L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1627 0
close

Warum möchten Sie diesen Inhalt melden?

Bemerkungen

senden
s.n. 1918, 23 Oktober. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/zc7rn31h40/
Text zeigen

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

/ 3Atinee TV°. 1450 o cent jwercpedi 23 octobre 1918 L'ECHO BELGE L'Union fan la Força. «loisrrsaB quotidien du mssiîrs pjetraâssairatt ers EioEl£sra«3»s Belge esl notre nom cfs Famine. routes les lettres doivent être adressées am hureau cte rédaction : m. Z. VOORBURQWAL 234-240, J,tïSTE»OAlVl. Téléphones: 2797 et 177f». Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. (>0îîl£fA RAd«o#ion.< Charles Bernard,René Chamibry, t de EeniEe Paânparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.CO par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. «>.75 por mois payajJa par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. mi'i—iji ». wj,< .wjbw '-»g»gy.jmj: Wfrçw>»»i ■■ .i ■ m» IM 9-rt-aizra; lumMwnfnTt rurj-gTQ Echec et Mat Leoteur, jouez-vous aux éohecs? Non 1 Vous ave<z tort. On en a dit qu'il est le rai ^ jeux et le jeu des R-oris. Rien de plus vrai. Avec ses calculs des probabilités, sa stratégie savante, ses pièges, ses embûches, çes marches prudentes alternées avec des attaques foudroy antes, il est l'image de la )utte. Il est non seulement le plus paseâoo-nant des jeux mais aussi le plus instructif, comme vous l'allez voir, car, au rebours de » que l'on en pourrait penser, il se joue 9Ur maints échiquiers divers. H a été pratiqué de tous temps et de toutes les manières. Depuis le siège de Troie, où il fut, dit-on, éventé par Palamède, roi d'Eubée, pour distraire "les loisirs des princes assiégeants, ce ne sont pas seulement les preux oHeva-iiere qu'il cuiarma dans leurs solitaires châteaux-forts, ni, plus tard, les mignons, les petits-maîtres et les abbés de cour; aujourd'hui même, ce ne sont pas uniquement les magistrats émérites, les majors en retraite, les bourgeois en perruque, tous les gens graves, en un mot, les jeunes aussi bien que les vieux, dont il fait les délices; ce sont encore les grands de la terre qui jouent à ce jeu, mais sur des terrains différents. J'ai lu naguère que, dans l'antique Hin-doustan, les Rajahs du Moyen-Age se défiaient parfois à des duels aux échecs, duels sanglants et dont leurs fidèles sujets faisaient les frais. Montés 6ur deux collines se faisant face, ils avaient à leurs pieds un vaste terrain divisé en quadrilatères tirés au cordeau. Soir les soixante-quatre cases réglementaires semées de sable blanc alberné de noir, manoeuvraient les pièces, pièces vivantes, s'il vous plaît, que, du haut de leurs .observatoires, dirigeaient les joueurs couronnés. Le Roi et la Reine étaient vêtus somptueusement; les Fous ou Valets étaient attifés d'oripeaux voyants; les Cavaliers caracolaient sur des ahevaux fringants; les Tours étaient figurées par des éléphants caparaçonnés, que dirigeaient leurs cornacs à turban; quant aux Pions, ,,vulguan pecus", c'étaient de pauvres parias qui en composaient les milices plus humiblee. Tous oes automates allaient, venaient, évoluaient dans telle ou telle direction, ou s'arrêtaient rut teille ou toile des cases qui leur étaient indiquées de loin. Et toute ,,pièce" prise était exécutée sur place: on lui tranchait la tèto, tout simipdement. C'était péremptoire et, net. C'était cruel aussi. Mais était-ce plus atroce, je vous le demande, que oe que nous voyons, de nos jours? Que voyons-nous, en effet? Un empereur, désireux de jouer et gagner sa partie sur l'échiquier du monde, déchaîne la guerre — sa guerre, celle qu'il a étudiée ! ivec amour et préparée depuis quarante- ! :leux ans. Au lieu des trente-deux, pièces de : Pala-mède, ses pièces à lui, son ,,matériel , ramain'', se comptent par millions et mil- | lions d'hommes qui vont mourir à son commandement. Ave, César, morituri te salu-tant! Les Fous ou valets sont son artillerie le campagne; les Tours, son artillerie lourde, ses gros obusiers, ses ,,d£kke Bertihas" à longue portée; les Cavaliers sont 6e6 troupes rolantes; quant aux Pions, son infanterie, - l'a redne des batailles, comme disait Napoléon Ir, — ils sont innombrables. Et tout ce mondé de combattants est là. 6ous 6a main; sur un mot, sur un signe de