L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 12 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 29 März 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/k06ww7824f/
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geffl® Année ire». 14SO G cent Marcsi bs raoveimlbre 25&Ï® L'ECHO BELGE l'Union la il la Fnr>na. Journal quotidien du rrmtin tssar^isssarsî en Hollarede Belge est noire nom de Famille. Toutes Ses lettres doivent être adressées ai bureau de rédaction: FV. Z. VOOWBHJRGWAL 234-240 ^MSTERDAAl. Téléphones: 2797 et 1775. ! Rédacteur en Ctieî: Gustave «laspaers. Comité d« B^darfinn i Charles Bermard.Kené Chambpj, t-om.tfe de H^daction.j Bmile Painporé. Abonnements: Hollande II. 1.G0 par mois. Etranger il. 2.00 par mois. Pour leo militaires au Iront et les militaires internés en Hollande II. 0.7S par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. ! Baauia - n- -n L'Armistice est signé. Mons pris par les Canadiens. La iBsrrs est fié L'armistice demandé par les Allemand: été signé aux conditions fixées par le ma chai Foch, hier, 11 novembre, à 5 heures matin. Il avait été stipulé que, dans les i heures, ses clauses entreraient en viguet En conséquence ordre a été donné par I maréchal Foch comme par le tuaut comme dement allemand de cesser le3 hostilités, 11 heures du ma/tin, heure française, à heures 55 m., heure allemande. La guen commencée le 1er août 1914 par lu déclai tion de guerre formelle de l'Allemagne à Russie, a duré quatre ans trois mois onze jours, ou mille cinq cent soixante joui Elle n'aura pas été l'une des plus longu de l'histoire. Elle aura été assurément plus sanglante, la plus terrible par le3 pc tes des vies humaines et les ruines moral et matérielles accumulées, la plus considér ble par le nombre des Etats et des peup] qui y ont pris part et par l'étendue d théâtres d'opération qui englobèrent le mo de entier. Elle se termine, cette formidable guer où nous avons été entraînés les premiers, p. notre victoire complète. Le droit est veng le droit est rétabli. La justice immanente eu sa revanche. Ostensiblement, pour ave yiolé la neutralité de la Belgique et po-avoir osé cet autre grand crime, la pirater sous-marine, l'Allemagne encourt aujou d'hui son juste châtiment. En effet, c'e parce qu'elle a violé notre neutralité que Grande-Bretagne 6'e6t jetée dans le oonfli aussi complètement, aussi résolument qu'el l'a fait. Et e'est aussi parce que le3 Etat Unis ne pouvaient pas demeurer insensibl aux attentats sur l'humanité, commis < B&ng-froid et méthodiquement par les cor mandants de sous-marins, que ce grand pa; a jeté dans la balance le pSTds de ses fo miàables ressources en hommes et en mat fiel. Alais le crime allemand, qui s'est avé] ici dans deux manifestations particulière est plus profond et plus général. Le crin allemand trouve ses inspirateurs dans c< écrivains, ces philosophes, ces professem qui, depuis un siècle, propagent le dogn: de la supériorité allemande, le culte d surhomme allemand, dans ces fabricants < ces industriels qui avaient poussé la pre duction dp leurs produits au point qu'ils n pouvaient plus, par des voies pacifiques, s'a< surer les débouchés nécessaires. Et ce crim trouve ses exécuteurs dans ces militaires qi avaient vengé Iéna, écrasé le Danemark vaincu l'Autriche, jeté bas le Second Empir Français, et qui avaient une foi aveugl dans l'infaillibilité de leur jugement ctomm dans l'invincibilité de l'armée allemand* Jamais empire de proie ne s'était plus foi midablement armé pour une politique d proie; jamais semblable politique n'a ét poursuivie avec tant de froide résolutio: aans son application la plus extrême, av^ un tel manque de scrupule dans le choi: des moyens. Et si l'abominable ooup n', pas réussi, c'est moins" parce que