L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 21 Juni. L'écho de Sambre et Meuse. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0k26970w8v/
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L'Echo de Sambre & Meuse PRIX DES ANNONCES : Annnonces, la ligne, fr. 0.50; — Annî fiuanc. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin); la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, fr. 1.50: — Ghron. locale, faligne,fr.2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Rédaction : 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Sureaux de il à 1 h. et de 3 à 5 h. Les articles «'engagent fue leurs auteurs. — Les maauscrits n»n insér^ ne sont pas rendus. PRIX DES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 1.75 — 3 mois, fr. 5.25 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. J.-B. G6LL0BD, Directeur-Propriétaire La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. LETTRE DE BRUXELLES UNE EXCELLENTE RECLAME Lettre de Bruxelles < Bruxelles, 18 juin 1918. Il y a quelques années, c'eut été une tonné fortune peur un correspondant de Bruxelles que de pouvoir, pour sa première lettre,vous envoyer des informations et des commentaires au sujet d'une crise ministérielle comme celle qui vient d'aboutir à la retraite forcée de M. de Broqueville. Mais aujourd'hui le gouvernement belge est au diable vauvert, l'hôtellerie de Sainte-Adresse où se cuisinent les affaires de l'Etat est loin d'être une maison de verre, et une légion de censeurs veille jalousement à ce qu'il ne s'en échappe qu'une vérité ininitésimale et graduellement dosée. De là vient qu'après une série de conjectures plus eu moins approximatives sur la cause réelle des derniers événements, ce n'est que d'aujourd'hui que l'on peut enfin, avec quelque certitude — et encore.en procédant souvent à l'aide d'ingénieuses déductions.— porter un diagnostic' sérieux sur la maladie mortelle à laquelle la politique de M. de Broqueville vient de succomber au Havre. Une information d'allure officielle est vènué nous appïen ire qu'à un moment donné i'e roi Albert s'est trouvé devant la démission collective de tout son ministère, qui doit comporter actuellement — si nous savons bien compter — quelque chose comme quatorze titulaires. Delà manière dont la crise s'est provisoirement dénouée,on peut inférer, sans crainte de se tromper, que la démission de M. de Broqueville s'est trouvées balance avec celle de tous, ses collègues. Sa retraite et son remplacement par M.Cooreman ent, en effet, suffi pour que tous les autres ministres acceptassent immédiatement de rester en fonction. De ce fait, il est permis de tirer deux conclusions : la première, c'est qu'un différend grave venait de surgir entre M. de Broqueville et tous ses collègues, différend qui devait porter sur un. point. d'une importance telle qu'il était capable de faire naître une véritable insurrection de tous les ministres contre la personnalité de M. de Broqueville. Le second point qu'il faut retenir de cette extraordinaire aventure, c'est que la nécessité où se sont trouvés les ministres de devoir recourir à une manifestation si démonstrative pour obtenir le retrait de M de Broqueville, prouve que la^Dolitique de celui-ci trouvait au moins un appui parmi 1® Conseil de la Couronne : celui du roi Albert lui-même. Sinon, il tombe sous le sens que tous les autres membres du cabinet, formant bloc contre M. de Broqueville, n'auraient pas dû placer le souverain devant la menace de la grève générale de tous ses conseillers, pour le décider à se séparer de l'homme qui n'a cessé de diriger son gouvernement depuis le début des terribles événements que nous vivons actuellement. Ce qui se passe donc au Havre mérite toute notre attention, et, pour quiconque possède quelque peu le sens de l'actualité en politique, il se joue là-bas en ce moment une grosse, une très grosse partie, qui peut avoir sur les destinées de notre pays une 'influence décisive. L'essentiel est de chercher à connaître maintenant quelles sont les raisons qui ont valu à M. de Broqueville la soudaine animadversion de tous ses collègues. Pour cela, nous possédons certains éléments que les informations de la Presse étrangère et les dépêches des agences ont mis à notre disposition. Il y a d'abord la fondation récente d'une Ligue flamingante en Hollande à laquelle M. Helleputte a adressé des paroles qui peuvent être prises pour une adhésion au principe de la séparation cultu-rale. Il y a ensuite la création au Havre d'une école flamande pour officiers et sous-officiers, ce qui implique l'intention de diviser prochainement l'armée belge en régiments flamands et en régiments wallons. 