lui, il va les voir marcher, bondir, avancer, reculer, s'entre-choquer, s'entre-tuer. C'est la guerre, 6a guerre ,,fraîche et joyeuse". Debout sur sa montagne, il lève le bras et donne le signal. La partie commence Ah! l'horrible, l'abominable, l'infernale partiel Le mensonge a été à sa base et le deuil universel en sera le couronnement. La défense préventive contre une agression hypothétique et à laquelle nul ne songeait «a a été le prétexte; la domination mondiale R est l'enjeu. Et, à mesure que la partie •ance, sur l'échiquier fatal la Mort plane, *le, éployant son suaire plus loin, toujours fus loin. Sur ses lèvres décharnées, comme 'iantait Alfred de Musset, voltige son hideux sourire, et elle agite 6a faulx, éperdû-Denfc. Eb les hommes tombent, et les régiments tombent, et les' divisions s'écroulent, fauchés. Ah ! la belle, la passionnante, l'erii-ftanto partie ! Les Pions marchent, marient inlassablement; les Cavaliers galopent furieusement; d'un bout à l'autre de l'échi-luier, les Valets bondissent et se ruent; les Fours massives tonnent et vomissent la Mort, de leurs gueules formidables. Et, au milieu de la m^'ée, la Dame, généralissime lui se meut dans toutes les directions et que n'entrave aucune marche déterminée, va, fient, se multiplie, est partout à la foie. Ah! * belle partie ! Les Blancs appartiennent atl polissant •ftpereur. Aux échecs, ce sont toujours les Blancs qui commencent. Il a donc eu ce lu on appelle le trait, — le trait de l'inva-•°n! C'est un avantage appréciable, et au-luel il attachait le plus grand prix. D'em->lée les meilleures positions ont été occupées, ^la partie se déroule ,,d'après les plans arêtes d'avance". Déjà il se croit sur du mat lnal, do la victoire. Mais, ô surprise! ô ureur! un pion, un pauvre petit pion de jsn du tout et qu'il n'avait pas vu venir, e?t mis à la traverse. Ce mince obstacle mprévu dérange ses combinaisons les plus ^vantes et les mieux ourdies : toute sa strate s'en trouve bouleversée. En hâte, il lui ai't élaborer sur place des tactiques nouilles. Hélas ! ce ne sont plus que des tacti-jues de fortune, et les meilleures chances 'e son- jeu s'en sont allées en fumée. Dès 0rs, son jeu est devenu heurté, désordonné, ^6 suite logique: il attaque quand il de-;,ra,t se défendre et 6'abrite au moment où - devrait attaquer. H se jette à droite, fonce * gauche, tour à tour recule ou avance, mais jours à faux: c'est un mur qu'il aura rï^navant en face de lui. Certes, il a frappé ^ rudes coups; maintes fois il a 6eme 3 e . désordre et le carnage chez l'adversaire; maintes reprises il a pu lui crier: échec a Roi! Mais toujours son antagoniste e'es trouvé à la parade et sa riposte a été 1 bonne: le ,,coup juste" ! Toujours sur le qu: vive, il a su éviter les catastrophes, 6© cou tentant de ,,grignoter" l'ennemi, sans e risquer dans des attaques à fond prématu j rées, toujours dangereuses et qui aurai en I pu lui devenir fatales. Tout à coup, l'échiquier change d'aspect les Noirs se 6ont ressaisis et reprennen l'avantage- L'ordonnance de leurs pièces es parfaite, leur liaison est habile et leur tac i tique admirable. Manifestement, celui qu les mène possède tout le sang-froid qu l'autre a perdu; il a gardé 6on coup d'oe: de chef et sa maîtrise impeccable. Graduel lement, leur supériorité s'accentue et s'af firme. Voici enfin venu pour eux le momen de l'assaut: en avant ! Et, sur tous les fronts ils s'élanoent. Leur impétuosité toutefoi n'est point dénuée de prudence: partout leurs pièces s'appuient et se défendent mu tuellemont, et c'est en vain que les Blanc cherchent le défaut de la cuirasse: nulle par ils ne la trouvent plus, et chaque coup qu'il portent sé retourne contre eux. Toutes le positions où il6 6'étaient retranchés et qu'ili croyaient inexpugnables sont successivemem enlevées. Ils reculent. Désormais, ils reçu leront toujours. Les échec au Roi! se multi plient, et c'est de plus en plus péniblemen qu'ils arrivent à se couvrir; de ripostes d< leur part, il n'est plus question. Leur chef 3e puissant empereur, a perdu la foi qu donne la victoire : le dieu des batailles s'esl retiré de lui. Ses réserves s'épuisent, ses for oes diminuent à vue d'oeil: hagard et déses péré, il voit la partie perdue, cette partit en laquelle il avait mie toutes $es ambitions . Désespérant