le mond' entier a fini par se liguer contre FAllemagn et les complices qu'elle avait su mettre dan son jeu, que parce que, véritablement, il ; a une Justice et que cette Justice,, en fil de compte, est la plus forte. Jamais dans l'histoire du monde la lutt* entre le Bien et le Mal n'avait pris de telle proportions. Jamais la victoire du Bien n'« été aussi complète; jamais l'humanité n'eu autant de raisons d'entonner le "chant d'al légreese, le grand hosannah qui libère le esprits et exalte les âmes. Et oependan quelque chose nous retient de parler haut Comme l'a fait justement observer quel qu'un, il y a trop de morts dans la maison Ét puis les problèmes que pose l'après-guerre sont tels, la tâche devant laquelle nous nom trouvons tous, maintenant qu'il va s'agû de reconstruire, de refaire la maison démo lie, plus grande, plus belle, mieux aérée, e1 avec de la place pour tout le monde, cettf tâche est tellement considérable que nous •ne pouvons échapper à un sentiment d* gravité, presque d'accablement, devant les responsabilités qu'elle nous impose. En ce moment surtout, sachons reconnaître ce que bous devons à nos morts, à tout le sa ne veraé qui a été la rançon de la victoire, lachons-nous rendre compte aussi de ce qu€ nous devons à l'avenir. Nortre pensée, en cette heure de grande, de pure, d'émouvante joie, va des tombeaux aux berceaux. Charles Bernard. l'importance des villas et des communes bsljjss déSivréss dspuis ic 28 septembre 1910 La ville de Rcrulers, enlevée le 14 octobre 1918 par les troupes françaises, est un important centre industriel de filature et de tissage. Il Comptait, avant la guerre, 26,000 habitants. Beveren, à 2 kilomètres de Roulera, comptait 2,800 habitants; Hooglede, repris par les Belges, 5,000; Rumbeke, Iseghem, Cortem&rck et Handzaeme, cités reoonquises par les troupes du ■ Roi Albert, possédaient respectivement, avant la guerre, Une population de 6,500; 11,000; 5,000 et 3,300 habitants. Parmi les villes et lesi villages enlevés par les Britanniques, il convient de citer: Moorseele 4,500 âmes, Lede-ghem 3,600; Rolleghem-Cappell^ 1200; feaia 11,229. si Weorég 10,023, „Les fils combattants de la Belgique" Les Belges ont sauvé la situât • pour nous. ir William Risdale (Un article du journal londonien ,,Sta: n traduction de „la Métropole" de Ixradr ^ Il y a quatre ans tout juste ce mois-cd c ^ I je voyais une armée de Belges, épuisés ,e fatigue et de faim, se traîner vers les bo: a' de l'Yser, se retourner soudain et se bat la de nouveau. Ils formaient un étrange sp taole. Pas deux uniformes n'étaient les r >s mes et tous étaient bizarres. Ils avai< es l'air, devant le monde, d'une troupe de p la sonnages défraîchis de quelque paysanne T_ burlesque, qui, par un malentendu inoro; eg ble, s'étaient trouvés mêlés à une somî a_ tragédie. Toute la force de la tragédie nous ap] es raissait pendant ces journées des bords a_ l'Yser, parce que nos nerfs n'étaient i encore endurcis par quatre années de guer .Cette armée déguenillée venait de livrer 1 ir taille pendant dix semaines et quelle bata g le ! Ils s'étaient simplement jetés en trav< a des rouages de la grande machine milita^ jj. cjui voulait passer par leur pays. ir Mais, à l'est de l'Yser, il restait encore ie tout petit bout de Belgique comme un e r_ blême. Et ils s'étaient arrêtés pour le ten II y avait des moniteurs britawrviqioes à [a côte, quelques territoriaux et fuiiliers-ir, k rïns français; mais la bataille dk l'Yser f le une bataille des Belges. Et, en dernier n s. sort, ce furent encore les dignes Belges £ l'oeuvre de leurs mains — qui empechère [6 les Allemands de prendre les ports du P< !