L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 17 Dezember. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/w08w951v76/
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1 geme AWnôe T\l0. 1515 & cent M&râi vz ^êceœftre I93S L'ECHO BELGE Journal csassatSaSIemî «Su malin rmr;aûssaraî en ' HoSSarade Belge est noire nom de Famille. l union iau la torce. sonnas*» *iiiisjs.ïsjias3im «nann ^«îi-aaiissesiraï en a-a^iaeaa-acie ueigs est notre nom de Famine. Toutes les lettres doivent être a<^fesf^fs_ fM* I Rédacteur en ClieS: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour le ftjaau-eail c3e rédaction: IM. 5S. VOOK£>iUKGWAL 234-240, I I militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payabi AMSTERDAM. Téïéphones: 2797 et fiTT^î. | Comité de Ré.cSaction : Charles Bermarc!, René Chambry. | par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents ia ligne. Grise et ftifaenî Des journaux hollandais font remarque] avec étonnement, un étonnement qui res-semble singulièrement à un reproche, que les Belges et les Français se montrent beaucoup plus durs envers l'Allemagne que le; Britanniques ou les' Américains. Ils opposent notamment les unes aux autres les mesures que les autorités militaires de ces pays ont été amenées à prendre dans les territoires occupés de l'Allemagne et ils arrivent à cette constatation que chez les Belges et les Français elles sont inspirées par la haine et le désir de représailles, tandis que seul le souci de l'ordre et de la tranquillité guide tsc Anglais et les Américains. Les renseignements assez vagues et ev tous cas contradictoires qui nous parviennent sur l'occupation des armées alliées clans les provinces rhénanes ne permettent pas. tout d'abord, de se rallier à de telles conclusions. C'est ainsi que le ,,Tijd", qui reproche surtout aux Belges d'infliger à la population allemande un traitement indigne, publie une correspondance de Cologne dont l'auteur se plaint vivement de la sévérité dont l'autorité militaire anglaise fait preuve vis-à-vis des Colonais. Quoi qu'il en soit, nous retrouvons ici un effet des manoeuvres allemandes qui consistent à créer des courants de sympathie en faveur d'un des alliés par opposition aux autres. Les Allemands ont commencé par faire leur cour aux français, qui ne se sont guère montrés flattés. Ils se tournent maintenant vers les Anglais. Ah ! oui, les temps sont loin de ,,Gott straffe Englànd !" L'Allemagne punie, et comment ! en est réduite à mendier un peu de pitié auprès de celui de ses adversaires qu'elle accablait naguère sous les plus terribles formules d'exécration. Cependant l'Angleterre, toujours équitable et juste, n'est guère susceptible de beaucoup de tendresse. Les pleurs ne l'émeuvent guère, surtout quand ce sont des pleurs de crocodile. • Les Allemands essaient aujeur-d'hui auprès de l'Amérique et ils ne jurent plus que par le président Wilson. Sans doute à un point de vue moral supérieur il convient de condamner le désir de la vengeance et la haine qui l'engendre. Mais, n'est-ce pas, ne soyons pas dupés. 1 U510. aPpii€ation que l'on pourrait appeler ^déraisonnable des plus hauts préceptes lévangéliques dans la politique internatio-'nale conduirait aux plus singuliers résultats. Déjà maintenant nous voyons les Allemands proclamer par la bouche de leurs hommes d'Etat les moins suspects d'impérialisme^ comme Ebert, que l'Allemagne est invaincue. Les troupes allemandes ont été reçues à Berlin comme si elles ramenaient la victoire sous leurs < ipeaux. Que nous omettions de faire sentir aux Allemands que nous sommes les vainqueurs ét qu'ils ont, eux, à se soumettre à la dure loi du vaincu, et nous manquerions au devoir le plus sacré, le devoir de conservation. Nous nous laisserions bientôt arracher des mains les armes qui nous ent donné la victoire et c'est nous qui nous laisserions dicter la loi. L'oubli des injures est une vertu, sans doute. Le sentiment de la personnalité humaine, de ce que l'on doit à soi-même en est mie autre. Si, dès maintenant, nous pratiquions cet oubli des injures vis-à-vis d'ennemis qui nous ont fait tant