L'étoile belge

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s.n. 1914, 24 Mai. L'étoile belge. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/3j39020q5h/
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L'ETOILE BELGE Dimanche 24 mai 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 13 fr.; 6 mois, fr. 6.5©; 3 mois, fr. 3.5C POUR LA PROVINCE : ' Un an : I© fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr, BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. En province il suffît de remettre le prix de V abonnement au focteu? Baromètre du 24 mai 5 heures Tempêr. moyn® norml0,le23,13°7 Maximum de la R Rveille, 23-2 Minimum de la '/?&^< nuit, 1°^ Baromèt., le 23, $>' à 8 k., T6lara3 Quantité d'eau de 8 à 8 hrug, //t' A pr24ii., û**»0 Observations IIlLj fff I e^\\ de midi Température, Il rBofg X g4œ lë la 23°1 Baromètre, ll^Sra ç fiilpZ || 761^5 Humidité(10*1= \\ \$. • &) ^ § bum. tfbsol.), 69 Vent dominant, \\ ci? &J ? ' I ® Déclin, magn. i2°54'7 Ephémérides *<// pour le 24mai Soleil: Lune: lever, 31i.42 lever, 2 b. 48 coucher, 19 h. 36 couclier, 19 h. 36 Prévis, de l'Institut météorologique : Veut faible ; pluie; refroidi»» Service des malles Ostende-Uonvres Etat de la mer, le 24, à 4 heures : agitée n i n m—■ ^masmastafmm^mmi^saemœmBsa^auBmwmsm^^ëtiimsÊi s*.*,** /"« France, Angleterre. Allemagne et > qf i par trimestre s© , g ANNONCES : 45 c»'> la li?ae: minioiam i lignes, fr. 1.60. jQjOlïflriîl S il tous pays de l'Union postale, f ° 111 payable d'avance B®& fiffl milïlGE'fl Los annonces remisas ayant 2 heures à L'Offloe da Publicité, V»-1 Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6lr. J mandat-poste wwlluailwd SW UUBISCS II 36, rue Neuve paraissent, la soir inèaie. ZÉJTK^ajstœeïr, La conférence de Miagara-Falls Les nouvelles relatives au Mexique sont toujours contradictoires, de sorte .qu'il est impossible d'en tirer des conclusions au sujet de la tournure que prendront les événements. On passe tour à tour et sans transition de l'optimisme au pessimisme et inversement. On avait parlé ces jours derniers de la retraite volontaire du général Huerta, qui eût arrangé les choses. La nouvelle était précise et formelle. Mais elle était fausse. Y a-t-il eu simple erreur de transmission, comme il a été dit, ou bien manœuvre de Bourse ? La dernière hypothèse n'a rien d'invraisemblable. Les questions financières sont si intimement mêlées à cette tragédie mexicaine que l'on ne sait jamais la part qu'il faut faire à l'information véritable. Un point paraît en tous cas aujourd'hui acquis. Le général Huerta est décidé à résister jusqu'au bout, ce qui ne veut pas dire qu'il ne prend pas ses précautions pour pouvoir s'échapper au cas où il serait serré de trop près et verrait sa situation désespérée. Cette résolution du président mexicain n'est certainement pas de natute à faciliter l'aboutissement de la conférence de Niagara-Falls. Car le gouvernement américain persiste évidemment à réclamer la démission du général Huerta, qu'il considère comme un usurpateur. Et d'autre part les rebelles entendent sans doute participer aux négociations si pas à titre officiel au moins à titre officieux, puisqu'ils se prétendent les vrais représentants de la nation mexicaine et qu'ils sont d'ailleurs traités comme tels par les Etats-Unis. Le gouvernement américain, tout en ne reconnaissant pas Huerta, est bien obligé de discuter avec ses représentants, mais ces derniers consentiront-ils à s'aboucher avec les délégués des insurgés si ceux-ci émettent la prétention d'intervenir dans les négociations même de façon indirecte ? Les délégués mexicains ne sont pas en état, déclarent-ils, de faire connaître l'attitude qu'ils prendraient dans ce cas. ; Ils n'ont reçu, disent-ils, aucune notifi- ' cation officielle de l'envoi de délégués par les rebelles ; ils ignorent en quelle qualité ces délégués pourraient intervenir et se trouvent, par suite, dans l'impossibilité d'émettre une opinion. On a dû, cependant, agiter officielle-ment cette question pendant la journée de vendredi et c'est probablement la raison pour laquelle il n'y a pas encore eu de réunion officielle ce jour-là. Une dépêche de Niagara-Falls dit que si M. Vasconcellas, le représentant du chef insurgé Carranza, vient dans cette ville dans les conditions indiquées, c'est-à-dire pour tâter le terrain sans faire espérer aux médiateurs aucune concession, ceux-ci le recevront, mais ils ne lui reconnaîtront aucun droit de prendre part à la conférence et ils s'en tiendront avec lui à de simples conversations. Ils n'inviteront pas le général Carranza à prendre part à ces entretiens avant qu'il n'en fasse la demande expresse. Si l'on en croit le correspondant new-yorkais de la Frankfurter Zeitung, Carranza ne ferait pas cette demande, ne voulant pas prendre d'engagements. Mais les Américains insisteront vraisemblablement pour décider les insurgés à participer aux négociations. Il est à remarquer, en tous cas, qu'on est à présent moins pessimiste aux