_ de-Calais. Des semaines après que les petites vagu P. sales eussent recouvert les plaines de l'Ys* 3_, on put voir émerger les gueules des oano •q embourbés et suivre sur le fleuve les cad 5, vres gris s^en allant vers la mer ou entass e en grappes macabres dan9 la boue. » * » iS ! •s Quarante mille Belges, affamés, décanfil e mais résolus, ont sauvé la situation pon u nous. :t A peine la moitié de ce nombre srorvée >. aux souffrances de ce premier hiver. Je n e souviens avoir acheminé vers Ramscapelle Pervyse des charretées de chemises, chau e eettes, écharpes, etc., envoyées d'Anglete j re. Les Belges portaient encore les, vêt , ments d'été avec lesquels ils avaient quit e leurs, foyers au mois d'août et ils étaie] e maintenant plongés jusqu'aux genoux dai e une eau glacée, avec des bottes souvei vierges de semelles ! L'hiver fut dur et la fièvre typhoïde nr e une forte rançon dans ces marais. Malgi é d'incroyables souffrances, ces Belges se soi i cramponnés à cptte extrémité boueuse d< c- "Pandres et l'ont tenue contre les nombret i ses et violentes attaques de l'ennemi. Et ps i les jours de neige comme par les jours c 3 pluie, on pouvait voir la haute st't d'u * homme, trempé mais souriant, aller et ven: 3 parmi les soldats, les encourageant et le f aidant. C'était le Roi Albert. i • * * C'est une toute autre armée que le R< 5 Albert commande aujourd'hui. Il n'en reï 3 te plus beaucoup de la vieille armée. 1 Un courant constant de Belges évadés d J -pays occupé a emporté la haine pour l'oj presseur, née de l'intime souffrance enduré 5 sous la botte. Près de 30 pour cent des Beû ' ges qui ont tenté de s'évader du pays pou passer en Hollande et en Angleterre, afi de rejoindre l'armée, ont payé leur tenta tive de leur vie ou d'années de travaux foi | cés en Allemagne. Mais aujourd'hui, l'ai ' mée belge a autre chose que la bravoure e la capacité. Il n'y a plus rien de grotesqu dans son accoutrement. Les soldats son équipés de neuf. Depuis leurs casques d'à ' cier jusqu'à leur artillerie, tout est psrfec tionné et leur instruction est complète. ■ • * * Ceux qui ont été en ligne près des Belge connaissent leurs qualités. Je faisais parti d'un bataillon de ,,Lanoashires" et nou avions une équipe de football dont nou pensions le plus grand bien. Quelques offi ciers belges vinrent nous voir un jour pou arranger un match. Pour ne pas avoir l'air discourtois, nou acceptâmes, attendant un résultat pluto comique. Lorsque les Belges eurent batti nos gas-du Lancashire par 3 goals contre 2 nous avons» porté les vainqueurs sur no épaules jusqu'au prochain estaminet! Us connaissent lji valeur des hommes lors qu'ils les rencontrent et les Belges furen toujours ensuite pour eux gradely lads, tlu }cnmus. * • • Il y a, entre ces Belges de maintenant e1 ceux de 1,914, une différence totale; mais il: ont commune la haine suprême du Boche. Si nos foyers avaient été désolés, si l'Allemagne avait répandu sa bestialité 6ur 1< pays que nous appelons nôtre, si nos prochet étaient de l'autre coté des lignes, alors — alors seulement — nous serions en état d< comprendre l'esprit avec lequel les Belgeî vont de l'avant. Les Boches qui sont devant eux sont er train de payer une indemnité que l'araiéf bel^e attend depuis longtemps. .William Ri&dale. En Belgique. Derrière les lignes allemandes. (D'un correspondant 'particulier.) Des gens des environs de Gand, que les Allemands évacuent de force à l'arrière e; qui viennent d'arriver à Anvers, racontant ^ que l'ennemi a fait sauter tous les ponts ai nord de Gand: ceux de Mendonk, de Wach-^ tebeke, de Saffelaere, et celui de la voie fer-rée à Moerbeke. Le pont sur lequel la routt ec_ de Oostakker à Gentbrugge traverse le cana' de Terneuzen est détruit depuis déjà quel-^nt ^ue ^e;mPs- ^ Dos installations militaires que les Aile-iriands avaient à Loochristi, à Oostakker, à rie Gentbrugge, ils ont emporté tout ce qui était