L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 19 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 21 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/125q815n0m/
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«me Année rv°. 1484 ffa^v«rrrax>*neï ""E^r^î L'ECHO BELGE L'Union 'ait la Força. Journal ciasotïcISea-s «Sm matin ip*i*-aîssarit en OoSHgjradfe Belge est noire nom île Famille. IToutes les lettres dloivenî êîre adressées au hlJî.efi 11 cH© rédaction : FM. 2£. VOOSÎBIJRC* W AL 234-240, 0 ««fitnrsFT.ï»*"* A iH'H _ Té3é5îhn!ti("«! 27Q7 est \T7Rm Rédacteur en Che2 : Gusiave Jaspaecs. £.„„«té -1 Charles Bernard.Bené Chambry, o L ji^cJîïictso»» . ^ Emi)c Pnir.paré. ■— .. ■•■. ■■■ -m:-.—.ij.. i. 1 '■ Abonnements: Kolîancîe 31. 1.50 par mois. Eiranger fl. 2.00 nar mots. Pour leaî militaires au front et les militaires internés en Hoîiapde îî. 0.7î> par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents ia ligne. Rôc-iames: £0 cents la ligne. •fl r —r- ~jjj, iliaiiSiiiirBaTnTin'i"»"! "Tiiii il- —t"i'--^miiiii L'ttnion. nécessaire. jfous voici donc à la veille do rentrer ai ay3. Que de tristesses, e^ue de maux n ont pas oubliés ! La joie que nous éprou vous tous a. la pensée de retrouver nos foyers d'embrasser lei3 êtres chers que nous y aven laissés, dépasse et déborde ,tou8 nos autre piment?.. Il en est un, cependant, don tous dévoue être pénétrés plus que jamais c>,sfc celui de notre responsabilité. \Tcus tous, qui nous sommes soustraits S jj tyrannie de l'occupant, nous avons pu ,.;LÔ à l'hospitalité que nous Rivons trouvé» •iGS ce pays, nous grouper entre nous e .ijaire une sort© de petite Belgique, dan milieux qu'étaient nos comités et no: «vres, et où l'on retrouvait uri peu d< <tc chaude, de cette reconfortante atmos :ère du pays natal. Nous y avons, ohacui jns la mesure de ses forces, dans la limita ;'esa sphère d'action, apporté une collabo •ition pius ou moins précieuse, mais tou jours nécessaire. Ce qui nous guxlait c'étai1 'idée du devoir. Tandis que nos soldats ai ;ront, tandis que nos vaillantes population: du pays occupé remplissaient le leur, celles ci aven tant de vaillance, ceux-là avec tani d'héroïsme, nous avens fait modestement le aôtre, unis dans la plus étroite solidarité. Hé bien, notre tâche n'est pas finis Reve-jus au pays, nous allons tous ensemble travailler à la reconstruction de notre patrie, Koconstruction matérielle ; reconstructior morale. Programme tellement vaste qu'or no peut songer à l'esquisser ainsi tout de suite et qui embrasse les problèmes les pluf difficiles et les plus complexes. La reconstruction matérielle sera certainement "la partie la moins ingrate. Ceci est affaire à notre initiative, à notre activité, à notre esprit d'organisation. Nous sommes tranquilles. Il ne sq passera pas beaucoup d'années avant que, sur les ruines encore fumantes accumulées par l'envahisseur, ne s'élc-vent des cités neuves, toutes bourdonnantes du travail des fabriques et des manufactures, avant que la terre nourricière, creueée à nouveau par le soc des oharrues, ne noue livre ses abondantes moissons. Notre Belgique, naguère si prospère, oonnaîtra certainement une ère de prospérité nouvelle, [ -plus riche encore que celle qui avait précédé |. la guerre et qui nous avait piacés en quelle sorte à la tête des grands pays producteurs. Mais n'oublions'pas, selon la belle parole du Roi lors de son avènement au trône, que ce sont avant tout les farces morales qui fécondent la prospérité d'une nattai. Ces forces morales, nous en avions une réserve qui a étonné le monde, qui nous a Étonnés nous-mêmes. Elles se sont manifestées, le 2 août 1914, dans une explosion magnifique et elles n'ont pas cessé d'agir pendant toute la durée d'une guerre épuisante de quatre ans.. Il ne faut pas non plus qu'elles cessent d'agir après la guerre. Et îljes cesseraient d'exercer leur action fécoulante et créatrice si, une fois le danger ex-:érieur disparu, à nos habitudes, à nos petits soucis quotidiens, nous retournions ape-i à nos petites querelles et à ces mesquines lisputes où naguère se dispersait le plus :lair de notre vie spirituelle. C'est un grand langer auquèl doivent veiller tous le3 hom-no3 de bonne volonté. Sans doute, nous Belles, nous sommes tous de bonne volonté, tais ceci n'est pas suffisant. Il faut aussi le la clairvoyanoè. Et cette