L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 19 Mai. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/m61bk17v8q/
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2eme Annee i\°. 574 ^ B cents flO Centimes) Vendredi 19 mal 1916 L'ECHO BELGE Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande, L'Union fait la Force, Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBUBGWAL 234-240, AMSTERDAM. . Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: [ cha*,es Bernard, Charles Herbleî, ( René Chambra, Emile Painparé. wuntju vtf< iivii v iiwiii mu « ailllllVa Pour les annonces, abonnements et vent au numéro, s'adresser A l'Administration d journal: N.Z. Voorburgwal 234-240. Amsterdar Téléphone: 1775. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mol Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'union nationale L',,Eclio Belge" — dans son numéro du : c 14 mai — fait ressortir à bon droit la néces- 1 site de l'union entre tous les Belges sans > distinction de parti ou d'opinion avec les hommes qui, dans les terribles circonstances actuelles, assument la. responsabilité du -pouvoir. I J'estime que les élus de la nation ont plus J que jamais le devoir de se prononcer à leur tour. C'est pourquoi je me permets, en ma qualité de vice-président du groupe parlementaire en Hollande, d'émettre mon humble avis. d Mes amis savent que la thèse patriotique, d défendue avec tant de chaleur par l',,Echo E Belge", a toujours été la mienne, et que, °( notamment dans un article paru dans le 11 ,,Belgisch Dagblad" du 8 avril dernier à l'occasion de la fête du Roi, je n'ai pas >> hésité à déclarer que le pays sera éternelle- le ment reconnaissant envers le ministre de -Broque ville d'avoir constitué un ministère national, en faisant appel à M.M. Paul Ilymans et Goblet d'Aîviella, libéraux, et Emile Vandervelde, socialiste. J'ajouterai que' mon passé anticlérical ne m'empêche nullement de rendro hommage à l'attitude courageuse de Mgr. Mercier, archevêque de MaKnes qui, dans ca lettre pastorale de Noël 1914, a fait entendre ce fier et patriotique P. langage: ,,L'unique pouvoir légitime en ^ Belgique est celui qui appartient à notre Roi, à son gouvernement, aux représentants ^ de la nation. Lui seul est pour nous l'autorité-. Lui seul a droit à l'affection de nos n coeurs, à notre soumission." / ^ L'uiiion entre les Belges, dit fort juste- ^ ment ,,l'Echo Belge", serait imparfaite, si nous laissions subsister parmi nous nos C( désaccords de jadis. r( A ce sujet, nous devons nous estimer ^ heureux d'avoir pu constater qu'un mou- e| vement de protestation quasi-unanime s'est élevé parmi les Belges, contre ceux qui n'ont jg pas craint de semer de regrettables divi- y sions entre les Wallons et les Flamands. Je crois utile de rappeler ici que, lors de la discussion de la dernière loi sur le recru- n temenfc au Sénat — où on ne préconisait y rien moins que la création de régiments C( flamands et wallon» —, j'ai fait appel à ^ l'union, en suppliant mes collègues de se ^ souvenir de l'époque si connue de notre ^ histoire, où la langue officielle en Belgique q n'était ni le flamand, ni le français. Si ceux qui veulent néanmoins poursuivre actuelle- ^ ment,leur* oeuvre séparatiste, ne parvien- ^ nent pas à comprendre que la Patrie est c> une et' indivisible, bornons-nou» à leur op- ^ poser l'appel pressant adressé récemment ^ par le Roi à tous les Belges, pour que devant l'ennemi ils n'aient d'autre but, ni m d'autre souci que la libération du terri-toire. * La libération du territoire, voilà ce qui ^ doit uniquement préoccuper tous ceux qui se soucient de l'avenir de notre malheureux ^ pays. En ce moment critique toutes les dis-eussions linguistiques, comme celles d'ordre politique ou social, ne mènent absolument- ga à ripn; au contraire elles occasionnent des n, froissements mutuels' et empêchent les meilleures volontés (^> se coaliser pour défendre ^ des . intérêts communs. N'oublions pas d'autre part qu'à