L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 05 Februar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jw86h4dw6b
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a""* Annce 1^)°. 47 O t» cents no ccnnme» > «sameai s sevrier 1996 L'ECHO BELGE L'Union fait ta Forcer Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBUH6WAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ cha',es Bernard, Charles Herbiei, ( René Chambry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vent< U"" 'if 'a Cil- esser à l'Administration di Journal : N.Z.Voorburgtral 234-240, Amsterdait Téléphoné: 1773. Abonnements: Holiandefl. 1.50 par mois. Etranger 23.2.00 parmoii Annonces; 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Uns manifestation Il s'est passé à Lausanne un fait qui est certainement désagréable lorsqu'on se place au point de vue allemand — ce qui nous est, à nous, un peu difficile. Lea manifestants qui ont arraché le drapeau du consulat allemand ont traduit par ce geste, assurément regrettable en soi, un sentiment qui honore le un* conscience d'hommes et de citoyens. Ce qui les a poussés c'est l'exaspération où ils étaient de voir le gouvernement fédéral suivre une politique germanophile, diamétralement opposée aux intérêts des populations romandes et contraire à leurs sympathies. Et ce drapeau, insolemment arboré dans leur milieu et qui leur apparaissait comme le symbole de la mainmise de l'Allemagne sur leur pays libre, les a poussés à une incartade dont il no convient pas d'examiner uniquement le i côté fâcheux. On se montrera, à Berne, un peu plus circonspect. A vouloir trop plaire aux Boches, en comprimant toute manifestation individuelle de sympathie pour les alliés comme étant contraire à l'a neutralité de l'Etat, on a provoqué chez des citoyens qu'un élan du coeur porto irrésistiblement vers nous une irritation sourde qui devait conduire à une explosion. Que la presse suisse eût été un peu moins muselée dans la libre-* expression de ses opinions et un incident tel que celui do Lausanne ne se serait jamais produit. Le résultat c'est que les Boches, oubliant tout ce qu'ils doivent à la Suisse où ils comptent leurs seuls amis, iu> veulent plus se souvenir que de l'ou-trago fait à leur drapeau. Et le ton comminatoire de leurs journaux, qui traitent ce pays comme ils font de nous-mêmes, montre assez 03 que les Suisses ont à attendre de cette Allemagne que leurs professeurs leur ont appris un peu trop à admirer. On ^ prête à Guillaume II, lorsqu'il eût assisté, voici trois ou. quatre ans, aux grandes manoeuvres de l'armée helvétique, ce mot: ,,Les Suisses m'épargneront au moins trois corps d'armée." Voilà en effet un gros service. Les Suisses le lui ont-ils rendu par sympathie ou tout simplement parce qu'ils ne ^désiraient pas prendre position dans le conflit européen et qu'ils étaient bien^ fermement décidés à défendre l'intégrité de leur territoire? Nous adoptons évidemment cette dernière solution qui a également l'avantage d'épargner trois corps d armée à la France. Même lo jour où, leur folie naturelle les poussant, les boches voudraient mettre leurs menaces à exécution, l'intervention de la Suisse à nos côtés coûterait un peu plus de trois corps d'armée au kaiser. Aussi les Suisses peuvent dédaigner provisoirement la jactance insultante de la presse pangermaniste. Les Allemands n'en sont plus à l'époque où ils défiaient le monde entier et qu'ils jetaient des gants dans toutes les directions en disant: à qui le tour ? Loin de 6'attirer de nouveaux en- 1 neuns, ils sont à la recherche d'alliés. Ils ; ctayent leur puissance sur la servilité tur- î quq. et la trahison bulgare et ils en sont au ' point de craindre les Greca qui ne se mon- \ trent cependant guère dangereux. Mais après? Si hautes qu'elles soient, < leurs montagnes ne garantiront jamais les Suisses sinon de l'invasion, tout au moins de l'absorption allemande si le germanisme devait triompher de l'idée de droit incarnée dans la latinité. Comment s'opposeraient-ils à l'annexion