Etats-Unis et qu'on y incline plutôt à croire à l'aboutissement final des négociations. Les délégués à Niagara-Falls ont pris leurs dispositions pour un séjour de plusieurs semaines, ce qui tendrait à faire supposer qu'ils n'appréhendent pas une rupture immédiate des négociations. Ils espéreraient même que l'entente se fera sur la première proposition importante, relative à l'établissement d'un gouvernement provisoire. Mais pourra-t-on trouver une formule qui satisfasse à la fois les rebelles et Huerta ? Souhaitons-le sans nous faire cependant trop d'illusions. NOS 33Ê:3E>3Ê:GX3:S3@ Services spéciaux de l'ÉTOILE BELGE FRANCE M. Poincaré à Lyon Le président de la République, après des réceptions ayant un caractère privé, s'est rendu samedi matin au Palais du commerce, où il a visité le musée des tissus. Comme la veille, la population a acclamé au passage le président. M. Poincaré a assisté ensuite à un banquet de 600 couverts offert par la chambre de commerce. M. Poincaré a visité samedi après-midi l'Hôtel Dieu de Lyon, un des plus vieux sinon le plus vieux de France. Le service y est fait par des soeurs appartenant à un groupement particulier. Le président a parcouru successivement diverses salles et a reçu des malades l'accueil le plus sympathique. M. Poincaré est rentré ensuite à la préfecture d'où, à 7 h., il s'est rendu de nouveau à l'Hôtel Dieu où un dîner lui est offert. Le dîner donné à l'Hôtel Dieu comprenait 300 convives dont les autorités, les sénateurs et députés du département, plusieurs ministres, les administrateurs des hospices, etc. Une trentaine de religieuses en coiffe blanche étaient groupées autour de leur aumônier à une table spéciale. L'indélicat et naïf nettoyeur , Un nettoyeur de wagon-poste à la gare du Nord, à Paris, Louis Cauffin, a été condamné par le tribunal correctionnel à dix mois de prison. Il était iacousé de s'être approprié une boîte oubliée dans le wagon et contenant des diamants estimés à 25,000 francs. Cauffin, voulant faire un cajdeau à un ami, lui avait offert, a-t-il dit, ce qu'il croyait être des jaoroeaux de verre taillés. Grève de tramways Le personnel des tramways qui desservent la ligne Lille-Roubaix-Tourcoing-fron-tière belge s'est mis en grève samedi mar tin. Les grévistes demandent une augmentation de salaire et d-es réformes dans le service intérieur. Un service réduit fonctionne sur la ligne. On ne signale pas dincidents. Un orage Pendant la nuit de vmidredi à samedi, un orage s'est abattu su • la région de Dun-kerque et de Calais. I lusieurs fermes et des maisons d'habita* on ont été incendiées. Une dame qui éf%ii couchée dans sa chambre a été blessée L'église du Grand Port Philippe a été brûlée. ALLEMAGNE Aviateur blessé L'aviateur français Chevillard 3 fait samedi matin, vers 9 heures, une chute grave en se rendant à Dusseldorf. L'aviateur et son passager, nommé Wulfen, sont gravement blessés. L'appareil est complètement brisé. Deux officiers aviateurs tués Un aéroplane a été pris dans un orage à Osnabruck, et est tombé d'une hauteur de quatorze cents mètres. Les deux officiers qui le montaient, le lieutenant Boeder et le lieutenant Bernhardt, ont été tués sur le coup. La fin du dirigeable « Veeh I » Dernièrement est mort dans la misère, à Cologne, l'ingénieur Veeh, inventeur j d'un dirigeable rigide du genre Zeppelin. L'appareil fit deux voyages d'essai heureux et le bruit courut que les autorités militaires étaient disposées à l'acheter, e mais d'autres influences intervinrent et le s constructeur se trouva privé d'un con- 2 cours financier nécessaire. Le dirigeable g Veeh I fut remisé dans je hall de Dussed- r dorf en attendant des jours meilleurs, i Mais après la mort du constructeur Veeh, 1 sa succession fut déclarée en faillite et b c'est aiinsi que le dirigeable vient d'être F mis en adjudication. Sa construction coûta 380,000 francs; il a été adjugé à 2,000 francs 1 L'acquéreur, un marchand foraân, fera monter la nacelle sur roues et la transportera de ville en ville pour la montrer ^ moyennant une légère rétribution. Les n deux moteurs lui fourniront l'éclairage i; électrique. Quant à la carcasse en acier, s elle sera débitée en morceaux d'un poids a moyen de 500 grammes portant une inscription et qui seront vendus comme presse-papiers. Le legs de la princesse socialiste | Mme Pauline Willim, morte récemment ï à Breslau, a légué au groupe socialiste de d la ville une somme de 15,000 mark. Les d lecteurs de l'Etoile belge se rappellent que A Mme Willim est cette dame, née princesse de Wurtemberg, qui épousa un médecin de Breslau et qui par la suite adopta les doctrines socialistes et déploya un grand zèle de propagande pour son idéal politique. g Une fabrique de coton poudre saute en Prusse. — Nombreuses victimes. j? De Duren (sur la Roer) : Samedi matin a à 11 h. 1/2, une fabrique de coton poudre c a sauté à la suite de la déflagration d'une t cartouche. à Deux explosions successives ont ébranlé I la ville presque tout entière. Des milliers r de