11 y a encore la visite, annoncée « urbi et orbi » DÉPÈCHES DIVERSES Troubles à Bakou On mande de Zurich que des troubles et des combats dans les rues ont eu lieu la semaine passée, flusieurs milliers de personnes ont été tuées. Plusieurs puits de naphte ont été détruits. La guerre civile continue à régner dans le district où sont les puits de naphte, en grande Russie, de grandes différences nationales et religieuses séparant la population.—«o»— Kief, Il juin. Les ambassadeurs d'Allemagne et d'Autriche-Hongrie, d'une part, et le président du Conseil des ministres oukrainiens, d'autre part, ont signé hier une convention créant un Conseil d'alimentation chargé de rassembler en Oukraine et d'exporter vers les Puissances centrales les produits alimentaires et les fourrages. —ao»—■ Londres, 19 juin. Le « Daily News » annonce que les Trade Unions anglaises discutent avec les syndicats ouvriers français la possibilité de négocier la paix. —«o»— Berlin, 19 juin. Au Congrès du Labour Party anglais qui se réunira du 26 au 28 juin à Londres, les socialistes français seront représentés par MM. Thomas, Renaudel et Longuet, les socialistes belges par MM. Yander-yelde et Camille Huysmans, les suédois par M. Bran-iiig et les néerlandais par M. Troelstra. de M. Van Cauvvelaert a i Havre où il aurait eu un long entretien avec M. de Broqueville et donl, à son propre témoignage, il serait revenu enchanté. Il y a et lin — couronnant le tout — la nouvelle inopinée d'une mission officielle en Suisse dont MM. Van Cauwelaert et Heyman seraient chargés à l'effet d'étudier dans ses détails, le régime fédéral qui ,est en vigueur dans ce pays et d'en examiner les possibilités d'application à la Belgique après la guerre. Si telle est la vérité au sujet des événements qui se déroulent actuellement au Havre, — et comment en douter quand tant de faits concordants contribuent à en confirmer l'exactitude ? — ils ne peuvent manquer d'avoir un retentissement considérable. Jugez-en veus-mêmé : M. de Broqueville se serait converti à la Séparation, et il aurait préféré tomber sur cette question plutôt que de s'en dédire !... Qui aurait peusé cela, il y a seulement un an, il y a seulement six mois, alors qu'on osait encore vouer à la potence et au peloton d'exécution ceux qui avaient compris que là était désormais le salut pour la Belgique, et qu'il n'y en avait plus d'autre?... M. de 13roque\ilie,'éclairé par les événements, instruit par l'expérience, est aujourd'hui de leur avis. Conducteur du char de l'Etat, il s'aperçoit enlin que, sur la route où tant de fois nsus lui avons crié : casse-cou ! il le menait aux abîmes. Empêché aujourd'hui de changer sa direction, il passe la main à d'autres, se réservant, pour plus tard, la consolation du : « Je l'avais bien dit ! » qui est la revanche des hommes politiques habiles qui savent choisir leur moment pour tomber et s'assurer l'approbation de l'avenir. Que les Belges restés au pays méditent fructueusement la leçon qui découle pour eux de cette crise ministérielle soudaine qui n'çst peut-être pas terminée par la seule démission de M. de Broqueville. A la vérité, c'est plus qu'une crise ministérielle, c'est une crisenationale qui s'ouvre aujourd'hui," et ceux qui l'auront déchaînée, par leur incompréhension et leur entêtement portent devant l'histoire une responsabilité écrasante.Certes, M. de Broqueville n'y échappera pas pour sa part, et sa tardiv» clairvoyance ne l'absoudra pas d'avoir laissé venir les choses au point où elles en sont. Il a laissé passer trois années sans rien faire; trois années pendant lesquelles il a opposé un « non-pos-sumus » implacable à des revendications légitimas: trois années pendant lesquelles les Unionistes se sont vus débordés par les- Extrémistes et les querelles se sont envenimées. En des périodes, comme celle que nous avons vécu en territoire occupé, une