au grand empire de l'Europe centrale que rêvent de fonder les Boches et dont les ports naturels seraient Hambourg, Rotterdam et Anvers? Certes il est des Suisses comme des Hollandais qui acoep- ; tent cette idée sans déplaisir. Mais la ma- 1 jorité des Suisses, même alémaniques ? Pas plus que la majorité des Hollandais, ils ne j Raccommoderaient d'un régime qui porte- s ■ait atteinte à leur esprit d 'individualisme,à leur violent amour de la liberté. Il le fau- • Irait bien pourtant. II n'y aurait plus au ; Monde une France assez forte pour dire à j 'es nouveaux Alsaciens-Lorrains : espérez, j. u-9 temps accomplirait son oeuvre et, l'étant pas défendus"contre l'absorption par a différence de langue, les Suisses alle-nands n'existeraient plus que dans le sou-•enir.lie jour néfaste où les Allemands, dans d e fol espoir que leur invasion de la Bel- d ;ique leur épargnerait trois autres corps a l'armée, nous ont si brutalement assaillis, v es petites nations voisines do l'Allemagne u u susceptibles d'entrer dans sa sphère a l'action ont dû trembler pour leur exis- ,i ence propre. Eux aussi out dû sentir à la st ou9 la brûlure du soufflet que le ministre 7/ .'Allemagne au nom de son empereur nous j mçait en plein visage lorsqu'il nous soumit 3n fameux ultimatum. Ils .nous ont laissé v. îuls réjxmdre à l'outrage, croyant n'avoii ti as à venger un affront qui ne les atteignait oi ne par ricochet. Une politique prudente îs a sauvés de la tourmente. Mais cette ()t ru donc© ne les sauvera pas de la servitude le malheur voulait que l'holocauste de tr otro malheureux pays demeurât vain et p ne le droit de la force triomphât des for- ; d< es misas au service du droit. C'est cela fj-u'ont ftettti les manifestants de Lausanne, j 'v] >eyr patriotisme est plus clairvoyant que : je > patriotisme de ceux qjii lfur reprochent ic 'avoir mis la neutralité de la Suisse en q éril, ci Charles Bernard. ri la colore de von Ssssmg. La publication de la lettre des évêques belges aux évêques allemands a plongé von Bis-sing dans une colère folle, aussi Son Excellence a-t^elle déversé sa bile dans les colonnes de la ..Kôinische Zeitung". Voici en effet co que lo correspondant de cette feuille à Bruxelles, un des valets do plume de l'éphémère gouverneur, a écrit, à ce propos, à son journal : ;,Sous la direction du cardinal Mercier, les évêques belges, à l'exception do ceux do Bruges et de Ga-nd, ont adressé uno lettre collective aux évêques allemands et austro-hongrois. Us réclament la création d'un tribunal- arbitral composé do trois évêques belges et de trois évêques allemands, travaillant sons la présidence d'un évêque d'un pays neutre, pour enquêter sur les faits de la guerre do francs-tireurs et sur les soi-disant violations par l'Allemagne des règles du droit des gens. La lettre est datée du 24 novembre 1915 ; mais il semble bien qu'elle soit parvenue très tard aux évêques allemande. La semaine dernière elle a été publiée par des journaux de réfugiés belges en Hollande et aussi par des journaux hollandais, en tout cas avant que les évêques allemands aient pu y répondre. En outre, cette lettre est répandue clandestinement en Belgi- ' que même sous formo do brochure. On se trouve par conséquent à nouveau en présence d'une tentative do fomenter une grande agitation contre l'Allemagne, car la lettre — laquelle trahit à chaque page lo style tranchant des lettres' pastorales du cardinal Mercier — contient en effet, une répétition des anciennes accusations formulées contre la manière dont l'Allemagne fait la guerre. Pour inviter les évêques ( allemands confidentiellement — comme la lettre l'indique — à créer un triibunal arbitra), point n'eût été besoin de ce morceau déclama- " toire, l'exigence est suffisamment remarquable 1 par elle-même. Les évêques' allemands y trouve- ^ i-ont bien la réponse qu'il convient de faire, car il est probable qu'ils no se sentiront pas < appelés à jouer un rôle qui n'a rien à voir avec c leur mission religieuse et ecclésiastique. Il est -, plus que probable que lo