carreaux ont été brisés. f L'explosion a été ressentie dans un rayon de 2 kilomètres. La fabrique s'est en partie écroulée. Vingt-et-un personnes ont été blessées c dont trois grièvement. { d Suivant de nouveaux renseignements au cours des travaux de déblaiement on a q découvert deux cadavres et deux nouveaux 1 blessés grièvement. On est encore sans ï nouvelles de deux autres ouvriers. Un bles- r sé est mort en arrivant à l'hôpital. c Le monument provisoire de Luther j Nous avons annoncé en son temps que \ le comité pour la commémoration du quatrième centenaire de la Réforme en Allemagne avait décidé' l'érection (l'une statue c gigantesque de Martin Luther dans la cour 1 supérieure du châjteau de.. Ooboûrg. Sur c l'avis du duc Charles>-Edouard, ie sculp- * teur Everard Enke. chargé du travail, a été r invité par le comité à exécuter un modèle préliminaire en bois et plâtre offrant une résistance suffisante pour occuper provisoirement la place réservée au monument et pouvant rester exposez aux intempéries I pendant un an au moins.1, On se propose de juger ainsii de l'effet produit et, le cas échéant, de corriger la maquette adoptée par .le comité. c L'accident de la téléphoniste Mlle Chiappa, téléphonis te au bureau de r Thionville, vient d'être v/ictime d'un ac- t cident bizarre et dont les conséquences pourraient être des plus graves. Elle avait ç donné une communication avec Creutz- s wald-la-Croix, mais comme il y eut une interruption, elle voulut s'enquérir le ]a cause. Au même moment, Mlle Chiapoi éprouva une violente secousse qui l'étendit inanimée devant son tableau. File venait d'être foudroyée et il fallut plusieurs heures de soins pour lui faire reprendre ses esprits. L'enquête administrative a établi qu'il y avait eu un orage à Creutz-wald et que la foudre était tombée sur un poteau télégraphique au moment du second appel. Le parafoudre de Creutzwald fonctionna, mais pas celui de Thionville. ANGLETERRE Un discours de M. Lloyd George M. Mastermann, membre du cabinet Asquith, qui avait été chargé d'assurer la mise en vigueur de la loi sur l'assurance i obligatoire, avait subi un échec à une élection supplémentaire lors de sa nomina-, tion comme chancelier du duché de Lan-castre. M. Mastermann, quoique toujours 1 ministre, n'était cependant plus membre i de la chambre des communes. Il se pré- > sente donc devant les électeurs «afin de | faire cesser cette anomalie. M. Lloyd George, parlant vendredi soir pour soutenir sa candidature, a déclaré ! que les scènes de la chambre des communes font partie du plan des conservateurs k qui veulent détruire la chamtbre des com-' munes et abolir le gouvernement repré-' sentatif. Les conservateurs ont essayé de t provoquer la rébellion et d'organiser une , conspiration dans l'armée. Ils n'ont pas 3 réussi. Aujourd'hui ils ont recours à la L violence et au désordre. Il ne s'agit plus l dans cette élection de séparation de l'Eglise et de l'Etat, il ne s'agit plus du home rule. Il s'agit de savoir si le gouvernement représentatif subsistera. Il s'agit de savoir si les droits de la démocratie remporteront sur ceux de l'oligarchie qui se défend par des procédés anarchistes. Les conservateurs font comme les suffragettes. Ils-jettent un défi à l'autorité des lois et sont encore plus méprisables que les suffragettes militantes. Les libertés de la nation doivent être protégées contre les attentats des aristocrates. Le cabinet se réunit d'urgence Un conseil de cabinet réuni d'urgence a été présidé samedi matin par M. Asquith. La séance n'a pas duré plus d'une heure. Un code de signaux disparu Une cour martiale réunie à 'Sherness a condamné le marin Hutton, chargé de faire les signaux à bord du cuirassé Queen, à quatre ans de travaux forcés sous l'accusation d'avoir perdu le code des signaux - de ce bâtiment. L'accusé aurait déclaré avoir envoyé le dit code sur le continent par la voie de Flessingue. | Perquisition chez les suffragettes l La police a perquisitionné samedi matin au quartier général des suffragettes. Médecin de trois souverains ? On signale le décès, à Londres, de sir Francis Laking, médecin de la cour d'Angleterre. Sir Francis Laking a été successivement le médecin de la reine Victoria., d'Edouard VII et de George Le roi Edouard VII le créa baron en 1902. Le tirage des journaux s Une polémique assez aigre s'est élevée entre le Times et le Daily Telegraph au e sujet du chiffre de leur tirage. Le Daily r Telegraph soutient qu'il possède le plus =, gros tirage de tous les journaux à un pen- - ny. Le Times -répond qu'en fait de tirage il faut considérer le chiffre net, c'est-à-dire j le nombre des journaux achetés par le pu-t blic, et nullement Le total des numéros im-3 primés, sinon le « bluff » est trop facile. ) ITALIE L Ouverture d'exposition L'ouverture de l'exposition internatio- c> nale de la marine et de l'hygiène mariti- 3 me, ainsi que de l'exposition coloniale ita- 3 lienne, a eu lieu samedi, à Rome, en pré- > sence des souverains, qui ont été très s acclamés. j Le drame en chemin de 1er La police de Florence a arrêté samedi matin) un nommé Pietro Rossi, âgé de 24 ans, né à Morte-Purciano, étudiant à t Florence, qui est souçonné d'être l'auteur 5 du crime commis, il y a quelques jours, 5 dans un train de la ligne Florence-î Arezzo. i AUTRICHE-HONGR&Sf 1 La situation de la Bosnie La délégation hongroise a adopté le budget du ministère de>s finances, î Le comte Tisza, parlant de la situation de la Bosnie, a déclaré que l'on devait s'efforcer de remplacer le régime provisoire 1 actuel par une situation définitive don- 2 nant satisfaction aux vœux de la popula- 3 tion bosniaque sans rien changer pour cela à la situation dualiste de la monarchie. 