clairvoyance îous montre que cette union sacrée, qui ious a faits si grands dans les revers, si orts dans la victoire, est aussi nécessaire )our lea tâches de l'avenir qu'elle a été in-lispenssple pour l'accomplissement des tabès du passé. Pendant quatre années, en kigique, il n'y a pas eu de partis., il n'y eu que des Belges. Est-ce à dire que nous levons vouloir également qu'il en soit ainsi emain ? Non ; ce serait "impossible et, sous û certain angle, ce serait peut-être néfaste, temain il y aura de nouveau des partis, en Belgique, mais il ne faudrait pas pour cela u'au dehors et au-dessus du parti auquel lacun est libre d'appartenir, nous oubliions n instant que nous sommes des Belges. La uerre nous a beaucoup appris, elle nous a beaucoup oublier. Elle nous a fait ou-Her nos différends ; elle nous a appris que îtte devise, qui se trêuve inscrite sous nos nnes: ,,L'Union fait la force", n'est pas ne, de ces formules vaines, un de ces bruis-ies dont la banalité, le ,,pompérisme" utrefois nous faisaient sourire, mais qu'eK > est au contraire pleine de sens. C'est dans ît esprit d'union que nous aurons à résou-fe les grands problèmes politiques et seaux de l'après guerre. Et si parfois le ieil homme reprenait le dessus, si parfois ous cçdicns à un sentiment de parti ou r lste, que notre souvenir aille aussitôt vers ss morts. Ils ont donntî Wur sang pour que ir cette terre, qu'ils ont héroïquement dé-®due contre l'envahisseur, nous reconduisions uotre maison plus grande, plus «le, mieux aérée, avec de la place pour 'ut le monde — et non pas pour que nous >us y disputions. Demain, comme hier, nou3 serons des Bel-$ d'abord, des Belges toujours. Charles Bernard. naai— ® » «BBa— îgniflcatioo de Sa ..Victoire". .kes glorieuses Nations Alliées viennent de ^uire 1© dernier saillant de la Féodalité, 1Qs fes lignes de la Civilisation Moderne. J. G. - : % // v 3 un $n 19 novembre 1917: Le.? Italiens àildgent ennemi de -plusieurs positions sur le pla-,<lu d'A siayo% , En Belgique. La station à Bruxelles Comment débuta la révolution. — Meurtres ei pillages, — Pour ne pas perdre l'habitude, les boofces vident les banques. — Les meurtriers de miss Cavell. BRUXELLES, 14 novembre. (D'un témoin oculaire,) Voici le réoit exact de* ' événements qui 6e sont déroulés à Bruxel i les depuis dimanche. Une partie de 1e garnison &e- mutina; dimanche matin or arrêta les officiers et on leur arracha les épaulettes. Le drapeau rouge fut arboré î la façade des locaux officiels. Manifeste ment les autorités allemandes avaient perdi ! toute autorité sur les soldats et les civils. 1 Les habitants, qui, depuis 3 semaines, at tendaient la libération, commencèrent à pa voiser; les révolutionnaires parcoururent "h ville précédés de drapeaux rouge» et chantant la Marseillaise et 1 'Internationale. Une longue colonne stationnait Avenue Louise. Quelques soldats, cédant aux exhortations des' camarades mutinés, filent entendre des protestations. Le prince Rupprecht de' Ba vière, logé à l'ancien hôtel Errera, au coin de l'Avenue. Louise, sort pour harangue! les soldats. Ceux-ci huèrent Rupprecht qui fit vainement appel aux soldats bavarois. Une» mitrailleuse installée sous le. porche tir à blanc. Le comité des soldats, avert immédiatement, retira les gardes de l'Hôtel 1 du prince Ruppreoht. et du pduce Luitpold qui se réfugièrent alors chez le ministre d'Espagne. £>e là Luitpdid rejoignit le régiment tandis que Rupprecht gagnait la Hollande, lançant une proclamation mardi soir et disant ne pas réconnaître la république proclamée en Bavière et atteindre la décision du peuple. Entreteanps les événements se précipitent. Un train amena 200 délégués des soviets de Berlin et d'Hambourg qui se répandirent en ville. Certains confèrent avec les protagonistes du mouvement à Bruxelles, écrivit Etickstein,inconnu jusqu'alors et qu'on vit apparaître à la tête des, soldats mutinés, le monocle à l'oeil et I la tête enveloppée d'un pansement. L'autorité allemande, qui avait'télégraphié à Berlin pour Semander des instructions, recevait ordre de coopérer à l'administration révl^ """ li^ticnnaire. Von der Lancken, chef du Département politique, Frenn, premier président, Haniel, président du gouvernement wallon, Hurt, gouverneur de Bruxelles, et Soheàden S8 mirent à la disposition du Comité des Soldats et des'Ouvriers. Ils tin-rent