L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 27 Oktober. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 07 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/9882j6981n/
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4®" aiinle. — .V 250 J&liLfcÀl Ofc&Lùfidftâi — Li> . ÎO CûLi^wtw nimnnrh^l unrlî ?.7=3ft Ortr»h»v* iOI PRIX DES ANNONCES : Annnoncfts, la lign.-., IV. 0.50; — Ann. tinane. (aris d'ass. d» soc ), !;• ligne, fr. i.00; — Nécrologie, la lig'nv fr. 1.(!<). — Faits divers (tin), lu lijriie fr. 1.25; — Faits divers (corps . In li«nc, fr. î .50: — Ghron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Uépa-rations juiij blairas,l'a .igné, fr. 8.00 Administration et HéSaottan 37-39, rue Fossés-Fluurif, Waiour Sureaux de ii à ih. et de S à 5 A L«» articles m'&aça^unt q*e Icare auteurs. — La ■aiiwTir'S a»* iseérés *e »nt renias PRIX DES ABONNEMENTS : I mois. fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.-V Les demandes d'abonnement «.') • exclusivetner t par les bureau» les rte,« po^ifs l.f*. . éclamatioii* concernai)! !>.■ abonnements doivent ctre adressé* exclusivement aux bureaux de post«- i-?. solls^s. Dîresiesr-PropriéîaiT? La « Tribune Libre » est largmtx> ouverte à tous Réponse de M. Wilson à l'Allemagne ncpuiiM; ue ifi* n La Haye, 24 octobre. — Le « Hollandsch Nieuwes Bureau » mande de .Washington : Le Département des Affaires Etrangères à Washington a publié la note suivante. ; Du Secrétaire d'Etat des Etats-Unis à l'Agent diplomatique suisse, représentant les intérêts allemands : Département des affaires étrangères, le 23 octobre Monsieur, Prenant égard à là communication qui m'a été faite par le gouvernement allemand le 20 octobre, j'ai l'honneur de vous annoncer que le Président m'a chargé de vous donner la réponse suivante : Le président des Etats-Unis a reçu la réponse claire du gouvernement allemand suivant laquelle il accepte les conditions de paix développés dans le message présidentiel du 8 janvier 1918. au Congrès des Etats-Unis et 1rs principes d'une solution qui aurait été développées dans les messages ultérieurs, particulièrement dans le message du 27 septembre.Par sa réponse aussi, le gouvernement allemand souhaiterait de discuter au sujet de l'application des démarches à l'aire Ce vœu et ce but ne proviennent pas de ceux oui, jusqu'à présent, ont dicté la politique de l'Allemagne, mené la guerre actuelle au nom de 1' vllemaqrne, mais viennent bien de la part d'un ministère qui parle pour la majorité du Reichstag et pour une majorité écrasante du peuple allemand. Au surplus le Président a reçu la promesse du gouvernement allemand suivant laquelle les lois de l'humanité et du monde civilisé seraient observées sur terre et sur mer. par les forces allemandes. Dès lors, le Président estime qu'il ne peut pas rtfuser d'entamer la question d'armistice avec les gouvernements alliés aux Etats-Unis. M. Wilson croit de son devoir de déclarer que le seul armistice qu'il se croit autorisé à prendre en considération serait celui qui accorderait 'aux Etats-Unis et aux puissances qui leur sont alliées la force nécessaire pour rendre impossible un retour offensif de la part de l'Allemagne Dans ce but, le Président a transmis la correspondance qu'il a reçu » a\ec les autorités allemandes actuelles aux gouvernements associés aux Etats-Unis. Cette correspondance a été transmise avec la proposition au cas où ces nations voudraient réaliser la paix sur les bases indiquées et inviter l^urs conseillers militaires, û accord avec ceux des Etats-Unis, à examiner les conditions nécessaires à un armistice. Cet armistice devrait sauvegarder complètement 1 intérêt des nations alliées et garantir le droit illimité d'assurer les détails de la Saix, au sujet de laquelle l'Allemagne s'est éclarée satisfaite ; naturellement pour autant qu'ils tiennent un armistice comme possible. L'acceptation, par 1' \llemagne, constitue la meilleure preuve concrète de l'acceptation < des conditions et principes de la paix de la part de l'Allemagne, pays qui a fait naître l'action pacifiste. Le