5 Le président du conseil est d'avis qu'il se-3 rait injuste que les provinces annexées fussent représentées aux deux délégations. J On parle de l'Alsace-Lorraine De Bud>apesit : La délégation, autri-3 chienne poursuit la discussion du budget des affaires étrangères. s M. Rosner, Polonais, signale ce fait i qu'en Allemagne on commence à exprimer ï le doute que le partage de la Pologne n'ait s pas été une faute, et se demande quand - pareille chose se produira aussi pour ce qui concerne l'Alsace-Lorraine. L'orateur fait ressortir la concordance des intérêts de la monarchie avec ceux de la France. e Un canon éclate — Plusieurs victimes La culasse d'un canon a éclaté pendant e des exercices de tir qui ont eu lieu au po-r lygone d'artillerie de Nowytarg, en Gali-r cie. Un soldat a été tué, trois blessés griè-. vement et un légèrement. Deux des hom-é mes bles&és grièvement ont succombé. e RUSSIE " A LA DOUMA s Déclarations du ministre | des affaires étrangères e M. Sasonof dit qu'avant d'aborder la discussion du' budget des affaires étrangères, il veut, avec l'autorisation de l'empereur et dans .les limites du possible, e passer en revue le travail de la diploma- tie russe durant ces derniers temps. 3 Le ministre constate avec satisfaction t qu'après les violents ébranlements qui ont - secoué l'Orient, une période plus calme rient de commencer. On ne sent plus la ension qui donna lieu à des appréhendons bien fondées. Quoique beaucoup de ihoses restent encore à régler, la solida-*ité manifestée par les puissances de la rriple Entente a contribué considérable-nent à l'heureuse liquidation de la crise. La Russie continue à baser sa politique îxtérieure sur l'alliance inébranlable ave( a France, ainsi que sur l'amitié avec l'Angleterre. Pendant 20 ans, l'alliance fran ïo-russe a donné assez de preuves de sa écondité. La conviction de sa nécessité a pénétré profondément dans les consciences des deux nations alliées. La prochaine /isite que M. Poincaré doit faire cet été er Russie fournira une nouvelle occasion de nanifester les sentiments de cordialité nutuelle qui existent entre la Russie et la France. Se souvenant que la coordination des lirections politiques constitue la con iition essentielle de la lermeté et de la fécondité de l'alliance, lss deux gouverne ments entretiennent un contact perma-lent pour la discussion de toutes les questions qui les intéressent. Les liens étroits d'amitié réciproque entre la France et l'Angleterre, d'une part ît entre l'Angleterre et la Russie d'autr* part,ont permis l'élargissement du contac-ît la participation de là Grande-Bretagne aux délibérations, ce qû a rendu déjà ur service réel à la cause de la paix dans ur moment grave. Cette raison a détermin< la Russie et la France è charger leurs représentants à Londres dî discuter conjoin Lement avec le ministre des affaires étrangères d'Angleterre une série de questions relatives à la solution définitive des récen tes complications. Ce mode de négociations, accélérant e simplifiant les pourparlers entre les puis sanoes de la Triple Entente, a comport* un avantage notoire, k ce propos, ce* temps derniers, des rumeurs de transfor matiôn de la Triple Entente en alliance on circulé. Le ministre pense que l'on exagère l'importance de la question de forme. On peu s'imaginer une alliance de forme qui n< soit pas fondée sur une réelle communaut d'intérêts et qui ne soit pas soutenue par 1î sympathie mutuelle des peuples ; d'un au tre côté, il y a les groupements politique; des puissances, naturels à cause de l'unit< des fins. Dans ce dernier cas, la poursuit solidaire de ces fins est une garantie qu ne dépend ni de la forme, ni de l'étendu^ des conventions écrites. L'alliance franco russe etTamitié anglo-russe satisfont plei nement cette condition, puisque l'une e l'autre continuant à s'affermir et à se dé veloppeir, démontrant pa? là leur vitalité Le ministre croit que lji Triple Entente rappelant en cela l'histoire de la Tripl-Alliance, a fait disparaître tout s&ntimen d'inquiétude à son égard, car elle œt en tièrement dépourvue de tout esprit d'agres sion et ne fait que contribuer à la ce nser vation de l'équilibre européen, to jour prête à coopérer avec la Triple Alliano pour la conservation de la paix. Le ministre constate les efforts de la