L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 31 Januar. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Konsultiert 21 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/cc0tq5sd0z
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2e,nc Année IV". 46S «s cents fio cetimnes> L<uncn 31 janvser sç?sç» L'Union fait la Force, Journal quotidien du matin paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité de Rédaction: \ ch«',es Bernard, Charles Herblet, ( René Chambry, Entile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser i» l'Administration du lournal:N.Z. Voorburgwai 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements! KoSlantiefl. 1.50 par mois. Etranger il.2.00 par mois Annonces! 15 cents la ligne. Réclsmesi 30 cents la ligne. La lifte de la Héerlaitde Gontre l'eau. Bornée à l'occident, et au septentrion pa les iîots glauques de la Mer du Nord qui lors des Hautes marées et des tempête d'équinoxe, se ruent avec un fracas épou van table contre les côtes fortement incur urées, la Néerlande s'est vu contrainte, pou. protéger ses provinces en beaucoup d'en droits plus basses que le niveau marin e (toujours à la merci des eaux, de se bastkxn aier de formidables Retranchements, ici ei élevant des massifs de fascines chargés d< Jourda blocs de basalte, là en érigeant d< jsalidee jetées courant loin dans la Mer qui furieuse, les couvre de ses hauts tourbillon; d écume, aiHçurs encore on bâtissant des digues cimentées et®des murs de granit, remparts inexpugnables contre les agrès fiions océaniques Non satisfait d'avoir réussi à refouler ces yagiHS impétueuses, le pays a maintes foiî opère, avec méthode et confiance, des or titre-attaques irrésistibles, et conquis de la aorte, malgré l'énormité de la tâche, petit À petit, directement, sur la haute mer, dee espaces considérables de terres. Grâce à leurs efforts persévérants et à 3sur labeur intelligent et obstiné, les Hollandais parviennent donc à agrandir continûment leur ooatréo au dépens de leur puissant voisin, l'océan ailleurs insatiable, gu'iâs réussissent à dompter et à vaincre. Saturée d'ea-u par les pluies abondantes, riche à l'excès de fleuves, de rivières, de •raisseaux, de canaux, de coulées et de rigo-Jee qui la sillonnent à l'infini, composée en majeure paa-tie d'un sol poreux, d'alluvions gluantes et de tourbières vaseuses à fond mobile et spongieux, la terre néerlandaise était une proie facile pour les crue s, les marées efc les débordements. Mais à l'heure actuelle, après plusierxs siècles de luttes, tous les rivages sont admirablement défendais contre les caprioes des ondes et les mor-tjures urss vagues. En outre, les grands Lacs, les lacunes, les marécages, les bas-fonds ont été, un à usa, drainés, asséchés, endigués et i*ransi ormes en polders donnant des terrains parfois» arables, mais d'ordinaire aménagés au pâturages. Et c'est ainsi que les ingénieurs efl les &ydra.Tilicdeu3 hollandais ont livré successi-verneat au dam aine agricole de leur nation les Laos de Zijpe, de Bermsters, de Purm et de Scthermer, d'immenses étendues de rives jadis rongées par les flots dans les provinces Zélande, de Hollande et du Bradant septentrional, les ,,wadden" côtiers de la Prise, le lac de Haarlem, dont le dessèchement dura près de quatre ans, pendant lesquels on puisa, à l'aide de fortes pompes, 925 millions de mètres cubes d'eau. Le soi ainsi airaobé à la mer et aux marais enlisants représente à ce jour plus de 400,000 (hectares, qui ont fourni à l'agriculture des champs de labour que la. aharrue féconde, des prés d'un vert éclatant et humide que ■peuple un bétail sain et soigné, des jardins diaprés de fleurs chatoyantes et odorantes, des vergers superbes où poussent à foison des atr^res fruitiers de toutes espèces. Pietrs de leur oeuvre gigantesque qu'ils poui-oUivent inlassablement depuis des siècles. les Hollandais disent volontiers : ,,God heeft de aee gemaakt, wij maken de kust", littéralement: ,,Dieu a fait la mer, nous faisons la cote". Et cela, est d'une vérité incontestable 1 Leur pays eut à souffrir de maintes irruptions de 3'ccéan, de terribles inondations ravageant, dévastant des contrées entières, engloutissant des milliers de victimes humaines. Le raz de marée de 832, qui submergea la Frise, fit périr 80,000 personnes; celui de 142Î, qui forma le golfe de Biesboch et transforma la Zélande en archipel, couvrit en une seule nuit d'une immense nappe d'eau 72 villages et leurs 100,000 habitants; les inondations de 1532, de 1825, moins homicides peut-être, furent tout c assi destructrices et épouvantables. Si l'on songe que, de nos jours, non seulement les invasions marines sont devenues presque impossibles, grâce aux puissantes digues élevées et sans cesse renforcées le long des dunes côtières, mais encore que, par des en-diguements progressifs, plus de 400,000 hectares de terres ont été conquis de haute lutte sur les vagues furieuses, l'on comprend combien il a fallu déployer d'intelligente activité, de science pratique et de féconde obstination pour mener à bonne fin ces entreprises gigantesques. Une nouvelle bataille, plus formidable, plus grandiose que les précédentes, sera sous peu livrée contre la mer impétueuse: elle vise la conquête du Zuiderzee méridional. C'est à ce combat, qui s'annonce comme devant être long et acharné, que la Reine Wilhelmine faisait allusion lorsque, dans son discours du trône du 26 septembre 1913, Elle annonçait à son peuple reconnaissant que sous peu le domaine de l'Etat allait se trouver agrandi, une fois de plus, par la création d'une province entière de 220,000 hectares. En effet, continuant sans trêve la réalisation de leur projet immense de dessèchement des lacs, golfes et bas-fonds de leur pave, les Hollandais s'occupent, avec un redoublement d'énergie, de l'emprise sur « le Zuiderzee. Pour donner une idée de l'importance colossale de cette entreprise, il suffit 4e signaler qu'après son achève ment complet elle aura coûté près de 70( millions de francs; l'érection de la digue di barrage seule, qui aura 30 kilomètres di long, 17 mètres de large et 5 mètres 50 d< hauteur moyenne au-dessus du niveau d< l'Y à Amsterdam, et sera capable d'affron ter les- violences des hautes marées auss r bien que les tempêtes les plus redoutables > de l'Ouest, absorbera 60 millions de francs 3 et exigera neuf ans de travail. L'épuisement des eaux s'opérera à l'aide de puissants ni-veleurs à vapeur fournis par l'industrie nationale, qui produira également les machines, instruments et outils, pour une valeur J de plusieurs millions. Des équipes d'ouvriers de toutes professions seront utilisées par 1 milliers pour la construction des digues, * écluses, terrassements, canaux, routes, mou-; lins d'épuisement, bâtiments d'exploitation.' Sur cette terre arrachée à l'océan, les ■ autorités feront élever des maisons, des écoles, des églises, des édifices publics de tout genre. Les quatre cinquièmes de ce nouveau territoire seront livrés, par lots de 20 hectares, à l'agriculture, et les acheteurs recevront des facilités de paiements, ainsi que des avances pour la construction d'habitations, de fermes, d'étables, de granges et d'autres dépendances. Les modes de vente empêcheront, par leurs conditions pratiques, toute spéculation immobilière. Enfin, cette oeuvre cyclopéenne permettra de soustraire à l'oisiveté, pendant près d'un demi-siècle, tous les travailleurs inoccupés du pays. Grâce à cette conquête sur le Zniderzeo méridional, les Pays-Bas, qui mesurent de nos jours 33,078 kilomètres carrés de superficie solide, compteront 2.200 kilomètres de plus; la surface nouvelle, qui formera la 12e province de la Hollande, sera égale au quinzième de son territoire et au douzième environ de celui de la Belgique. Ces travaux de