réunion au Sénat où la foule massée devant le Palais de la Nation ouvrit de force les portes du parc fermées depuis 4 ans. Les manifestations durèrent toute la journée. Le cortège continua à parcourir la ville, obligeant les officiers à enlever les insignes. Lundi l'agitation grandit, les bagarres éclatèrent entre les soldats loyalistes et révolutionnaires; les mitrailleuses entrèrent en action. Devant la Bourse, près de la gare du Nord et du boulevard Botanique les Allemands saisirent ce prétexte pour tirer sur les civils,'Il y eut 4 tués, de nombreux blessés et en outre le domestique de M. Boul, place Rogier, fut poignardé. Les soldats mutinés ©e rendirent à la Banque Allard, exigèrent ur^milJion tout de j suite. Après une transaction, ils se retirèrent emportant 100.000 francs; dans une autre banque ils enlevèrent 50.000 francs ; plusieurs maisons furent pillées pt le1 Comité ! dé§ soldats, réunis ©n conseil de guerre, •on-' damna à mort l'artilleur Karl Krasowsk, coupable de meurtre et de vol à l'Hôtel du Régent,place Rogier. La sentence fut. exécutée sur l'heure, en présence des membres du 1 Comité. Sur les ordres du même Comité tous les déserteurs détenus à $t-Gilles et ail-| leurs furent remis en liberté, les détenus politiques à Vilvorde en profitèrent pour s'évader. Sur l'initiative du sénateur Col-leau, dont il convient ici de souligner l'attitude courageuse à la suite de ces événements, les Bruxellois comprirent qu'ils devaient s'abstenir do narticiner de ciuelaue V manière q ue ce fût aux manifestation ' Les proclamations des bourgmestres < l'agglomération les engagèrent, au cal m ,,0nerEconcitoyensu Dans quelques jours no serons délivrés de l'ocoupation ennemie ; t j milieu des épreuves douloureuses que vo | avez supportées avec tant d'endurance et c . courage^depuis plu3 de 4 années il impor à "votre honneorr que vous montriez 1 | mêmes vertus au moment de l'affrancihiss i ment. Conservez votre calme eb vot dignité, -évites tout© provocation, attend1 pour manifester publiquement votre jo que le drapeau national soit arboré à l'hôt de ville". En outre, Mr. L®monni«r, ff. c bourgmestre de Bruxelles, prenait un arrê interdisant dè débit et la consommation ' l'alcool et des liqueurs epirifcueuses. D'autre part, le parti ouvrier adressa proclamation au peuple belge disant noiar ment: ,,Le peuple belge, réintégré dans s libertés, revendiquera avant tout de l'Ail magne nouvelle la réparation totale des m fait3 de l'Allemagne d'hier". Il eogage les travailleurs de veiller au maintien c l'ordre publick ,,Que les travailleurs soie] prêts pour qu'au retour des soldats qui oi si héroïquement coopéré à la libération c notre sol et à 1 'affranchissement du Vieu Monde la Belgique marque, elle aussi, U] ère de Justice et de solidarité sociale." ! derr-ande le suffrage universel. ,,La poursu te^ks traîtres et des accapareurs et la tax< tion des bénéfices de guerre, mais la réalise tkm de cette oeuvre d© rénovation exif avant tout que le calrae règne. Noue voi r* convions donc à assister arec sang-froid i dignité à- la retraite des troupes e*netnies pas de fausse manoeuvre, pas de manifeste tations intempestives.'' * Ces interventions eurent un eff< salutaire sur 1a population. Elle laiss les Allemands régler leurs affaires enti eux. Les drapeau^ furent rétirés en a' tendant l'avis des autorités pour les arbe rer dans la joie de la délivrance complète Le comité des soldats fit redietCr© on liberl les prisonniers anglais. Il demanda à Be: lin le châtiment des exécuteurs de Miss Ce vell, lança un appel disant que les proprii tés privées belges se trouvaient sous sa pre tection et qu'il sévirait impit»yaiblemer contre tous les actes de pillage. Sous la djrecuon d© Ai. ± i-a on remet c l'ordre au Paiais Royal; les mutilés son nstallés dans les chambres de l'ailé gauch du Parais. Les soldats allemands font sauter 1. poudrière installée près d'Assche. Il y a d nombreuses victimes parmi la population e les soldats. Au camp d'aviation, les avia teurs sont partis, Laissant une oinquantain d'avions de oomb&t qu'ils al^aadonnèremb . regret après avoir esécuèé de nombreu vols duns la région. La journoe de mercredi est calme ■ Bruxelles. On décharge les pièces de défen se, les soldats jettent des oai6ses entières d cartouches, de fusées et de grenades dans L bassin V ergot© ; en