notre retour il s'agira avant tout de reconstruire, de rétablir la j€ Belgique, couverte de cendres et de ruines, aj dans sa situation prospère de jadis, et que, pour mener cette oeuvre de réparation à je bonne fin, il ne s'agit pas de se diviser, ^ Liais au contraire de s'unir loyalement. CQ lia trêve s'impose donc momentanément ^ dans l'intérêt du pays, et notre devoir à ga tous se résume ainsi en ces simples mots : je. libérer le territoire, ety une fois l'envahis- ve ssur repoussé, en empêcher le retour. C'est m par l'union nationale que ce résultat sera atteint, et que nous parviendrons à résou- ^ dre les grands problèmes nationaux, dont le parlement aura à s'occuper. Pour les Belgies qui, avant le guerre, avaient l'habitude de s'occuper de politique et qui pourraient difficilement y renoncer aujourd'hui, il y a une tâche toute prête qui ! promet à ceux qui veulent s'y atteler, un déi légitime succès: c'est de faire connaître à pa l'étranger notre admirable Constitution, qui COJ consacre toutes les libertés modernes aux- en quelles notre chère et malheureuse Belgique ^ a dû 85 années de bonheur et de prospérité. ja Voilà une propagande, à laauelle ils pourraient utilement oe* livrer. C'est notre Sou- 6i0 verain bien-aimé, notre grand P,oi qui est le gie gardien fidèle do cette Constitution, notre dol pacte fondamental; c'est sous son comraan- ] vo; dement que là-bas, sur ce petit coin de la le Flandre qui nous reste de la libre Belgique, ! battent nos intrépides soldats, pour recon- ! j/V quérir nos libertés constitutionnelles en j ga. même temps que notre indépendance. 1 ch< Aussi il n'y aura qu'une voix pour recon- 11 on naître qu'à la rentrée de notre armée victo- nai rieuse, le moment sera venu d'introduire no* dans notre démocratie la grande réforme de / l'égalité politique, et d'accorder enfin à ces ^'er vaillants Belges le complet exercice des droits de citoyen. Notre pays leur devra sa j5™ liberté: il faut qu'à leur tour ils soient appe- mu lés à jouir librement de l'égalité. on C'est ce que vient de faire ressortir en un que admirable langage le chanoine Heynssens, noi en déclarant, dans l*,,Echo Belge" du 11 doi mai, que plus personne ne saurait songer à ne! refuser aux classes laborieuses l'égalité politique qu'elles ont si bien méritée. On peut me dire, ajoute-t-il, qu'elles l'ont conquise de haute lutte en mêlant leur sang, pour la étr jiéf.eaif de la Patrie commune, au sang do Bel eux-là mêmes qui n'avaient pas osé la leur ccorder jusqu'alors. Souvenons-nous aussi des paroles prononces par Léopold II en montant au trône en 865: ,,L'édifice constitutionnel peut s'éle-er encore"... Eugène Van de Walle, I sénateur à Anvers. ■ — in m mm I/Sort du député Emile E R@yer. _ t Le députe socialiste Emile Royer vient a mourir à Paris, subitement. Avocat 'assises, représentant de Tournai-Ath, * mile Royer s'était surtotit consacré aux 11 ouvres sociales,x en brave et honnête hom-e qu'il était, d'une absolue probité. Il dirigeait à Paris le nouveau journal t» L'Heure Belge" depuis peu de temps, rsque la mort le surprit, en plein combat, p Os p!» an plis fort ' Il ne se passe pas de semaine, pour ne pas r' ire de jour, où l'on ne surprenne les Aile- ^ tands en train de mentir, et ce ne sont pas bs boches quelconques qui travestissent à g laisir la vérité, non, c'est le gouvernement lemand lui-même, ainsi qu'on l'a maintes d. >is démontré dans ce journal, qui ne craint is .de s'abaisser à cé moyen de propagande. ** n voici un nouvel exemple pris entre ille. ^ 6 M. Mart. Nijhoff, l'éditeur liaguenois ai [en connu, écrit dans le ,,Nieuwsblad voor fc an Boekhandel", J}Journal des Libraires": d< ,,Le consulat allemand à Rotterdam a ré-imment répandu en Hollande une brochu- n< ) intitulée: ,,Vérités historiques, d'après 05 îs documents historiques français. France r Angleterre. Par un neutre." ^ ,,L'objet de cette publication est de créer ni division entre les Français et les Anglais. c| !ais, ce qui est véritablement