di plomatie russe pour entretenir les rap ports de traditionnelle amitié avec l'Aile magne. Cettie amitié. ancienne et le désir de; deux gouvernements de la conserver on contribué dernièrement à aplanir que] ques incidents qui semblaient menacer d porter atteinte aux bonnes relations entr les deux pays. Malheureusement les ef forts des gouvernements dans ce sens n se trouvent pas toujours soutenus par li presse des deux pays, malgré les danger qu'il y a à entretenir une alarme mal fon dée. Le ministre insiste sur son, désir de vor cesser les polémiques inutiles dles jour naux allemands et russes en les invitan à discuter plus tranquillement la ques tion des relations mutuelles, surtout à U veille de la conclusion d'un nouveau trait' de commerce qui ne peut porter ses fruit qu'à la condition d'être conforme aux jus tes demandes des parties contractantes (Bravos à droite.) Pour atteindre ce but, il est indispensa ble que les négociations se poursuiven dans une atmosphère calme qui ne soi pas troublée par le bruit de continuels re proches et par la suspicion qui crée d< l'irritation et une méfiance réciproques. M. Sasonof exprime la conformité d< vues qui existe entre lui et le comte Berch told qui a certifié dans son dernier dis cours devant les délégations le caractère amical des relations de la Russie et de l'Au triche-Hongrie. Cela laisse espérer que 1< gouvernement autrichien ne permettra pai que le mouvement d'hostilité observé ré cemment parmi quelques éléments russo phobes de Galicie tende à créer des diffi cultés dans les provinces limitrophes de l£ Russie et trouble les rapports de bon voi sinage des deux pays. M. Sasonof dot que les relations ave l'Italie sont empreintes de sympathie. Passant à la situation en Orient, 1h ministre trouve qu'il y a peu à ajoute: aux documents du Livre Orange. Il croi qu'il est nécessaire de ne toucher qu'ave précaution aux blessures qui ne sont p<a encore guéries, aux passions non apai sées. Le rôle de la Russie est un roi pacificateur. Ses traditions de bienveil lance impartiale envers tous les Etat: balkaniques doivent la conduire à don ner son appui à chacun d'eux, à condi tion, naturellement, qu'il y ait, de part e d'autre, sincérité et confiance. Le ministre veut espérer que les gouver nements balkaniques, poursuivant leu tâche de travail pacificateur dans les ter ritoires nouvellement annexés, compren dront que, pour s'attacher les nouveau) territoires, il ne suffit pas de conquérir li sol, il faut encore obtenir l'affection et li confiance de leurs nouveaux citoyens (Bien vrai, à gauche). C'est là égalemen l'unique condition non seulement de lî pacification intérieure, mais aussi du rap prochement mutuel des Etats balkani ques. riécessaire à leurs propres intérêts de développement pacifique et d'indépen darace sur* la base de la devise : « Les Bal kans aux peuples balkaniques », devis< compréhensible et familière à eux tous. Le ministre mentionne la visite récent' du couple princier de Roumanie à Saint Pétersbourg. L'accueil chaleureux qu'il -, reçu en Russie a témoigné de la sincèr amitié de la Russie à l'égard de la Rou manie ainsi que de l'estime que nous avon pour son sage souverain. (Bravos à droite. Le ministre espère que la prochaine en trevue de l'Empereur avec le roi Carol ei territoire roumain ne manquera pas d' contribuer au rapprochement des deu: pays unis par les liens d'un glorieux pass< ainsi que par une sympathie et des inté rêts mutuels. En ce qui concerne l'Albanie, nous sui vons, bien entendu, avec l'attention qu'il aéritent, les événements de ce pays en ant qu'ils touchent aux intérêts des pays oisins, car ces événements maintiennent es pays dans un état proche de l'anar-hie.La liquidation de la crise balkanique a xercé une influence favorable sur les rap-lorts entre la Russie et l'Empire ottoman tour lèquel ses possessions européennes taient une source de faiblesse. Dans la olution du problème de sa réorganisation ntérieure, la Turquie trouvera la Russie iisposée à lui prêter son concours. La liberté du commerce maritime dans es Détroits, conforme ;aux intérêts otto-nans et répondant aux besoins vitaux de a Russie, ne peut être réalisée qu'à lia con-lition du développement pacifique de la furquie. L'évolution de la récente question ar-nénienne témoigne des intentions paci-iques du gouvernement actuel de la Tur-[uie.Le gouvernement russe n'a pas pu res-er indifférent à la situation des provinces trméniennes d'Anatolie limitrophes du Caucase. Les réformes élaborées pour :ette partie de l'Epire ottoman et dotant es populations de garanties essentielles i été le résultat des négociations amica-es engagées avec la Turquie ; pour la réa-isation des réformes mentionnées, nous Lvons reçu l'appui essentiel de l'Aile--nagne.Les conditions nouvelles du développe-nent des rapports turco-russes permettent l'espérer le développement des relations économiques entre la Russie et les contrées imitrophes de la Turquie. Les conversations du ministre avec les