Vatican aura son mot à diro dans cette affaire, laquelle aura sans C doute été aussi peu soumise d'avance au Pape qu'il n'a été demandé officieusement aub évê- I ques allemands s'ils étaient disposés éventuellement à entrer dans une entreprise purement e politique. ] ,,Ce n'était manifestement pas non pins ce g qui importait au promoteur do l'affaire. Pour lui et l'agitation qu'il se proposait d'instituer, i! valait beaucoup mieux que les évêques allemands répondissent négativement à la propo- c sition d'un tribunal arbitral, car un refus peut r être aisément représenté comme issu de la à crainte de la vérité et comme un aveu. La c lettre collective ' répète les accusations archi- s connues. Elle prétend être une réponse au »ivre ^ blanc allemand sur la guerre des francs-tireurs en Belgique, et aussi à la brochure des catholi- -ques allemands: ,,La guerre allemande et le * catholicisme." Le promoteur de la lettre des c évêques a oublié que le livre blanc et la 'bro- F chure des catholiques» allemands no sont eue v des réponses à des accusations ennemies. J a r- ]j leurs rapports officiels sur les atrocités ie- c mandes, les Belges ont commencé à écliafau- v der des calomnies romanesques contre les ar- '& mées allemandes Baiidrillart. à Paris, a retravaillé ces calomnies et d'autres encoçe, P les fait traduire en de nombreuses ' lnligues et les à fait répandre de par le monde. ua. proposition du tribunal d'arbitrage fournis- à sait l'occasion de rafraîchir toute cette cam- c; >agne. Toutefois le moyen a perdu beauooup de ;a force attractive. Lo seul effet de la publiât ion semble être d'accompagner le voyage de Hgr. Mercier à Rome d'une nouvelle campagne v le presse dans les pays ennemis de l'Aile- ci" nagne." Nous souvenant do oo que, pour dégoûter les ^ Spartiates de l'ivrognerie, on leur montrait un 'e lobe en état d'ivresse, nous pourrions — pour «?' faire apprécier les Allemands à leur juste valeur ir par les neutres — nous borner à publier, sans commentaires, ce factum prouvant d'une r€ manière lumineuse qu'il n'y a que la vérité qui blesse. Mais l'occasion est trop tentante do m mettre une fois do plus le nez de von Bissing ^L lans ses.... mensonges, aussi ne la laisserons- l'! ious pas échapper. Nous dirons donc: lo) Il m 2st faux qu-î la lettre des évêques belges ait été Pc intidatée. 2o) Il est faux que les évêques aile- n.£ nands n'aient pas eu le temps d'y répondre tii iepuis le 24 novembre 1915. 3o) 11 est faux à :|ue les évêques de Gand et de Bruges n'aient ti< ras adhéré à la lettre puisque tous deux l'ont 'a ignée. ur Voilà beaucoup do contre-vérités pour un eii :eul homme, fut-il gouverneur provisoire de la Sa Belgique, mais, pour un officier prussien, qui nc i donné la mesure de sa valeur morale à Saint- du 31oud, en 1870, Je mensonge ne doit pas peser ien lourd sur sa conscience. — , m . — _ H y a un m t 5 février 191ô. — Bombardement continu es positions allemandes de la côte belge, e Nicwport à Zeebrugge, -par la flotte ngl-aise et les avions alliés. La station aile- ej< an/Le de GkisteUes et ses magasins rnili- ne ûres sont endommagés par d'autres avions a 'liés. Des T aubes au-dessus de Béthunc et ^ s Lille; l'un d'eux abattu près de Lille, 's passagers tués. D'autres avions aile- a" ands mis en fuite aux environs de Reims. Sommepg, entre Suippe et Vouziers, un ïllon captif allemand est abattu. En Woc-•e, l'artillerie française met le feu à un pr( ain militaire de vingt-trois wagons. Des tpc rus allemands tombent en Suisse, à Beur- Ca •vesin-Rechésy. Front oriental; les Russes far cupent Vembouchure cle la Bzoura et Mi-ovitza; à Borjimof, ils s'emparent de. no anchées allemandes et de mitrailleuses. rotestation de M. Roosevelt, ancien prési-:/it des Etats-Unis, contre les procédés de de' terre des Allemands : les Etats-Unis de- do aient intervenir en faveur des alliés. Tous lie; ? gouvernements neutres protestent contre n'< blocus maritime décrété par l'Allemagne, de uillaume 11 se rend en Pologne. Renier- cri zments du roiv Albert de