désormais de vaincre, le: Blâmes cherchent tout au moins à faire h pdt, c'est-à-dire partie remise, ou nulle Toute leur morgue teutonne est tombée. De farouches, ils sont devenus minables, et ils crient : Kamerad ! Mais, forts de leurs droite et de leur supériorité, les Noirs ne l'entendent pas de cette oreille. Ils redoublent leui effort. Un coup de plus, deux peut-être, ei ce sera la fin. Kamerad! Kamerad! crient encore les Blancs, d'une voix mourante, ,,Jamais! répondent les Noirs. D'une partie remise, nous n'en voulons pas". Une dernière fois, ils disent: échec aiu, Roi! Mais, cette fois, ils ajoutent: échec aux Roi ET MAT! Belga. Quatrième anniversaire. 23 octobre 1314-23 octobre 1918. C'est aujourd'hui le quatrième anniversaire de la fondation de notre journal. Quand, la veille du 23 octobre 1914, nous nous sommes réunis à quelques-uns pour créer une oeuvre qui nous parut correspondre à la nécessité du moment, mais-dans son principe même éphémère et provreoire, c'est à peine si nous croyions qu'elle aurait dépassé l'année. Et voici qu'elle atteint presque un lustre! Au moins sommes-nous certains que l',,Echo Belge" ne verra pas ce lustre au complet. C'est ce qui nous permet de fêter — c'est la première fois que nous employons co mot — ce quatrième anniversaire avec une allégresse évidente. Car la fin de notre journal publié en Hollande signifie la fin de la guerre. Aujourd'hui nous voyons cette fin qui approche rapidement, la fin heureuse, la fiît magnifique que nous avons toujours envisagée avec une entière confiance. Et si notre tâche modeste n'a été, au cours des quatre années tragiques écoulées, que d'aider nos lecteurs à atteindre ce terme dans l'espérance de la victoire et dans la certitude où nous étions nous-mêmes de ces retours fatals que la justice réserve à ceux qui croient en elle, notre oeuvre n'aura pas été inutile. Pour le reste ce n'est pas à nous, c'est au public de la juger. L'Echo Belge. — U ■ O ■ C» ! P. P. c. Wolf f annonce de Bruxelles que le gouverneur général vient de gracier tous les citoyens belges et neutres condamnés par les tribunaux militaires allemands et qui font leur peine en Belgique. Sont seuls exceptés de cette mesure les condamnés de droit commun.Le gouverneur général a décidé que les Belges et les citoyens neutres contre lesquels une action de la police militaire est introduite ou en cours bénéficieront d'une mesure de clémence inden tique: l'action en cours sera suspendue et ceux qui 6ont emprisonnés ou internés préventivement en Belgique ou en Allemagne seront mis en liberté. Les mises en liberté ont commencé le 21 octobre. Quelques personnalités, dont la libre circulation en Belgique n'est point désirable aussi longtemps que la Belgique demeure un terrain d'opérations militaires, ne seront nuises en liberté qu'après l'évacuation de la Belgique. Une mesure de clémence identique est en préparation à l'égard des Belges condamnés et qui purgent leur condamnation en Allemagne. -n» , c—«sgc°- Croix Rouge de Belgique Vente de cartes illustrées, timbrées et Fro Belgica, du Bur. de pro--par/. ,,A. pr 0." Zwolle, lime versement pour un lit d'hôpital fl. 5,— -O ■ O ' *T ' // y a un an 23 octobre 1917: Les Fran ais enlèvent le fort d-e M al maison, les villages de Vau-desson, Allemant, Chavignon, font 7500 prisonniers et capturent 25 canon*. '| Les opérations militaires Une pie partie le la Flandre orientale livrés t Les alliés aux parias de Gsnd. ■■ Nouveaux détails sur l'attaque britannique dans la contrée ï de Le Câteau. : Sur !e front bïSge. 3 La famille royale à Bruges. 1 L'ECLc ôiii, /.i octobre. Le iioi Albert, . la Reine Elisabeth et le princt Léopold visi-. terent Bruges. L'enthousiasme fut indescrip-t tibie. Cand et Tournai menacées. t L'on i mu nique offuiçij ' j LONDRES, 21 octobre. Les Britanniques ont atteint la Scarpe et l'Escaut. Ils * occupent presque toute la route de Saint-^ ; Amand à Tournai. Ils se trouvent à 4 ou 5 I 5 milles de Gand. i ; Les Belges refoulant l'ennemi entre la frontière ^ hollandaise et Zuïd Mcerendreo et font 20Q prnojwîior3i (Communiqué officiel.) - | LONDRES, 21 octobre. Les Belges pour-) suivirent leur avance tout en refoulant l'en-| nemi sur la rive orientale du canal de déri-l 1 vation entre la frontière hollandaise près , i d'Ecde et Zuid