politique d'atermoiement et de tergiversation est une politique criminelle, car elle laisse le champ libre à des courants qu'il devient impossible de remonter dans la suite. Dans ces moments-là, ce n'est pas le geste qui importe, c'est avant tout le choix de l'heure à laquelle on l'exécute. C'est pourquoi la démission de M. de Broqueville, si importante qu'elle puisse être au point de vue historique, n'a pour nous qu'une valeur symptomatique. Elle nous permet de juger de la profondeur du désarroi qui règne dans l'esprit des dirigeants de l'ancienne Belgique. Elle vient .trop tard pour remédier à l'entêtement des uns et à l'intransigeance des autres. Si Frère-Orban avait consenti à la revision de la Constitution au temps où il était encore ministre, la Belgique ne serait pas tombée dans l'abîme où elle se débat maintenant. Si M. de Broqueville s'était converti à la Séparation au mois de juin 1916, au lieu de le faire au mois de juin 1918, l'avenir pouvait encore être sauvé. Aujourd'hui sa démission ouvre l'ère du gâchis et de l'incohérence. On s'en apercevra bientôt F. FOULON. —«o»— Londres, 19 juin. Le « Financial News » confirme l'information sensationnelle disant que des aviateurs allemands ont survolé le territoire américain, ce qui a amené les autorités à faire voiler toutes les lumières à New-York.—«o»— Zurich, 19 juin. On mande de la frontière italienne De grandes manifestations antigouvernementales ont eu lieu samedi à Turin et à Milan. Jusqu'à présent la censure italienne ne laisse passer aucun détail à ce sujet. —»o«— Athènes, 18 juin. L'Agence d'Athènes annonce que le général Guil-laumat, rappelé en France, sera remplacé par le général Franchet d'Esperey. —«o»— Salonique, 18 juin. Le prince héritier de Serbie a accepté la démission du ministre de la guerre et a désigné M.Protich pour lui succéder. Le président du Conseil et les ministres sont partis pour Corfou. —«o»— Londres, 19 juin. La Chambre des Communes a voté à l'unanimité le crédit de 500 millions de livres sterling demandé par le gouvernement. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux --y Communiqués des Puissances Centrales Berlin, 20 juin. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Rupprecht de Bavière. Sur la presque totalité du front, l'activité de l'adversaire s'est accentuée dans la soirée. Le feu d'artillerie a repris. En de nombreux secteurs, de puissants détachements de fkn-■lassins ont avancé vers nos lignes, mais ils ont été refoulés. Groupe d'armées du Kronprinz Impérial. Au Nord-Ou,est de Château-Thierry, notre feu a fait s'avorter de nouvelles tentatives • ennemies de franchir le secteur de Clignon. Sur le reste du front, l'activité combative n'a pas dépassé la moyenne. Groupe d'armées von Gallwitz. Au Sud-Ouest d'Ornes, nous avons repoussé des charges nocturnes de l'adversaire. Entre la Meuse et la Moselle, nos propres détachements d'assajvi ont pénétre profondément dans les positions américaines près de Seicheprey et ont infligé de lourdes pertes à l'ennemi. Le capitaine Berthold a remporté sa 36,J victoire aérienne. * Sofia, 16 juin. — Officiel. Sur divers points du front en Macédoine, particulièrement sur le lac d'Ochrida, dans la boucle de la Czerna, à l'Ouest du Dobropol.je et au Sud d'Huma, la canonnade a été violente par intermittence de part et d'autrç. Dans la plaine, devant nos positions établies au Nord du lac deTafeino, rencontres entre patrouilles qui se sont tern® îsen notrefaveur.Dansla vallée du Vardar, grande .Ruvilé aérienne réciproque. * » « Sofia, 17 juin. — Officiel. Sur le front en Macédoine,la canonnade réciproque a été plus violente par intermittence à l'Ouest du lac d'Ochrida et sur plusieurs points de la boucle rie la Czerna. A l'Ouest du Dobropolje, nous avons dispersé à coups de bombes un détachement d'assaut ennemi. Au Sud d'Huma. violente canonnade intermittente de part et d'autre. A l'est du ¥ardar et sur le cours inférieur de la Strouma, nous avons mis en fuite par notre feu d'importants détachements de reconnaissance anglais et français. * * * Constantinople, 19 juin. — Officiel. Sur le front en Palestine, activitp réciproque de l'artillerie et des patrouilles. Notre artillerie de gros calibre a bombardé des camps ennemis établis près de 1 > tête de pont