Président estime qu'il ne serait pas entièrement sincère s'il n'insistait pas de façon la plus claire possible sur les raisons pour * lesquelles des garanties extraordinaires doivent être exigées : Si importantes que puissent sembler les transformations constitutionnelles, auxquels le secrétaire d'Etat impérial des affaires étrangères fait allusion dans sa note du 20 octobre, i! ressort que le principe d'un gouvernement responsable vis-à-vis du peuple allemand n'a pas encore actuellement été entièrement exprimé. Il ressort également qu'une garantie existe, ou doit être donnée, assurant que la transformation des princi es ou leur exécution au sujet de laquelle un certain accord est déià intervenu en partie, ns sera pas éphémère,De plus, il ne ressert pas clairement si le point culminant des difficultés a ét ■ atteint. A présent, il est probable que des guerres futures puissent être soumises à un contrôle. Ci- n'était pas le cas pour la guerre présente et', pour le moment, c'est précisément cette conflagration qui nous occupe. Il est évident que le peuple allemand n'<t aucun moyen à sa disposition pour commander aux autorités militaires de se soumettre à la volonté populaire. On n® peut non plus lui imputer le fait que la puissance du roi de Prusse de soumettre à son contrôle la politique de l'Empire ne soit pas encore limitée. On ne peut non plus rendre le peuple allemand responsable de ce que l'initiative décisive se trouve encore entre les mains de ceux qui, jusqu'à présent, furent les maîtres de 1 Allemagne. En se rendant compte que la paix mondiale dépend d'abord de toutes ces considér rations et de la clarté employée dans les termes, ensuite des actions sincèrps et directes, le Président considère de son devoir, sans procéder à aucun essai, de mitiger ce qui pourrait être considéré comme terme rude, en di-ant que les nations du monde entier n'ont pas confiance et ne peuvent avoir confiance dans les paroles de ceux qui, jusqu'à présent ont dirigé la politique allemande. Le Président insiste également sur le fait qu'à la conclusion de la paix et que lorsqu'il s'agira de rendre impossible le retour des offenses et des injustices, qui ont caractérisé iiMiii a i Allemagne Etats-Unis ne veut traiter qu'avec les représentants du peuple allemand qui offrent plus de garantie en ce qui concerne une attitude réellement en conformité avec la Constitution, que ceux qui ont dirigé l'Allemagne jusqu'à présent. Dans le cas où le gouvernement des Etats-Unis devrait actuellement négocier avec les autorités militaires et les autocrates monarchiques de l'Allemagne, ou dans le cas où il apparaîtrait que dans l'avenir les Etats-Unis seraient appelés à traiter avec ces derniers en ce qui concerne les engagements internationaux, le gouvernement américain n'exigerait pas de négociations pacifistes, mais exigerait que l'ennemi se rende. On ne pouvait continuer les négociations actuelles sans exprimer ces dernières considérations.Veuillez agréer l'expression de ma haute considération. Robert LANWNG. La rédaction fait remarquer aux lecteurs qu'on n'a pas encore le texte authentique de la note et que l«s versions qu'en donnent, les différents journaux diffèrent sensiblement en plusieurs points. Aussi, nous nous réservons une publication ultérieure du texte authentique.* • * Dans la Presse allemande Francfort, 24 octobre. Commentant la réponse de M. Wilson, la « Frank. Ztg » écrit ; s En ce qui concerne l'armistice, l'Entente veut nous imposer des conditions semblables à celles qui ont été dictées à la Bulgarie. Il existe des conditions qu'un peuple libre et vaillant ne peut accepter que dans une impérieuse nécessité, et il convient d'ajouter que les notes de''M. Wilson sont les plus humiliâmes que l'Allemagne ait connu depuis Napoléon. 