Meerendree. Nous fîmes 200 . j prisonniers Les Britanniques marchent sur Saint Arnaud et Toussai. f Communiqué officiel 1 ! LONDRES, 21 octobre. Les Britanni-: . ques repoussèrent une contre-attaque vers i Romeries. L'ennami sub*t de fortes pertes. Nous étendîmes no3 progiès au nord de 1 Denain. Nous sommes en contact avec l'ennemi et nous nous approchons de Saint-Amand et de la ligne de l'Escaut au nord de Tournai Les Français enlèvent les têtes de pont do Orammont et do Nevole. LONDRES, 21 octobre. (Reuter). Les Français ont occupé les têtes de pont 6ur le canal près do Nevele et sur la Lys, près de Grammont. Communiqué bel-se officiol hebdomadaire du 12 au 18 octobre. Les derniers jours précédant le deuxième acte de la bataille des Flandres ont été m&i\> qùés par une nervosité extrême de l'ennemi. Sans succès les Allemands tentèrent coup de main sur coup do m»in, nous abandonnant chaque fois des prisonniers. Le 14 octobre, à l'aube, les troupes belges et françaises, flanquées à j leur droite par les britanniques, se sont ruées i à l'assaut sur 20 kilomètres de front. Au sud du canal de Handzaeme l'ennemi opposa vainement une résistince désespérée. L'élan de i os soldat fut tel qu'on fin de journée l'avance réalisée en combattant atteignit de 4 à 10 kilomètres sur tout le front d'attaque. Los villages d'Handzaeme, Cortemarck, Geite-St.-Josepii, Eooglede, Bevercn, Rombeke, Win-j ckel-St.-Eloi étaient délivrés. Au centre les Français enlevaient la ville de Roulers d'assaut. Poursuivant leurs suocès au cours de la I journée du 15 les Belges progressaient de plusieurs kilomètres au nord do la ligne Hand-zaeme-Cortemarck. Les Français s'emparaient du plateau do Hcoglede, de Gits, et de GdtS'berg. Plus au siud nos braves fantassins prenaient Londeledo et atteignaient le chemin de fer Courtra i-IngelmunsteT. Lo butin dépassait pour oes deux jours de bataille 7.000 prisonniers et 80 canons; un état-major de régiment au complet était pris par les Belges. Pendant la journée du 16 le front d'attaque s'étendait au nerd du canal d'Haindzaeme. L'Yser était franchi à Schoorbakke, Keyem était dé-| passé, Thourout débordé et notre ligne portée j jusqu'à la gare de Wynendaele. Lichtervelde, I Ardoye, tombaient aux mains des Français et j I plus au sud, dans un superbe élan, nos braves ; j s'installaient à Bavichove. Le 17 l'ennemi bat- , ' tu cédait à notre pression et, talonné, battait en retraite. Au nord notre infanterie entra dans Ostende, atteignant plus à l'est la ligne Ouden-burg, Zedelghem, Ruddcnvoorde. La cavalerie belge était aux pertes do Bruges; au centre les .Français débordaient Thielt, au sud nous étions , coude à coude avec les Britanniques aux abords d'Hardebeke. ' Partout les populations belles , libérées pavoisent, .«coueillaait les soldats alliés i aveo un enthousiasme indescriptible. La lutte en Belgique. LONDRES, 21 octobre. (Reuter). Les-' alliés firent hier un grand bond en avant en ; Belgique. La seconde armée britannique occupe l'Escaut sur une distance de 6 kilomètres. L'attaque fut reprise hier matin 6ur tout le front- et l'on se battit avec acharnement sur plusieurs points. Le succès le plus important fut remporté près de Cour-trai, où nos troupes brisèrent à la longue la résistance désespérée de l'ennemi; lorsque la bataille se calma, hier soir, nous avions fait une brèche d'une profondeur de 8 à 9000 mètres dans le front allemand, en- | tre Sluis et Bellegreim, jusqu'aux environs de Kncck. Nous dénombrâmes "plus de 700 prisonniers dans la journée. Lts pertes de l'ennemi ont été trè3 fortes. Nous capturâmes également une bonné quantité de pièces de campagne. Un détachement de cyclistes j s'empara, au cours d'une manoeuvre habile- j ment menée, de trois batteries complètes, ' ! dont, un t avec l'attelage et le personnel à chéval. Au nord ce fut une journée de progrès ininterrompus pour nos alliés. Ce matin ils ava;ent atteint une ligne générale à 2000 mètres au nord-est de Damme et . de Moerkerke, au sud de Vaake, à l'est de Maldeghem, à la lisière sud de Maasbcom. Delà leur ligne forme un saillant de 5000 mètres vers le canal de dérivation de la Lys près de Somergem et se dirige vers l'est de 1 Bruges, vers la Lys, près de Nevele, et longue enfin la rive ouest do la_Lys jusqu'à l'ouest de Deynze. Les troupes sous