rapidement transporta ble; ils ont incendie } ou fait sauter le reste. Dans toute cotte région de nombreuses ^ prairies sont sous l'eau. -de3 L® ICaSsea" à Spa. fD'un correspondant particulier.) >rs Guillaume II a passé ces jours derniers à Liège, où il ne s'est d'ailleurs pas arrêté, et s'était installé à Spa au quartier-général In où il a passé toute la semaine. Le kronprinz s'y trouvait également. Un régiment de cuirassiers de la garde a la été rappelé du front pour servir de garde a_ personnelle à l'empereur. ut N. D. L. R. — Nous savons, depuis que cette correspondance a été envoyée, que le kai-— sor n'est pas resté longtemps dans la jolie ville belge où malgré sas fameux cuirassiers de la _3. garde, il n'a pas dû se sentir eu sécurité. A £% r s? se e ? ! & a us Le nommé K..., Louis, âgé de 42 ans, gar-a_ : dien d^une maison inoccupée de la rue Gal-! lait, à Schaerbeek, donnait depuis quelque temps ^ clos signes d'aliénation mentale. Il avait décidé d'en finir avec la vie. Pendant l'absence de sa femme, il est allé chercher au grenier un tuyau en caoutchouo, il a dévissé vr le bouchon d'une conduite du gaz et y a adap.té le tuyau : alors, après avoir ouvert le robinet ^t compteur, il s'est assis sur le plancher, a ie mis l'un des bouts du tuyau dans la bouohe et a attendu la mort. Quand sa femme est rentrée, vers 8 heures du soir, il avait cessé de s" vivre. r- * -v * > Un nomme V..., de la rue Impériale, à ;.o Schaerbeek, avait loué les sous-sols de la mai-it son occupée par M. S-..., rue do Bràbant. et ig y avait fait mettre en dépôt 20 balles do café. ^ Or, lundi, dans la matinée, se présentèrent chez Mme S... trois individus accompagnés d'un camion automobile. D'un des deux pré tendit avoir l'ordre do saisir les 20 balles café. Mme S... voulut s'opposer à leur enlè ment, mais les individus descendirent à cave et brisèrent lea serrures des portps; enlevèrent les sacs, les chargèrent sur camion et partirent ensuite vivement vers ville. On a immédiatement porté plainte la police, mais elle n'a encore rien déoouve Le café volé a une valeur do 100.000 fra] environ. * * * La rue "Van Dyck, à Schaerbeek, a été m en émoi par un drame de la folie. Un ouvr peintre, Gustave V...., âgé de 32 ans, atte subitement d'un accès de folie pendant qi se trouvait dans sa chambre avec sa femn . tenta de tuer celle-ci sous prétexte qu'il v< lait la soustraire aux horreurs de la guer) il la poursuivit, armé d'un couteau, et il avait déjà fait plusieurs blessures, quand c voisins, accourus aux cris poussés par la victir se sont précipités dans la chambre eit Se se rendus maîtres du fou. V.... a été conduit la permanence de l'Hôtel Communal, où il été enfermé dans un cabanon spécial jusqi l'arrivée d'un médecin; peu après, il mour; pendant une nouvelle crise plus aiguë, cadavre a été transporté à la morguo du cin tière communal. Les blessures de la femme so heureusement peu graves. * * * Le nommé Ch.. ., de Ciney, au service de " R...., marchand de bestiaux, de la même kx lité,, était venu livrer du bétail à l'abattoir Bruxelles et en avait touché le montant, s< une somme de 29,000 fra nos, qu'il avait enf< mée dans son portefeuille. Or, au moment il montait dans le train à la gare du Quarti Léopold, il a senti une main se glisser da la poche de son pardessus et en retirer s< ■ portefeuille, mais la foulo était telle qu'il n pu rattraper le voleur. i } La nuit dernière, les perceurs de coffre forts se sont introduits, par le soupirail de oave dans la demeure de M. D...., brasseur, ri de Venise, à Ixelles. Ils sont attaqué le coffr foi-t qui se trouve dar.s une picoo du rez-d chaussée, perforé la porte du meuble au mcy< de mèches américaines, puis, à l'aide de l'instr ment appelé ,,!e pont", ils ont fait sauter porte. Une somme