dessèchement, d'enraye-ment, de déplacement et d'endiguemeut constituent, pour la plupart, des entreprises grandioses, modifiant sensiblement l'aspect pygméen de la terre néerlandaise primitive. Et,conséquence plus appréciable, ils enrichissent le pays dans une proportion relativement considérable, en même temps qu'ils produisent un soulagement, limite et temporaire, il est vrai, mais néanmoins bienfaisant, dans l'inquiétante situation créée par les chômages, dont la surproduction doit être considérée comme la principale cause originaire. En somme, il faut reconnaître que, par ses efforts incessants, opiniâtres, téméraires, mais admirablement dirigés, le peuple hollandais obtient des résultats remarquables. N'est-ce point là un exemple frappant de ce que peut la volonté humaine, mise au service de la science, d'un idéal et du travail pour la réalisation de projets éminemment utiles? Ces oeuvres hydrauliques vraiment géniales méritent, par la hardiesse de leur exécution autant que par la vastitude de leur conception, l'accueil approbateur de l'Europe entière. Rodolpha van Loo. — ' i «t—.i fei ii»Én pmirâsg Les députés hongrois ont demandé au comte Tisza si la partie do la Serbie qui avait été occupée par l'Autriche-Hongrie ne derait pas revenir à la Hongrie, et, dans l'affirmative, pourquoi les fonctionnaires autrichiens y avaient été envoyés pour l'administrer. Le drapeau hongrois, qui avait été arboré par los troupes hongroises victorieuses, avait été enleva partout et remplace par le pavillon autrichien. Des membres ont demandé ensuite pourquoi des experte hongrois n'avaient pas été envoyés à Belgrade pour y partager avec les Autrichiens le butin des musées. Le comto Tisza répondit que des Hongrois y étaient allés déjà et s'y rendraient encore. 11 reconnut que les Autrichiens avaient essayé de voler les Hongrois car, lorsque les ixperts hongrois arrivèrent à Belgrade, quelques caisses remplies de curiosités avaient déjà été expédiées à Vienne. Mais les Hongrois ont insisté pour avoir leur part do ce butin. Nous no croyons pas que, dans aucun autre parlement au monde, on pourrait entendro uno discussion aussi ignominieuse. Au surplus, ces messieurs se chamaillent un peu trop vite entre eux au sujet des dépouilles de leur victime. Les Alliés les mettront un jour tous d'accord en les forçant de rendre le bien mal acquis. —a g . m. S! y a un an 81 jaofvier 1915: Combats d'artillerie sur toiU le front nord. Attaquas de tran-chces par l'ennemi à Y près, à Béthune, u la Bas-sée, à Bcmimont-Hœm-d- (nord d'Albert); , toutes sont repoussées avec de fortes pertes pour les assaillants. Sur l'Aisne et sur l'Oise, jusqu'à Bcrry-ani-Bac, despriwtimu d'abris , et d1 ouvrages a.Uemands par l'artillerie. En • Argôrvnse, vive action vers Fontaine-Mad&- . me; attaque aflmn/mde repoussée à Baga- < telle; wroe tranchée française bouleversée paonne mine: dégâts purement matériels. Front oriental: combats dans les forêts de Gum-bmmen et de Pilkalle-n (Prusse); éeh-ec allemand sur la Vistvlc, à, Yitko.witi, yyrès de Vichgrad: d-arvs les Carpathes, succès-russes ; x Nijnda-Polionka et à Lowtarwisk et nombreux prisonniers autrichiens. En Asie-Mi- } newre, poursuite des Turcs par les Russes c vu delà de Tah riz. Un Zeppelin mis cm fuite { ï Nancy. Dans Un mer du Nord, un so-us' a ■nar-irh alf-emand' coula le vapeur anglais j ,Eilesa&Garsu>7i3'9 ait forge de Livcrpool. \ ; En Belgique. s A Bruxelles. On apprend la mort de M. Narcisse Aile ' i ancein commissaire permanent de la sur veiîl&nce de l'Esoaut. * * # L ' ad mi nit>tration centraJe des contribution; à Bruxelles vient de publier la circulaire sui vante ; ,,Les contribuables qui, par suite de cir constances indépendantes de ieur volonté, n'au ront pas remis en temps utile leurs déclaration! à la contribution personnelle, seront cotisé: d'office. ,,Quant aux contribuables négligents ou ri? calcitrants, leur