scandaleux, u est que le propagateur de cette brochure, V itrement dit le gouvernement allemand, a pas hésité à attribuer la publication de Duvrage à une maison d'éditions française mnue, dont le nom figure sur la couver-ire. Pour parachever l'imposture, le nom une imprimerie fictive, prétendûment si-lée à Paris, est inscrit à la fin de l'ouvrage, 'est ainsi que les lecteurs doivent être în-lits en erreur, comme si ce pamphlet avait ** é effectivement imprimé et publié par un :s plus honorables éditeurs français. Et est ainsi que le nom de cet éditeur est cc isormais lié à un pamphlet que les enne- ^i. is de son pays jugent utile de répandre. pf ,,M. Alphonse Lemerre, du nom duquel ti« i a abusé pour cette brochure, m'écrit ce li suit en réponse à une demande de ma "h" trt: ,,La brochure ,,Vérités historiques..." t l'oeuvre des faussaires allemands. itte brochure a été publiée en Allemagne ec mon nom d'éditeur et également ré-.ndue en Suisse. C'est là un faux, mais >s ennemis n'en sont pas à leur coup d'es-i. J'ai d'ailleurs protesté dans les jour-lux contre cet acte de malhonnêteté." ,,11 est nécessaire, conclut M. Mart. Nij-•ff, que cette protestation soit connue de us les pays civilisés". Si les armées allemandes n'avancent plus 111 puis longtemps, par contre les mensonges 86 Lemands, eux, ne. cessent de progresser et teignent des proportions ,,kolossales", tel- j.a nent énormes que les neutres les mieux sposés jusqu'à présent pour la Bochie mmencent à ne plus croire un mot de tout qui se dit et se publie outre-Rhin. C'est m, fis doute pour cela que les publications al- ^1 nandes se parent maintenant d'une cou- ^» rture française, et que nous assistons à des so inoeuvres comme celle dont le consulat m, Allemagne à Rotterdam vient de nous ni nner le peu édifiant spectacle. ^ Des Laeriot Jaasuis I Si les Bénédictins do Maredsous ont profon-nent souffert de l'attitude germanophile prise po • Dom Morin, slils pleurent la mort de leur m; ifrère Dom Gillet fusillé par les Allemands ,,( août 1914^ ils sont par contre fiers et heu- Qry ix des services rendus à la Belgique par un ine éminent de leur abbaye, l)om Laurent assens. ?in lettré, possédant une âme d'artiste, très quent, savant polyglotte, ce distingué reli- lo1 ux n'a cessé de donner des preuves, depuis le cla >ut de la guerre, de ce patriotisme clair- ra! *ant et courageux qu'il a hérité de son père, regretté député de Saint-Nicolas. d© £n Angleterre, Dom Laurent Janssens s'est entendre à différentes reprises durant :é et l'automne de 1915 à la cathédrale de 'a ford, à l'Eglise du Corpus Christi de Man- tl0 îster, l'Oratcre de Londres où il célébré, tal termes magnifiques, nos grands anniversaires ' -ionaux et rendu hommage à la mémoire de les i soldats morts pour la patrie. tei )o retour à Rome, sa résidence habituelle, le ®ti éré prélat a mis tous ses talents au service P™ la Belgique, plaidant la cause belge, avec ra' l éloquence coutumière, devant de nom- '™1 ux auditoires italiens, et rappelant, dans do Itiples conférences ou des études très prisées bâi cette patrie des arts, les trésors artistiques v01 i les siècles passés ava:ent légués en si grand J nbre à notre pays. Richesses inestimnhles it plusieurs furent détruites par les moder- n1^ barbares qui souillent notre sol natal. né< )ut la modestie de Dom Janssens en souffrir, l^11 is avons tenu à faire connaître, succincte-nt à nos compatriotes l'oeuvre patriotique P'1 reprise et poursuivie m-ec succès on terro nngère par l'un des plus nobles fils de la à, i gique4 lin lecteur» En Belgique. .e lepe de la Tsrreu Dix condamnations à mort. ix-neuf condamnations aux travaux forcé! L'avis suivant vient d'être affiché dans toi îs les villes de Belgique et publié dans toi s journaux imprimés au pays occupé : C ondamnat ions. Par jugement du 8 mai, confirmé le 10 .m; )16, le tribunal de campagne a condamné tort pour espionnage: 1. Charles Parenté, ouvrier du tel" rapho, à Anderlecht; 2. Arthur