de mal, ne pourrait-on pas nous adresser justement le reproche non poini de manquer de générosité mais de manquer de mémoire? La vertu par impuissance de faire du mal n'est pas une vertu, uas plus que l'impuissance de haïr, faute de coeur ou de tempérament, ne peut passer , pour une qualité. Nous savons haïr et nous ne voulons pas être blâmés pour cela. Nous haïssons le peuple avec qui, jadis, nous vivions en amitié, et qui a trahi cette amitié de la façon la plus odieuse-. Nous haïssons les Allemands qui nous ont assaillis en pleine paix, qui ont assassiné si* mille des nôtres, pour la plupart des vieillards, des femmes et des enfants, qui ont incendié nos villes, détruit nos fabriques, pillé nos caisses, razzié nos populations pour lea conduire en esclavage, et torturé notre peuple et qui ont fait régner le désespoir, le ^deuil et la misère là où régnaient autrefois l'opulence et le bonheur. Et- ce n'est pas au moment même où nous nous dégageons de l'horrible étreinte qui nous a tonalités pendant quatre ans, au moment oif, devant l'esprit qui n'est plus entièrement accaparé par la lutte, le spectacle de tant d'horreurs accumulées se découvre devant nos yeux dans toute sa profonde, sa tragique ampleur, que nous pouvons songer à un pardon qui serait synonyme d'oubli. Nous voulons au contraire nons souvenir, nous souvenir plus que jamais, sans méconnaître toutefois ce que l'on doit à un ennemi terrassé et, qu'Achille lui-même a remis à Priam qui l'implorait le corps d'Hector vaincu. Ce sont là des sentiments qui dépassent la mentalité du maître d'école qui sermonne l'écolier en train de se noyer. Des gens, sans doute animés d'excellentes intentions, nous ont sermonnés quand nous nous débattiez au milieu de l'eau. Aujourd'hui, que nous en sommes sertis, ils nous sermonnent encore. Nous n'en prendrons pas d'humeur parçe que nous n'y prenons point garde. Nous savons ce qu'il faut rendre à l'humanité ; nous savons aussi ce qu'il faut rendre à la mémoire des victimes invengées. Nous nous appliquerons seulement à être justes; C0 n'est jamais la faute du justicier mais celle du coupable si le châtiment est dur. Ce châtiment ne sera jamais aussi grand qu# le crime (jui l'a provoqué. Charles Bernard, ! Isa Reines il 11 Mûr Sous ce titre, ,,Le Belge Indépendant", l'ar 1 cienne ,.Indépendance Belge" publiée à L011 dres — écrit ce qui suit: i Voyons! Que 6e passe-t-il donc en Belgiqu libérée?... Jadis, pendant l'occupation de Bri: xeiics, a'Anvers, us> Gand, de .Liège, voire d villes secondaires, les nouvelles nous arrivaien encore assez régulièrement. Des lettres, de correspondances privées, narguant les senti 1 nelles boches et les fils barbelés, franchissaien la frontière. , ; Maintenant, plus rien, un silence de mort!.. , j 11 y a bien les récits que l'on nous envoie e 1 que nous publions de témoins oculaires, d ceux qui ont ià-bas et qui en reviennent. Mai le plus souvent ces relations sont si confuses concordent si peu que le lecteur s'y perd. Les uns affirment que la vie est en Belgiqu d'une cherté épouvantable, que nos malheu ; reux compatriotes continuent à mounir d' I faim, qu'ils circulent dans les rues tristes : maussades, misérablement vêtifs, les autres qu l'on ne manque de rien, que les restaurant et les cafés-sont combles, les magasins luxueu sement garnis et remplis d'acheteurs, les théâ très non moins bondés, bref, que tout le moud est à la joie, fêtant la délivrancee Une petite remarque cependant: c'est qu ceux qui ne vous parient de la Belgique Libé ré3 que sur un ton îu^ubre et ceux qui en re viennent avec des impressions couleur de ros sont cependant d'accord sur un point: celui d< déconsciier vivement à leurs parents, amis e connaissances d'y retourner en ce moment. 