cotisation d'office 6era établie de la manière prévue aux art. 63 et suivants de la loi du 2S juin 1822. „Le6 contribuable! imposés on 1915, pour des maisons meuJblécc restées inoccupées pendant toute l'année, ont droit à l'exemption do la contribution personnelle en 1916, pour autant que l'impôt de 1915 ait été pavé avant la formation du premier rôle supplétif de 1916 (art. 5 do la loi du 28 juin 1822) ; dans le cas contraire, les intéressés seront soumis à la contribution do 1916, mais ils en obtiendront la décharge du moment qu'ils justifieront du payement de l'impôt de ,.D'autre part, les contribuables cotisés en I' 191o, pour des maisons meublées, occupées pendant toute l'année soit par des réfugiés, des expulsés ou des organismes philanthropiques, ï soit par des militaires ou civils allemands, peu-I vent être dédhargés du dit impôt, s'ils n'ont pas em en 1915 1 'usage de leurs habitations, dans le sens de l'article 54 de la loi prérappelée de 1822. En ce qui concerne l'exercice 1916, les dits contribuables ne seront imposés quo s'ils ont la disposition de leurs habitations avant le 1er avril (art. 54 idem)." * * * Le Conseil communal de Jette~Saint-Pierre a voté un emprunt de oent mi 13e fràncs pour les besoins de la commune. Il a voté également le projet de création de magasins communaux pour la vente des denrées ali mentaires. A A n v e r a. D ne sufiisait pas que les boches eussent bombardé notre métropole. Il y a pire: ils veulent l'embellir! Vous savez que les maisons du Marclié-aux-Oeufs ont eu particulièrement à souffrir du bombardement. Le grand établissement typographique de Bellemans frères, entre autres, a été presque anéanti. Or, il y t a quelque temps, lès propriétaires avaient introduit une demande en vue de la reconstruire. Naturellement, c'est la ,,Kom-mandantur" qui prononce. On laissa pendant assez longtemps la demande sans réponse. Et comme les intéressés revenaient à la charge, on refusa net. Les Bellemans ne se tinrent pas pour battus, et voulurent savoir au moins la raison de cet étrange refus—d'autant plus étrange qui d'autres demandes analogues avaient été accueillies avec empressement par le bureau boche affecté à co service. — La raison, leur fut-il répondu, la voici : nous voulons dégager la cathédrale et réaliser ainsi un voeu émis depuis longtemps par la population anversoise. C'est un crime (!!!) cle laisser co magnifique monument entouré de vieilles bicoques. 11 faut que l'étranger arrivant en ville pnisse l'apercevoir à peine au sortir de la gare (???). Pour cela, le Pont de Meir et le pâté de maisons dans lequel est englobé votre établissement doivent dispa^ raître. H faudra donc aller vous loger ailleurs. Dixit! — ou quelque chose d'approchant en langue boche. Les Bellemans n'avaient qu'à s'incliner. Mais que Notre-Dame eût dû être dégagée par les Teutons, voilà à quoi l'on ne se serait paa attendu. Que l'on dise après cela que leurs congénères établis à Anvers ni songeaient qu'à leurs ,,bedides affaires", et ne s'occupaient pas des nôtres5 Là no s'arrêtent pas les projets d'„embellis-semeut" des 'boches. H en est un notamment qui sent sa „KuItur", à plein nez: c'est la transformation des caves de l'Hôtel de Ville en un ,,Ilathskeller". On avait déjà parlé de cette incongruité. Il paraît que ce n'était pas à tort et que le „Rathskeller" en question no tardera pas à s'ouvrir. On y vendra naturellement de la Munich et de la cochonnerie. Un caveau de famille.... * * * Il y a des conférenciers qui ont l'esprit d'à propos singulièrement développé. A prouve, M. L. Bombaut, qui nous donna à ['El Bardo une conférence, avec projections, sur la crémation. Question.... brûlante d'actualité, an moment où tant d'hommes tombent sur les champs de bataille. * » * On paie le beurre 6.40 francs le kilo. Et [es marchands de vous dire: ,,C'est à pre»n-ire ou à laisser! ' Les accapareurs sont