les ordres du Roi Albert, pour?:' pn/ i?Hir rn^rch^ sur ^ i *. LONDRES, 21 octobre. (Reuter.) En I Flandre les armées sous le commandemeni en chef du Roi Albert continuèrent leui 1 poussée sur tout le front. A la 6uite de leui retraite précipitée les Allemands furenl obligés d'abandonner toute leur artillerie lourde sur la côte. Un certain nombre de ces pièces ne sont pas endommagées. A Leugenboom le grand canon de 38 c.m., qui jusqu'au dernier moment continua à bombarder Dunkerque, tomba également entre nos mains. Il n'est pas endommagé. Des détachements français qui franchirent la Lys repoussèrent de violentes con-; tre-attaques ennemies et réussirent à améliorer leurs positions près des têtes de pont sur la rive est de la rivière. La seconde année atteignit l'Escaut entre Bailleul et Helchin. Ces localités furent également atteintes. Malgré la violente résistance de l'ennemi nos troupes avancèrent de plus de 1500 mètres entre l'Escaut et la Lys. Dos combats près de la frontière hol?andaise. On annonce de Eede au ,,Telegraaf" en date du 21 octobre que de violents combats se livrent près do la frontière. Quelques obus sont tombés sur le territoire hollandais Un fantassin allemand blessé fut soigné par les Hollandais. Un habitant d'Eede a également été Wesse. Entre Maldeghem et St. Laurens on se bat avec acharnement. Le rôie de l'aviation français dans la bataille d«s Flandres. PARIS, 21 octobre. (Havas.) L'aviation français© a été engagée dans la bataille des Flandres dès le premier jour. Elle y a fait preuve des plus belles qualités d'endurarce et d'audace. En dehors des missions ordinaires d'observation qu'elle a ou ( remplir et des combats qu'elle a dû livrer à l'aviation ennemie, : ollo a assuré partout oùle mauvais état des ■ routes retardait les convois le ravitaillement J des premières lignes en vivres et en munitions. Presque chaque jour plusieurs tonnes ont été lancées par les-aviateurs français aux éléments avancés belges et français. Le 3 octobre en particulier lo tonnage a dépassé 5,000 kilogr. Enfin les équipages d'observation effectuant des reconnaissances à très basse altitude ont facilité dans une large mesure la poursuite des éléments ennemis qui battaient en retraite. Les navires do guerre à Ostende et Zoebrugse. LONDRES, 21 octobre. (Reuter). Répondant à une interpellation à la Chambre des Communes, M. Mac Namara fit, au nom de l'Amirauté, les déclarations suivantes:Nous croyons que les torpilleurs et contre-torpilleurs allemands, qui avaient leurs basfs à Ostonde et Zcebrugge, ont gagné des ports allemands. Nous ignorons leur nombre exact. Toutes los mosures néccssai-les ont été prises pour les capturer. Mais aucune mesure n'apparut comme efficace là où les Allemands purent tirer parti de l'obscurité et des eaux territoriales néerlandaises.M. Houston demanda si l'Amirauté avait reçu des nouvelles que des contre-torpilleurs allemands avaient gagné Anvers par l'Escaut. M. Mac Namara répondit négativement. Les bcohes fortifient. (D'un correspondant particulier). Entre Bruxelles ot Anvers les Allemands sont occupés en ce moment à construire des retranchements, évidemment destinés à essayer d'arrêter pendant un temps plus ou moins long l'offensive victorieuse dos alliés. C'est ainsi que les faibles hauteurs autour de Grimborgen et de Beyghem sont fortifiées de façon à défendre l'accès de la route de Merchtem à Vilvordo; I03 chemins de fer vicinaux, dont la voie a été interceptée à cet endroit, ne peuvent plus aller plus loin. Le canal de Willebroeck est sillonné de bateaux transportant du bois et du matériel destinés à ces nouveaux ouvrages. Ceux-ci doivent venir se relier aux tranchées que les Allemands creusent au sud de Bruxelles, vers Hal, par une ligne de fortifications qui contourneraient Lae>ken et Jetto-Saint-Picrre et par Ganshorem, Itter-beok et Vlesenbeke rejoindraient la vallée où passe lo canal de Charleroi. A Hal', on a vu arriver un certain nombre de canons de gros calibre ! On dit que ce sont ceux qui défendaient jusqu'en ces derniers temps le littoral et que les Allemands ont, dans leur retraite, transportés en arrière. Ce sont des civils belges, emmenés de force de la Flandre occidentale par les boches, qui exécutent les travaux dont nous venons de parler. Sous la direction de sous-officiers, de ,,pionniers", ils creusent les tranchées, construisent les revêtements, transportent les bois et la terre. Dans les environs de Hal, ceux do nos malheureux compatriotes que l'ennemi oblige ainsi, au mépris de tous droits, à travailler à son profit et contre leur propre pays, sont presque tous originaires des villages des environs de Thourout et de Lichtervelde. Ce sont surtout des jeunes gens d'une vingtaine d'années et même en dessons et des hommes de quarante à cinquante.ans. Ils sont extrêmement mal nourris ; heureusement, les gens du pays, qui souffrent pourtant eux-mêmes de tant de privations, sont très bons pour eux et leur donnent souvent à manger. Les Allemands laissent faire, sans oser'rien dire. Il paraît que dans certains volages flamands, au moment où les Allemands ont emmené les hommes, condamnés au travail forcé, beaucoup d'hommes, profitant du désarroi dans lequel étaient déjà visiblement nos ennemis, ont trouvé le moyen de s'échapper. C'est ce qui s'est, paraît-il pro- Iduit à Zwevezele et à Hille, deux lccalitéf au sud d'Oostcamp, où des hommes en asseî grand nombre ont fui dans les bois voisins, réussissant ainsi à échapper à leurs bour-I reaux. Ils doivent actuellement se trouvei i derrière les lignes alliées. Sur îa frontière fcclgo-hollandaise. AARDENBURG, 22 octobre. (Vaz Dias.) Lî bataille sur la frontière continua avec violence, Les alliés lancèrent do fortes attaques, avec l'objectif de passer le canal Léopold. Oo matin les Allemands évacuèrent leurs positions près de Stroobrugg© et se retirèrenl ' vers Saint Laurent. Les alliés n'ont pas encore occupé la frontière à Eede. Hier cinq Allemands passèrent 1' frontière près d'Eede. , | Récit d'un témoin ooulaire. | ! FRONT BELGE, 19 octobre. Les succès ; continuent La situation d'aujourd'hui peut se j résumer ainsi : la côte bolge, que les Allemand: avaient juré do ne jamais abandonner, os1 libérée. La Flandre occidentale est virtuelle ment reconquise. Nous sommes entrés dans ls Flandre orientale. Partout dans los communef et les villages libérés les drapeaux belges sont arborés. Les habitants portent des rosettes tricolores ; les portraits du Roi et de la Roino sont affkihos sur les façades des maisons ou dans les vitrines des magasins dont les propriétaires j s'efforcent do constituer un étalage patriotique par des pièces de calicot dont les couleurs forment le drapeau belge, ou par des boîtes de bonbons affectant la forme de l'ancien bonnet de police des carabiniers. On se demande où tout cela fut caché pendant les 4 années et j conservé malgré les .perquisitions boches. Partout l'enthousiasme des habitants est grand : ; ils racontent avec force détails les exactions et les sévices allemands. Ils dénoncent quelques individus qui fireit du commerce avec rennomi on avantagèrent hypocritement l'accaparement des vivrc3 pour l'expédition do l'Allemagne et demandent que des mesures soient prises contre oes traîtro3. Un soldat allemand, trouvé caché chez une femmo de mauvaise vio à Ostende sous des vêtementô civils et se prétendant déserteur, fut fusillé suivant les prescriptions de La Haye. Ostendo a peu so iffert du bombardement. Les nombreux 'hôtels et les villas do la digue portent la trace des obus. Lo Kursaal est intact mais très sale. Lest troupes d'occupation, ; composées de marins, commencèrent l'évacuation _ le 13 octobre, faisant sauter la distribution de l'eau, tes canalisations des fours à coko de | Zandvcorde, l'usine éloatrique Empain, après- avoir enlevé les machines utilisables, utilisant le canal et les allèges comme moyens de transport. Les hommes de 17 à 45 ans reçurent l'ordre de partir avec les Allemands ; ïa majorité cependant parvint à rester cachée, malgré les recherches ; d'autres s'échappèrent en cours de route. Lo bétail et les dhèvaux furent enlevés par les Allemands. T>es aviateurs alliés, qui avaient éparmé jusqu'à présent 1-ville de Thourout, démolirent seulement la gare et le railway. La ville souffrit beaucoup du bombardement allemand do toute la journee de mercredi dernier. Au cours de la retraite les boches firent sauter la grande église par csnrit de' destruction certes ,mais aussi pour piller, car pendant la nuit ils réveillèrent les habitants sous le prétexte de les prévenir, et les expulsèrent des maisons