L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 04 Juli. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 26 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/319s17tn3v/
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2ème Année N°. 620 S cents flO Centimes) Mardi 4 juillet 1916 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal ti^otidien <5u *r»jatfn paraissant en Hollande. Belge est notre nom tie Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 35. VOOBBURGWAL, 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ . . j Charles Bernard, Charles Herlbiet, Comité de Rédaction: „ , . ' „ „ . , ,/ ( René Chamtiry, JEntiile Pamparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Hoilancîefl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Lecon des Evénements Nous sommes à un point critique. La "bataille fait rage sur tous les fronts et, cette fois, c'est nous qui avons imposé notre initiative à l'ennemi. Pour l'instant il convient de ne considérer. encore comme résultat acquis que ce fait essentiel dont on ne saurait assez faire ressortir l'importance. Nous avons, enfin, le bénéfice de l'heure et du lieu que nous avons choisis nous-mêmes. L'ennemi ne se bat que là où nous voulons bien qu'il se batte et au moment que nous avons marqué. Ce n'est pas la victoire, certes, mais c'est [un, facteur capital de la victoire. Annibal, Alexandre, César, Frédéric, Napoléon ont toujours pratiqué l'offensive. Mais c'était à des époques où le machinisme n'avait pas encore bouleversé et transformé les conditions de la guerre. Si les directives restent toujours les mêmes les moyens d'exécution ont changé. Le train des armées napoléoniennes, canons et caissons, n'était pas- beaucoup plus considérable que les impedimenta quo traînait après elle une armée carthaginoise ou romaine. Pour Annibal comme pour Napoléon, l'audace et le génie du commandant en chef assuraient le bénéfice de l'offensive. Aujourd'hui, il n'en est plus de même si le commandant en chef ne dispose pas d'immenses ressources en artillerie et en munitions. Aussi ce,,n'est pas parce que la doctrine militaire allemande diffère de celle des alliés que nos ennemis nous ont toujours imposé leur volonté. Ceci a été démontré cent fois. Une préparation de quarante ans â permis à l'Allemagne de prendre l'initiative dès le début. Nous no savons que trop quelles vertus de ténacité il fallut aux Français et aux Russes pour prévenir ses çffets funestes. Les Français brisèrent l'offensive allemande sur la Marne, mais la Belgique et sèpt* départements français demeuraient envahis. Les Russes arrêtèrent la marche victorieuse des armées de Mackensen et de Hîndenburg sur la Dwina, la Pripet et la Strypa, mais les Allemands demeuraient les maîtres de la Pologne, de la Courlande et de la Volhynie. Une-double initiative, militaire et diplo natique, prévint la nôtre dans les Balkans. Les Impériaux conquirent la Bulgarie avec un traité et la Serbie^ dans une bataille. Ils s'assuraient la possibilité de.soutenir l'armée turque sur les champs, de bataille de l'Asie. Pourtant, si l'Amérique et le Japon forgeaient des armes pour la Russie, si l'Angleterre et la France se transformaient en de vastes usines de canons et de munitions, ce n'était que pour nous donner les moyens de passer à notre tour à une offensive ^qui. répondait à la-sage audace, de nos généraux et à l'impétueuse bravoure de nos soldats. Nos ennemis le savaient et, comme ils avaient gardé une avance évidente sur notre préparation tardive et improvisée; ils nous préviennent. Le 21 février dernier les Allemands déclanchent leur terrible assaut cbntre Verdun. Le seul moyen, que la logique et les circonstances commandent, de résister à un tel coup de bélier c'est de riposter immédiatement par un coup de bélier au moins aussi fort sur un autre point du front. Mais nos magasins de munitions ne sont pas encore suffisamment garnis, nous attendons que le Creusot et les fabriques d'armes de •l'Angleterre nous livrent les dernières séries de batteries de 15, de 30, de 37 dont