Bel-giquc à VAmé- Et yuc. En Belgique. A Bruxelles. A l'occasion du keizergeburtstag — fêtes, parade-marsch, banquets, beuveries — le .service postal a été réduit à son expression la plus simple, dominicale dirons-nous, et nos _ employés des postes ont eu congé à partir d'une heure de l'après-midi ! * *- * On nous annonce la mort de M. Ernaldy, ex-chef d'orchestre du théâtre de la Monnaie, mort au champ d'honneur. Engagé comme volo'ntaire au début de la guerre, il est tombé en héros avec le grade de sous-lieutenant qu'il avait conquis sur les champs do bataille. A Nantes, où M. Ernaldy était très populaire, cette nouvelle a produit la plus triste impression. Il en sera de même dans les milieux belges artistiques où Frits Ernaldy était très connu. Il était Belge de naissance, naturalisé Français il y a quelque cinq ou six ans. * * * Depuis le 1er février, la ration de pain l'est plus que de 285 grammes par jour et par habitant. * * * M. Charles de Jongh, ancien bâtonnier lo l'Ordre des avocate à Bruxelles, vient l'être nommé professeur à l'Université de -lausanne, où il commencera incessamment m cours sur la théorie générale des obligations en droit civil français. Si ce choix honore notre compatriote, le orps professoral de l'Université n'aura, l'autre part, qu'a se féliciter du concours, iiême temporaire, d'un jurisconsulte de ette valeur. Il est intéressant de rappeler, à ce pro->os, qu'un juriste lausannois, M. Alphonse Vivier, professa pendant de longues années t jusqu'à sa mort, à l'Université libre de j Bruxelles. M. Charles de Jongh fut son , lève * * * Boulevard Lambermont, à hauteur du pont \ e la chaussée d'Haecht, des rôdeurs attaquè-ent M. X., notaire courtraisien de passage Bruxelles, et lui enlevèrent son portefeuille ui renfermait 97,000 francs, dont 35,000 C ppartenaient au comité de ravitaillement du j illage qu'il habite. Une enquête fut ouverte c ui n'aboutit pas. Jusqu'ici rien que de ^ rop naturel. . . . Mais on acquit bientôt la ertitude que l'attaque avait été imaginée * ar le notaire. Celui-ci entra bientôt dans la r oie des aveux II reconnut avoir dilapidé i somme qui lui avait été confiée et avoir • réé de toutes pièces une histoire de bri- v ands qu'il espérait être crue par les policiers. 0 H se irouve actuellement écroué à la a rison de Forest. *-* * La première école de maieonner fonctionne Woluwe-St. Lambert. On se propose d'en >, •éer une autre à Forest. £ * * * g A la suite des nombreux vols d'objets do oui- 1( e et de bronze qui se commettaient depuis îelque temps dans les cimetières, une surveil-nce spéciale fut organisée par la police de iutes les communes. Vendredi soir, M. Coene, à chef de la brigade judiciaire de Laeken, c •ait remarqué les allures suspectes de deux dividus de 17 à 18 ans; il les surveilla et vit l'ils se laissaient enfermer dans le champ de pos. Bientôt il les surprit en flagrant délit ^ : vol dans la crypte. M. Coene prévint im- g1 édiatement ses agents, et l'un des individus ei t arrêté ; c'est un nommé B..., âgé de 17 ans ; 1' mtro a pu prendre la fuite en escaladant le a-ur de clêture, mais pas assez vite cependant a >ur que M. Coene n'eût le temps de le recon- ti iître. C'est un nommé Louis V... Samedi ma-î, à la première heure, M. Coene s'est rendu son domicile et il a procédé à son arresta- L >n. Interpellés, les escarpes sont entrés dans voie des aveux ; ils ont reoonnu jusqu'ici et e trentaine de vols qu'ils ont commis aux rt netières de Laeken, de Schaerbeek et de int-Josse-ten-Noode. Ils ont également dé- i ncé les receleurs qui leur achetaient le pro-it de leurs vols. P1 * * » g.