cause de cette hausse. Ils se moquent ouvertement de tous les irrètés pris et ru© pensent qu'à remplir leurs ;x?ches aux dépens de leurs compatriotes-Jolis cocos! Sont-ils les maîtres du pays, ju'dls peuvent ainsi se moquer des admi-îistrations communales? Ou bien, ont-ils des Lccointances avec les maîtres... temporaires lu pays? A LSége. Le gouverneur général et temporaire en Belgique a publié l'arrêté suivant: Comme suite au recours pris, le 21 décembre 915, par le président de l'administration civile Liège et communiqué le même jour à la dé-lutation permanente, la résolution du 14 décem-ro 1915 de la députation permanente des Liège, pprouvant l'emprunt voté, lo 16 novembre 1915, iar le conseil communal de Spa et, le 18 no^ embre 1915 par le collège des cchevins do cette même ville, est annulée en vertn des articles 89, 116 et 125 de la loi provinciale et de mon arrêté du 3 décembre 1914, la députation permanente -* étant sortie de ses attributions en approuvant les votes précités. Il sera pris act« de l'annulation dans Io registre des résolutions de la députation perma-s nento de Liège, en marge de la résolution annulée.* * * Les pains, venus de Hollande, vont subir une nonvelOie ihaaisse. Us seront vendus à i raison de 1 franc 40. ; * * * Un récent arrêté du gouverneur militaire de la place de Liège vient de fixer pour la ville et la province 4es prix suivauts, pour la vente de porcs sur pied: de 125 kilos et plus, fr. 2.40; de 80 à 125 kilos, fr 2.20; au-dessous do 80 kilos, fr. 1,60; les truies, *fr. 1.80. La vente des porcs par poids d'abattage est autorisée, mais le prix maximum de la viande sur pied ne doit s'augmenter pour la viande abattue quede20°/o au kilo. Il n'y a plus heu, dès maintenant, de fixer des prix maxima pour la viande de porc fraîche on pour les denrées en charcuterie, prévus en date du 15 décembre 1915. Toutefois, la fixation des prix maxima aura lieu dès que les prix demandés par les vendeurs de viandas de porcs dépasseront les limites appropriées. En conséquence, les charcutiers sont tenus d'afficher à leurs vitrines un tableau mentionnant tous les prix demandés par eux pour les viandes de porc et autres j denréps qui en proviennent.. Les infrac- I tions au présent arrêté seront punies conformément â l'arrêté du 19 décembre 1915 en connexion avec l'arrêté du gouvernement général du 28 septembre 1915. Ce n'est pas tout. Le gouverneur tient beaucoup à s'étendre sur la question du porc. Il a donc promulgué un règlement interdisant le colportage des jeunes cochons. Afin d'enrayer, dit ce communiqué officiel, la propagation de la stomatite aphteuse, nous ordonnons ce qui suit en vertn des instructions de Monsieur le Gouverneur Général en Belgique en _ date du 9. 6. 1915 Illa 2998 sur la compétence judiciaire et de police à l'égard d'étrangers: 1) Le colportage de gorets est défendu jusqu'à nouvel ordre dans toute la province de Liège; 2) Toute infraction au présent règlement sera punie d'une amende de 1000 marks au maximum ou d'un emprisonnement de trois mois au plus; 3) Ces infractions relèveront des cours et autorités militaires Der Gouverneur Graf von der Schulenburg Generalleutnaut A M la y On apprend la mort de M. Le docteur Adoîiphe Goiilmot, anoijon médecin militaire, et de M. Charles de Cerf, échevin de la commune d'Oteppe. Depuis quelque temps M. Salentiuy, directeur de la Ronde de Nuit, a été appelé à remplir provisoirement les fonctions d'agent de police. On sait que M. Ver-lcyen, commissaire de police adjoint, et M. Nicolas Sauveur, agent de police, sont, le premier à l'étranger, le second interné en Hollande, comme prisonnier de guerre. * -> * La situation de la boucherie de vient de plus en plus difficile. En effet, les bêtes sont rares et celles qui sont exposées en vente sur nos marchés, réservées uniquement à F abattage, atteignent des prix inabordables.Les boucher^ doivent, acheter