nous avons besoin, et les masses de réserves formées par Kitohener ne >sont pas encore mûres pour être lancees a l'assaut. Et c est alors, au lieu de compromettre le travail ci-un an dans une entreprise prématurée, que le haut commandement français, confiant dans la valeur du fantassin français, prend la terrible résolution de défendre Verdun sur place, et cela jusqu'au moment où l'offensive pourra être enfin entreprise avec quelque chance de succès. Et Verdun sut tenir jusqu'à ce moments l'a. Durant les quatre mois que dura cet effroyable drame de Verdun des événements s'étaient produits sur d'autres fronts, ou, pour parler plus exactement, sur d'autres parties du front unique, qui démontrèrent une fois. de plus l'immutabilité de la loi de l'offensive. Les Autrichiens prirent les devants sur les Italiens et enfoncèrent dans les armées de Cadorna un coin qui menaçait de les dislçquer. Les Russes, à leur tour, enfoncèrent le front autrichien en .Galicie et en Buoovine. Ce 4 juin dernier., _où les armées de Brous-silof se lancèrent en avant- sur un front de 400 kilomètres, marque en réalité le début de l'offensive des alliés. Puisque l'initiative des Impériaux n'avait pas su — et pour cause — lier nos forces principales sur j les fronts choisis, Verdun et le Trentin, elle avait entraîne par le fait même une cause de faiblesse dont les Russes, arrivés à un degré de préparation dont nos ennemis n'avaient pas tenu compte, allaient pouvoir tirer un magnifique 'profit. Non seulement Broussilof remporte une série d'importants succès tactiques mais, au surplus, il ruine l'offensive autrichienne et, dans une mesuré qui - n'a - pu être établie encore, énerve 1 "effort allemand contre Verdun. Car, si nos ennemis ne .retirent qu'une division du secteur de Verdun pour l'envoyer en Russie, il est évident que chaque régiment prélevé sur les réserves générales . pour former l'armée de Linssingen prive d'un secours certain l'armée du krQ»prinz. provisoirement, les forces allemandes accumulées devant la place redoublent d'efforts. Le moment <est venu d'une intervention plus efficace. Les Anglais attaquent. Et ils attaquent non pas comme ils l'auraient pu faire il y a quatre mois pour tenter un effort désespéré mais parce qu'ils sont prêts et qu'ils ont mis toutes les chan-cer de leur côte. Ceci, et on ne saurait trop le répéter, ils le doivent à l'admirable infanterie française qui a retenu devant Verdun la fleur dé l'armée allemande et qui a, en quelque sorte, ébranlé la vigueur de l'armée allemande. Ainsi le taureau, épuisé par le jeu dès picadors, est mûr pour l'espada que nous voyons descendre dans l'arène. Mais, ne nous laissons pas prendre à des métaphores. Le taureau allemand n'est pas encore épuisé par le sang qu'il a perdu et c'est un terrible combat qui se prépare. Aussi, ne nous berçons pas de l'illusion de voir l'espada lui donner de sitôt le coup final. En ce moment où notre espoir qui n'a jamais faibli, même aux pires heures de la retraite russe ou du premier choc sur Verdun, recueille enfin les fruits de sa constance, retenons seulement trois points, trois constatations de fait qui renversent tout l'échafaudage de mensonge et d'insolence dressé par nos ennemis: La puissance militaire de la Russie s'est révélée plus formidable que jamais et se manifeste par des victoires; la puissance militaire anglaise, qui s'avéra jusqu'ici comme un solide appareil défensif, est également capable d'une action offensive; la puissance militaire française, n'a pas été entamée à Verdun où elle continue d'équilibrer l'effort allemand cependant, qu'elle participe pour une part importante à l'offensive entreprise par les Anglais. C'est en tenant compte de ces trois fac-teîirs que nous devons attendre la suite des événements, sans illusions folles mais aussi sans craintes mal fondées, avec calme et sérénité. Charles Bernard. Stupidités boches. On ne peut pas ouvrir un illustré boche sans y trouver l'une ou. l'autre image représentant soit un sol<lat du kaiser tenant un beoé sur Ses genoux, -goit un troupier teuton