£ On se plaint que l'abolition des prix maxi- ra l fixés pour le bétail sur pied et la viande eo attue ne fasse pas sentir ses effets au mar- à é d'Anderlecht où les bêtes deviennent plus en plus rares. Les veaux sont hors x et l'on prévoit encore une hausse très isible. * * * Le Winter Palace, ferme à la suite de l'in- T . lent que nous avons relaté et du solo de cor-t à pistou trop patriotique au gré des Boches, reçu l'autorisation de rouvrir ses portes, -dr lis, cle crainte de nouveaux cornettistes, à re fois facétieux et patriotes, la direction a icho .,Lo Bossu." C'est moins dangereux... ar * * * tei VI. le pharmacien Chockier, échevin do la ^ amune do Laeken, a pris l'excellente initia- . s de donner des cours sur la falsification des iduits comestibles, en indiquant la manière llc pérer afin de reconnaître leur falsification. "e' - on falsifie tout actuellement: lo café, la co: ine, le sirop, le beurre, etc... Lo café est ap langé de glands; le miel de glucose, 1© savon tre r de gélatine, le lait d'eau, etc * * * ap Les écoles manuelles pour jeunes filles roi tiennent très suivies. Qu'il nous suffise de citer cet exemple: à l'école Bisohoffs- cet m, il y a 301 élèves inscrites, alors qu'on su' m comptait que deux cents l'année précc- co ite; à l'école Couvreur, le nombre d'ins- ét< ptions est monté de 135 à 210 et à l'école nck, de 216 à 406! ho ■ i mi A A n v r g». Les Allemands ont pris toutes les mesures nécessaires i:>our plonger Anvers dans 1 obscurité en oas d'une attaque aérienne. # * * La vie n'est guère facile. L'approvisionnement devient de plue en plus malaisé. La ration de pain n'est que de 300 grammes par jour! Le saindoux se paie 5.50 francs le kilo. Quant aux pommes de terre, il faut chercher longtemps avant d'en trouver quelques kilos. Au de Lâége Une certaine surexcitation règne,,parmi nos houilleurs. Il paraît qu'on voudrait les faire travailler une heure de plus chaque jour au profit des chômeurs en général. Or, les houilleurs se refusent catégoriquement de se prêter à cette mesure. Ils sou- : tiennent — et étant de la classe ouvrière ils doivent le savoir — que bon nombre de , chômeurs chôment volontairement, aiment mieux se faire nourrir par le Bureau de " bienfaisance, le fonds de chômage, etc., que ie travailler. Beaucoup d'ouvriers, qui au- ^ 'aient pu rentrer à la mine, préfèrent rester C ïhez eux pour ce motif. Les houilleurs di- j >ent qu'ils ne veulent, pas se tuer à travail-or pour nourrir des fainéants. On parle ; nême _ de grève si la mesure était mise à J exécution. * # * t On raconte que des exécutions eurent j ien en décembre à Liège et qu'il s'agis- c ait de quatre officiers, deux Français s >t deux Serbes, tombés dans un piège à e kmael. Une rafle fait dans un hôtel de } sette localité amena également la découverte £ le femmes, complices, paraîtrait-il, des c Boches, et qui furent remises bientôt en t iberté. * Nous ne pensons pas qu'il faille attacher c L'importance à ce bruit. D'u. o part, le e Volff-Bureau a démenti qu'il y ait eu des •xécutions à Liégo à la fin de décembre, j, — ^ce qui serait une raison forte pour croire a [u'il y en ait eu.... Mais il est un autre a aotif, plus sérieux. Les Allemands, dans d sur désir de terroriser la population, ne q e sont jamais privés du plaisir d'annoncer, ^ u moyen de larges placards, les exécutions uxquelles il avait été procédé dans le pays ^ ccupé. On a presque toujours été au cou- j) ant des décisions des tribunaux de cam- t( a&ne> par les affiches officielles alleman- é\ es et non par des indiscrétions. La belle c] ictoire s'ils avaient pu annoncer que deux c] fficiérs français et deux officiers serbes ig vaient été fusillés au fort de la Chartreuse! a" Dernièrement, un journal anglais annon- ie lit la mise à mort de dix-neuf Belges, con- c< aincus^ d'espionnage. Il n'en était rien. r exagérons pas. Le nombre des braves, isillés par les Allemands, est déjà assez rand sans que des esprits inventifs al- >ngent la funèbre liste. ei * * * o* q- Un solda, allemand a été trouvé, mort, Mouland.