11 est absolument nécessaire que nous examinions sérieusement ce qu'il conviendrait de faire si l'on nous imposait réellement de telles conditions. Nous n'en sommes cependant pas encore arrivés à ce point, et il serait plus important de dirige*- ses regards vers la paix que vers un armistice. Commentant le passage de la réponse de M Wilson se rapportant à l'Empereur, le journal termine en disant : « C'est dan- ce passage que réside le point essentiel. A l'extérieur, on en est arrivé à croire que l'Empereur était le représentant d'une politique puissante dictée par un poing solide, et l'alternative dans laquelle M. Wilson place l'Allemagne .est le résultat de cette imagination Ce n'est donc pas sans faire appel à une logique histor que que ce qui est annoncé par le Président s'adresse en premier lieu à l'Empereur. S il est réellement question que l'Allemagne capitule ou si l'on négociera avec elle au sujet de la paix, la décision doit être laissée à l'Empereur. De cette décision dépendra l'avenir de la patrie et fera peut-être oublier tout ce qui a été dit et fait pendant le dernier siècle et nous pouvons espérer qu'elle sera prise rapidement et sagement » La « Kôln. Zeit. » écrit ; <• La nouvelle réponse manque de clarté. M Wilson constate que nous avons accepté toutes les conditions de paix et parle des a autorites « qui ont mené la politique et la guerre allemande *. En raison des concessions que nous avons fait dans la guerre sous-marine, il consent à parler d'armistice avec ses allies. Mais cet armistice ne doit pas permettre un retour offensif de l'Allemagne. Il parle de « conseillers militaires » de l'Entente ; il vise surtout par là, le maréchal Foch. • u sujet des garanties, la presse française nous a éclairé sur les revendications : les ponts ou les forteresses du Rhin, etc. L'évacuation des territoires occupés nous serait absolument défavorable. Les * conseillers > de l'Entente revendiquent-ils une capitulation du genre bulgare,-ou certaines mesures d'occupation ? Que Foch se souvienne de ce que le chancelier disait il y a deux jours : « Le peuple allemand ne se soumettra pas à une paix de la force. » M. Wilson parle ensuite du sort de l'Empereur. Les remaniements constitutionnels ne suffisent pas au Président ! A la Paix, il ne veut traiter qu'avec le peuple. Dans cette lutte pour l'avenir de l'Allemagne, où notre pays est menacé de la ruine, de la perte de tout, dans cette lutte pour le droit et la justice, nous n'aurons pas perdu l'honneur , Dans la Presse Hollandaise Amsterdam, 24 octobre. L' « Ailg. Hand. Blad. » écrit : » Le président Wilson demande à l'Allemagne de faire maison nette, non seulement vis-à-vis de la puissance militaire, mais également à 1 égard des Hohenzollern. Il ne se contente donc pas de demi-mesures et exige encore d'autres conditions. On constate cependant une certaine prévenance dans le fait que les Etals-Unis reconnaissent les assurances données relatives à la conduite des opérations. Vient ensuite un passage dans lequelle le ' Président déclare qu'il ne peut prendre en considération qu'un armistice qui permette | COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Satnbrs et Meuse » pubhe le communiqué officiel oAlemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux i ! • < ooiniaitiiiués <i»vs Paissants i^uîraies i Berlin, 2(5 octobre. Théâtre de la guerre à 1 Ouest. ' Lutte gigantesque, couronnée de succès I grâce à la vaillance de nos tro ipes, en de nombreux endroits du iront ; Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht Dans le bas-fonds île la Lys, au Sud-Ouest de Deynze ainsi qu'entre la Lys et l'Escaut, l'ennemi a débouché après une rafale de feu violente. Devant l'aile septentrionale de j 1 attaque 'usqu'au chemin de fer conduisant de Courtrai vers Audenarde, nous l'avons rejeté devant nos lignes Sur l'Escaut se sont tout particulièrement distingués à cette occasion, le <>me régiment de la garde, commandé par le Major N:ulel-ny, la 40e division d infanterie saxonne et le ' 118e régiment hessois, commandé par le ma-' jor von Weyrauch. Air nord de l'Escaut, après un jçain de terrain passager, nous avons vite enrayé la pro pression ennemie. Entre Ingolghem et Avel-ghmen nous avons maintenu notre nouvelle ligne contre plusieurs assaut déclanchés par l'adversaire dans !e courant de l'après-midi. Pendant la journée l'artillerie ennemie a pris sous son feu les localités situées en arrière du champ de bataille, indemnes jusqu'à présent des destructions de la guerre. Elles ont été ravagées en grande partie par , ce Jeu. La population a essuyé à celle oeca-! sion de lourdes pertes en morts et en blessés Entre l'Escaut et l'Oise, les vnglais se sont bornés hier à de violentes attaques partielles. Au Sud de Famars, nous avons rejeté l'ennemi par une attaque cernante dans ses positions de départ. 