ville, les anciens prison niers belges et nagla-is libérés oirouleoit, ac clamés par la foule. Les Allais, hoepitalis dans les lo«aux de l'université libre ou dan de» organismes de seouors, oat été immédia tement réinstallés. On vend le portrait d Max. Les mitrailleuses sont toujours in stallées à la .Bourse. Le prince Eitel log à Louvain, dans l'hc-tel de feu la barçnn Descamps sous la garde dé 25 soldats et d mitrailleuses braquées sur le couvent de: Jésuites. Les officiers allemands circulen j en ville, les uns portent la casquette ave une bande rouge, les autres avec les oouleur allemandes. Pour éviter^ de nouveaux inci dents les troupes en retraite ne passeron plus par Bruxelles, qu'elles contourneron au nord et au sud. On dit ici qu'un amira allemand a été fusillé à Anvers par les soi date révoltés. Le be>urgm«6tre Braùn par ' pour Gand en auto. Le bourgmestre Mac attendra ce soir ainsi que d'autres déporté pour rentrer à Bruxelles où on leur pré par une réception grandiose. Les Bruxellois attendent avec impatience le Roi et les troupes. ; ** _ — L'Armistice. Le président Wilson au Roi des Belges. PARIS, 18 novembre. (Havas). Le président "Wilson a envoyé le câblogramme suivant au Roi des Belges à l'occasion de son entrée à ; Gand : ,,La Belgique, menacée de destruction, ' a conquis pour elle-même et se sacrifiant une place d'honneur parmi les nations et une couronne de gloire impéiissable-meme si tout le reste eût été perdu. Les dang«rs ont été surmontés; l'heure de la victoire est arrivée et avec elle la promesse d'une vie nouvelle plus remplie, plus grande, plus noble encore que celle du passé. Le sang des fils héroïques de la Belgique n'a pas été versé en vain". L'évacuation. » * Havas annonce que l'avant-garde alliée est entrée- à Bruxelles. Les Français et les Anglais ont occupé le Hainaut et se trouvent dans le Bratetnit. Les Américains sont dans le Luxembourg, les Français a)ux portes de Meta, de Mulhouse et à Nancy*. L'autorité militaire de Metz est partie. La ville est entièrement oalme. A Mulhouse les Français furent reçus avec enthousiasme. Metz, Coflmar et Strasbourg leur préparent également une brillante entrée. L'entrée du Roi et de la Reine à Bruxelles remise, LONDR-ES, 16 novembre. Reuter apprend que l'entrée du Roi et de la Reine à Bruxelles a été remise. On annonce que, malgré l'armistice, les Allemands commettent des actes de pillage et des dévastations élans la ville et dans les faubourgs. i Il se peut que Les alliés soient oibligés d'intervenir par les armes pour obliger les Allemandes de se tenir aux conditions. La situation à Bruxelles. Jladio du chef de l'état-major général de l'armée \ beljpe a:i ootrrr.autiement' en chef d« la 4mo armée allemande: ,,kn rtpp.rt a,oc la situation n Bruxelles, dés troupes de cavalerie et des cyclistes belges ont été dirigés sur Bruxelles pour occuper la ville." Les troupes beiges occiipent les forts d'Anvers. Radio du chef de l'état-major général de l'armée belge au commandement en ohef de la 4me armée allemande : ' ,,Les troupes belges ont reçu ordre d'occuper les forts de première ligne d'Anvers, que les Allemands ont évacué." ^ Explosions à IVkrxeçn et à Deurne. . On signale au ,,Algemeen Handelsblad": Mercredi matin un approvisionnement de dynamite fit explosion à Merxem lez Anvers. Il y a beaucoup de morts. Jusqu'ici cm a retrouv4 33cadavres, mais quelques enfants qui jouaient dans les environs ont été ensevelis sous la boue. Une seconde explosion eut lieu.à Deurne. Deux soldats allemands furent tué3 et beaucoup d'autres blessés. Les Anglais en route vers le Rhin. LONDRES, 18 novembre. .Reuter annonce du quartier général anglais en date du 17 novembre : La marche vois le Rhin a commencé. Irry médiatement après le lever du jour, de petit^ colonnes se mirent en marohe en chantant, ta fi dis que les corps de musique jouaient des pas redoublés. Le mouvement eut . lieu dans la supposition qu'on traversait du territoire ennemi' et on avait pris également des mesures dans oe sens II e6t donc impossible de donner des renseignements sur la force et le lieu de desti- • nation de nos troupes: C'est seulement à ] heures du matin que nous passâmes les sent lemands. de s'en tenir aux conditions. L'entrée des troupes françaises à Metz et Strasbourg. 