distribuant des iriandises à des entants. La publication de ces gravures a évidemment pour but de démontrer que les Allemands ne sont pas les barbares que l'on dit, puisqu'ils se montrent pleins de bontés pour les populations des pays occupés. C'est ainsi que la revue ,,Die Woche" a reproduit dans son numéro 16 du 17 avril 1915 une grande photographie représentant la population (bevolkerung) d'une commune de France célébrant l'anniversaire de naissance d'im colonel allemand. La légende accompagnant l'image est conçUe en,ces termes: „Wie die deutsohen Barbares in Frankreicli geelirt werden : Der Ge-burstag einer Regimentskommandeurs. — Comment* les barbares allemands sont respectés en France: l'anniversaire de naissance d'un commandant de régiment." Remarquons en passant que cette ,,population", rangée en cercle dans la cour d?une maison, se compose d'une femme, de quatre jeunes filles et de quatre hommes. Le colonel sort de l'habitation et salue la ,,nombreuse" assistance. Son geste lui cache la figure. Quand et où cette scène touchante s'est elle passée? La ,,Woche" ne le dit pas, mais, par contre, cette revue publie, in extenso, en français, le discours prononcé ce jour-là par une Française, cuisinière de son ptat — an-sprach gehalten von einer franzozin (von Be-ruf Kôchin). Il faut croire que, parmi tous les habitants de cette communie, on n'avait trouvé personne d'autre que ce cordon bleu pour prendre la parole en cette occasion mémorable. Quoiqu'il en soit, voici, cette harangue culinaire : ,,Mon Colonel! C'est avec une joie nouvelle de la part des habitants de cette commune que nous profitons do ce jour pour vous offrir ce modeste bouquet en reconnaissance des bienfaits que nous vous devons depuis votre séjour parmi nous et de la bonne façon dont vous nous avez traité. Nous pourrons dire à nos générations futures que nous avons été heureux dans les durs moments que nous avions à traverser, et je crois pouvoir dire que c'est vous, mon colonel, à qui noiis. devons ce bonheur ! ,,Nous nous réunissons donc en ce jour, comme à la précédente fête du commandant qui est parti en emportant notre estime, pour vous en remercier do nouveau et pour vous prouver notre gratitude. ,,Merci donc mon colonel et comme bon nous vous souhaitons bon retour dans votre famille ainsi qu'à messieurs les officiers du 19e uhlans dont nous gardons un souvenir ineffaçable."Jamais -une Française, parla-t-elle le plus affreux français de cuisine, n'aurait écrit ces mots ,,et comme bon" qui sentent leur boche à mille lieuesî Cet ,,éloquent" discours a été évidemment envoyé par la rédaction de l'ignoble ,,Gazette des Ardennes" au colonel en question, et celui-ci l'a fait lire, sans doute, moyennant pourboire, par la cuisinière de lJhô-* tel où il logeait.- Les neuf personnes, qui se ; trouvent sur la photographie, composent évidemment le personnel de l'auberge où godaillent. d'habitude les hobereaux du 19e uhlans. II suffit du reste pour s'en eonvaincré d'examiner, les allures du personnage de premier plan de la „population" qui est, à n'en pas douter, le marchand de vin chez qui habitent les soudards du kaiser. Ce ,,bistro", né malin, tient sous le bras une bouteille de liqueur qu'il s'apprête à offrir ocmme cadeau au colonfel boche. Il connaît son monde cet hôtelier! Faut-il tout de même que les Teutons soient dénués d'esprit pour se figurer que de pareilles mises en scène puissent être de,nature à faire oublier les volumineux rapports officiels sur les atrocités allemandes en France et en Belgique. Oes atrocités qui •- laisseront — à n'en pas I douter; =-r un ^souvenir ineffaçable'^ La bataillede laSomme Le front franco anglais En Belgique. Le Régime de la Terreur Nos lecteurs n'ont pas oublié que le catholique gouverneur de Belgique fit arrêter, certain matin, plusieurs Jésuites sous prétexte qu'ils collaboraient à ,,La Libre Belgique". Le révérend père. Dubar 3st toujours en prison — il a été frappé l'une peine de douze années de travaux forcés — mais le R. P. Devroye vient d'être remis en liberté. A BruxélSes