Devaleriola, employé d slégrap'he, à Berchem-Sainte-Agia-the ; 3. Louis Lefèvre, employé du iélégrî h.e, à La Louvière; 4. Gérard Hubert, employé du télégn he, à Schaerbeek; Théodore Fisc h, marchand de cigj is, à Malines ; 6. Prosper Krické, inspecteur d'aSst rnces, à G and; 7. Martin Bastiaensen, employé d :légraphe, à Molenbeek; 8. Jules Deblander, ouvrier du télt -aphe, à Nimy; 9. Gustave Dalle magne, secrétair ïs fortifications, à Liège; 10. Antoine Lechat, contremaître d ilégraphe, à Nimy. Parenté, Lefèvre et Krické on té fusillés. La peine de mort prononcée contre le itres condamnés a été commuée en travau rcés à perpétuité, en vertu du droit de grâc > Son Excellence le gouverneur général. D i x-n ouf autres accusés ont été condair » à do fortes .peines de travaux forcés pou pionnage ou pour aide prêté à l'espionnage Les personnes condamnées appartenaient îe grande, organisation qui avait pour mû on de se procurer des renseignements su >s hangars à dirigeables, nos transports pa temin de fer et autres points d'ordre ni il: ire et de transmettre ces renseignements mnemi. • • • A Achel, les Allemand^ ont condamné le fil la fille de M. Bernaerts à douze années d *ison. * * * Belges en âge de milice. On mande de la frontière au ,,Telegraaf" ,,Nous apprenons de 6ourco. administrativ Ige que les Allemands viennent de prendr s mesures sévères contre les jeunes gens bel s qui tombent sous l'application des lois con rnant le service militaire. Les administrations communales dans la par b occupée du pays seront contraintes d rticiper à la mise en vigueur de ces disposi >ns. , On assure que tous ces gens seront mis ai avail pour le service de l'armée ennemie.' —ua> . Q-^on.. A Bruxelles La foudre a abattu la cheminée de 1; iison du général Wielemans, -chef d< tat-major général de l'armée, rue de ïamps-Elysées, à Ixelles; elle est entrée r la toiture et a tracersé toute la maison usant d'importants dégâts, puis est sorti r la fenêtre de la cuisine-cave en brisan i carreau et après avoir renversé les deu: rvantes. * * # La disette de ,,patates" est telle qu'or conté actuellement l'anecdote suivante: — Etes-vous amateur de tableaux? — Sans doute, mais.... —-Je comprends, la guerre a réduit voi îyens. N'importe, si vous aimez les ta saux, je puis vous renseigner le moyer 3n acquérir un sans débourser même ur i, un vulgaire sou en zinc. Permettez n, au préalable, de vous poser une petite estion: Avez-vous vingt kilos de pom ;s de terre? Si oui, partez pour la ru< Or; à mi-longueur, vous y rencontrere: e échoppe de brocanteur. Un tableau l dre doré représentant un vieillard à barb< mche est exposé à l'étalage. Sur ur istol sont tracés ces mots : ,,Pour de? mmes de terre". Poussez la porte, le irchand viendra à vous et s'exclamera : J'est pour le tableau, Monsieur? Il vouî partient, à condition que vous m'appor- z vingt kilos de pommes de terre." * * * [/'administration communale a fait oeuvre lablo et humanitaire en autorisant des j meurs de la commune à cultiver divers ter-ns inoccupés : d'abord, oelui situé 1e long l'avenue Emile Duray, en face de l'abbaye la Cambre; un peu plus loin vers le Bois celui qui fait front au boulevard Militaire, enfin, au Solbosoh, une grando partie de superficie qu'occupa notre belle exposi-n de 1910. Tout Bruxelles a admiré là le ent de nos cultivateurs improvisés. Cependant, en parcourant les rues cl'Ixel-, on est étonné de voir le grand nombre de rains vagues qui pourraient, eux aussi, e rendus productifs. Il y a rue De Vergnies •s de la place Sainte-Croix, un grand ^terri sur lequel il£ été question, naguère, de ,ir le nouvel arsenal des pompiers. U n'est i douteux que les habitants des luxueussî lisses lui faisant vis-à-vis seraient ravis de r s'ériger, là un joli coin de verdure. .1 y a aussi, rue du Cygne, jusqu'à la rue rrêns, une plaine de plusieurs milliers de très carrés qui est complètement abandon-s. Là également, nos laboureurs seraient à r place. serait-il pas sago de favoriser, dans