3. PARIS, 17 novembre. (Havas.) Deux consei le 1ers municipaux de Metz sont venus samedi e: îïancy annoncer que le gouverneur alleman 13 avait quitté leur viLle et que leurs concitoyei u attendaient impatiemment l'entrée des troup françaises. Az Met comme à Strasbourg c :1S propre un paveisement magnifique» Une sou ^ maison de Nancy a reçu uno commande -c <5t/J,UUp drapeaux aux oooieurs «alliées. JD'apri 26 certains' ret>seignements donnés à Nanoy, < 3-, sont les généraux. Pétain et Mangin qui ei ^ treront à Metz mardi prochain. JLe génén ,z Gourand enti-era à Strasbourg deux ou tio ^ jours pius tard en môiae temos que le génér; Gérard à Colmar et le général Hinohauef Mulhouse. Les entrées des troupes française 'e auraient iiou en p*éuea«e du m»re«}ial Fcch < 'é du général- de Castelnau, commandant le group le des armées de l'j^st. • Les Fraïîçais à Colmar et EViuKiouse. 10 ! FRANCFORT, 16. novembre. Une dépêch 1_ j de Strasbourg au ,,!T/ftaliJ'urter Zeitung'J, e ss date du 15, dit: Les coaimunicatiocs télép'h< 3- niques avec Colmar sont interrompues depu 3- hier. Conan© oh signala la présence do patremi :a ies françaises sur le p«nt d'Ennisheimer, i0 est probable que les Français sont à Colmaa ^ ; On prévoit pour cet après-midi l'entrée de ^ Français à Mulhouse. e L'occupation des territoires évacués: x PARIS, 17 novembre. (Reuter). Commn ie ntqué fraj*çais: Nous occupâmes les territoi ^ res évacués, passâmes la frontière sur tou 1_ lo front et pénétrâmes en Belgique. Nou l" Annexâmes les provinces de no^re territoir L" évaouées par l'ennemi et libérâmes partou 0 la population au milieu d'un enthousiasni ^ indescriptible. ^ Nous oecupons Bouillon, Sedan, nous at 3 teignîmes Carignan et pénétrâmes dans Gra I veîotte, les forte au sud de Met-z, Morhange ! Dieuze, Donon, Sofeirmek, Colmar, Réchi court, Munster, Cernay efc Altkiroh. Le gé a uéral* Hirschauer fit son entrée solennell 0 dans Mulhouse, sous les acclamations de 1 population. x La marche des armées alliées, é LONDRES, 17 novembre.(Reuter).- Hai > annonce: Conformément aux conditions de l'armis >-. tice la 2de et la 4me armées ont commenc i- leur marche oosembio avec les armées de t alliés. Nous 'atteignîmes la ligne de Cerf on j taine—Pry—Bieswies—Piéton—La Leuviè e re—Soignies—Enghéen et un pofctt au su-t de Ninove. Les. négociations navales. x LONDRES, 17 novembre. (Reuter). L'a mirai Mousor, représentant la répubLqu* t ail aman de, et son état-major furent reçu ! tendredi soir à bord du ,,Queon Elisabeth" e | le.navire de l'amiral Beat£y. 1 j Le croiseur léger allemand avait fait soi , apparition l'après-midi à l'endroit oonvenu . Il fut escorté vers Firth of Farth, où Meu x &sr et son état-ma^or furent conduits par ui , cexntre-torpilWur a bord du ,,Quean Elisa-e ceth". La confsk'ence eut lieu dans la cabi ^ ae «le Be&tfcy. 'Ellç dura jusqu'au samed: matin, fut reprise l'après-midi e>t se termine _ 1 dans la soirée. Un commandant de Zeppelir g et un commandant de sous-marin faisaienl s partie de L'état-major de Meu6or. Les délégués civils demeurèrent'à bord du ,,Kônigs e berg." , 1 Suivant une dépêche Wolff, Meuser lança e le radio suivant: Les seras-marins à livre] 3 ! devront se rendre par groupes de 20, à des 3 ! dates à fixer ultérieurement, à l'entrée de î j la Manohe, e>ù ils seront attendus par des na-t vires de guerre britanniques. Chaque grou-d pe devra êtr« accompagné par un navire de ; transport allemand qui reconduira les équi - i pages en Allemagne, après la livraison des ; soue-marins. t j D'autres traités devront encorè être con-1 cl us en ce qui concern© l'internement des grands navires et des torpilleurs. La livraison de la flotte aller^ande. " LONDRES, 17 novembre. (Router.) ^ Noue apprenons que pour la fin de cette semaine, on s'attend à la livraisoirdes navire; ,. de guerre allemands, y compris les sous-marins.ïnformations réciproques. Havas annonce que, d'après un raelio, un servieîG aérien a été établi entre le quartier général allié et le quartier général allemand j afin do faciliter la correspondance. , Un autre radio annonce que les champs d'aviation d'Anvers, Beveren près de Bruxelles, Hombeek, près de Malines, et Em-I blehem, près de Lierre, sont prêts pour être livrés aux alliés. En réponse à une demande des Allemands 1 un » ? kilogramme de M. Clemenceau dit: I 'et le monde sait que ce ne sont pas les alliés qui ont ooinmis des actes de violence sur les habitants des contrées occupées et : une déclaration de notre coté est par con-i sequent superflu. Le traité d'armistice contient ctes stipulatie>ns formelles au 6u}et du respect des vies et des bien des gens. Cet article sera appliqué minutieusement, tout comm» les autres articles. 