1 I/gs premiers sont-ils donc plus près de 1; vérité que les seconds ? On le dirait. Mais les lettres, les correspondances? Pour quoi les parents de nos soldats, qui recevaien régulièrement des lettres lorsque coux-c étaient au front, se voientr-ils privés mainte nant de toutes nouvelles venant de la patri reconquise ? Un assure que la censure fonctionne plu rigoureusement que jamais et que des monta gnes de lettres s'y accumulent. La censure! Pourquoi?... La Commission spéciale pour 1; complication des affaires faciles serait-elle res suscitée? En attendant des Belges du dehors à bout de ressources et qui possèdent, déposée dans des banques en Belgique des sommes con sidérables, 11e parviennent 'pas à obtenir 1 moindre virement de fonds. Toutes leur lettres restent sans réponse Silence absolu! ,,Quand cette mauvaise plai santerie, nous disait l'un d'eux, va-t-ell cesser Qu'on ne vienne pas nous parler de manqn de matériel, de voies détruites, de ponts qu ont sauté... Cela ne peut concerner que 1 transport des voyageurs et le trafic des mar ch'andises. Il y a là certainement de grave difficultés " et il faiîdra, malheureusement petit-être des semaines et des semaines avan qu'un service de trains plus ou moins régulie: puisse reprendre. Mais les lettres P On nous affirme que de centaines d'autos, utilisés naguère par l'armée, moississent dans les garages, dans \ei parcs, sur les routes. Que ne les emploie-t-oi pour les services postaux? — ,,Vous n'v êtes pas, écrit un correspondant, vous n'y êtes pas quand vous parlez di ,,difficultés de transport." La vérité, c'est qui les Belges du dehors sont devenus quantité négligeable. Fini, le temps que ministres représentants, hommes politiques de tout aca bit venaient sans trêve nous harceler de discours enflammés, de conférences avec ou sans films! C'était la "course à l'indemnité. ,,Comme si nous avions eu besoin de tout< cette prétendue propagande patriotique, nous les Belges du dehors, qui, pendant quatre ans. avons comblé les vides de l'armée en y envoyant nos fils, nos parents, nos proches. ,,Toute cette volée de politiciens s'est rabattue $ur la Belgique libérée, parce qu'il n'y a pins maintenant qu'une propagande qui compte, c'est la propagande électorale: Etonnez-vous, après cela, qu'on nous oublie!..." Ce correspondant, qui signe. ,,Un Belge indépendant'', paraît exaspéré. Evidemment il a tort: être patient, garder son sang-froid c'est en ce moment faire oeuvre de patriotisme.Mais tout de même il est bon que l'on sache où aboutit certaine attitude vexatoire. Certes, le gouvernement de Bruxelles a les mains pleines et il faut lui faire crédit. j A la longue, cependant, il pourrait faire regretter cetui du Havre, et ce n'est pas i>eu I dire. Hommage au Cardinal Mercier De la part de Mme Van Mullem et de Mme A. Bouckaeri Van Mullem » 5.00 frs. Pour nos œuvres Pour nos pauvres da la; part de M elle V, 0 0.25 fl. ,— % ^1 // y a un an 17 décembre 1917; Duels d'artillerie sur le front de Beaumont-Bezonvaux. * Sur lu front italien nos alliés offrent une résistance acharnée à Vennemi et repoussent jj'yusieurs attaques vioiemes. Avis aux Abonnés. Vu le rapatriement prochain nous avons décidé de créer des abonnements bi-mensuels. Les abonnés, tant civils que militaires, dont l'abonnement expire le 15 décembre et qui désirent continuer leur abonnement jusqu'au 31 décembre sont priés de bien vouloir nous faire parvenir avant le 15 décembre le montant de fl 0.75 pour les civils et fl 0.37y2 pour les militaires en un m?ndat ou timbres-poste. L'abonnement non renouvelé sera suspendu le 18 décembre. UfArmêstïce. La ligne atteinte par les troupes britannique d'occupation. LONDRES, 14 décembre. (Reuter.) Ne - troupes d'avant-garde complétèrent hie l'occupation de la tête de pont de Cologne e Elles atteignirent la ligne générale Obe] ikessel—Seelscheid—l'est de Hohkeppel-t Olpe—Solingen—le nord de Hilden. s La dissolution des conseils du peuple dans I ~ région occupée ?). BERLIN. 