3 u Sud-Est de Le Ques-noy et au Nord-Ouest de I andrecies, ses charges se sont écroulées devant nos lignes. Groupe d'armées du Kronprinz impérial Entre l'Oise et l'Aisne, les Français se sont portés à une grande attaque générale sur un front de plus de GO kilomètres: La poussée principale a élé dirigée sur nos lignes errtre i'Oise et la -erre ainsi qu'entre Sisonne et 1'j isne. En contournant les régions naturellement fortes par un terrain boisé, ils ont tenté de gagner les secteurs de la Serre ei de la Souche. Les charges débouchant entre l'Oise et la Serre se sont brisées devant nos positions. Dans l'après-midi 1 adversaire a pris pied à Villers-le-Sec et sur la hauteur à l'Est de la localité. Sur le reste du front, ses efforts ont été re étés aussi au cours de l'après-midi. Il a essuyé de lourdes pertes dans notre feu. Dans les secteurs de Serre et de Souche, l'ennemi n'a pu aboider nos lignes que près de Mortiers, F roi il m ont, Vesles et Pierrepont Par une attaque générale, les troupes du général von Lu Iwilz ont repris leur ancienne position entra Vesles et Pierrepont. Sur les restes du front, notre feu a empêché l'adversaire de franchir les secteurs. A l'Ouest, de l'Aisne, les charges ennemies étaient accompagnées par de fortes escadres de tanks. A l'Est de Sissonne et de part et d autre de La Selve, ici malgré un assaut ' sept fois répété, elles se sont écroulées. L'adversaire a mis en lignes des forces particulièrement nombreuses entre Nizy-le-Comte et l'Aisn ■ Devant la position de la 4" division de là garde gisent 23 chars d'as saut démantelés. Le premier-soldat Ménsch-kiel de la tie batterie du 6e régiment d'artillerie de la garde a détruit pour lui seul 10 ; chars d'assaut Sur les hauteurs à l'Est de l'Aisne, l'ad-versaii'e a fait irruption dans notre position 1 autour de laquelle on a sérieusement com-1 battu pendant la journée. Malgré une mise en ligne énorme de forces, l'ennemi n'y a nullement su élargir son gain. Rien que des éléments de notrij première ligne sont restés entre ses mains. " u sud-Ouest d'Arnagne, combats partiels dans les bas-fonds de l'Aisne. L'ennemi ayant passagèrement poussé jusqu'à la rive Nord de 1' isne près d'Amahly a été rejeté au delà de la rivière par une contre-poussée. V l'Est de l'Aisne, la lutte d'artillerie ne s'est ranimée que temporairement. Des attaques de détail ennemies ont refoulé nos postes sur les bords Nord de la hauteur au Nord ! de Grandprè illeurs, elles ont avorté. Groupe d'armées von Gallwilz : I)e part et d'autre dé la Meuse l'activité : combative s'est bornée à un feu de harcèlement et à .des escarmouches d'infanterie. Sur la rive orientale de la rivière-, des compagires saxonnes ont nettoyé un nid américain resté dep is les .derniers combats. Groupe d'armées du Duc Albreoht : Au Sud de la Selle, une enti eprise heureuse nous a valu des prisonniers. CoDirasiniqsïés Paisèanc^s 4llié«s Paris, 25 octobre (3 11.). Au cours de la nuit, sur le front de l'Oise nous avons repoussé deux tentatives allemandes dirigées contre nos unités à l'Est du canal entre Longchamps et Noval. Sur le front de la Serre et de la Souche, activité d'artillerie et de mitrailleuses. Ce matin, nos troupes ont recommencé à presser l'ennemi. A l'Est de Sissonne, les Allemands ont lancé deux coups de main entre la Selve et Nizy-le-Comîe.saris obtenir de résultat. A l'Est de Rethel, une opération bien conduite nous a permis d'enlever le village d'Ambly-Pleurv entre le canal de l'Aisne. Malgré une défense opiniâtre des Allemands, uous avons fait une centaine de prisonniers dont plusieurs officiers et capturé de nombreuses