les bêtes ' aux pris que leur font les fermiers, pour la t plupart desquels les arrêtés sont, lettre i morte. La toute dernière ordonnance, abrogeant les prix maxima pour gros bétail, semble les autoriser à vendre aux prix qui i leur conviennent. Cela n'améliore naturellement pas la situation du boucher à qui les i réquisitions des peaux et de la graisse ont en ( outre enlevé un notable bénéfice. Forcé de i passer par les exigences du vendeur, le f boucher s'efforœ naturelilement de se rattra- c p*sr. C'est pourquoi le client doit payer 50 centimes l'os que le boucher jadis lui don- * nait gratis pour son bouillon ! J Mais, d'autre part, l'administration oom- j munale fait installer à l'abattoir une chaudière où seront stérilisées certaines viandes I qui, ordinairement, étaient retirées de la é consommation. Après une cuison d'environ X trois heures, le bouilli et le bouillon seront c offert, en vente aux familles nécessiteuses au v prix de 20 à 30 centimes le kilo. Disons que ces viandes, stérilisées dans r un appareil spécial, sous la surveillance R d'un homme de l'art, présenteront toute la d sécurité hygiénique désirable. La vente se fera à certains jours désignés ultérieure- Q ment, au local de la distribution de la soupe, c' rue de la Couronne, à Huy. A L ouvain Environ 10,000 hommes de troupes sont arrivés ici la semaine dernière. Ils sont partis y pour lo front. Dimanche, six trainb complets c Dnt passé par la station de Louvain. Ils frans- , sortaient surtout des compagnies du génie et iu matériel de guerre, toutes recrues qui n'ont jamais été au feu. A Li erre. Il existe à Lierre une section de lJ>:Alge-meen Noderlandsch Verbond" qui se montre souvent turbulente et dont l'inconscience est inexplicable. Voilà qui va achever de convaincre ceux qui douteraient de la fourberie de ces faux Belges: C'est une lettre adressée par la section de Lierre de l',,A. N. V." à. von Bis-6ing. Eli© est écœurante, — nous ne trouvons pas d'autre mot: A Son Excellence lo Baron von Bissing, Gouverneur Général de la Belgique, à Bruxelles Excellence, L'Algemeen Nederlandsch Verbond, section de Lierre, a chargé sa Direction, dans imn assemblée générale au 31 décembre. 1915, de présenter à Votre Excellence, à l'occasion de Son décret relatif à la flamandi.sation de l'Université do Gand, l'expression de sa joie pour la reconnaissance d'un des droits vitaux les plus essentiels du peuple flamand. Par cette heureuse décision, le foyer d© la dé-testablo francisation de la Flandre, l'Université de Gand, se voit ainsi néerlandisé, et le premier et le plus important appui de la roifiani-sation lui est arraché. Enfin l'occasion est donnée au Peuple Flamand, si longtemps courbé déjà sous le poids de la politique francisante de l'Etat Belge, de se développer librement, selon son esprit Flamand-Germain, et de reprendre son essor intellectuel, social et économique d'autrefois, dans lequel il était empêohé depuis quatre-vingt-cinq ans. L'Algemeen Nederlandsch Verbond, section de Lierre, a la conviction que les Flamands , comprendront la valeur dé la reconnaissance j finale de lour premier droit, pour lequel ils ont i toujours prétendu lutter, et que, par une active ; utilisation de ce droit, ils se montreront dignes de cette possession longtemps désirée. La possibilité est désormais ouverte pour le Peuple Flamand de démontrer à quel haut développement il peut atteindre, et de confirmer comme valcnr permanente son existence de subdivision autonome et importante de l'ensemble de la civilisation de la Grande Germanie.L'Algemeen Nederlandsch Verbond, section de Lierre, exprime également l'espoir que Votre Excellence, outre un Enseignement supérieur Flamand, conférera enfin aux Flamands leur droit au sujet des autres institutions d'enseignement, et quo bientôt l'enseignement en Flandre, Flamand du haut en bas, satisfera aux besoins do notre Peuple et