15 décembre. (Wolff). D'aprè . une nouvelle de Francfort sur le Main 1 t général Mangin a dissous à Kreuznach le 5 conseils du peuple formés par les consel 5 des ouvriers et des soldats. Une escadre anglaise à Reval, ^ HELSINGFORS, 14 décembre. (Wolff; j Une escadre anglaise a jeté l'ancre en rad -de Reval le 12 décembre, à deux heures d 3 l'après-midi. Les représentants du gouvei s nement esthonien souhaitèrent la bienvenu - aux Anglais. Tous les monuments publk V/1I \j ai l/l/it IV-O VI J- U-i. UO J. - Les siég©ciati©£is » de pmx 1 Le président Wilson à I Elysée. L PARIS, 15 déoembre. (Kavas). Le pré sident Wilson, répondant à M. Poincare . a commencé en ces termes: ,,Monsieur 1 t président, je vous suis profondément recor i naissant dé votre gracieux accueil. Il m'es * très agréable de me trouver en France et d * sentir ce vif contact de sympathie et'd'amî 5 tie vraie et sincère entre les représentant . des Etats-Unis et les représentants de 1 » France." i M. Wilson, après avoir remercié le prési dent de la république pour ses paroles gêné reuses, montre dans quel esprit le peupl américain s'engagea dans la guerre. Il poui suit ainsi: ,,Je suis certain que les dest-ruc tions perpétrées par les armées des empire centraux me feront éprouver la même hoi - reur et la même indignation profonds qu 3 celle dont les coeurs frémissent en Franc et en Belgique ; et je suis convaincu comm 5 voiis, Monsieur le Président, de la nécessit \ d'insérer dans le règlement final des pre 1 blêmes de la guere des dispostions, qui no: i seulement seront la condamnation de pareil , actes de terreur et de spoliation, mais qu ^ feront comprendre à'tous et en tous lieu: qu'ils ne peuvent être risqués sans la certi tude d'un juste châtiment. Je sais avec que 5 enthousiasme et quelle ardeur les soldats e t les marins des Etats-Unis ont donné pou i cette guerre de libération cq ou'il y av^'t d meilleur en eux. Ils ont montré ce qu'étai au vrai l'esprit de l'Amérique. Ils croien 5 que leurs idéals leur sont communs avec tou * les peuples libres et ils se réjouissent di rôle qu'ifc leur a été donné de remplir pou la réalisation de ces idéals en cooperatioi avec les armées alliées. Nous sommes fiers d-ce qu'ils ont fait et heureux qu'ils aient ét associés à de tels compagnons d'armes pou - une cause qui nous est commune. C'est ave 1 des^ sentiments très spéciaux, Mcnieur 1 Président, que je me trouve en France m'unissant à vous pour célébrer la victoir gagnée. Les liens qui unissent la France e les Etats-Unis sont singulièrement étroits Je ne sais en quelle autre fraternité d'arme nous aurions pu combattre avec plus d'en train et d'enthousiasme. Ce sera pour mo chaque jour un plaisir d'avpir à délibéré: avec les hommes d'Etat de la France et d< ses alliés afin de préparer ensemble les me sures -d'où résultera la permanence de ce: heureuses relations d'amitié et de coopéra tion et l'établissement pour le mond© en tie: de cette sécurité et de cette liberté durable que rien ne saurait assurer en dehors d'un< constante association et coopération d'amis Je vous salue, Monsieur le Président, noi seulement avec le plus grand respect per sonnel, mais comme le représentant di grand peuple de France ; et je me permet: de vous apporter les salutations d'un autre peuple pour qui ce qui concerne la France est d'intérêt profond et perpétuel." Une allocution do M. Poînoaré à l'Elysée. PARIS, 14 décembre. Au déjeuner î l'Elysée M. Poincaré prononça un toast ai cours duquel il vanta son hôte ainsi que 1 enthousiasme de croisés des Américains. I parla des destructions et promit à M. Wil , son de lui faire connaître les instructions d( l'état-major allemand à ce sujet. Si oes cri mes devaient rester impunis les victoires de: alliés et les sacrifices de la France auraienl été vains. La paix qui doit être réalisée à présenl doit rendre impossible le rétablissement des organismes de conquête et de soumission. La paix doit réparer les misères et les souffrances d'hier et doit être une garantie contre les dangers de demain. Quelques garanties que l'on puisse instaurer, il est hélas impossible de prétendre que l'humanité sera préservée pour toujours des cruautés de la guerre. La paix doit comprendre toutes les conditions de justice et toutes les possibilités de durée qu'il sera possible de réaliser. La France est disposée à collaborer dans ce but en confiance. M. Wilson et les socialistes français. PARIS, 14 déoembre. (Reuter.) Le président Wilson prononça aujourd'hui l'allocution suivante à l'adresse de la délégation socialiste: Messieurs, c'est