l'ingérence du dergé dans nos affaires publiques, de la domination qu'il fait peser sur les campagnes, les journaux cléricaux vous appellent avec mépris (M. Homais. Alors, un beau jour, se produit par exemple ce petit fait, énorme : un agent électoral clérical somme Verhaeren, notre grand poète national, de justifier de sa qualité de Belge. Et comme Verhaeren, justement outré, envoie promener ce professeur d'un collège de jésuites, il ne sera pas électeur, au prochain scrutin. Evidemment, M. Homais n'aurait jamais trouvé une plaisanterie de ce calibre et l'agent clérical mérite les honneurs du triomphe. Cependant, la presse cléricale ne lui tresse pas de couronnes. On se demande pourquoi, car il personnifie admirablement la mentalité cléricale victorieuse. UN BEL EXEMPLE La Gazette de Charleroi trouve que pour juger la politique cléricale, il faut aller voir dans les arrondissements flamands : On nous la bâille belle, avec ce détachement esthétique de cléricaux des grandes villes, cultives et courtois, d'une philosophie sentant le modernisme et le fagot,mais qui applaudissent tout de même aux vilenies sans goût, sauvages et grossières, de leurs Coreligionnaires qui crétinisent les paysans. En 1912, diaais le Limbourg, des témoins libéraux ont été empêchés de remplir leur mission. Des troupes de brutes ivres d'alcool et de fanatisme les ont assaillis à coups de fourche et menacés de mort. Plusieurs ont été sérieusement blessés, et l'autorité ne les a protégés qu'avec la mollesse qui était un encouragement pour les doux chouans linïbourgeois lancés contre les « bleus »>, les mécréants, ies envoyés du démon. La justice a ouvert sans précipitation ( des enque-tes qui n'ont pas abouti. , Or, voici qu'une élection nouvelle va avoir lieu. Les libénaux décident de l.uUe-V quand même. Et des hommes se sont fait i inscrire pour servir (|e témoins" dans ces , bourgs inhospitaliers où l'on court le ris- j QUI1 Cl v-tve uiisoriimé par les indigènes édu- \ qués selon la morale chrétienne," la seule qui, comme on sait, entretient la doucQUV ' et la c'biarité parmi les masses. Ces hommeis sont dignes (J'Mrç admirés. Us savent, eux, cç qu'il en coûte parfois do remplir sop devoir civique. Ils ne sont pas i des sceptiques trop délicats pour défendre, au prix de sacrifices personnels, leurs J dr -its, leurs libertés, leur idéal. Et, dans la voulerie quasi-générale, leur i fier et généreux exemple réconforte et rend, malgré tout, l'espérance en des temps meilleurs. 4 UN BILAN &PMEUX LTndépend^nçç Belge rappelle, pour l'édification i^e ceux qui contestent aux i aux toute initiative de réforme socwtl, les lois utijJiçs, e\ yrévemmie$ qui ont été réali-sée$ fiqr Fr&ihQrban Ct d'autres : 11 n'est pas sans intérêt, dans ces conditions, de rappeler l'œuvre démocratique des libéraux. Ce fut un ministère libéral qui, en iSiS, fit voter des crédits de 1.300.(XA> rrauv^. pour venir en aide aux ouvriers îU.'tlûeu-î eu.v; ce furent les libéraux quiffront voter la loi sur les patois> exonérant 60.000 ouvriers, Ja, loi sur les coopératives, la sup-ptGSâïon des octrois ; ce furent les libéraux qui instituèrent la Caisse d'épargne et de retraite, qui firent supprimer l'article 1781 du code civil, d'après lequel le rmWn seul était cru sur parole en dé conflit tivec ses ouvriers ; qui instituèrent les conseils de l'industrie et du travail, qui exonérèrent de l'impôt les petits héritages, qui firent adopter la loi de 1861 sur lc*j, habitations ouvrières, qui siyipfimçj^t l'impôt sur le sel et VHuitât sur le oois-eoai, qui abai^sèvcuV le prix du pain en 18&Q, qui supprimèrent le li\i<et obligatoire, qui firent voter la loi sur lés sociétés de secours mutuels, qui proclamèrent le droit de coalition des ouvriers, qui instituèrent les conseils de prud'hommes, qui organisèrent, enfin, l'enseignement populaire. Quand, après tout cela, on affirme que le parti libéral au pouvoir ne se soucia guèrç des. intérêts du peuple et ne fit r',£u pùtir la démocratie, on se ws&u^ à' commettre un évident m^n^nge. Quand on soutient cuç lç dtfs libéraux ne donne pas de garanties po.ur l'avenir de leur action démocratique, on cherche à égarer l'opinion des gens (fui ne connaissent pas l'histoire politique de leur pays. Les lois de ponee sociale des libéraux ne furent pas des «lois de façade», il est vrai, parce que le libéralisme au pouvoir a toujours agi avec la seule préoccupation du bien général et qu'il a siL en maintes circonstances, sacrifier ses intérêts électoraux à l'intérêt national. Depuis trente ans, on a changé de mé<* thode, on sait le reste. LE ROI ET LÀ REINE DES BELGES A LUXEMBOURG Nos souverains et' leurs suites, voulant rendre sa visite à la grande-duchesse, se sont embarqués hier, à midi cinq, pour Luxembourg, où le train royal a fait son entrée à 5 heures dans la gare pavoisée, pendant que la musique jouait la Brabançonne. Une foule compacte et sympathique a salué l'arrivée du Roi et de la Reine des Belges. Sur le quai de la gare était rangée la compagnie des volontaires commandés par le major Van Dyck. d^a grande-duchesse Marie-Adélaïde avait passe la compagnie en revue avant l'arrivée du train royal. A l'arrivée du train, la grande-duchesse s'est avancée