4 La France est libérée. PAiRIS, 16 novemibre. (Havas). L'exécution de3 clausos de l'armistice eie poursuit sans arrêt et dans des conditions normales. L'évacuation totale du territoire français par les armées allemandes peut être désormais considérée comme un fait accompli. Déjà les , troupes françaises sont entrées en Belgique i par la pointe de Givet et les Américains, qui ont franchi la frontière de Lorraine, ont libéré un grand nombre d© villages qui faisaient partie des département de la Moselle avant 1871. Enfin les forts avancés de Metz été occupés par eux. ? Partout lee allies sont accueillis en libéra--'ms par les. habitants des commune en-ihioe ou anneixéee. Ceux-ci, d'ailleurs, .n'ont p«s attendu.le déoirt d<*> Allemands i pour pavoiser leurs maisons eu l'honneur de 1 la France et les trois couleurs, jadis prose] tes, sont -fièrement arborées depuis le jo-de la signature de l'armistice. Dans le marche en avant les soldats alliés recueille non seulement un abondant matériel « 1- toute sorte, mais encore un nombre consid a rable de soldats' allemands qui n'ont , p d suivi leurs armées en retraite et exnt préfé ^ ee laisser prendre plutôt gue de rentrer \ n Allemagne. [0 On compte qu'à partir du dimanche i e novembre les troupes françaises pourraic: îs avancer à raison de 10 kilomèti*es par joi -e jusqu'au 21, puis elles fourniraient des ét pes de 20 K.M. les trois jours suivants, < & sorte qu'à la fin de la semaine elles auraie: j j franchi une distance approximative de i à kilomètres. - - s | Le ,,Petit Parisien" fournit les détai suivants sur le retour des prisonniers et e livraison du matériel par les Allemands: D conférences ont eu lieu entre des officie français et des officiers allemands pour e rapatriement des prisonniers civils. Le pa n sage en transit des trains de priscxrmie français a <5fré demandé à la Suisse. De.mên 5 en Hollande, la volonté du président du co: j seil est d'ailleurs que pas une minute ne 6c i perdue pour hâter le retour de nos comp; s radotes. Ainsi on peut espérer qu'à la fin c l'armistice la presque totalité des prisonnie français aura rejoint le pays natal. Il en e ' de même pour l'exécution de la quatrièn clause de l'armistice D'après cette clause 1 AJleman/ds doivent nous livrer 5000 canon ^ 25,000 mitrailleuses, 3000 îninenwerfer 1 s 1700 avions, le tout en bon état. Le livraisc 9 ! de ce matéiiel est déjà commencée et l'< ^ j peur veir de^puis deux jours de longues fil 3 j de caiicns de tous calibres se diriger vers 1 emplacements désignés pour les reeeve dans les secteurs américain, français, brit-a] nique eb belge. La plupart des canons livr ' jusqu'à présent^sont des pièces de canrpagi " de 77 m/m. ; les canons lourds suivront, ma " j la livraison 6e fera plus lentement, car n 3 , certain nombre devront être transportés p 1 voie ferrée. Parmi ces derniers figureroi des pièces de 360 m/m. qui ont bomibarc Dunkerqui© et quelques autres villes, cl> y pièces' de 420 m</m. fl[ui servaient à la de I truction des forteresses et peut-être atissi u _ ' 'spécimen de3 fameuses ' Bertha qui ont ti] $ sur Paris. Un avertissement du maréchal Foch. " | BERLIN, 16 novembre. (Wdrf). Le marchai Fcch adressa au commandant des armé 1 allemandes le télégramme suivant : 1 II ressort de renseignements reçus par ! | commandant des armées alliées qu'en certaii 1 endroits surtout en Belgique et tout spécial • ment da'ns la région de Bruxelles, les trouçx ) allemandes commirent des actes de violene 3 des dévastations et des pillages, agissemeir en contradiction flagrante aveo les clauses e l'armistice. Le commandant des armées, allié: L espère que le commandant allemand prendi des mesures pour empêcher les violations d dit trâité. Si l'on ne met pas fin au plus té à ces aotes, le eîe>mmandant des armées alliée 1 se verra forcé de prendre des mesures pour mettre fin. Signé l^och. Le commandant allemand répexndit : Les pli nipofoentiaires aileroànds ont observé à diverse reprises, oralement et verbalement, que l'ex< eu tion des conditions sans précédent et inexe