très importante en espèe et en valeurs diverses, ainsi que l'argonter et les bijoux qui y étaient enfermés, ont é enlevés. A surE e r c&i Qu'elle soit espagnole ou chinoise, la grip] fait, ^ au pays de Charleroi, un grand nomb de victimes, principalement chez les personn ! de 20 à 3o ans. Tous les médecins sont sur 1 dents, et on signale maintes localités où 1 malades ont été heureux de pouvoir faire app à des médecins militaires, à Presles notammen De nombreuses administrations communale après avoir pris l'avis du corps médical, or ordonné la fermeture des oinémas et des salin de spectacle, après avoir licencié les écoles ■■'■n m jmjjiiiii u iiuiii ib.l' wrnro i L9erm©mâ capitule sans conditions. i- : L'arrftistiee est sieiné! r ® Le îsxîe des conditions. . L'armistice signé. PARIS, 11 novembre. (Haras). Par télogra phie sans fil. Les plénipotentiaires allemands a" ^ commandement en chef allemand pour commu niquer aux autorités intéressées : s L'armistice a été signé à 5 heure: du matin (heure française) et entri J en vigueur à 11 heures du math . {heure française). Le délai pou - l'évacuation a été prolongé de 2-l heures pour la rive gauche du Rhii b et ensuite de S jours : au tota t 31 Jours. Les modifications m texte qu Helldorf a apporté seront indiqués: par télégraphie sans! il. 3 3 (Sig.) Erzbsrger. 5 " L©s coaidSetfioiïis de l3ao™5s4io€ BERLIN, 10 novembre. (Wolff), Officiel Voici un extrait des ccntfîtïows de paix : l 1. Entrée en vigueur six heures après I; ; signature. 2. Evaouation immédiat© die la Belgique, d< 5 la France, de î'Alsace»Lorraine dans les quinz< jours. Les troupes qui ne sont pas parties alors seront Internées eu faites prisonnières. ' 3. L'Allemagne devra oéder 5000 canons, er premier lieu dfrs canons lourds, 30.000 mitrailleuses, 3000 lance-mines, 2000 avidns. ' 4. Evacuation de la rive gauolie du Rhin. Oc-1 cupation par l'ennemi de Mainz, Coblence, Cologne clans un rayon de 30 kilomètres do pro-, fondeur. ( 5. Institution d'une zone neutre de 30 à 4C kitamètnts de profondeur sur la rive droite du i Rhin. Evacuation dans les onze jours. M 6. De la contrée de la rive gauche du Rhin j rien ne peut être enlevé. Toutes les fabriques, tous les chemins de fer, eto., doivent être lais-, sés intactes. 1 L L'Allemagne devra oéder 500Q locomotives, j 150.&00 wagons, 10.000 automobiles. S. Entretien, des; troupes d'occupation ennj ^ m:os par l'Allemagne. 9. A l'est toutes Ic3 troupes doivent être roti rées en dedans des frontières du 1r août 1914 ; il n'a pas été fixé de tems?. s j 10. Renonciation aux traités de Bresî-Litovs I ! et de Bucarest. , ' 11. Capitulation sans conditions pour PAfr , ! que orientale. 12. Restitution du capital de la Banque belg ' et de l'or russe et roumain. ! 13. Renvoi des prisonniers de guerre, san réciprocité. ' 14. Remise de 101) scus-marins, 8 croiseur ; légers, 6 dreadnoufrhîs; les autres navires s€ ront désarmés et placés sous garde. 15. Bes garanties pour le libre passago dan le Katîegat. Errfèvfèment des champs de mine et occupation de tous les forts et de toutes le ! batteries pouvant entraver ce passage. mantfs pourront également être saisis. • i 16. Maintien du blocus. D'autres navires aile J 17. Toutes les limitations allemandes pour I i navigation des neutres seront levées. 