mitrailleuses. Nés patrouilles opérant au Nord d'Olizy ont ramené vingJ prisonniers. Paris, 2') octobre (11 h.) Entre l'Oise et la Serre, nos attaques se sont poursuivies avec succès. Nos troupes? ont accentué leurs progrès au Nord de Villers-le-Sec et se sont emparées de la ferme Ferriè-es. Entre Villers-le-Sec et la ferme Ferrières, elles ont enlevé des centres fortement organisés eu dépit de la l'ésistance des Allemands qui ont contre-attaqué vainement à plusieurs reprises. On signale jusqu'à présent 800 prisonniers allemands. Sur le front de la Serre, nous avons réussi à franchir la rivière . e^itre Erécy et Mortirs, et à nous établir à la rive Nord sur un espace de plus d'un kilomètre. A l'Est de la s'ouehe, des combats violents nous ont valu des prisonniers. Nous avons poussé nos lig 'es aux abords de la ferme timmiotll, à l'Est de Vésle-el-Gaumont et de Pierrepont Ces deux villages sont en notre pouvoir. Le chiffre des prisonniers actuellement dénombrés dépasse 23(1. La bataille a eu toute la journée un caractère d'extrême violence, entre Sissonne et Château-Porcien. Ce matin, après une forte préparation d'artillerie, nos troupes, appuyées par des chars d assaut, ont atiaqué les puissantes organisations que les Allemands opposent dans cette région. -v gauche nous avons réussi à progresser dans les bois aux abords de la route de Sissonne à la Selve. Vers l'Est, nous avons conquis de haute lutte le Petit St-Quentin et nous avons atteint la route qui relie ce village à Banogue-Recouvrance.Les lisières Sud de cette dernière localité et du hameau de Recouvrance, sont en notre possession. Sur notre droite nous avons pénétré dans les positions allemandes le long de la route de Condé-les-Terpy et à la .côte 145 Nous avons pris pied dans le moulin de Terpv. Dans toute cette région la résistance des ■\llemands a été particulièrement acharnée. Nous avons fait plus de 2000 prisonniers, capturé neuf canons et de nombreuses mitrailleuses.A l'Est de Rethel, nous avons complété nos succès de ce matin dans la région d'Am-bly-Fleurv.Cent cinq prisonniers, dont six officiers, parmi lesquelles un chef de bataillon ont été dénombrés. * « i L nd.es, 24 octobre. — Officiel : Le combat acharné a continué hier après-midi et le soir sur le front, de bataille au Sud de Valenciennes. Nous nous sommes emparés de Neuville, de Salechies et de Beaudignies, et nous avons forcé en combattant le passage de la rivière près de cette dernière localité. Vers le soir, l'ennemi a exécuté de violentes contre-attaques vis-à-vis de Vendignies : son infanterie a été énergiquement appuyée par l'artillerie. Les Allemands ont été repoussés. 'i Ce matin, nous avons repris notre attaque sur tout le front compris entre le canal de la Sambre à l'Oise et l'Escaut. Au Nord de Valenciennes, nous avons purgé de la présence de l'ennemi le bois de Raisinés et conquis le village de Titershau-terive.A l'Ouest de Tournai, combats locaux qui n'ont pas modifié sensiblement la situation. Rome, 2i octobt-e. — Officiel : l Notre canonnade, violente hier durant la i i humée tout, le Ions du front, et t devenue juge nécessaires, afin de mettre l'Allemagne i dans l'impossibilité de reprendre les hostilités.Ces conditions pourraient, a oute le journal hollandais, être comparées à une reddition de l'Allemagne Il ne s'agirait plus alors d'un armistice d'armes qui amènerait une décision dans la guerre. 11 ressort de la réponse de .M Wilson que !•« armistice ». et « paix » ne font qu'un S Le Président exige une capitulation com-! plète, tout en consentant à examiner les j droits et les intérêts de 1 llemagne lorsque j • A„,...tA ^— .u plus intense encore aujourd'hui à l'aube dans le secteur du Grappa. Nous avons exécuté hier soir des attaques énergiques sur le haut, plateau des Sette Communi. Des détachements fiançais ont hardiment pénétré dans les positions ennemies du monte Sisemol et, après un violent combat, ont fait prisonniers 23 officiers et 707 soldats. Au Sud d'Asiago, des troupes anglaises se sont emparées des tranchées autrichiennes près d'Ave et ont fait