witaWes aiu point de vue lœhniquo amène ' raient inévitablement des excès. -La faute d ces excès retombe donc maintenant et elar la suite sur le commandement allié. Lo con mandement allemand proteste contre les re proches injustes formulés 6t fait observer • nouveau C[ue la continuation des méthodes ai 1 plaquées .jusqu'ici par *le commandement alli ( rendent imr>ossiblo des mesures énergique pour la protection de la population allemand et ennemie et pour la protection et les soir apportés aux trempes allemandes. Le • commandement allemand demande nouveau que l'armistice, envisagé avec plaisi 1 par t&is' les peuples, soit réalisé dans U{iN*> -j prit qui n'exclut pas le maintien dç J-lyunanit chez les deux partis. En co qui conoerne la question même 1 commandement allemand déclare que, suivau J les renseignements qu'il reç*ut, les excès e question furent commis en majeure partié pa la population môme au ' préjudice des classe moyennes de la société et contre des soldat appartenant à la même catégorie de psi-sonne* Le ravitaillement de i'ennemi. 1 L'Entente publie une note disant qu'elle n i peut rion faire en faveur du ravitaillement d l'ennemi tant qu'elle ne pourra disposer de navires allemands et autrichiens. Après que on déterminera les besoins de l'ennemi et 1 quantité de vivres qu'on peut lui envoyer. La conférence de la paix. PARIS, 16 novembre. (Havas.) L'agenc Havas communique la note suivante en ré ponse aux infe>rmatie>ns parues Élans la presa i et suivant lesquelles les présidents du exm j seil et les ministres des affaires ' étrangère 1 de l'Entente s'étaient déjà réunis ou al | laient se réunir à très- bref délai à Paris e à Versailles pour commencer les travau: préliminaires de la paix : Quelques repré sentants des gouvernements alliés, lord Cur zon pour l'Angleterre et M. Sonnino pou l'Italie, ont bien procédé à Paris avec'MM ; Clemenceau et Pichon à de brefs éeshange i de vues sur la question des négejciations di j paix, mais lord Curzon a déjà regagni l'Angleterre et M. Sonnino doit rentrer di I manche à Rome pour assister à la repris» des travaux parlementaires. Il ne parai pas à vrai dire que l'on puisse parler d< conférence interalliée. Ce n'est probable mont pas avant la fin de novembre que h discussion des préliminaires de paix pour ra 6'ouvrir. D'ici là les chancelleries d( 1 l'Entente examineront les méthodes de tra vail à adopter ainsi que les conditions £ faire- prévaloir. Nous croyons savoir que , plusieurs nations alliées ont déjà désigne leurs plénipotentiaires. Il semble que h plupart des réunions se tiendront à Paris I A Versailles auront lieu seulement les réu 1 nions plénières. • Les négociations de paix. VIENNE. 16 novembre. Suivant le ,,Ach1 Uhr Abendblatt" on informa non officielle ment le gemvernement autrichien q^e les né . gcciations de paix commenceront le lr décerner ! bre>. Les Allemands quittent HeJsingtfars. } i HELSINGFORS, 15 novembre. (Wolff.) ® Le général v. d. Goltz déclara au Sénat que, e" pour éviter que les troupes allemandes en-trent en contact avec le3 troupes anglaises 10 j attendues, des mesures ont) été prises jxïut m ; le renvoi immédiat des troupes. L7 ! La libération des prisonniers de guerre, it | Le commandement en chef allié a fait sa-ir voir au chef de la mission française à Spa. a- ; que la libération des prisonniers. doit être le' 1 f^ite par des troupes allemandes détermi-it ! ^®es et que les prisonniers ne doivent pas )0 remis en liberté sans plus. Pour œ qui j concerne les canons à céder ceux-ci ne doi-ls V€nt pas être abandonnés mais remis par la des troupes allemandes indiquées à cette fin. BG 1 Lo retour des prisonniers. rs ! LONDRES, 17 novembre. (Reuter.) Le le premier détachement do prisonniers britan-s- niques, comprenant 1300 hommes de la ,,na-ra' val-brigade", faits prisonniers en octobre le 1914 à Anvers, arriva os matin à Hull. Le }' i'oi l€-irr envoya un télégramme de bieai1-it venue. l6 j Ordre du jour du général Pershing. rs ! 