nembres de l'ambassade extraordinaire >ttomane venue à Livadia lui ont donné 'impression du désir sérieux de la Tur-[uie d'établir avec la Russie des rapports •épondant aux intérêts des deux pays et conformes aux nouvelles conditions poli-iques.Abordant la question persane, le minis-re fait observer que le rétablissement de 'ordre et d'une tranquillité relative a été )btenu grâce à la coopération amicale le la Russie et de l'Angleterre. La répression des troubles dans l'ouest le la Perse est due aux efforts de la légation russe, ainsi qu'aux opérations heureuses des cosaques persans, conduits par les officiers russes, aussi bien qu'aux me. >ures prises par le gouvernement persan, /elles que le licenciement des troupes ir--égulières, l'augmentation du contingent les cosaques persans et la formation d'une police régulière à Téhéran. Ces circonstances ont permis au gouver-lement russe d'effectuer l'évacuation partielle de Ka&vin. Quant aux autres régions du nord de la Perse, l'instabilité de .'ordre rend impossible leur évacuation mméd'iate. Néanmoins, le gouvernement continue à considérer l'occupation d'une partie de la Perse par les troupes russes comme temporaire, se réservant le droit ie prendre une décision en temps opportun iu sujet de l'évacuation complète, afin de ie causer aucun préjudice aux intérêts ie la Russie. Le ministre fait remarquer l'importance lu récent règlement relatif à la délircmta-'ion de la frontière russo-persane, règle-nent conclu avec le concours efficace de a Russie et de l'Angleterre. L'accord anglo-russe relatif à la Perse îst une garantie de la solution pacifique les problèmes qui peuvent naître dans ce pays. Les affaires de Chine demeurent tou-ours le point central de la politique russe m Extrême-Orient. L'installation à Pékin l'un gouvernement reconnu par les puissances, capable d'assurer la responsabi-ité de la politique générale de l'Etat, a favorisé les rapports sino-russes. M. Sasonof expose ce qui a été fait avec a. Mongolie. Il ajoute : Les Russes ne sont pas les ennemis de la Chine et ne peuvent pas perdre de vue la possibilité d'une satisfaction mutuelle des intérêts respectifs les deux pays. La Mongolie autonome pour devenir un état véritable a besoin ivant tout d'organiser son administration *t ses finances. C'est seulement vers cette tendance organisatrice que la Russie peut .'encourager. La politique russe en Chine i été bien accueillie par les puissances, ce jui est démontré par leur décision de sou-nettre leurs nationaux au régime russe >ur la zone des'chemins de fer. Notre alliée, la France, en a donné la première .'exemple, bientôt suivie par l'Angleterre ît l'Allemagne. A Kharbine le gouverne-nent japonais, fidèle à la convention conclue avec la Russie sur une politique soli-iaire en Mandchourie, reconnaît toujours e caractère obligatoire du régime russe Dour les Japonais dans la zone des che-nins de fer russes en Chine. Les relations russo-japonaises sur toutes les questions le politique générale sont empreintes du nême caractère. M. Sasonof termine son iiscours* en annonçant le dépôt de plusieurs projets de loi. La commission mi-listérielle, dit-il, s'occupe actuellement de .'élaboration d'un projet de réorganisation iu service central du ministère des affaires étrangères. Les chambres seront saisies de ce projet au début de la saison l'automne. (Applaudissements au centre et jur quelques bancs à droite et à gauche.) Démission d'un député Selon les journaux, le député travailliste le Moscou, M. Malinovski, aurait renoncé i. son mandat en présence, déclare-t-il, de 'impossibilité, dans les conditions actuel-es de la vie russe, de remplir consciencieusement les fonctions de représentant ouvrier.SUEDE Le projet militaire du gouvernement Le gouvernement a déposé samedi au •iksdag son projet de réforme de la dé-énse nationale. Ce projet prévoit l'obligation du service militaire entre vingt et juarante-deux ans. Jusqu'ici, la loi prévoyait le service militaire de vingt et un i quarante ans seulement. La période l'exercices pour l'infanterie est fixée à trertis cent-quarante jours. L'armée sera renforcée ainsi que les réserves. La flotte comprendra huit cuirassés du type du cuirassé Sierige et seize contre-torpilleurs. \ Hernoesand, il sera éta»bli un point l'appui pour la défense de la côte sep-/entrionale de la Suède. Les dépenj&es totales sont fixées à 63 nillions de couronnes pour, la défense terrestre et à 30 millions de couronnes pour ■a défense sur mer. Cette année le gouvernement demandera 55 millions die couronnes. En outre, il est prévu un impôt nilitaire unique sur les grandes fortunes. Le produit de cet impôt est évalué à 75 nillions de couronnes TURQUIE La réponse au discours du trône (La chambre a voté après une discussion sa réponse au discours du trône. Dans cette réponse la chambre remercie le sultan de la convocation de l'assemblée et se montre unanime à reconnaître la nécessité absolue de travailler en parfait accord avec le gouvernement au