la s large mesure possible, la culture ele tout qui, à un titre quel conque, peut contribuer lotre alimentation? # * * Le Collège de St. Josse-Ten-Nooele porte à r connaissance des habitants que l'administratii communale vient d'être autorisée à pereseve pour un terme d'un an, expirant le 31 décemb 1916, les taxes sur les chevaux et les voiture ainsi que sur les boissons alcooliques, tabac cigares et cigarettes, telles qu'elles ont été v i- tées par le Conseil communal en séance du s décembre 1915. * * * Par ordre du Comité national de secours 'i d'alimentation, défense formelle est faite ai à magasins de fourrages de vendre du maïs qui que ce soit, tant pour la nourriture d ^ chevaux que pour la volaille. * * * Le Comité provincial de secours et'd'alime: tation pourvoit les boulangers de la quanti de farine qui leur est nécessaire pour fourn _ du pain à leur clientèle. Seulement, le Comi leur impose la signature d'un contrat prése; tant les apparences extérieures d'une ven ordinaire, mais contenant la clause que la f: _ rine qu'on leur délivre ne peut servir qu'à f briquer le pain d'alimentation ordinaire et t Ll devient la propriété du boulanger qu'au m ment même où cette farine est convertie € pain. Jusqu'à ce moment-là elle est simpl ment confiée entre leurs mains et le Comii 0 provincial en demeure propriétaire exclusif. Si le boulanger vend donc la farine comn Ll telle, il commet un abus de confiance passib des peines prévues par le Code pénal, t * * * Le Comité bruxellois de secours et d'alimei s tation fait connaître aux intéressés l'avis c ^ après: e Jusqu'à nouvel avis, le pétrole ne sera dél vré qu'aux ménages qui ne font pas usage d - i gaz ou de l'électricité comme éclairage. Ur r attestation sera donc nécessaire. A cet effe '• les intéressés voudront bien demander au 1 gérants des magasins un questionnaire à ren - plir par eux et à déposer par leurs soins, a r service du gaz de la Ville, 8, rue du Chêne, qi f procédera à la vérification de la déclaratif A Anvers Entendu au cours d'une conversation: ^ — Et si je prenais du lait, doetfeur? — Du lait, malheureux ! Sauf que voi ayez une vache, une brebis ou une chèvi que vous trayiez vous-même, ou encore u fournisseur de toute confiance auquel voi * soyez à mêmé de payer le prix de sa mai j chandise, ne prenez pas de lait. Buvez d . la bière faite avec des ingrédients dont voi _ ignorez la nature comme je l'ignore mo même. Buvez de l'alcool, du cognac fa: - avee les pires essences, du rhum de traite 3 du hasselt mélangé de poivre. Prenez pa " jour une demi-douzaine d'absinthes bie tassées, d'amers piconisés à l'extrême, d , vermouths carabinés. Mangez, si vous ave de l'appétit, dés champignons vénéneu arrosés d'aconit ou d'acide prussique, mais pour l'amour de vous-même et de votr guenille, ne buvez pas de lait: le lait es i mauvais, le lait est impur, le lait es î malfaisant, le lait est mortel, et en boir i vous ferait choir dans la fosse vingt ar ï avant votre heure..." • « • } Suivant les instructions du Comité na 3 tional, une partie des secours alloués pa : le Comité anversois sera dorénavant payé en bons libres de 5, de 10 et de 50 cen times. Ces bons seront uniquement valahk L pour l'achat de marchandises dans les ma gasins du Comité d'alimentation et du ser vice de ravitaillement de la Ville, ains que chez l'es commerçants anversois, à l'ex clusion des débits de boissons et de tabacs Les fournisseurs pourront obtenir le rem boursement de ces bons, sur présentation d leur lettre de patente, au bureau d'échang du Comité local, 119, avenue des Arts, jus qu'au 15 du mois suivant l'émission, qu est clairement indiquée sur les bons. Ce derniers seront chaque mois d'une couleu différente. Ils sont jaunes pour le mois d mai. Des spécimens de ces bons se trouvent ï'a disposition des commerçant» intéressés a- susdit bureau d'échange. * * * La 4e chambre correctionnelle s'est occupé de la grave prévention mise à charge d'un femme célibataire, âgée