^ On ignore s'il y a aciident, suide ou exécution. * * * Notre correspondant de Maestricht nous j dt savoir que M. Laloux, l'industriel lié-îois de l'avenue Rogier, vient d'être mis a. i état d arrestation par les Allemands. On attendait^ à Maestricht. Ses passeports p ■raient été visés à Liégo et il se trouvait >solument en règle. Il partit donc vers la gU o]lande lorsqu'à Mouland on lui interdit > poursuivre son voyage et on le ramena à le'ge* * W Peut-être est-ce là le fait d'une erreur ^ , à l'heure actuelle, M. Laloux a-t-il été mis en liberté? U est inconcevable, en effet, qu'à Liège kommandantur accorde à M. Laloux les isseports nécessaires et que le corps de rde de Mouland juge sa présence indési-ble dans cette localité frontière. Notre ; mpatriote ne peut cependant pas se rendre Maestricht par la voie des airs ! ' | ' au Limooupg, du Les Allemands ont affiché dans tout le nibourg l'avis suivant : ,a; Le tribunal militaire vient de s'occuper cas de Louis Mertens, domicilié à Lier- près d'Anvers. Pr< Fin de l'année dernière, Mertens a été fai rêté près de Lommel au moment où il itait de franchir la frontière hollandaise lis passeport. On le trouva nanti de car- ■ ts de notes et de dessins des fortifica- de ns d'Anvers. Ces derniers représentaient crc s ouvrages de campagne importants et fcac îtenaient même des indications qui, S0E rès vérification, furent reconnues comme qu< is exactes. ] Un de ces carnets contenait aussi un pre erçu sur la garde des -ponts et les envi- nie îs de Lierre, lors de l'offensive française leu septembre. De l'examen auquel a pro- cet lé l'autorité militaire compétente, il ré- sai te que les dessins ainsi que les donnéfes qu< icernaiit la défense des ponts auraient Ca i d'une grande importance pour l'ennemi. 1 Mertens a été soldat belge au début des uni utilités. H a fait toute son instruction esp iitairex, 3 connaissait également la guer- me re de tranchées. Au cours de l'instruction, j il varia dans ses déclarations. En présence de la gravité des faits, les autc .tés estimèrent ne pouvoir lui accorder bénéfice des circonstances atténuantes. Mertens a été condamné à mort. Le jugement a été exécuté le 25 janvier au matin, à Hasselt, par ordre du gouverneur militaire du Limbourg. Nous avons publié tous 'les détails intéressant cette affaire. Louis Mertens est mort au champ d'honneur, au service de la Patrie. * * * Des coups do fusil ont été échangés entre soldats allemands et braconniers qui opéraient nitro Hasselt et St. Trond. Les Boches ont •ait feu les premiers. Ils tuèrent l'un des braconniers ; les autres — ils étaient cinq se ;ont rendus. Pendant le combat, la population, habitant a contrée de Wcyer, ne put sortir des maisons. Grande émotion, comme bien l'on pense, lurant ce court combat. * * * On proteste violemment contre le sans-çêiie des Boches qui ont enlevé les rails des tramways vicinaux des lignes limbour-?eoises. Il y a' des capitaux hollandais assez m portants dans le capital de cette société. Les réquisitions pourraient avoir comime conséquence que le trafic sur territoire îéerlandais devra être suspendu, faute de natériel, ce qui nuirait aux intérêts de la )opulation du sud du Limbourg hollan-lais. Le bourgmestre de Maestricht s'est lonc adressé au gouvernement militaire >oche de Hasselt, avec prière de laisser un ' i ombre suffisant de locomotives et de wagons sur le territoire n&sdandais. Les Allemands, quelles que soient îsurs intenions en Belgique, disait-il, n'atteindront ias ainsi le trafic en territoire néerlandais, lais le gouvernement allemand refusa de onner suite à la démarche du premier ma-istrat de Maestricht et les. négociations ntreprises par le f.f. de bourgmestre de îruxelleo restèrent aussi sans résultat, lur ces entrefaites, la situation devint plus ritique. Le trafic des marchandises sur. le erritoirc néerlandais est principalement , ?ncentré sur la ligne de Tongres, par la-ùelle d'énormes quantités de pains sont < nvoyées en Belgique. Ce transport comporte 100,000 pains par Dur et vient d'être arrêté. Les sentinelles ' demandes donnèrent avant-hier le conseil 1 ux employés des chemins de fer vicinaux , e s'en retourner, s'ils ne tenaient pas à ce • ue leurs wagons, chargés de pains, fussent ! i Lis sous séquestre. Après de vaines tentatives auprès du ! 