développement économique et intellectuel de l'empire. Elle remercie la France de son concours financier qui a permis à la Turquie de se relever. Tout en affirmant ses sentiments pacifiques la chambre signale le mécontentement général provoqué par les massacres de musulmans en Roumelie. L'assemblée espère que le gouvernement prendra des mesures urgentes à ce sujet. La réponse au discours du trône expose enfin la nécessité absolue de développer l'armée et la marine. L'incendie de Constantinople Trois matelots du croiseur allemand Goeben, blessés au cours de l'extinction de l'incendie de la caserne de Tachkichla. sont morts vendredi. Un pompier turc qui avait été blessé au cours de l'incendie est mort samedi matin. Deux marins qui avaient été blessés sont à l'agonie. BULGARIE Les garanties du nouvel emprunt Une note officieuse déclare formellement que toutes les informations répandues dans la presse étrangère sur les ga ranties de l'emprunt bulgare, dont la con clusion est imminente, et notamment fui l'institution d'un monopole des tabacs sont controuvées. GRECE Le traité de commerce serbo-grec Le traité de commerce serbo-grec a été signé samedi soir. Zèle intempestif Lel lieutenant Fouridïs, officier origi naire d'Epire, en garnison à Lamia, qu'or considère comme quelque peu exalté, aval réussi jeudi à persuader à 250 hommes d< sa compagnie de se rendre en Epire pou] y combattre les Albanais. Ce détachemen de soldats sans armes s'est emparé d'ur vapeur de commerce et l'a obligé à fairt route vers Santi Quaranta. Grâce aux me sures énergiques du gouvernement qui £ envoyé des torpilleurs à la poursuite di vapeur, ce dernier fj^été obligé de débar quer à Laurkim les mutins qui se sont ren dus sans résistance aux troupes envoyée! sur les lieux. ROUMANIE Un toast du roi à Guillaume li Vendredi, au cours d'un dîner auquel as sistait le prince Waldeçk Pyrmont, le ro Carol a prononcé un toast où il a renou velé l'assurance de sa fidèle amitié pou: l'empereur Guillaume et de sa reconnais sance pour la chaleureuse sympathie qui l'empereur lui a toujours témoignée. Il i bu au resserrement des rapports intime! qui unissent depuis longtemps la Rouma nie et l'Allemagne. ETATS-UNIS Panamistes américains VEvening Telegram annonce la découverte d'importantes fraudes commises ai cours des travaux du canal de Panama Il s'agit dç « commissions » indûment per çues, au préjudice du gouvernement amé ricain, sur des mardiés de fournitures Huit personnes viennent d'être assignée! de ce chef devant la cour du district de: Etats-Untis. Le principal inculpé est M John Burke, qui était à la t»*te ^u commis sariat de la Compagnie des chemins d< fer du Panama. Trois autres sort «es né gociants qui avaient des fournitures à li vrer. M. Jolin Burke a cessé u'occuper soi poste. Il a d'ailleurs été *nvité par le gou verneur Goethals à quitter la zone di canal. CANADA Les drames de la mer De Halifax : On croit qu'un bateau-phare construit en Ecosse et qui allait de Glasgow à Halifax avec un équipage de 25 hommes, a dû faire naufrage en passant vendredi soir sur les roches au miliei; du brouillard. On a recueilli, en effet, er mer, en vue de Litcomb, c'est-à-dire à cenl milles à l'est d'Halifax, quelques épaves et les cadavres de trois matelots port an' des ceintures de sauvetage marquées Halifax Généraux 19. PEROU La situation La légation du Pérou à Paris nous communique un télégramme officiel qu'elle vient de recevoir de Lima constatant que des nouvelles inexactes sur la situation intérieure du Pérou ont été mises en circulation.Le télégramme ajoute « Situation complètement tranquille. • Hier à l'occasion d'une réception officielle le président Be-navides a reçu la visite et les félicitations de la magistrature, de la majorité des députés et sénateurs, du clergé, de l'armée, des membres de l'Union des institutions locales, des représentants des banques et du haut commerce et d'importantes entreprises étrangères de toutes classes. De toutes les provinces parviennent des adh^ sions expressives dont toute la presse de la république se fait l'écho. JAPON Un traité d'arbitrage avec les Etats-Unis Les ratificationis du traité d'arbitrage entre les Etats-Unis et le Japon ont été échangées. Voss" pBus Eoira nos Dernières die la nwit. lis OTSKffi laMiBS LE SOULEVEMENT ALBANAIS Les progrès des insurgés On mande de Durazzo à la Correspondance albanaise que 300 insurgés ont arboré le drapeau turc dans la ville de Iva-vaja, située à 20 kilomètres au nord de Durazzo. Démission du cabinet albanais Les événements De Durazzo, samedi, 4 heures après-midi : Le ministère à présenté hier soir sa démission. Il y a eu vendredi soir une fausse alerte par suite d'un coup de fusil parti accidentellement pendant qu'une sentinelle autrichienne chargeait son arme. Les Malissores se sont refusés à exécuter l'ordre de marcher contre les insurgés déclarant que le but de leur présence était la protection du prince. La gendarmerie albanaise, commandée par des officiers hollandais, marche