prisonniers 5 officiers et 209 soldats. Malgré le violent feu ennemi, nos patrouilles ont atteint le sommet au Sud de l'Assa et au Nord du monte di VaIbella; elles ont fait une centaine de prisonniers et, pris 4 mitrailleuses.Près du monte Corno, nous avons repoussé une attaque exécutée par l'ennemi après l'explosion d'une mine. ; Nos aviateurs ont efficacement, bombardé les cantonnements ennemis du secteur de Fonzago et des dépôts importants établis dans les environs de la gare de Sacile. Les Gpsrstlensl l'Ouest Amsterdam, 24 octobre. Le premier ministre a . déclaré aujourd'hui à la seconde Chambre que, les opérations militaires se rapprochant de la frontière, le passage des belligérants sur le territoire néerlandais devenait possible. En conséquence, il convient de se montrer extrêmement vigilant, de manière i faite face aux devoirs de neutralité Le gouvernement estime qu'il est indispensable de rappeler sous les armes tous les permissionnaires. Le chef du gouvernement a conclu comme suit : — Le gouvernement considère qu'il est de son devoir de déclarer qu'il n'existe aucun nvtif spécial de s'inquiéter de la situation des Pays-Bas vis-à-vis des partis belligérants. Toutefois, il estime qu'il convient qu'il soit plus énergiquement préparé qu'il y a quelques jours à maintenir la neutralité du pays. J.ja. Guerre s ui' ivier Amsterdam, 24 octobre. On écrit de Londres à 1' « Algemeen Han-ilelsblad « .que le gouvernement anglais a l'intention d'acheter trois des plus fortes compagnies de navigation anglaises, notam-notamment la Cunard Line, la Peninsular and Oriental Line et la Fearness Line. Cette mesure se trouverait en rapport jivec la prochaine démobilisation D'après le correspondant parlementaire du « Daily Express » l'achat porterait d'ab >rd sur le's navires des lignes ci-dessus qui ont été affrétés par le gouvernement et serait ensuite étendu successivement à d'autres unités des flottes de ces compagnies. En effet, la démobilisation durera si longtemps et lis transports occasionneront des frais tellement élevés que le gouvernement anglais estime qu'il serait plus avantageux d'acheter en bloc un certain nombre de navires. VERS LA PAIX Berlin 2o octobre. Le parti conservateur du Reichstag a adressé hier au Chancelier la résolution suivante : — La nouvelle note de M. Wilson demande une capitulation inconditionnelle, la déposition de l'Empereur, le renvoi de nos chefs militaires et l'acceptation complète d'une paix par la force. Accepter ces conditions serait livrer tous les Allemands pour plusieurs générations à. la complète privation de leurs droits et à l'esclavage économique. L'honneur commande que les Allemands repoussent de telles exigences et la sécurité de l'Empire exige que le peuple allemand soit appelé à livrer de dernières batailles. » Berlin, 24 octobre : L'ambassade d Autriche-Hongrie demande la publication du démenti suivant : — D'après des informations prises à source autorisée, la nouvelle d'après laquelle l'Autriche-Hongrie aurait conclu un armistice est inventée de toutes pièces. Lyon, 2i octobre. Le u Progrès » dit qu'une conférence extrêmement importante a réuni à Londres" les autorités militaires et maritimes supérieures <le l'Entente. D'après le peu qui en a transpiré, on pourrait s'attendre à bref délai à des événements de la plus haute importance pour l'Entente Londres, 24 octobre. Le « Daily News » publie un article consacré à la nouvelle note allemande que lord Lansdowne, qui exprime l'espoir de voir M. Wilson décider les Alliés à ouvrir les négociations qui doivent mettre fin à la guerre. Berne, 24 octobre. L' « Eclio de Paris », dont les rapports avec ^ministère des affaires étrangères sont notoires, publie la note suivante signée par son collaborateur militaire : — On est d'avis, dans les sphères diplomatiques, que l'arrivée des Alliés dans la | région do l'Escaut va soulever ,i b"ef délai le grave problème du droit de souveraineté que les Pays-Bas se sont arrogé le 4 août 1914 sur l'embouchure de l'Escaut en la fermant

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