1 ouverneanent allemand en Belgique, le ! j >urgmestre- de Maestricht s'est adressé I : ilégraphiquement au ministre des affaires 1 -r»ngères des Pays-Bas. Celui-ci s'est dé- j aré prêt à accorder son intervention et a j large le ministre plénipotentiaire de Hol- s nde à Bruxelles de faire des démaches i îprès de von Bissing en vue d'obtenir que 1 s mesures que le gouvernement allemand * •mpte prendre ne soient pas au détriment 1 3s intérêts néerlandais. * * » l Trois Zeppelins ont survolé le Limbourg, e i route vers l'Ouest. Un quatrième diii e :able avait fait la route en sens inverse, 1 .lelques heures auparavant. -C A L ouvain Les mutilés de la guerre de Louvain et ^ ■s environs seront logés dans les locaux j i la nouvelle écolo de commerce, dépen- v mt de l'Université. ^ V, Le chanoine Coppens, de l'abbaye de n irk, prendra la direction de cette-école où ofesseront des membres de l'enseignement p périeur. Les soins médicaux seront don- l\ s pa-r les professeurs de l'Université. L'oeuvre est patronnée par le recteur de ^ lima MaAer, Mgr. Ladfâuze, et par le j> urgmestre Collin. ~ e] O] Aux le' 7épidémie de variole de Bouchaute est heu fa isement arrêtée. Il y a eu plusieurs décès u 0 slorer. !)n cite le cas d'un père de famille qui dut VI serrer lui même ses deux filles, le village re nt complètement isolé! ' C1 * * * le Les frontières des provinces de Liège et ¥ Limbourg sont fermées depuis deux irs. Même les provisions de pains hollan- er s, à destination de Liège, n'ont pu fran-r la frontière. ]a 3es mouvements de troupes auront lieu fa ichainement. Ou croit que les soldats ta [tonneront dans les localités liégeoises et ^ bourgeoises, voisines des frontières. co * * * co -<a peur des espions rend les Allemands so: plus en plus soupçonneux. On ne 19 •yait pas qu'ils pusseiît l'être davan- j l°s e, mais chaque jour on s'aperçoit qu'ils j Pr t ,,plus sévères qu'hier et bien moins ^ > demain". r'our justifier ce vers célèbre, ils ont ^e cédé à quantité d'arrestations à Canne, ttant même sous les verrous plusieurs de — rs soldats ! Ils donnent comme motif de te mesure qu'on passait la frontière ls passeport mais avec des lettres et 5 des espions gagnaient la Hollande, via nne, sans être inquiétés. Demain, ils feront la même chose dans > autre localité frontière. La peur des ions n'est décidément pas le commencent de la» sagesse î L'esprit noaveasi en Belgipe Les modifications apportées par lo Roi Al bert, sur la proposition de M. de Broqueville a la composition du minist^b marquent uik aato importante dans l'évolution do la poli tique belge. C'est déjà, avant même le reprisi du territoire national, la Belgique rajeunit par l'héroïsme s'affirmant dans la plénitud. de l'esprit nouveau qui l'anime, et il fan avoir connu l'âpreté des luttes anciennes pou se rendre compte do toute la valeur morale di geste qui appelle trois hautes personnalité: de 1 opposition, M. Paul llymans, leader H berai, le comto Goblet d'Alviclla, sénateui libéral, et M. Emile Vandervelde, leader socia liste, a sieger dans un conseil des ministres qui depuis plus de trente ans, fut catholique homo-gene. Au premier jour do la guerre, devant h brutale menace allemande, l'union se fii spontanément dans lo pays et au Parlement, niais, en ce qui concerne lo gouvernement, on ne crut pas devoir modifier l'ordre de choses existant, non seulement en raison de certaines résistances de droite,^ mais aussi parce que les partis d'opposition éprouvaient quelque scrupule à assumer, à l'heure do la crise, une part des responsabilités qu'ils n'avaient point encourues. On se contenta d'accorder à M. Paul Hymans et à M. Emile Vandervelde lo titre tout honorifique de ministres d'Etat, ce qui permettait au souverain do les consulter dans les circonstances graves, et ces deux personnalités, qui comptent parmi les plus éminentes du monde politique belge, collaborèrent dans le plus noblo sentiment national avec le gouvernement conservateur. En fait, les partis subsistaient dans leur cadre ordinaire, et les nuances politiques restaient nettement marquées.C'est par là que,les modifications actuelles apparaissent comme particulièrement intéressantes : elles prouvent que l'esprit de parti s'efface définitivement dans les milieux belles et que l'esprit purement national s'y dégage de toutes les influences qui, jadis, ont pesé si lourdement sur la vie intérieuro du pays. Pour réaliser cet élargissement du ministère, il n'a pas été nécessaire de concilier des programmes, de combiner de subtiles formules, de faire des concessions et de prendre des garanties,, comme c'est généralement le cas juand il s'agit d'assurer la collaboration d'élé-nents plus ou moins disparates. Les étiquettes mt tout naturellement perdu de leur impor-;ance première, et il n'y a plus dans le con-;eil de la couronne, comme dans-l'armée et lans les provinces occupées, que des hommes le bonne volonté, Belges jusqu'aux fibres iu-;imes do l'âme, qui veulent travailler en toute ûncérité à la restauration do la patrie indé->endante. S'il est vrai que certaines résistants à cet esprit nouveau peuvent encore se îonstater chez de rares éléments subissant nalgré tout l'emprise _ morale du passé, ©lies aiblissent de jour en jour devant l'éveil J«is->ant ue la «jeune Belgique. Car la, est_ le fait entre tous remarquable et -mouvant : il y a dès maintenant une Jeune Belgique il y a une nation si totalement dif-éronte de celle qui succomba en août 1914 ous la formidable ruée allemande, quo nul ne tout se tromper sur le caractère do cette re-laissance. Cette nation s'est formée dans 'épreuve, s'est reconnue dans un élan d'héroïs-ne et de vaillance et. s'affirme dans la leine conscience de son avenir. Imagine® un euple assoupi dans la prospérité qui, tout à oup, retrouve l'instinct profond de la race, n qui revivent les .pères lointains dont les fforts firent sa glorieuse histoire. Dix-sept îois de guerre, quinze mois do joug allemand, es milliers de jeunes hommes ayant fait Te sa-rifice de leur vie. à la patrie, des villes dc-ruites et des campagnes dévastées, c'est do >ut cela qu'est fait l'esprit nouveau qui anime îs Belges et qui assurera le salut du pays, our eux tous, il n'y a plus de partis, plus de uerelles de races, plus ..d'électoralisme", plus e régionalisme ; il y a un pays à sauver, il a un Roi qui incarne la patrie et dont lo este résume tout ce qui émeut l'âme natio-ale.Cette révolution morale s'est accomplie, tout aturellement, par la force dos choses, et, fait noter, elle s'est développee parallèlement îez les Belges du dehors et chez les Belges îmeurés dans les provinces occupées. Au de->rs, c'est l'armée qui a accompli le miracle, a.r.méo qui s'est aguerrie et qui sait pourquoi le se bat; au pays occupé, c'est la résistance )iniâtre du peuple à la domination teutonne li a éveillé les consciences. Les paroles du .rdirral Mercier, l'attitude du bourgmestre ax, les milliers do jeunes gens franchissant frontière, malgré tous les périls, pour Teindre les troupes, la foule des ouvriers endu-■nt toutes les misères, mais refusant de tra-•iller pour' l'envahisseur, ceux qui mouru-nt sous le feu de peloton d'exécution en iant; ,,Vive la patrie!" et ceux qui préfèrent s geôles prussiennes à la honte d'une coupa-e complaisance ou d'un î-eniement, le geste i tous ceux-là a baigné l'âme belge de clarté d'enthousiasme, a fait reconnaître les rours où l'on se débattait jadis. Il y a autre clioso encore: l'orgueil d'êtro nation qui a fait tout s-n devoir. C'est un it impressionnant qu'-- 'K- •• ' • " ace, l'attitude do la Belgique n'a rien, perdu 6a grandeur, qu'aucun . ^ - . oz le peuple entier la beauté du sa-cri^tv asenti, la volonté d'accomplir tout co que nmandait l'honneur. Les événements qui se it déroulés en Europe depuis le mois, d'août L4, les craintes puériles, les calculs mesquins, marchandages humiliants que l'on a vus so xluire à l'heure décisive chez d'autres peti-; nations, politiquement non moins interes-ts pourtant au triomphe do la cause des iés, tout cela a exalté chez les Belges l'amour cette patrie choisie par le destin pour don-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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