contre les insurgés de Schiak, protégée par des canons placés sur les collines de Durazzo. On entend des coups de fusil et de mitrailleuse dans la direction de Schiak. Les marins autrichiens et italiens sont assignés seulement à la défense de la famille du prince. LA SITUATION DEVIENT GRAVE Les insurgés marchent sur Durazzo Les souverains s'embarquent De Durazzo, 5 heures après-midi : Les insurgés avancent sur Durazzo. Les souverains et leur suite se sont embarqués à bord du navire dé guerre italien Misu-rata.De Valona, 7 h. soir : De graves nouvelles provenant de Durazzo alarment vivement la population. Des bandes albanaises sont en train de se former prêtes à par» tir pour Durazzo. Déclarations du ministre d'Albanie à Vienne Le ministre d'Albanie désigné pour Vienne, Sureya bey Vlore, est arrivé samedi.Il a fait la déclaration suivante à un rédacteur de la Nouvelle Presse Libre : Le souverain de l'Albanie a besoin d'un soutien moral et matériel. Il est nécessaire qu'il ait une force suffisante composé^ d'éléments étrangers. Surey bey a dit ensuite : Je ne comprends pas pourquoi une partie de la presse européenne, hostile à l'Autriche-Hon-1 grie, met le désaccord qui se manifeste eni J Albanie sur le compte de la monarchie qui ; avec l'Italie travaille au bien-être et au ' développement de l'Albanie. l Les Grecs veulent s'opposer à l'émigration des musulmans La police de S-alonique a interdit l'êmi-[ gration en masse des mahométans de Macédoine. Les autorités ont reçu l'ordre de s'opposer à l'entrée en masse à Saloniquo , des mahométans qui voulaient êmigrer. Grecs persécutés Le consul général de Grèce â Bruxelles a reçu le télégramme suivant de la Commission des Dames Epirotes : « Habitants régions Nord Epire adjugées • Albanie fuyant fléau albanais se réfugient Epoire. Nus, mourant de faim, vint-cinq ^ mille femmes, vieillards et enfants, aban-; donnés misérables, demandent secours et j protection. Commission Dames Epirotes [ sollicitant votre assistance en faveur mal-j heureux. Tout envoi argent doit être fait par banque, etc. » ETATS-UNÎS'ET MEXIQUE Huerta préparerait sa fuite Une dépêche de New-York au DH&ly i Mail dit qu'on annonce de la Vera-Cruz que le général Huerta fait de nouveaux préparatifs pour quitter Mexico. Le valeur, allemand Ypiranga, actuellement à la Vera-Cruz, a reçu l'ordre d'être prêt à se rendre immédiatement à Puerto-Mexico et à embarquer un haut personnage. On suppose que ce haut personnage est le général Huerta. vvvvwwvwvvvvvvv\aa'vvvvvivvvvvvvivvvvvwvvvvvvvvv* Lire aujourd'hui en feuilleton I « LES THEATRES A PARIS », par | M. Schneider. vvvvvvvvwvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvwvvv^ FRANGE (Correspondance particulière de TEtoile Belge) Paris, 22 mai. LES THÉÂTRES A PARIS a Yato » et « Chacun pour soi », i à la Gaîté Lyrique Le théâtre de la Gaîté vient de repré-. senter Yato, drame lyrique en deux actes, de MM. Henri Cain et Louis Payen, musique de Mme Marguerite Labori, la femme de l'éminent avocat et bâtonnier. Yato, malgré son titre exotique, se passe à Paris. Le docteur Yamoto est un révolutionnaire chinois, qui, après avoir rêvé inutilement pour sa patrie une pros* ! périté et une liberté qu'il pensait lui donner, a été proscrit. Il est venu à Paris, a été reçu médecin, et s'est marié à une délicieuse Parisienne, Lucile, qu'il adore. Un enfant est né de cette union : au moment où le rideau se lève, l'enfant est mal-a.de. Et voilà que Yato, la sœur du proscrit, arrive de Chine. Elle vient supplier son frère de se mettre à la tête des révolutionnaires qui attendent l'aurore des idées nouvelles. Yamoto hésite entre le bonheur de sa femme et l'avenir de son pays. Mais > Yato insiste et son frère comprend son ; devoir : il partira. Sur ce livret, dont la noblesse de sentiment est indéniable, Mme Marguerite Labori a écrit une partition qui ne manque ni d'émotion ni d'un certain souffle. L'écriture est assez solide, l'orchestre est souvent pittoresque et les idées sont souvent ingénieuses. On a bissé l'air de Yamoto : «Je savais bien en venant vers la France», qui a été chanté par le ténor Vezzani avec une fort belle voix ; on a chaleureusement applaudi Mlle Charbon-nel (Yato) et Mlle Helbronner (Lucile). , Le spectacle avait commencé par Cha* ; cun pour soi, opéra-comique en un acte, de M. Michel Carré, musique de M. Lar-manjat. C'est un pastiche de ces nombreuses pièces d'autrefois où les vieillards amoureux sont bernés ; ici il y a coup double puisque Cassandre et Pantalon sont joués à la fois par Arlequin et Léan-dre. La musique die M. Larmanjat dénote une étude approfondie des classiques, dont il faut espérer que le musicien saura plus tard dégager une personnalité à lui. Louis Schneider. €>IE»a ^:0ii0L<é<e. — T^' 1^

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel L'étoile belge gehört zu der Kategorie Katholieke pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1850 bis 1940.

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