avec un grand intérêt que j'ai pris connaissance de l'adresse dont vous venez de me donner lecture. La guerre V démontré d'une façon inoubliable l'injustice extraordinaire qui peut être perpétrée par des forces arbitraires et irresponsables. Il n'est pas possible d'assurer le bonheur et la prospérité des peuples de la terre ou de réa liser une' paix durable, à moins de rendr impossible la répétition d'une telle injustice s Nous avons eu en effet une guerre mondiale Elle fut menée contre l'absolutisme et contr le militarisme et ces ennemis de la libert doivent dès à présent être exclus de la pos sibiliité d'inposer leur cruelle volonté ; Thumanité. Suivant mon opinion il ne suf fit pas d'arrêter ce principe. Il est nécessain qu'il soit soutenu par la collaboration;^ de nations basée sur des accords déterminés e a dont l'action efficace 6era assurée par 1; Société des nations. Je crois que c'est auss 3 la conviction de tous les gens bien pensant 6 et libéraux. Je crois que c'est l'opinion d< s ceux qui conduisent les destinées de votr< s propre grande, nation et je prévois avec um satisfaction particulière la coopération avei eux. pour l'octroi des garanties pour ^ uni paix durable de justice et de droit qui justi fiera les sacrifices de cette guerre et amener{ e les gens à les considérer comme la finale dra e matique de leur émancipation. Une interview de M. Wilson. ° LONDRES, 15 décembre:. Reuter. ^Lf S correspondant de la ,,Pres6 Association < Brest a interviewé M. Wilson. Celui-ci re fusa de faire aucune déclaration concernani sa politique pendant la conférence de l£ paix. Tcute décision doit être prise aprèt mûre réflexion. Toutefois le correspondanl apprend que Wilson emploiera tous le; moyens pour dépendre ses 14 points. Wilsoi ' soutient le programme de la marine de 3 an; " des Etats-Unis. >• : En ce qui concerne la liberté -des mers, i 0 est d'avis que celle-ci doit être maintenu( - par tout le monde et non par un oertair t groupement de peuples. La presse française et l'arrivée de M. Wiison à Paris. s 3, PARIS, 14 décembre. (Havas.) La presse française de tires les parties salue avec en thousiasme l'arrivée de président Wilson l Paris. Un certain nombre de journaux pu 3 blient les déclamations de hautes personna " lit es exprimant: leur admiration pour 1< personne et l'oeuvre du chef de l'Etat amé s ricain. ,,Le Matin "reproduit ce témoignage dv maréchal Joffre: ,,Je puis témoigner com bien le rôle personnel du président Wdlsci fut immense dan3 le préparation de la guer re et dans l'édification d'un sentiment pu 3 blic, courageux et fonfiant. En vérité, sor action particuilièi'e a été décisive et la Fran- 1 ce lui doit une gratitude infinie. L'Améri-? que nous a donné la victoire. C'est avec une 1 joie sinoèire que je vois.arriver, son président : Me souvenant de tout ce qu'il: a. fait, .soi* ~ géant à tout ce qu'il peut faire encore e1 aux milliers de Français sauvés par l'inter-k vent ion de son pays, c'est de toute mon âme r que je me join au cris de la France entière * ,,Vivent les Etats-Unis et leur président!' ^ | M. René Viviani écrit dans ,,Le Petil D Journal: ,,Le président Wilson n'a pas ét? 3 mêlé à des événements grandioses: il les £ 1 façonnés. Et je dois dire ici ma crainte. Je redoute que nul ne puisse jamais, à travers tant d'événements dont la complicité décon-! certe la subtilité la plus exercée, se rendre compte de l'invisible et formidable labeùi par lequel ce grand citoyen a réuni un < monde. Certes, la gloire acquise sera assez ' pure et assez durable même si elle ne récompense en lui que l'homme d'Etat tel que dans ces derniers hmois il est apparu, mais elle ne sera pas complète si elle ne rayonne pas en même temps sur le grand meneui d'hommes. Il fut," avec ses immortels devanciers, celui à qui peusait déjà Pascal quand il écrivait: ,>le génie est longue une patience". Ce fut un triomphe patient que celui de Washington, vainore, abandonné, vilipendé, rétablissant cependant la fortune. Ce fui 'un triomphe patient que celui le Lincoln, vaincu, parvenu après quatre années de guerre civile, à la. veille