18. L'armistice durera trente jours. » • i Les modifications du traité d'armistice. PAMS, 11 novembre. (Havas.) Les plénipo teutiair allemands au haut coonmandemen ! allemand : Texte modifié 999—1 : Le para.graph< ajouté à l'article 39 donne satisfaction à cett-observation.I 2. alinéa: afin de diminaex le danger si gnalé à l'établissement d'uno zone neutre éton due, cet alinéa sera modifié ainsi qu'il suit Une zono neutre sena réservée sur la riv< droite du Rliin, entre le fleuve et à 10 kilo mètres de distance depuis la frontière de Hollande jusqu'à la frontière de la Suisse. Alinéa 5. En vue do donner en territoire aile mand plus de facilités pour la remise en prdrt I des troupes cet alinéa sera modifié ainsi qu'i ' suit : L'évacuation par l'ennemi des pays di Rhin, rive gauohe et rive droite, sera réglée de façon à être réalisée dans un délai do 16 nouveaux jours, soit 30 jours après la signai/ire de i l'armistice. j Alinéa 5. Satisfaction est donnée à l'observa-i tion faite B&Î A'ftdjoac,!#® a pçt alijj^a de la phra.se suivante : Personne ne sera poursu pour délits de participation à des mesures guerre antérieures à la signature de l'armisti Alinéa 5 : Satisfaction est donnée à l'obsi vation faite par la modification de oet alin dont le nouveau texte sera le suivant : Il de sera pris auoune mesure générale ou d'orc officiel ayant pour conséquence une dépréci •j '-j,011 des établissements industriels ou u] lls réduction de leur personnel. Alinéa 3: Le texte de oet alinéa sera do | modifié ainsi qu'il suit : U sera livré aux pu: a : Wvnco-3 associées oOOO ma<;hines montées, 150,0 i wagons et oOOO camions automobiles en b< 1CS état de roulement et pourvus tous des rooha ger et a-gi-ès nécessaires dans des délais do le détail est fixé à l'annexe 2 et dont le tôt ne devra pas dépasser 30 jours. Alinéa 6. Satisfaction est donnée à l'obse nt vation faite en modifiant le texte de oet a 1 ; néa ainsi qu'il suit : Tous les approvisionn le> monts en aharbon et matières d'entretien, < m" matériel de voies de signalisation et d'atell |° ? seront laissés sur place Ous approivisionr |U1 ments Boront entretenus par l'Allemagne en lOS qui concerne l'exploitation des voies de cor :le' munication des pays de la rive gaucho c ! Rhin. & ! 9. L'alinéa 1 s'est modifié par une adjon ,f ; Hon donnant les garanties demandées et sei ;.a j rédigé ainsti qu'il suit: Le droit de réquisiti< lit : sera exercé par les armées des alliés' et d e { Etats-Unis dans tous les territoires oooupé ie" sauf règlement de compte' avec qui de droi Qt 10. Alinéa 2. Satisfaction est donnée à l'o servation faite par l'adjonction à oet aline des phrases suivantes : Toutefois le rapatri il. ment des prisonniei-s de guerre allemands i] a- ternés en Hollande et en Suisse continuel 3 e comme preoidemment. Le ra.patriemtnt d' >it prisonniers de guerre allemands 6era réglé 'r- ua «mo.usion dos préliminaires de paix. >ù 12. Il e3t tenu compte de l'obeervatic er faife pour la nouvelle rédaction du texte c □s cet alinéa qui sera comme suit: Toutes 1< m troupes allemandes qui se trouvent actuell-'a ment dans les territoires qui faisaient part: ayant la guerre de l'Autriche, de la Rouim nip, de la Turquie doivent rentrer immédiati s- ment dans les frontières do l'Allemagne tellt la qu'eilf-, étaient en août 1914. Toutes les troi ie pe8 allemandes Qui se trouvent actuellemer e- dans les territoires qui faisaient partie avan e~ la ruorre de ia Russie devront également rei ;n trer dans los frontières de l'Allemagne définie i- comme ci-eiessous, dès que les alliés jugeroc la le moment venu, tout compte tenu do la situr tion intéricaire ae cea territoires. i0 II est tenu compte de l'observation fait té pour la nouvelle rédaction de cette clause qi sera la suivante: .Cotation immédiate pa les troupes allemandes do toutes réquisitions saisies ou mesures coërcitive-s en vue do s je procurer des ressourceïs à destination de l'Aile :e magne en Roumanie et en Russie (dans leui 3s limites du 1er août 1914)". ÎS ^ Le texte nouveau indiqué ci-dessous répon }S à la demande faite: ,,Ives alliés a/uront libr cl accès aux teiritoires évacués par les Allemand k «sur les frontières orientales, eoit par Dantzig soit par la ristule afin de pouvoir ravitailler le