L'odieux ultimatum de l'Allemagne, en août 1914, provoqua dans toute la Belgique, ît spécialement dans les' grandes villes, une ndignation telle que quelques maisons roches en pâtirent. A Bruxelles, notam-nent, une vingtaine de vitrines de brasseries et de devantures de magasins allemands :urent démolies. Les Boches viennent d'établir la note des 'rais que la ville de Bruxelles aurait à Dayer de ce chef. Comme il fallait s'y atten-ire, elle est salée: Elle s'élève à la sommes rondelette de 342,778 fr. 40, que le Conseil ;ommunal de la capitale a couvert par lp fote d'un crédit à prélever sur les ressour- sea extraordinaires de l'exercice. * • • Le catholique gouverneur de Belgique, baron von Bissing, a trouvé bon d'interdire limanche dernier la sortie de la procession le Ste-Guduile. Elle eut lieu quand même, >n petit, à l'intérieur de la cathédrale. * * * Lo bourgmestre Mette wie, de Molènbeek-3t. Jean, a sé.vi contre les paysans voleurs }ui réclamaient plus de 7 francs du kilo de >eurre. La police est intervenue et a em- jêché l'odieux trafic des accapareurs. * * * Les journaux enbochés ont' publié la nouvelle de la mort de. M. Emile -*axweiler. Ils :itent les ouvrages importants que le grand iitoyen avait signés. Mais — voyez la iberté que la Kommandantur leur accorde — ils ne font mention ni do ,,La Belgique îeutre et loyale", ni du ,,Procès de la neu-ralité belge". Bien entendu! Les embochés sont, à l'attache. Comment >ourraient-ils écrire la vérité? A Anvers, Les Boches placent des canons près de la >orte de Boom et même sur le pont du chemin de fer! Près de ces endroits sont creu-ées des tranchées qu'on cherche à dissimuler.De l'autre côté du fort, on a pratiqué ,ussi des tranchées juste au-dessous du rem->art.Chose curieuse, la gueule des canons est lirigée vers la ville ! A Burght aussi, de grands travaux sont effectués, pour, relier par voie ferrée la oute de Sainte-Anne-Waes à la fabrique e toile cirée, le pont de l'Escaut à la gare [e Zwyndrecht. On place a,ussi des muni-ions dans les forts. Par exemple, le fort To 8 constitue un véritable magasin à mu-titions.D'autre part, il paraît que dans le Lim-eurg des tranchées sont effectuées au mi-ieu des sapinières aux environs de Brée. circulation est interdite aux environs de es travaux. Ceux-ci sont effectués princi- lalement par des prisonniers russes. f * - ' Il n'y a plus moyen d'acheter de biscuits. Mtéme les malades en sont privés. Par con-re on peut acheter de la farine blanche. )h ! pas tout le monde. Seuls, les enfants gés de moins de deux ans ont droit à 750, ranimes par tête; le prix de 45 centimes st modique. Mais , çhacun peut essayer l'acheter du maïs : 315 grammes par mois ; u lard: 350 grammes par mois (au prix de 8 centimes la ration). La farine de maïs st distribuée à raison de 500 grammes par ête et pour un mois. *. On a créé des abonnements au pain hol-indais. La première distribution a eu lieu 3 27 juin. Le prix du pain est fixé à 65 entimes. Mais, s'il y a beaucoup d'appelés, il y a eu d'élus. * * * Les mendiants deviennent' de plus en plus .ombreux. Au Il se manifeste un vif sentiment de mé-ontentement contre les chômeurs volontai-es. Certains industriels qui ont remis leurs sines en marche (et qui ne travaillent ûçunement pour les Boches) ne parvien-ent pas à trouver les ouvriers nécessaires. )r, les chômeurs sont innombrables. Cepen-ant, line liste leur est remise des maisons ù ils peuvent se .présenter pour trouver à 'occuper. Ces messieurs n'en ont cure, pa-aît-il. Ils sont quand même nourris sans ien faire. Pourquoi travailler £ * ». * Nul n'ignore que la disette règne en Belgique, qu'il n'y a plus ni viande, ni graisse, ni pommes de terre, ni pain, etc.... nais von Bissing — qui est un pince sans-ire — a osé déclarer à R, E. Swing, le j Berline^ &ertreter" clu ,,Chicago Daily News" que ,,les campagnes sont bien cultivées et florissantes et que de vastes troupeaux de bétail (il a ajouté de bétail !) paissent dans les pâturages. J'ai toujours eu contiiiua-t-.il — pour règle de n'ordonner de réquisitions que