accélérera et répondra à sa renaissance Flamando-nationale, libre et libérée de tous liens étrangers. Au nom de l'Alg. Ned. Verbond, Section de Lierre. La Direction. Parions que von Bissing croira que les quelques remégafcs de Lierre représentent des millions de Flamands. Nous 9onrme6 étonnés .que la presse bocihe — d'Allemagne —- ne se soit pas encore emparée de co document. Ça viendra ! & O a R d. Jeudi a lieu à Gand une grande fête "en ' l'honneur du kaiser! Sur La place St. | ' Pierre, de grandes estrades ont été dressées ! ( pour la réception des personnages officiels. > < Les soldats ont service du dimanche dans ] toute la Flandre à cette occasion. Sauf, bien ^ entendu, sur le front... des Flandres où les } canons alliés font, à ce que disent les- soldats boches eux-mêmes, des ravages terribles. Pour relever la fête, les Allemands auraient demandé de pouvoir garnir l'église St-Bavon. La ahoee leuir fut refusée catégori- 1 quement. ^ P. S. La nouvelle que nous avons c publiée hier sur la foi d'un renseignement ! ^ provenant de source hollandaise' et disant c qu'on évacue les maisons des frontières à c Selzaete à cause de la arue des eaux est ^ dénuée de fondement. H n'y a jamais en d'écluse à Seteaeto, encore moins de crue j d'eau en ces derniers temps. ^ — t A Tournai. f C Avant de partur pour Rome, le cardinal ^ Mercier a présidé au sacre du nouvel évêque de 1 tournai. Voici des détails complémentaires au ; r ujet do cette cérémonie qui eut lieu le 9 jan- ! e der; . • # d Vu les circonstances, la cérémonie habituelle avait dû être notablement restreinte. L© 1 e emple n'avait reçu aucune décoration spéciale; | / aucuu drapeau, aucuu trophée ou guirlandes. 1 P Dans le choeur so pressaient nombre de no-abilités civiles et religieuses de la ville et du c' liocèse, en {êto desquelles Mgr. Taoci Poroelli. a lonce apostolique, accompagné de son auditeur c< ►articulier et de Mgr. le prince de Crooy, curé- g !oven de Mous, protonotaire apostolique. n Remarqué également plusieurs membres de * famille du nouveau prélat, y compris ses ^ leux frères: l'abbé Fernand Orooy, professeur / l'Institut Sainte-Marie, à Schaerbeek, et M. 3 curé Crooy, do Mellery (Brabant). S. E. le cardinal Mercier, assisté de Mgr. P 'utten, évêque de Liège, et de Mer. Legraive, s' vêque auxiliaire de Malines, présidait les im- n ortantes cérémonies du sacre "ui durèrent m eux longues heures et furent suivies avec un if intérêt par la nombreuse assistance. En-tiite, et pendant que de toutes les poitrines le j!, hant du ..Te Deum" s'élevait vers le ciel, lo ouvel évêque parcourut la cathédrale et à ai m peuple recueilli donna sa première béné- m iefion épiscopale. p< Foule considérable ésralement le soir au salut nj se célèbre tous les dimanches depuis le qj unmencement do la guerre. Mgr. Croov officia q! b porta le Saint-Sacrement à la procession. m AuPavsWalIon. ™ pc Le conseil provincial de Namur a voté le; ne taxe s'élevant à six pour cent du revenu ai ad astral pour chaque hectare de terre cul- ce ivé dans la province en 1915. I m Le conseil provincial de Luxembourg s ort© cette étendue à trois hectares- D'autre en part, 1e Conseil du Brabant réduit des deux tiers la taxe sur les revenus cadastraux inférieure pour la relever progressivement, de façon à atteindre surtout les grosses cultures qui ont paî<pé des bénéfices fabuleux en 1914, énormes en 1915. * * * M- le Dr. Alfred Dapsens, bourgmestre de la commune d'Yvoir, vient de mourir. Atsx frontières. Les Allemands omt enooa-e changé d'avis en ca qui concerne la rentrée au paya des Belges qui ^travaillent en Hollande." Com-( rairement à l'autorisation qui leur a.vait été donnée de rentrer tous les deus mois (la Ire fois le 1er mars), ils ne pourront plus rentrer en Belgique qu'après la guerre, après que les Bocbes auront, été chassés <iu pays... Cette mesure a été prise alors quo bon nombre d'hommes