k populations et dans le but de maintenir l'ordr ,s 17. Compte est tenu dee obaerratiors pré^,3i: t(%-s par la modification du texte qui es rédigé ainsi qu'il suit: Evacuation cia toute 5 les forces allemandes opérant en Afriqu j orientai dans le délai d:un mois. 18. Le paragraphe ajouté à l'article 3-1 donm - 1 ivi satisfaction à cette observation, de 22—5. Pour tenir compte de l'observation ». faite le texte 6era ainsi modifié: Livraison aux «•- alliés et aux Etats-Unis do tous les sous-ja marins (y compris tous les croiseurs sous-ce marins et tous les mouilleurs de mines) ro actuellement existants avec leur armement et a- équipements compléta dans les ports. désignés îe par los alliés et los Etats-Unis. Ceux qui na peuvent pas prendre la mer seront désarmés ne de personnel et de matériel et ils devrons s- rester sous la surveillance des alliés et des [X) Etats-Unis. Les sous-marins qui sont prit» >n poùr la mer seront préparés à quitter les ports n- allemands aussitôt que des ordres seront reçus nt par la T. S. F. pour leur voyage ]© jour aï désigné do la livraison et le reste le plus tôfc possible. Les conditions de cet article seront r, réalisées dans un délai de 14 jemrs après la li- signature de l'armistice. e- i 23. L'addition suivante y est faite: Tous m los vaisseaux désignés pour être internés seront ?r prêts à quitter les ports allemands sept jours e- après la signature <ie l'armistice. On donnera par T. S. F. les directions pour lo voyage, v i Les alliés envisagent quo la continuation du u blocus n'empêchera pa.s le ravitaillement d» i l'Allemagne, une fois l'armistice conclu dans 0- la mesure qu'ils jugeront noceaeairo'. La ■a phrase suivante est, dans ce but, ajoutée au m texte: Les allies et les Etats-Unis envisagent ss le ravitaillement de l'Allemagne pendant l'ar-s, mistice dans la mesure reconnue nécessaire. t 28. Cotte clause doit êtro comprise dans c« >- sens que le matériel désigné doit être* laissé a intact sur place, de telle façon que les alliés °* et les ^Etats-Unis en disposent de la manière 1 q11'1! jugeront convenable. Il ne peut êtro ^ donné satisfaction au paragraphe 'C des observations parce que les navires vwos par ce paragraphe doivent etre employés h un autre n usage. Cette clause sera ainsi rédigée: ,,Abau-Q don par l'Allemagne sur place et intact da ^ tout le matériel de port et de navigation fluviable, de tous le3 navires de commerce re- 0 morqueurs, chalands, de tous les appareils, matériel et approvisionnements d'a-énorauti- v que) maritime, toutes armes, appareils, appro-:g visionnements de toute nature, en évacuant la côte et les ports belge3. ■j 29. Il est demandé que, dès que la chose sera ^ possible, il soit donné communication aux «al- 1- liés des aocords auxquels il est fait allusion, s 34. Le nouveau texte de cotte clause sera t donc le suivant: La durée est fixée à 3o jours . avec facilité de prolongation au oours de cette durée; 1 armistie^ peut, si les clauses no sont pas ^ exécutées, être dénoncé par l'uno des 1 parties contractantes qui devra en donner lo préavis 48 heures à l'avance. Il est entendu • que l'exécution des articles 3 et 28 no donnera lieu à dénonciation de l'armistice pour insuffisance d'execution dans les délais voulus que dans le cas d'une exécution mal intentionnée. For r assurer dans les meilleures conditions l'erécution de la présente convention B. le principe d'une commi*s'on d'armistice in-I tej-nrvtionale permanents eit admis. Cette com-» ; mission fonctionnera sous 1r haute autorité du 3 1 oomni «r.d^rnent en chef militaire et naval des 3 j armées alliées. ^ j L'Aîbmav'îlîe accepte «iq cor,étions restrirtiona l ! BEPaLIN, 11 novembre (Y. D.). Officiel. Le | gouvernement alkanand a accsepté les condition! 