de la défaite définitive, tenant tête au destin. Ce fut ur triomphe patient que oelui de Wilson et pour l'ennoblisement des hommes et aussi l'édification de ceux qui les veulent conduire sa vie depuis bientôt trois ans méritent d'être rapportée de jour à jour par un i annaliste digne d'elle. Enfin l'illustre écrivain Anatole France écrit dans le journal socialiste ,,L'Humanité": ,,Nous saluons avec respect et sympathie le président Wilson qui est entré dane cette guerre pour la terminer en faveur des peuples et pour établir sur les ruines de l'Europe inpérialiste et militaire une Europe laborieux et pacifique. Nous sauluons le chef d'Etat qui, même dans l'ardeur de la lutte, ne détourna pas ses regards des régions sereines de la patrie, et apporta au monde troublé les préceptes d'une sagese qui peut seule garantir aux peuples les vroia biens et les solides richesses'\ PARIS, 14 décembre. Wilson est aujourd'hui dans la capitale française. Pour bien faire ressortir la signification de (jette visite plusieurs journaux ont modifié l'aspect de leur première page. Ils publient de grands portraits encadrés de toutes sortes de dessins décoratifs. Plusieurs journaux publient aussi des articles de personnalités coiyiues en l'honneur de l'hôte de la France. i Le délégué grec à la conférence de la paix. LONDRES, 14 décembre. Le gouvernement grec a désigné le chargé d'affaires grec 1 à Stockholm, M. Rentis, de représenter la Grèce au congrès de la paix. Il partira mardi pour Paris et y rencontrera M. Venizelos. La délégation du Brésil à la conférence de la paix» PARIS, 16 décembre. (Havas.) Le sénateur Ruy Barbora, ayant refusé pour raison de santé la présidence de la délégation du Brésil à la conférence de la paix, la composition de cette délégation a été modifiée. Elle sera formée du 'sénateur Epitacio Pessoa, ancien ministre, de M. Paudia Coloyeras, député, ancien ministre de3 finances, et de Olynthe de Magalhaes, ministre à Paris. M. Helio Lobo, ancien î î secrétaire de la présidence, sera le secre . 1 taire de la délégation à laquelle sont c outre attachés un officier de l'armée et u 3 de la marine, deux conseillers et cinq secré » tairps Ha l<3crafir>ri La position de Ise3c=err8p@re^s L'empereur fait la sourde oreille. Le ,,Telegraaf" de lundi annonce: D'après ce que nous apprenons de bonn source on a demandé de source officielle l'ex-kaiser de quitter volontairement 1 pays, afin d'aplanir les dangers sérieu: qui se rattachent à sa résidence ici. L'es kaised aurait - fait la sourde oreille cette reouête. En Belgique Le Passage du Limbourg Holiandai par las Allemands > Le Point de vue Belge. L'agence Havaa communique en date d - 15 décembre: A la suite d'une communication du gou vernement des Pays-Bas au su jet. du passa ge du Limbourg néerlandais par les troupe - allemandes en retraite, le ministère des Af 1 faires Etrangère de Belgique fait observer lo. En droit l'armistice est tout eimpie 1. ment une susponsion des hostilités qui n'e: exclut pas la reprise ; 2o. Le 12 novembre 1913, le gouverne ment des Pays-Bas i. accordé lo passage au: troupes allemandes sans l'autorisation de gouvernements .alliés. Cependant, à la mêm date, la Hollande a déclaré au ministre bel ge de La Haye elle ne pouvait pas re ( mettre les troupes belges internées depui .1914 sans accord préalable avcc le gouvei nement allemand. 3o. D'après l'article 11 de la Conventio: de La Haye de 1907, le gouvernement néei landais était obligé d'interner les troupe allemandes dont l'accès avait été permis su son territoire. Le gouvérnement des Pays Bas ne niera pas que cette obligation con tinuait de lui incomber malgré l'armistice étant donné que le même jour il se réclamai de l'article susdit vis-à-vis de la Belgiqu pour justifier son refus de libérer les in ter nés belges. Le gouvernement des Pays-Bas a toujour déclaré, depuis cju'il a autorisé le passag , des troupes, avoir agi dans l'intérêt de 1 Belgique; mais si l'on considère les chose du point de vue militaire il est indéniabl i que oetJ s faveur, accordée , aux Allemande leur permettait de mettre en sûreté