environnantes, qu ils pillèrent oompîètcrocnt avant l'explosion, dont ' l'instant exact était eonnu des officiers. Sur les ; murs de nombreuses affiches allemandes montrent le régime d9 l'oppression ordonnant scus de fortes peines de livrer toutes les céréales, le bétail, les porcs, le tabae, les navets. A côté une affiche de cinéma allemand. Une autre affiche prévient les habitants en dénonçant 4 Belges qui ont éto eibattus à coups de fusil par des gendarmes allemands parce qu'ils n'avaient pas obéi immédiatement à l'ordre de s'arrêtex. J'ai assisté ici à nno scène poignante; un soldat originaire de Thourout, sans nouvelles de sa femme et do son enfant depuis 4 ans,demande à son officier de pouvoir rechercher sa famille. Il trouve sa femme qui s'évanouit do joie en reconnaissant son mari; ranimée, oîle sé précipite vers l'officeir et l'embrasse sur les deux joues puis se jette dans les bras de son mari. J'ai assisté à l'entrée d'un régiment dans la ville libérée ; les enfants dansaient. devant la musique qui _ jouait le ,,Lion de Flandre", les vieillards esquissaient un entrechat pour manifester leur joie intense et, quand le drapeau passa, tous les oivils se découvrirent et les femmes l'acclamèrent; tous nous ressentions une émotion profonde. Une phrase souvent entendue caractérise les sentiments do la population. La voici: ,,Maintenant vous devez ailler chez eux ; nous avons soufiert si longtemps, nous souffrirons encore quelques semaines do plus si c'est nécessaire, mais il faut que nos soldats aillent en Allemagne pour nous venger tous; il le faut." J'ai visité la pièce de 380 installée au Leugenj hocum, tirant à 40 kilomètres ot ayant bombardé Dunkerque. L'installation est formidable, faito dans un bastion de béton armé de plusieurs ' mètres d'éoaissour. rous une très opaise carapace métallique. L'ensemble forme un puissant | fortin avec une contraie électrique et toutes sortes d'autres installations accessoires. Dans les environs une fausse pièce est insalléo avec un camouflage volontairement insuffisant, mai3 lo stratagème ne nous tromipa pas, à preoive les nombreux entonnoirs autour de la pièce véritable.L'offensive des aSl'és. Les Français enlèvent Mesbrecourt et Rfch®court. (Communiqué officiel.J PARIS, 11 octobre. Situation inchangée sur le front do l'Oise. Entre l'Oise et La I Fère les Français reprirent l'offensive. Sur j l'aile droite ils ccmquirent Mesbrecourt, i Richecourt», où ils firent 50 prisonniers. I Sur l'aile gauche les Français gagnèrent également du terrain entre Lugy et Villers le Sec, en dépit de la résistance acharnée des Allemands. La lutte fut âpre sur les plateaux à l'est de Vouziers. Les Allemands entreprirent de 1 fréquentes cantre-attaques avec do forts effectifs. Les Français tinrent tête à toutes ces attaques et maintinrent leurs positions. Rien à signaler sur le reste du front. Les Britannîques menacent Valenoicwios ot occupent la ll->ne ffénéraîe b Sentinelle-Saint Amar>d-Rongy-Taintigni9s. (rt mm unique officiel.) LONDRES, 21 octobre. La nuit dernière et ce matin, de bonne heure, do violents combats se livrèrent pour la possession du villarro d' Amerval, que nous conquîmes hier. Nous repoussâmes toutes les violentes i contre-attaques entreprisea par l'ennemi ; pour reprendre le village. Ce matin, de benne neure, l'ennemi tenta vainement de refouler nos avant-pcsi.es aux environs de la route de Cambrai à Bavai. Nous fîmes quelques prisonniers. A l'est et au nord de Denain nous éten-i dîmes nos progrès en dépit de la résistance de l'ennemi. Nous troupes se trouvent à moins de 2 milles de Valenciennes et atteignirent la ligne générale La Sentinelle—Saint-Amand ' Rongy—Taintignies. ~ Nous occupons la rive occidentale de l'Escaut sur une distance de plusieurs milles au nord de Mont Achin et à l'ouest de Tournai. Les Américains s'emparent de la côte 297 et ctu bois des Nappes. 