5 de l'armistice sans restrictions. Les- opérations militaires. La fin des hostilités. _i , '■ Dopiiù lundi matin, 11 hautes, là tau a eassâ sur faut /a traat, _ ! Les derniers communiqués officiels■ "> ' 1 ! Sur ie front beige. , Los Britanniques prennent Peruaslz, Antoing 1 Tournai et s'approchent do Wions et de Renab (Commimiqué officiel) LONDRES, 9 novembre. Sur tout lo fronl britannique nos troupes poursuivirent leui a avance et l'erinomi so retire en toute hâte. | Sur l'aile droite lçs 3e et 4e armées s'avan-' cent de part et d'autre do la Sombre vers h s frontière belge où l'ennemi ne résista que fai-| blement. s 1 Au centre la lo armée réalisa de rapides progrès de part et d'autre du canal de Mons à " ; Condé. Au sud du canal nos troupes passèreni j la voie ferrée de Maubeuge à Mons et s'appro-s - chèrent de Mons. i Au nord du canal de Mons à Condé l'aile s gauoho de la le armée, en coopération avec s l'aile droite de la 5e armée, purgea d'ennemis la région entro l'Escaut et le canal d'Antoing, conquit Perujwelz et passa le canal d'Antoin^ au sud do cette ville. Sur l'aile gauche les 2o et 5e années ont pris 1 pied sur la rive orientale de l'Escaut sur to>ut le front. Los troupes do la 5e armée prirent Antoing, Tournai et étendirent leurs progrès à l'est de ces villes. Plus au nord la 2o armée s'approche de Renaix. Les Anglais devant Mons, b (Communiqué officiel.) > LONDRES, 10 novembre. (Renter.) Sur 3 tout le front nos troupes restent en contact avec l'ennemi en retraite. " | Nous occupâmes le faubourg de Bertai-. j mont, à la lisière sud de Mons. » 1 Plus au nord nous approchâmes de Leuze • et nous nous emparâmes de Renaix. A la frontière Mo!lan«îc~beIge. (D'uni correspondant particulier.) i SAS DE G-AND, 10 nov. Pendant ces i deux derniers jours il n'y a pas eu grand' chose de particulier à la frontière. 1 1 De temps à, autre un coup de canon. Hier, vers 1 heijire. nous -avons vu 20 avions alliés qui survolaient Seîzaete et envi, rons. 1 Sinon ïien, Il y a actuellement à Sas de Cand près de 5000 réfugiés venant se Riome et Selaaefee. L'offanslva das aiilâs. Les Français encirdôont Mézièro® et enlèvent eso nombreux viMagiw (Communiqué officiel.) PARIS, 9 novem/oro. Poursuivant leur marche, les Français progressèrent en certains endroits de 15 kilomètres au cours de la journée. Sur l'aile gauohe leur cavale*io passa la frontière frando-bélge, Elle talonna le*? arrière-gardes allemandes, fit des prisonniers et captura une quantité considérable de matériel, notamment plusieurs trains. Les Français occupèrent Gkgeons, Founniea, Ainson, Anor, Saint-Miohel et, continuant la' poursuite de l'ennemi, ils déposèrent ces localités sur la ligno générale Montignies — lisiàro nord dai- boi« de Saintr-Michel, IMacquenocs, Forge Philippe. Plus à l'est les Français, après a/voir passé lo j Thon et l'Aube et conquis le plateau situé em-! tre ces doux rivières, enlevèrent et dépassèrent ! Largement Signy-le-Petit en dépit de la résistance acharné© de l'ennemi Los Français atteignirent, la voio ferrée Mé-zières-Hirson et s'emparèrent de Wagny au «ud do Mauibert Fontaine. Sur l'aile gauche ils atteignirent la Sormonne et, encerolèrent Mézières et Mahcm. Plus à l'est ils passèrent la Meuse à la hauteur de Lûmes. j Les AHomand3 se sauvent en toute hflte. (Communiqué officiel, , PARIB, 10 novembre. (Hava.<* ) Au cours de la journée les troupes françaises, poursuivant 1 'arrière-^arde allemande, qui offrit ; une résistance acharnée sur certains points. ! principalement au centre et à l'ai'» droit®, réalisèrent des progrès importante sur tout le front. ! M S' // r b UM m 12 novembre 1917: En J.3aleM\ne les Bri-1 (cmniçuea progressent vers El Unes

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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