du Jourdain, ainsi que la ville de Jéricho, occupée par des troupes et des dépôts anglais. Des patrouilles d'officiers ont exécuté des attaques fructueuses sur la rive orientale du Jourdain et ont fait des prisonniers. Sur les autres fronts, la situation est inchangée. Communiqués des Puissances Alliées Paris, 19 juin (3 h.). Hier, vers lft heures, les Allemands ont déclanché une violente préparation d'artillerie sur tout le front de Reims depuis la région de Vrigny jusqu'à l'Est de La Pompelle. À 21 heures, l'infanterie ennemie s'est portée à l'attaque de nos positions. Entre ces deux points, nos troupes ont résisté avec un plein succès au choc de l'ennemi que nos tirs de contre-préparation avaient fortement éprouvé. Entre Vrigny et Ormes, les troupes d'assaut allemandes arrêtées par nos feux ont dû refluer à plusieurs reprises sur leurs lignes de départ et n'ont pu finalement aborder nos positions. Sur la périphérie de Reims, de violents combats se sont déroulés au cours desquels l'ennemi a subi de lourdes pertes et a été partout rejeté. À l'Est de Reims, la lutte s'est également terminée à notre avantage. Les Allemands qui avaient réussi à pénétrer dans un bois au Nord de Sillery en ont été rejetés par nos contre-attaques. Les prisouniers faits dans la région de Reims ont déclaré que la ville attaquée par trois divisions devait être prise a tout prix dans la nuit. ★ * * Paris, 19 juin (11 h.). Aucun événement important à signaler au cours de la journée. Aviation. — Dans la journée du 18 juin, en dépit du temps couvert, nos équipages ont abattu ou mis hors de combat six avions allemands et incendié un ballon captif. Nos bombardiers ont lancé 10 tonnes de projectiles dans la nuit du 18 au 19 sur des gares, cantonnements, bivouacs de la région de Villers-Franquey-Faverolles, et Fismes. * * * Londres, 18 juin. — Officiel. Nous avons repoussé la nuit un détachement d'attaque ennemi au Sud-Est de Villers-Bretonneux et fait quelques prisonniers. Des coups de main fructueux exécutés au Sud-Ouest d'Albert et dans les environs de Moyen ville, ainsi que des engagements entre patrouilles livrés à l'Est de la forêt de Nieppe, nous ont valu des prisonniers et des mitrailleuses. Dans.la vallée de l'Ancre et.au Sud d'Albert, l'artillerie allemande a été plus active; il en a été de même -à l'Ouest de Serre. Nous avons exécuté hiprsoir une heureuse attaque au Nord de Lens. Ce matin, nos troupes ont attaqué par surprise les tranchées ennemies établies au Sud d'Hulluch et fait quelques prisonniers après un combat acharné. Rien de spécial à signaler sur le reste du front, en dehors de la canonnade réciproque. * » , • Londres, 18juin. — Officiel. Un avion ennemi a survolé .lundi peu après midi la côte de Kent. Il a été bombardé par des canons de défense et a tout de suite repris la direction de la mer. * Rome, 18 juin. — Officiel. L'ensemble de la bataille ne s'est pas modifié hier. Tandis que notre énergique et persistante pression rétablissait notre situation sur le plateau d'Asiago et dans le secteur du Grappa ou bien empêchait l'ennemi de renouveler ses attaques, la bataille a continué avec le même acharnement dans le secteur du Montello et le cours inférieur de ki Piave. L'ennemi, qui renouvelle à ces endroits ses attaques avec d'importantes farces, cherche à élalgir le terrain qu'il occupe sur la rive droite du fleuve pour s'assurer les passages. Toutefois, sa violente action se heurte à nos puissantes contre-attaques; celles-ci répondent immédiatement aux attaques autrichiennes et après chaque intervalle de combat, nous renforçons notre pression et étendons nos avantages Il est impossible d'indiquer la ligne sur laquelle nous sommes en contact avec l'ennemi, car le front se déplace à chaque instant suivant la direction des attaques et des contre-attaques. Il n'y a plus de lignes, mais bien des secteurs de combat qui englobent la région située au Nord du Montello et le cenrs de la Piave, ainsi qu'une bande de terrain profonde de quelques kilomètres entre les lignes de chemin de fer Oderzo-Trévise et Porogruro-Mestre. Dans le secteur ilut/rappa, nous avons repoussé' des attaques partielles ennemies. En outre, nous avons exécuté d'heureuses attaques et fait une centaine de prisonniers. Dans la vallée de