de 34 ans, accusé d'avoir étranglé son enfant, fruit éde son ic conduite dans le courant de l'année 1915. La veille du jour fixé pour sa comparutio: en justice, la femme S... avait fait venir dan la prison un avocat qu'elle chargea du soi: de sa défense. Cet avocat, n'ayant plus eu 1 temps de voir le dossier, a sollioité une remis de l'affaire : elle lui a été refusée. Sur ce, 1 prévenue a déclaré faire défaut et s'est fai reconduire dans la maison de détention. On a passé outre à l'instruction. Après avoi entendu les témoins, on a condamné l'inculpé à 5 années d'emprisonnement. Opposition a été faite, et ce sera donc à re commencer. A ce propos, il convient de signaler les plain tes nombreuses qui surgissent au barreau con cernant le peu de temps laissé aux avocats pou compulser les dossiers des affaires dans lesquel les ils doivent occuper — mémo dans le cas oi ils ont été constitués par les prévenus dès avan 'asfsignaticn. Plus d'une fois, l'écho de ce plaintes a été porté devant le tribunal même A Liège Voici, d'après ,,Le Temps", quelque: ligues qui feront plaisir aux amis,et admi rat surs de l'humoriste Jean Droit, dont, S différentes reprises, on nous a demandé de nouvelles. Ainsi qu'on sait, fils d'un Picarc et> d'une Jiorraino, Jeaai Droit habitai Liège depuis l'âge de quatre ans. A la mobilisation, il est venu rejoindre en France, où il a pris part à la bataille du Grand-Couronné et vu tomber autour de lui tous ses chefs. Nommé sergvmt, il est envoyé la dans le nord, à Carency. Blessé en octobre, m il est resté cinq semaines à Berck; et là, ir dès qu'il a pu tenir un craycxn, il s'est mis re à traduire les spectacles qui l'avaient ' frappé. Comme sa main gauohe avait été ^ traversée par une balle de shrapnell, il avait [5 toutea les peines du monde à tailler ses crayons. Le peintre Tattegrain, qui travaillait dans le voisinage, s'en aperçut, 3t vint les tailler pour lui, et, le prenant en ix affection, lui donna des conseils. a En novembre, le sergeint Droit était de 36 retour au 226e, et, le 8 janvier 1915, il était blessé de nouveau, grièvement, d'un éclat d'obus au genou. Coût: quatre mois ^ d'ambulance. Pendant octto longue conya-•r lesoeaioe, les dessins se succédèrent en foule é d'après les croquis sur le vif qu'il avait 1_ pris l'habitude de noter sur le front. jQ Trop boiteux pour reprendre du service i- actif, il demande à entrer dans l'état-major, est envoyé au grand quartier géné-lG ral, y remplit des missions nombreuses, ©t 5" c'est lui, entre autres, qu'on charge de promener Rudyard Kipling sur le front. ■é En novembre, il est devenu plus valide et demande à rentrer dans l'active, tou-,e iours à son cher 226e. Il est nommé en jan-o vier sous-lieutenant et repart le 1er février pour Ca-rency. Blessé le 8 février, à la Folie, d'un éclat d'obus au côté, il est l- évacué sur Berck, où il recommence à i- dessiner. Après six semaines de soins, il reprenait, le 28 mars, la route du front, où il arrivait e juste à temps pour partir avec son régiment t, et prendre la direction de Verdun. Le 31 x nuars, les 1er et 2 avril, il maintient ses i- hommes au milieu d'un bombardement ter-x] ri fiant, est cité à l'ordre de la brigade et 11 décoré de la Croix de guerre, tandis que l' son bataillon est cité à l'ordre de l'armée. A Ciney La commission des farines et des pains > is v>ent de faire remettre à chaque domicile le rè-e gleraejit qui détermine exactement les condi-u tions dans lesquelles se fait actuellement la -is distribution des farines et des pains dans la | local/té. e Chaque ménage a droit à 250 grammes de ' farine ou à 333 grammes de pain par jour et 4 S par bouche. Il doit choisir l'un de ces modes et peyit le changer en prévenant la commission : ^ au moins dix jours à l'avance. '■} La farine est distribuée aux familles qui en r font la demande tous les dix jours sur la base q sus-indiquée et ce aux conditions imposées par ^ e le Comité de ravitaillement. z Lf\s ménages qui désirent