261 praisonnà:rs. ; (Communiqué officiel) PARIS, 21 octobre. Au cours d'âpres combats au nord de Verdun les Américains avancèrent leurs lignes sur plusieurs points. Ce matin nos troupes enlevèrent la cote 297, délogèrent l'ennemi du bois de Nappes, firent 261 prisonniers, dont 6 officiers, et capturèrent plusieurs mitrailleuses. Plus à l'ouest nous améliorâmes nos positions à la lisière nord du bois de Banthe-ville et progressâmes au nord-est de Saint-Juvin.A l'est de la Meuse l'ennemi bombarda violemment nos positions dans lo bois des Morts. Thionville 'bombardée. LONDRES, 21 octobre. (Officiel). Les aviateurs britanniques lancèrent des bom* bas sur les voies ferrées à Thionville. Douaj dévasté. ' PARIS, 21 octobre. (Havas.) Le correspondant de guerre do l'agence Havas télégraphie: ; Douai, plus quo toute autre ville, peut-être, a été mise à sac. Le crime est patent dans toutes les rues, dans chaque maison. Dans les rues les Allemands ont jeté des vêtements déchirés, des tables et des meubles. Us ont cassé systématiquement toutes les vitres des maisons. L'intérieur de l'église St. Pierre offre un spectacle dont on ne peut se faire une idéo. Les Allemands ont brisé les vitraux, arraché aux grandes orgues, dont le buffet sculpté est si joli, tous les tuyaux ; ils los ont aplatis et | en ont formé deux tas auprès de la porte laté-! raie de droite. Auprès des tuyaux, destinés à être exportés, les Allemands ont jeté pôle mêle sur les dalles du temple des ornements sacrés, des étoles, des chasubles, des voiles, des garnitures, des franges dorées a côté de chaussures et de chapeaux de toutes formes. L'église contenait des bustes de saints, dont celui do St. R-och, enfermés sous des vitres. Croyant que ces bustes étaient en métal précieux, les Âremands ont brisé les vitres, mais le voleur volé a laissé les bustes. Tous les troncs ont ! été fracturés, dans la sacristie gisent à terre d'énormes marteaux à l'aide desquels ils ont défoncé les armoires, c'est le sac. I/a kom-mr.ndatur était installée à l'hôtel de ville ; le3 Allemands l'ont saccagé comme tout le reste. Nous avons voulu voir le musée. Nos craintes étaient justifiées. Les vandales pe l'ont pas épargné. Lé plan do Douai en relief qui s'y trouvait a été volé, les deux tiers do-s tableaux, manquent. j La stratégie aHsman-o et les opérations militaires. PARIS, 21 octobre. (Havas). La ,,Liber-j té" fait les remarques suivantes au sujet de ! la situation militaire: ,,11 est v-sible que l'espoir de l'Allemagne repose sur deux conjectures: un hiver précôce, ou une paix prématurée. Sa stratégie militaire se met à l'unisson de sa stratégie politique. Elle cherche à gagner des quartiers d'hiver en-; tre le Rhin et nous et à ajourner la décision. Si l'objectif est indéterminé, la manoeuvre de réalisation est précise. Elle consiste à refuser une aile et à maintenir l'autre énergiquement. C'est pourquoi nous voyems Ludendorff céder au nord et résister an sud. Les attaques anglo-franco-belges rejettent son aile droite sur ses communications ; I03 attaques franco-américaines le couperaient de ses communications. H plie devant les unes pour mieux tenir devant les autres." Lo même journal fait observer quo l'arrivée des alliées au Quesnoy, qui n'est qu'à 11 kilom. de Solesmes, coupera la grande voio ferrée transversale entre Valenciennes et Hirson et les amènera à 6 kilos*, seulement de la dern'ère ^gne de rocade, celle de : Valenciennes à Maubcugo, dont la perte sera particulièrement douloureuse pour les Allemands.Les opérations dans los Bsîkans. Les Français atteignent lo Danube. f Communiqué officiel./ PARIS, 21 octobre. (Reuter.) Le 19 octobro les troupes françaises atteignirent le Danube dans la contrée de Widin et elles continuèrent leur marche. La route suivie par les monitors ennemis se trouve à la portée de notre artillerie. Les troupes alliées 6'emparèrent de Zaitschar. Au nord d'Aleksinate et de KLrusjevatz, les Serbes se trouvent en con-, tact avec les Allemands qui sont fortement ! retranchées. Les alliés à Zayetschar. (Commun-que officie!.) LONDRES, 20 octobre. (Reuter.) La cavalerie française, renforcée par un détachement d'infanterie serbe, s'introduisit dans Zayetschar. Plus à l'ouest nous nous emparâmes de Bolevatz. Dans la vallée de la Moravaoccidentale nos troupes s'emparèrent de flrestenik. La demande ie paix La question du Slosvig. PARIS, 22 octobre. (Havas). Le ,,Temps" faisant allusion à l'information de sour ie allemande selon laquelle le Danemark aurait demandé an gouvernement allemand l'exécution de l'article 5 du traité de Prague relatif au Slssvig du Nord, en ces termes la nouvelle: „Rien ne garan-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Zufügen an Sammlung

Zeiträume