dans des limites qui ne pouvaient mettre en danger le futur cheptel de la Belgique. De même^ des mesures ont été prises pour protéger l'élevage des chevaux, en maintenant un nombre d'étalons et de juments suffisant pour la reproduction". Nos lecteurs se souviendront des commentaires que nous a suggérés cette in-, terview. Mais le passage ci-dessus ne figu-; rait pas dans le texte qui nous fut adressé. Il es^, au moins, amusant, et M. von Bis- • sing doit tenir les Américains pour bien ignorants s'il raeonte à l'un deux — afin qu'il le répète — l'histoire des sept vaches grasses qui encombrent nos prairies! Malgré la gravité de l'heure, on a bien ri en Belgique de cette plaisanterie si allemande. Non pas qu'on'ait dû, pour lire les déclarations de M. von Bissing, acheter les journaux allemands, qui l'ont reproduite a^vec joie. Vous pensez bien que toutes les feuilles embochées se sont» fait un devoir d'imprimer — sans commentaires, bien entendu — les déclarations sensationnelles du gouverneur. Oui, on en a ri et beaucoup même. On finira par croire, aux Etats-Unis, que von Bissing est un père pour la Belgique! M. Swing.,"lui, en a été convaincu ou a feint d'en être convaincu. Mais nous connaissons, nous, la situation beaucoup mieux que le ,,vertreter berlinois" d'un journal américain, venu tout exprès de Berlin pour prendre une interview à celui qui a mission d'appauvrir le pays êt qui y a réussi. V . Aaa ILirsiJboiurg! On n'a pas oublié — malgré la guerre — ^ la fuit© du notaire Nagels de St-Trond qui préféra' l'Extrême-Orient : ,,La Chine est un pays' charmant" à la justice lim-b-ourgeoise! En 1913, le tribunal de Hasselt déclarait la faillite du joyeux notaire. L'avocat général Stellingwerf, de la Cour d'appel de Liège, vient de donner son avis sur'cette affaire. Dans un'rapport détaillé, il a ^apporté la preuve que le failli était plutôt marchand et banquier que notaire, il était, en outre, intéressé dans plusieurs affaires industrielles. Il prenait en dépôt de fortes sommes d'argent et en retirait un gros intérêt. M. Stellingwerf conclut en faisant une sortie violente contre ce notaire qui abusait de ses fonctions de confiance. . Le 1er juillet, la Cour d'appel de Liège rendra sa décision. Le verdict est attendu j avec impatience par de nombreux intéressés, qui eurent grande confiance dans ce notaire ' Nagels. A Gand I Le ,,Vooruit", qui paraît à Gand sous la censure boche, écrit : ..Avant le départ vers l'Allemagne de Jean j Lampens, il a été permis à l'écfrevin de Weert de lui rendre visite à Mons. Notre ami Lampens avait encore à signer quelques pièces administratives qui dataient de ses fonctions d'échevin. M. de Weert nous a apporté en même temps la bonneN nouvelle que notre ami Lampens déclarait avoir supporté courageusement sa captivité et qu'il était certain de supporter son transfert en Allemagne . avec le même courage."— L'appel des Belges .M. le lieutenant-général Orth, chef de la ! mission militaire belge à Londres, a fait publier l'important communiqué suivant: ,,Les engagements des Belges nés pendant les années 1886 et suivantes ne seront reçus que pour l'infanterie. Les Belges nés pendant les années 1876 à 1885 incluse ont la faculté de s'engager à l'infanterie, à l'artillerie, à la cavalerie, à condition de posséder les aptitudes indispensables pour servir dans l'arme de leur choix. Tous les volontaires seront dirigés sur un centre d'instruction de. l'infanterie où, pendant quelques semaines, ils recevront l'instruction du fantassiii. ' ' ! m * m — n y a un an juillet 1915-. — Au nord d'Arras, Vennemi attaque la nuit en formations serrées les positions françaises dans le chemin creux d'Angres à Ablain—Saint-Nazaire; il est repoussé avec de lourdes pertes. Occupation de Durazzo (Albanie) par les Serbes. Bombardement des positions serbes sur le Danube paroles Autrichiens. Front ita-, lien: sur tout le front, les Autrichiens subissent des pertes sérieuses. H ^ cen*s

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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