s'approvisionner de 1 s pains doivent choisir leur fourmisseur pour s'entendre avec ce dernier sur les jours de livraison, ' à raison de 1 kilo par bouche tous les trois jours ; ® ils peuvent changer de boulanger en prévenant 1 la Commission au moins dix jours à l'avance; j k le prix est fixé par le Comité do ravitaillement. e A chaque boulanger sera remise, péniodique- i s ment, la quantité exacte de farine suivant lo nombre de personnes à ravitailler et ce aux i prix et couditions à fixer par le Comité de ravitaillement. Tous lès. paiements doivent se ' faire comptant, on espèces, en bons de chômeurs 5 r ou du bureau de bienfaisance. 3 Les boulangers travaillant pour compte de la ' ville ne peuvent panifer la farine des particu- ' s liers; ils sont cependant autorisés à cuire les pains que ces derniers leur remettent. Les mêmes ne peuvent fabriquer des pains de c ^ qualités différentes et, en aucun cas, vendre à un prix supérieur à celui fixé par le Comité do 1 ravitaillement. Les pains doivent être bien sains et soigneusement travaillés ;la cuisson doit être parfaite. Les e poids sont de un et deux kilos respectivement et 3 la marque du fabricant doit être très lisible sur . tous Jes pains. j Une carte est remise à chaque ménage; lo . bureau de ravitaillement y indiquera la quan- ^ tité de farine distribuée et le boulanger le nom-r bro de pains remis. } s Des contrôleurs sont chargés de surveiller } soit chez le boulanger, soit chez les part*eu- t j, liers, si les pains sont bien conditionnés et si , ^ la distribution se fait normalement. ( Toute infraction commise par un boulanger , aux dispositions qui précèdent sera punie d'une ] saspension temporaire ou définitive de son com- ] ^ merce, sans préjudice des peines comminées par j p la loi du 4 août 1915. Les pénalités pourront \ 0 êtro remplacées par une augmentation du prix - ele la farine, à fixer par la commission do ravi- 1 taillement. j 1 ( s ■ i o i ^m\ .ç [ Les contributions en temps ' 1 de guerre. Quelques renseignements intéressants ^ : pour les contribuables belges. De nombreux articles ont déjà été publiés 1 " au sujet des conditions dans lesquelles sont per- ( çues les contributions en territoire belge oc-" cupé. Cependant, beaucoup de lecteurs nous " demandent encore des détails à ce sujet. Aussi croyons-nous qu'ils liront avec intérêt la note - suivante où un spécialiste do nos amis a bien 1 voulu résumer de façon claire et concise les b principales dispositions fiscales en vigueur en 5 Belgiquo occupée et les décisions et mesures • temporaires prises pour leur application par 1 l'administration en Belgique occupée. Taxo extraordinaire à cfiargo des absents, t L'administration civilo allemande a ordonné 1 de surseoir, jusqu'à nouvel ordre, à de nouvel- • 1 les poursuites et au recouvrement de la taxe sur t 5 les absents. Les agents des contributions ne c 1 peuvent non seulement commences deïs poursui-: tes, mais 4e plus ils ne peuvent pas continuer Ê 1E10ENS & Z80N Hofweg 11 \ _ LA HAYE. IjM Costume lissur mesure depuisf 27.50 celles qui auraient déjà été commencées. Lei actes déjà signifiés, y compris les procès-vor baux de saisie, restent donc sans suite. De pluf les scellés, apposés antérieurement, doivem Être levés. Les avoués de l'administration sonl chargés de^ demander aux tribunaux, qu: auraient eu à s'occuper d'oppositions aux poursuites, une remise ,,sinê die". Contribution foncière. Si une maison, meublée ou non, est restée inhabitée, si un bâtiment est resté inoccupé Line usine inactive, pendant toute une année — depms le 1er janvier au 31 décembre — It remise Tle la contribution financière est ae juiso. La loi stipule que, sous peine de déchéance, la réclamation doit être introduite dans lei trois premiers mois de l'année qui suit celle de 'inhabitation de la maison, do l'inoccupation lu bâtiment ou de l'inactivité de l'usine. Cependant l'administration en territoire belge occupé a décidé que la remise de la contribution foncière do 