un i grande quantité de matériel. Quant au nom bre des soldats allemands qui traversèren le Limbourg, il varie entre 70.000 e , 120.000 hommes. D'après des données rassemblées pa l'état-major général belge il y a eu un ! connexion entre le passage de la Meuse, su l'ensemble du front de l'armée allemands aussi bien à travers le territoire belge qu i le territoire néerlandais, ce qui justifie 1 supposition que le grand état-major ennem avait escompté l'autorisation du passage d la part du gouvernement des Pays-Bas. On ne doit pas oublier non plus c[ue l'ai : mée allemande possédait dans le Limbour; belge, à Beverlex), son plus grand centre cl i ravitaillement, à Tongres, le_ principal con tre cle mitrailleuses et que tous les dépôts d matériel de la 4me armée de la côte et d l'aviation en Flandre étaient concentrés au tour d'Anvers. A la lumière de la retraite d'Octobre 1 on se rend compte dans toute son ampleu du service rendu aux Allemands en leu permettant de ne pas éviter le passage su territoire néerlandais via Visé, et de ne pa encombrer de la sorte les routes et les voie de chemin de fer qui conduisent directemen de Belgique en Allemagne, et qui étaient : peiue suffisants pour transporter les autre troupes allemandes. On peut admettre qu si le passage avait été refusé, une grand partie des contingents, qui ont passé par 1-Lnnbourg néerlandais, n'auraient pas ei 1 occasion d'évacuer le territoire belge dan lo délai prescrit par l'armistice et qu'ils au raient par conséquent été faits prisonniers Non seulement des troupes et du maté riel ont été soustraits à la puissance de6 al lies mais les soldats qui Ont passé par 1 Limbourg néerlandais pourront reprendr-les armes ccnt-re nous. Il est au surplus i la connaissance du gouvernement belge, qui du bétail, des chevaux, des charrettes ap partenant à la population du Limbourj b&lge, qui avaient été réquisitionnés ai volés par les Allemands ont été transporté à travers^le^Limbourg néerlandais. Ce but-ii aurait dû être abandonné 6ur place si le chemins à travers le Limbourg belge n'a vaient^ pas été ouverts à l'ennemi , Enfin, le gouvernement néerlandais ei autorisant le passage à travers une pro vmee qui commande le nord de la Belgique a créé un précédent qui menace notre sé curité. * * * I La Belgique et la question de l'Escaut. BRUXELLES, 14 déc. (Reuter.) A li suite de la dépêche Reuter disant que 1 gouvernement belge aurait demandé au gou vernement néerlandais de lui accorder de facilités pour le transport de matériel di guerre vers Anvers via l'Escaut, nou croyons save>ir que le gouvernement belg' fit savoir au gouvernement néerlandais qu< le matériel et les approvisionnements de bases militaires, érigées pendant la guerr en France et en Angleterre, seront rame nés en Belgique via l'Escaut et qu'il en ser; de même pour les ouvriers militaires di Havre et de l'Angleterre. Le gouvernement néerlandais ne pourrai pas essayer do s'opposer au transport pa: l'Escaut sans se mettre en conflit avec lui même puisqu'il a autorisé le passage par le Limbourg à l'armée allemande. i- Le Sénat belge et de discours du trône. n BRUXELLES, 15 décembre. (Havas.' a L'adresse du Sénat en réponse au discour' - du trône, après avoir rendu hommage ai courage héroïque des armées belge et al liées et après avoir énuméré les questions de politique intérieure qui. exigent tue so lution, dit quO la Belgique, délivrée de se* « i chaînes, aspire à un nouveau statut qu: réponde à son passé. Plus que jamais ses pensées &e> reporteni sur la grand-duché du Luxembourg, qu: f fut séparé de la Belgique à l'encontre de a la volonté du peuple et en contradictior e aveo ses droits millénaires. c La Belgique sera apte à accorder au Lu-~ xembourg l'aide fraternelle nécessaire poui 1 la délivrance définitive du joug étranger. * * * Anvers fête la délivrance. ANVERS, 15 décembre. (Tel.) La ville g d'Anvers a fêté aujourd'hui sa délivrance, Un cortège imposant de 1300 sociétés parcourant la viller et s© dirigea vers la place de Meir où un certain nombre d'autorités A s'étaient rassemblées, On chanta des hymnes nationaux, après