17 novembre. (Havas). Le général ^ i Pers&ing a adressé aux troupes placées sous ! son commandement un ordre du jour oit il dit | notamment: ,,L'ennemi a capitulé. Nos ar-îs j niées levées en hâte et rapidement entraînées 3, ont affronté un ennemi éprouvé et par leur ît courage, par leur discipline et leur adresse n l'ont vaincu. "Sans vous plaindre, vous avez -n enduré de souffrances, des. privations et des îs dangers. Vous avez vu beaucoup de vos cama-rjldes sacrifier leur vie à la cause de la liberté. : Je -vous remercie'do la patience et du cou- - rage qui vous ont soutenus. Je vous félicite - des résultats splcudides de la -victoire ejue 's notre nation doit à votre héroïsme et au 6«,ng L0 de nos nobles morts. Vos exploits sont inscrits is pour toujours sur. les pius glorieuses pagos de n l'histoire américaine. Voilà ce que vous avez ir , fait. C'est maintenant l'heure d'une tacite it PÎ11S délicate qui vous permettra de donner £ t-oute la mesure de vos qualités militaires. Mais vous ne faiblirez pas. Il se peut que vous soyez souvent tentés de manquer à la elisci-pline, à la bonne conduite, à la bonne tenue, n. à tout ce qui caractérise un soldat. Mais vous 'e vous souviendrez que chaque officier et chaque j homme de troupcrcprésente_ en Europe notre I nation et que,' célèbre depuis 'hier, il ne peut , ; plus rien faire aujourd'hui qui échappe à l'at-tention de ses alliés ou de ses ennemis. Sur le territoire ennemi ou 6ur 1© sol libre de la France vous vous montrerez disciplsiés, cor-0 vects, respectueux de * tous les 1 droits civils LS au point de justifier pour, tou jours l'orgpuil et l'affection qu'éprouve cljngue Américain pour ^ votre uniforme et^pous voli.s''. ' 3 La marche des italiens. 0 Stefani annonce) que les troupes italiennes :s ont occupé les défilés de Predil, Moistroca a et Bogatm, dans le bassin de l'Isonzo si^pé- ^ rieur, ainsi que Cerchina, ^obregiia et ^ Bjzovnik, dans la vallée de l'Idria. y Les Italiens à Catîaro. . ( Stefani annonce que depuis c^uelques ^ i jours eles navires italiens se trouvent dans L la baie de Cattaro. En Roumanie, PARIS, 17 novembre. (Havas). Par télé-; graphie sans fil. Le- commandement en chef _ allié: au commandement en chef allemand: Le général Berthelot, commandant - d© à l'armée française du Danube, été désigné 1- pour régler l'application des conditions de é l'armistice avec le commandant des trempes s allemandes en Roumanie. Ordre a été doiwié 0 ; d'instituer des commission de contrôle alliées s j à Hirsova, Sinaia et Rimuitz. 1 L®s troupes al^éos à Du car «st. 1* , PARIS, 16 novembre. (Reuter). Le 9 novembre, jour de la mobilisation générale en Rou-é manie, les troupes alliées franchirent le Da-I arabe. Les Allemands offrirent quelque résis- 0 tance mais les pertes des troupes de l'Entente t j sont minimes. I^es troupes alliées feront proba-n liment leur entrée .solennelle à Bucarest r dimanche. s , s Les Britanniques occupent l'Est-Afrioain. LONDRES, 16 novembre?. Le ïi)inu»(Hsro do la guerre mande :. Conformément aux' edauses de l'armistice conclu avec l'Allemagne, les s troupes allemandes, aux ordres de von Lettow c et von Bcck, 6e sont'rendu es prisonnières le-s 14 dans la matinée, - sur le Zambèse, au sud de 1 K^sama, dans la Rh^désie D?i>tentrionalo. " Le mouvement ; révelutîonijjBlre 3 Eci ASEemegne 5 La dissolution du Reichctag. BERLIN, 16 novembre. (Wo(ff). Officiel. I M. Fehrenbach, f président du Reichstag, . adressa la note suivante au cabinet: _ ,,Le gouvernement compta-t-il s'opposer à la convocation du Reichstag?" • i Le gouvernement répondit: ■ 1 A la- suite du mouvement politique, qui abolit tan'c le reîgime impérialiste que le con? ; I eeil fédéral, le Reidi^tag, élu en 1912, no pourra } ( plus se réunir non plus. » | (Sig-no) Ebert, Haase. . 1 Les journaux signalent à ce sujet que le > gouvernement se prépare à convoquer au plus tôt une assemblée constituant© nationale. ~J \ ' L'A3semblée constituante. ■ 1 BERLIN, 16 novembre. (Wolff). Le ,,Ver-1, warts" signale: Le projet de loi concernant . : l'assemblée instituante nfitionale r.er*. pv; ! > aujexurd'hui. De commun accord avec le ministre de l'intérieur en Prusse, le projet de loi aura trait également, aux électie)ns pour uno ' 1 assemblée constituante prussienne. Une garde républicain© à Berlin. , ' Suivant une dépêohc Wolff offioiole ■ : commandant de Berlin erigage les démob 1 I sés à former une garde réoublicaine pou , maintenir l'erdrn et ojnpceïner quo la vil: J soit pillée. . Lo retour du Slesvig au Danemark. PARTS. 17 novembre. (HavasY. De Stock» holm; D'après les journaux de l'Allemagne du

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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