la Brenta et à l'Est de la vallée de la Frenzela. nous avons enrayé complètement la -pous'sée des Autrichiens. A la" lisière du plateau • d'Asiago, nos troupes ont enlevé à l'ennemi Piz/o Razzea et la hauteur qui se dresse au Sud-Est du Sasso ; 300 prisonniers sont restés entre nos mains. Un de nos détachements et un contingent français ont exécuté une énergique attaque et gagné du terrain dans le secteur montagneux de Castalunga; ils ont fait quelques prisonniers. Plus à l'Ouest, des troupes britanniques ont fait un grand nombre de prisonniers. a. Grixerre SUT- Mer Helsingfors, 18 jutn. Le journal « Hufvudstadsbladet » apprend de Moscou Jjue ]e gouvernement a été avisé de la saisie de tous les navires russes se trouvant dans les ports américains et anglais. La « Novaja Chisn # apprend, d'autre part, que huit des plus grands et des meilleurs steamers de la flotte volontaire russe se trouvant dans les eaux de l'Asie orientale ont été saisis et que défense a été faite aux autres de quitter les ports. Le commissaire pour les affaires étrangères a vivement protesté contre cette saisie. Copenhague, 17 juin. La légation de Norvège à Londres télégraphie que le vapeur « Octo » a touché une mine et a coulé dans la Méditerranée. On ne connaît pas le sort de son équipage. On croit que la barque « Sokatra » de Grimstad, partie le 11 novem ire de Buenos-Ayres pour New-York avec un chargement de graines de lin, a péri, aucune nouvelle n'étant parvenue depuis lors à son sujet. * * * Amsterdam, 18 juin. L' « Algemeen Handelsblad, » apprend que les négociations entre les gouvernements hollandais et allemand au sujet des garanties pour la navigation libre entre la Hollande et les pays scandinaves ont abouti à un accord. Les armateurs qui s'engagent par écrit à s'en tenir rigoureusement aux stipulations imposées obtiendront le passavant désiré. De plus, le destinataire du chargement devra signer une déclaration qui sera apostillée par la Chambre de commerce. Jusqu'à présent, le ministère compétent n'a pas encore accordé l'autorisation de délivrer des passavants, mais on croit que cette autorisation sera accordée dans un délai rapproché. * * * Berlin, 19 juin. — Officiel. D'après un télégramme de Stockholm, le ministre d'Angleterre à Stockholm a fait la déclaration suivante : — Des mines anglaises destinées à détruire des sous-marins ennemis ont été placées au mois d'avril de cette année dans le Kattegat, et ce, à une profondeur d'au moins trente-cinq pieds, de façpn à ne présenter aucun danger pour les navires de commerce.D'autre part, il a été porté à la connaissance des autorités maritimes anglaises que, du 12 au 15 mai, un petit croiseur allemand, convoyé par des sous-marins, a opéré à*l'Est de Skagen et a semé publiquement des mines. Les autorités maritimes anglaises tiennent à déclarer explicitement que des mines anglaises n'ont pas été posées dans les eaux territoriales suédoises. » Il y a lieu de faire remarquer à ce sujet : 1. Après que l'intention de l'Angleterre de barrer le Kattegat au moyen de mines avait été connue, nous nous sommes vus obligés de prendre des mesures que la situation commandait. Vers le milieu du mois de mai, nous avons mis en œuvre les moyens en notre pouvoir pour empêeher l'Angleterre de contrecarrer nos positions de guerre. Dans cette occurrence, les eaux territoriales neutres ont été respectées scrupuleusement. 2. Le gouvernementsuédois a péché dans le courant du mois d'avril des mines à l'intérieur des eaux territoriales, mines dont il est apparu qu'elles étaient d'origine anglaise. De nombreux navires suédois ont été ceulés par t es mines et des vies humaines furent perdues lors du naufrage. 