au-devant du Roi qui l'a saluée et lui a bai9é la main, puis au-devant de la Reine qu'elle a embrassée. Puis la grande-duchesse Marie-Anne, mère de la grande-duchesse régnante, et la princesse Charlotte, sa sœur, ont salué le Roi et la Reine. Sur le quai de la gare, se trouvaient encore le ministre d'Etat, M. Eyschen, et les trois auties membres du gouvernement luxembourgeois, MM. Mongenast, de Walia. et Brauu, le Ministre de Belgique et la comtesse Van den Steen de Jehay, et la cour grand-ducale. Après que le Roi eut passé en revue la compagnie des volontaires, les souverains Sont entrés dans le pa'villon de la grande-duchesse à la gare. Sur la place de la Gare, déblayée et où a pu seule pénétrer la société des ex-sous-officiers de l'année belge, drapeau en tête les landaus de La cour, attelés à la Dau-mont, et des piqueurs en livrée XVIIIe siècle, attendent. Le Roi et la grande-duchesse sortent d abord et montent dans la première voiture.Des cris de : Vive le Roi! Vive la Belgique ! Vive la Grande-Duchesse ! éclatent Puis viennent la Reine et la Grande-Duchesse Marie-Anne Des cris plus chaleureux encore de : Vive la Reine ! se font entendre. Dans les voitures suivantes montent la pi incesse Charlotte et les dames d'honneur puis les chambellans et les officiers de la suite, les membres du gouvernement et le ministre cle Belgique. La suite du roi se composait du com»e J. de Mérode, Je lieutenant-général Jung-bluth, le lieutenant, en premier de Jon-ghe d Ardoye et l'officier d'ordonnance com mandant d'Outrepont. La suite de la reine se composait de M. Je baron de Wolmont. comtesse tVHen-ncourt de Grunne et Ja Dame de la Cour comtesse d'Oultremont. Et ce brillant cortège, oue n'escorte au-cune cavalerie se dirige par l'avenue de a Liberté et l'avenue Royale vers le centre de la ville. La foule est partout trèsi dense, mais elle est admirablement disciplinée • elie observe l'alignement comme si elle obéissait :à une rigoureuse consigne cni'aucuii policier n est obligé de rappeler. Partout l'accueii fait aux souverains belges et à la grande-duchesse est particulièrement enthousiaste, et en plusieurs endroits des fleurs sont tombées dans les équipages.Vers 5 'heures et quart, le cortège or-tive au Palais, où la grande-duchesse pré-sente à ses hôtes royaux les six prince^, ses, ses sœurs, et sa maison civile et militaire Les souverains sont ensuite can-aults «ans leurs appartements. Lo dlncr do gala Le Roi et la Reine ont reçu au palais les •epirésentants des légations étiTjigèrte nuis LSS ÎJ?" un dl"W gu'.a fort brillant, jffert pai la Grande-Ducuesse en l'honneur les souverains belges. A ce dîner assistaient le Ro.i et la Reine, a Grande-Duch*:;^ Marie-Anne, la prin-esse Charlotte» le ministre de Belgique t la comtes*© Van den Steén de Jehav, e mimsitit» de France et Mme Mollard, le ninutre d Allemagne et Mme Von Duoh, o ministre d'Italie et la comtesse délia torre eu Lavinia, les ministres d'Etat, les nembres du gouvernement, les suites du toi, de !a Reine et de la Grande-Duchesse. Au dessert, la Grande-D.uchesse a porté e toast suivant : -e toast de la ^rande-duciiesse Au dessert ln grande duchesse a porté le oast suivant : \» suis tout heureuse Ue pouvoir $ou-îaiter la bienvenue -1 ans ie Grand-Duché à /otre Majesté et à S. M. la Reine. C'est un grand lionneui que Vos Majestés nu.1 font en venant me rendre visite tans ma capitale, et je les en remercie sin-ieroïïient, j y vois la confirmation des inou->1 Dabi es paroles que Votre Majesté a bien /oulu me dire lors de la cordiale réception pu nous a été faite en juillet dernier à Bruxelles» Le chaleureux accueil fait à Vos Vlajest&f. par la population luxembourgeoise ■éu\ot§nQ de *s€rs respectueuses sympathies ixour vos augustes personnes et de la lixiuto» estime qu'elle porte à la grande nation aélge. Mes compatriotes apprécient hautement les éminentes qualités de l'esprit, les sentiments généreux et élevés qui distinguent les souverains de la nation amie. Ils n'ignorai pas le charme, la grâce et Ja bonté de la reine Elisabeth, l'aube tutélaire des faibles et des malhçuyoux. L'union de$ vWux pays, dans le passé, Je.ur situation privilégiée parmi les nations de l'Euiype, des institution» politiques analogies, les mêmes aspirations, le même culte* ardent pour les choses de la pensée, l'art et de Ja science, sont autant de \kn« qui constituent entre les deux peuple une franche sympathie et une amitié indéfectible. Ces liens Jieureux se trou\*utr ensuis fortifiés par la proche par^é et l'intima affection qui unissent nq& maisons. Je suis sûre de trouver le p.v^cWux appui rte V M pour m'aider à rçfldre ces relations de pjus en plus intiViA-és vt cordiales. C'çâî 4ans ces sentiments que je lèvè moi* verre en l'honneur de LL, MM. R0i et la Reine de Belgique et de la famUle royale-Je bois a leur bonheuv, et à U prospérité aé la Belgique. La rëpor\3*ï du Roi Le Roi Alivert >j, ifepondu en c^s termaj • Madame, L.e5 si çart.icuJi^eoieiit aïaniblea

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire gehört zu der Kategorie Liberale pers, veröffentlicht in Anvers von 1832 bis 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Zufügen an Sammlung

Ort

Themen

Zeiträume