quoi ou remit au gé-. néral Drubbel une adresse destinée au Roi3 où la population exprime sa loyauté» Le port d'Anvers. ; 'ANVERS, 15 décembre. (V. D.) On an-' nonce officiellement: Les alliés s'occuperil sérieusement de l'avenir du port d'Anvers 1 et de sa renaissance. Quatre nouvelles ligne; de navigation sont en formation et quatre * firmes anglaises, trois françaises et deus 1 américaines ont déjà dsmando des emplace- d mente fixes aux quais du port. ? * * * La navigation sur Anvers. s FLESSINGUE, 14 décembre. Deux navires avec des réfugiés belges et un navire avec des vivres passèrent hier ici pour Anvers.i • • • Le rapatriement de Belges. ANVERS, 15 décembre. (Havas.) Le steamer ',xVille d'Anvers" est arrivé hier ici avec 380 passagers et réfugiés'venant de Londres. Parmi'eux 6e trouvait aussi le f personnel du ministère belge des colonies. Le steamer ,,Cassaria" est arrivé égale-3 ment de Londres avec 1483 militaire® réformés.* * * s Contre les traîtres! ? BRUXï^jLES, 15 décembre. Le Cercle ^ médical de Gand a exclu MM. Claus, La-3 housse, Schoenefeld et Stocke pour trahison * envers 1a patrie. > • * • ? Arrestations à Ssratng. , BRUXELLES, 14 déoembre. On a procédé à de nombreuses arrestations à Seraing et dans d'autres localités de négociants en bétail, soupçonnés d'avoir fait du commerce 1 avec l'ennemi. ^ * * ♦ r Une explosion. ; CAPPELLEN, 15 déc. (Havas.) TJn ' caisson d'artillerie, en route pour Stabroeck l. (province d'Anvers), a fait explosion. Un * soldat fut tué, .13 autres blessés. Les causes de l'explosion sont inconnues. Deux maisons inhabitées ont été détruites. * a- * ï «Coopératives belges et britanniques. * BRUXELLES, 15 décembre. (Havas). Le ,,Peuple" apprend qu'une délégation de 3 fédérations coopératives socialistes se rendra 3 1 en Grande-Bretagne afin d'arriver à un accord avec les grandes coopératieves anglaises concernant le -ravitaillement, des 5 ouvriers qui font partie des coopératives r belges. r * * * r Des mesures centre !es instituteurs nommés ' sous la domination allemande, s ANVERS, 16 décembre. (V. D.) Le mi-t nistre a décidé que tous les instituteurs qui i furent destitués par l'occupant seront réin-s tégrés dans leur emploi. Cette décision sera î appliquée à tous les instituteurs d'écoles pri-î maires, d'écoles moyennes et d'athénées. > Provisoirement tous lès instituteurs qui i furent nommés ou promus par l'occupant , seront suspendus. Le ministre se réserve le . droit dé décider ultérieurement à ce sujet, • * » Faux billets en circulation. ; ANVERS, 15 décembre. (V. D.) On as-^ sure de source officielle que des milliers de billets de 50 marks sont en circulation1 portant la date du 20 octobre 1918 et payables le 1 mars 1919. La couleur est d'un brun ' noirêtre. Le verso ne porte pgs de 6ceau d'empire. Ces billets sont faux. £ i » * * M. van Vollenhoven citoyen d'honneur de la ville de Liège. Le correspondant du ,,Telegraaf" annonce de Bruxelles, en date du ^5 décembre, que la ville de Liégo recevra le 25 déoembre MM. van Vollenhoven, Whitlcck ot de Vil- - lalobar, ministres des Pays-Bas, des Etats-■ Unis et d'Espagne, afin de leur offrir le tkre » de citoyen d'honneur de la ville de Liège. * * * Le premier train Bruxelles—Paris. On annonce de Bruxelles, en date du ÎC décembre, que le premier train expi*jss partira aujourd'hui de Bruxelles pour Paris, via Bruges. Il va de soi que ce train ne roulera pas à une vitesse normale. * * K Un accident de chemin fer â Saint.Chislain. ANVERS, 16 décembre. Uu train de soldats et de réfugiés a déraillé près de Saint-Ghislain, dans la direction de Mon». Sepl soldats français furent tués et vingt prisonniers français furent blessés. • • • Le ministre suisse à Bruxeles. BRUXELLEé, 15 décembre. Le minîs-tre suisse, M. Dunant, a remîs samiec$ au b Roi Albert s?S lettres de créance. Au cours d'un entretien, qVi dura un - quart d'heure, le Roi remercia la Suisse > peur les services rendus à des prisonniers malades et à des Belges r&ftigiég

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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