étaient passés, espérant rentrer le 1er mars. Afin dô prendre des mesures on conséquence, quelques-ums voulurent rentrer immédiatement en BeM-que ; cette autorisation leur fut refusée caté-goriquement.En ce qui concerne la deuxième ligne de fila électriques, les boches ont abandonné idée de supprimer co qui ae trouverait entre l'ancienne ligne et la nouvelle. Du moins, pour le moment ! Il se confirme (ce sont les bochœ eux-mêmes qui le disent) que ce n'est pas ta,nt lia crainte des espions qui leur fait construire dea ,,fermetures" pareilles mais la désertion de leurs soldats si la retraite devait arriver tout à coup. , Pour nos prisonniers de guerre M. \ an Marsenille n ern s? M. Ma-x L. Gérard 5.00 Z*z neutralité a failli faire des Belges un peuple d'eunuques.., 1.00 Le mal a été en-rayé 1,00 ** h n journal allemand nous apprend, qv>e le chef des eunvuques le regrette, et journal boche Vapprouve fort 2.00 Mme Em. de Parure, Londres 1.60 ^ b bée ù moratoriiim. La_ dernière iniquité accomplis par l'3u. ionté allesmaiide en Belgique est, malgré *xn apparence humanitaire, le coup le phw ierrible que l'on peut imaginer pour le commerce belge. C'est l'écrasement fimaji-:ier et morale de toute une population in-lustrielle et commerciale. Par son appa-■ence humanitaire, en n'exigeant pas le >ayement des effets au-dessous de frs. 200 >our éviter aux petits commerçants et in-lustnels la faillite, les boches désirent Ee ouvrir contre la désapprobation univer-elle que soulèvera cette mesure vexatoirc. Ayajit le déclanchement de la guerre, des tuiliers de commerçants se trouvaient 'dans in état financier très précaire à la suite le la mauvaise situation des affaires en ;eneral et de l'arrêt de l'industrie. Déjà lors, des commerçants réclamaient l'appli-ation du moratorium, étant donné que des entames d entre eux ne pouvaient pas aire face a leurs engagements. Cette situation a-t-elle changé depuis que i guerre a arrêté toutes les Affaires et que es milliers de commerçants ont été complè-Bment ruinés? Oui, sans doute. Mais d'une açon tellement opposée au règlement des omptes antérieurs que songer à faire liqui-er actuellement les engagements d'avant parait une monstruosité. Le morato-lum instauré par la loi dn 4 août 1914 a u pour conséquence que, à fin novembre e la même année, la Banque Nationale etenait pour environ 250 millions d'effets a portefeuille et cela pour l'agglomération ruxclloiso^ seulement. En nous basant sur i population totale du pays, nous pouvon= mclure que le chiffre de 1 milliard sera fctemt, vu que la Banque Nationale es-Jmptait pour le service intérieur de la Bel-ique pour environ 4 milliards annuelle-ion t. C'est donc 1 milliard que notre popula-on mimée devra payer dans le courant du imestre^allant de mars à fin mai prochain ! Il est à espérer, pour l'honneur de notre >pulation belge, que débiteurs et créditeurs' entendent aiin de prendre des arrangements, ainsi qu'il a été fait pour le pave-ent des loyers. Il est à espérer que les éditeurs du Moniteur du Commerce'.', journal insérant s protêts, ne feront pas paraître celui-ci r&nt l'a fin des hostilités, quand tout le onde aura pu prendre ses dispositions pour >uvoir payer. Ce ne seront jen fin de compte que quelles maisons boches qui en profiteront et, îi sait si ce que d'aucuns disent n'est is exact: que la mesure prise vise seuîo-ent les maisons allemandes, vu ou- 1' aiv agne s'attend au coup de balai définitif >ur mai-juin prochain. Dans ces conditions 3 maisons allemandes et alliées des Boches iront été payées. Elles se moqueront bien rtainement du sort réservé aux honnêtes, lis malheureux commerçants belges. C'est toujours çà de pris, — diront nos nemis.

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam gehört zu der Kategorie Oorlogspers, veröffentlicht in Amsterdam von 1914 bis 1918.

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