1915 sera accordée d'office. Il n'est donc pas nécessaire d'adresier. :îans le délai susdit, une réclamation à 1® dite idmimstration. De plus la remise sera accordée, même dans le cas où une partie do la maison a été occupée par un gardien, mais la contribution relative à Cïette partie de maison est exigible. Cette stipulation doit se comprendre en cc sens que la remise d'office s'accordera seulement, en ce qui concerne les maisons oui onl -té occupées pendant toute l'année 1915, soit ^ar des réfugiés, des expulsés ou des organîs-nes philanthropiques, soit par des militaires )u civils allemands. En ce qui concerne les hôtels, couvents, etc., tont une importante partie a été occupée pen-îant toute l'année 1915, par des militaires ou ;ivils allemands, par des réfugiés, des expulsés, par des services d'utilité publique, il sera iccorclé remise de la contribution foncière pour a ^ dite partie, de sorte que l'impôt ne sera naintenu que pour la partie dont les intéressés )nt eu l'usage. Il va de soi que si cette der-lière^ partie a été inoccupée pendant toute 'année, la remise de l'impôt y afférent est également acquise. Contribution personnelle. Les contribuables, qui n'ont pu signer leurs léclarations pour l'année 1916 parce qu'ils sont ibsents, seront imposés d'office sans application l'amende, d'après les bases de l'année anté-•ieure.Les maisons ne contenant pas de mobilier le sont pas imposables, en vertu de la loi. Ne seront imposés -pour l'année 1916, les contribuables qui, pour l'année 1915, ont été impo-és pour des maisons meublées, restées inooeu->6eg pendant toute cetto dernière année, à con-lition que l'impôt de 1915 ait été payé avant a. formation du premier rôle supplétif de 1916. 3e rôle est formé après ln clôture du premier rimestre de lf)16, c'est-à-dire clans le courant lu mois d'avril. C'est d'office que ces contribuables ne seront )as imposés pour l'année 1916. Si le paiement de la contribution de 1P1Ô l'a pas été-fait avant la formation de ce rôle upplétif, les contribuables seront imposés pour 'année 1916, mais ils obtiendront décharge de :ette imposition, du moment qu'ils justifieront lu paiement de l'impôt de 1915. La quittance prouvant ce paiement peut itre envoyée au Directeur-des Contributions de a provineîe où l'imposition a été établie. Les contribuables cotisés en 1915, pour des naisons meublées, occupées pendant toute l'an-îée, soit par des réfugiés, des expulsés ou des •rganismes philanthropiques, soit par des militaires au civils allemands, peuvent être dé-:liargés de l'impôt de 1915, si pendant le pre-nier trimestre de cette année ils n'ont pas eu 'usage do leurs habitations. En ce qui concerne 'exercice 1916. les dits contribuables ne seront mposés que s'ils ont la di«r>r-:''in do leurs ha-iitarions avant le 1er avril 1916. Il a été décidé que cette'* décb ar^e sera égrènent accordée d'office et qu'elle est de droit, nême lorsque quelques pièces do la maison ont lté occupées par un gardien. Dans ce cas l'im->osition sera maintenue pour la partie habitée >ar le gardien. Il sera aussi accordé d'office dccharo;» de la ontribution personnelle do 1915, afférente à les hôtels, couvents, etc., lorsqu'une notable >artie a été occupée par des militaires ou n-ils allemands, par des réfugiés, des expulsés, >ar des services d'utilité publique. La contri-•ution relative à la partie- dont les contribuâmes auraient eu l'usage donnera seule lieu à ontribution. („Le XXe Siècle.") J. V. —iigi i Q ■ iga»n.i H y a un an 19 mai 1915. L'ennemi multiplie ses entatives d'attaques; elles sont arrêtées de outes parts, notamment sur l'Tser et dans e bois Le-JPrêtre. Front 'oriental: de vio~ ents combats s'engagent autour de Prze-nysl, Drohobycz, Strij, Delatyn et Kolomea. Dans les Dardanelles, progrès dis forces îiliées. Dans la mer de Marmara, perte lu sous-marin australien ,, coulé oar ■' - -v,*' f ::

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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