3. La déclaration du rqinistre d'Angleterre, disant que les Anglais n'ont pas semé des mines dans les eaux territoriales neutres et que les mines posées ont été sans danger pour la navigation commerciale, est donc contraire aux faits établis. Le Chef de l'Amirauté de la marine. L'Offensive ailnuft à l'Ouest Lyon, 18 juin. Le « Progrès de Lyon » annonce que Boulogne a été attaquée à diverses reprises le 13 juin par des avions allemands. Au edurs de ces attaques, un hydroavion a lancé huit bombes sur deux quartiers de la ville; l'un d'entre eux a été particulièrement éprouvé Onze personnes ont été tûeés. Les dégâts matériels sont importants. * ¥ Berne, 19 juin. Du « Berner Tageblatt » : — Pour ramener le calme au sein de la population, des officiers anglais ont été envoyés en congé à Paris. Cette mesure a donné le résultât contraire à celui qu'on en attendait. Les officiers anglais ont été harcelés de reproches sur les grands boulevards et rendus responsables de la grave défaite essuyée par les Alliés. La surexcitation est montée à un tel diapason que les congés pour Paris ont été supprimés. Paris, 18 juin. Dans la dernière réunion du Comité de la défense de Paris, le ministre de l'instruction publique a exprimé l'avis que les écoles devraient commencer leurs vacances plus tôt et donner ainsi un mois de vacances supplémentaires aux écoliers. Le ministre des travaux publics a déclaré que son département est en mesure de transporter toutes les personnes qui désireraient quitter la ville ou dont l'évacuation apparaîtra comme nécessaire. Les chiffres suivants donneront une idée de la fluctuation de la population dans les villes qui se trouvent loin de la zone de guerre. On connaît l'afflux qui s'est produit à Marseille, Bordeaux, Bourges, Orléans et I,e Mans. A Nantes, la population est passée de 170,000 à 190.000, à Aneoulême. de 35,090 .à 55.600, à Tours de 76,090 à 103.000. à Toulouse de 199,576 à 210.000, non compris 10,000 réfugiés, à Nice de 142.900 à 180.000, à Toulon de 104,582 à 120,000, à Tarbes de 29,000 à 42,000, etc., etc. DERNIÈRES DÉPÈCHES Dépêches de l'Agence Wolff. (Service particulier du journal). Berlin, 20 juin (officiel). Nouveaux succès des sous-marins sur le théâtre de la guerre septentrional. D'après les rapports des sous-marins qui viennent de rentrer à leur base : 13000 tonnes brut. Au large de la côte orientale de l'Angleterre, malgré les mesures de défense les plus énergiques, les deux vapeurs les plus grands de deux convois ont été détruits. —«o»— Berlin, 20 juin. Le «Berliner-Lokal Anzeiger» apprend de Genève: Suivant une information spéciale venant de Paris, les forts extérieurs du front sud-est de Reims sont exposés sans interruption à un feu d'artillerie des plus intenses. Rien qu'un monceau de ruines ne reste du fort de Pompelle. Instabilité de Clemenceau Genève, 17 juin. Les journaux français de mercredi et de jeudi qui, à cause de la fermeture de la frontière, viennent d'arriver seulement, parlent de la situation branlante de Clémenceau; ils produisent une série de renseignements faisant voir pourquoi son ministère est en danger. Ce qui fait branler le terrain pour Clémenceau, ce n'est pas seulement le fu- • neste sort de Paris, pas seulement le découragement chez le civil lassé de la guerre, mais aussi chez le soldat français. L'irruption torrentueuse des troupes allemandes, devant lesquelles l'armée française recule continuellement depuis deux mois, a visiblement altéré la confiance du soldat français, car la Presse gouvernementale bat la grosse caisse en faveur des contre-attaques fructueuses au Sud de Montdidier, dans le but de remonter le moral des troupes. Le premier ministre n'a pas de chance quant aux journaux a sa dévotion, qui, probablement influencés en cela par le ministère des affaires étrangères, n'ont fait que s'empêtrer, à propos de la paix, dans un tissu de mensonges ; on pouvait les voir, en effet, publier avec un grand sérieux que toute l'offensive actuelle n'a d'autre objectif que d'in-limider la France afin de lui faire accepter la prochaine offre pacifiste allemande, sans tenir compte de ses alliés ; bien mieux, ils assurent que l'Empereur allemand, lors d'une allocution à ses troupes, dans la forêt de Pinon, leur aurait fait pressentir cette éventualité. Naturellement, la Presse gouvernementale ne visait qu'à empêcher l'éclosion des nouvelles tendances pacifistes à prévoir après les déceptions de ces dernières semaines. Or, elle atteint précisément le but opposé, car non seulement les journaux socialistes, mais aussi les modérés s'indignent de cette farce consistant à jouer avec la conception pacifiste. Le journal de Clémenceau, l'«Homme libre », s'est vu contraint à un dérivatif 4me année. — N° 142 JOURNAL (jlOXil)hEii — Le A» : I/O centimes Vendredi 21 Juin 1918

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