La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1914, 19 Dezember. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 28 April 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/ww76t0jk6s/
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LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION î», Rue ftlontagne-de-^ion, B, BRUXEliLES Bureaux : de 10 à iS et de 1S à il heure« JOURNAL QUOTIDIEN Bruxelles et Faubourgs : ÎO centimes le numéro Provinces s 1S centimes le numéro ANNONCES I La petite ligne fr. 0.40 j j Réoiarne avant les annonces 1 .OO j Corps du journal 2.00 f Nécrologie S.OO LA GUERRE 13ôm* jOUf guerre Quand donc les Alliés se décideront-ils èllfil une action générale et décisive? Ainsi interrog chaque matin les impatients qui, interprétant d le sens de leur intime désir une dépêche ofûci< encourageante ou un articiilet d'allure inspirée leur est tombé sous les yeux, escomptent de jour jour l'annonce d'un événement sensationnel.Ces \ nés préoccupations ne peuvent que leur mettre nerfs à une regrettable épreuve: ils feraient be coup mieux de s'armer de philosophie et dé se r: peler que les décisions des états-majorS, ainsi c nous le disions l'autre jour ici même, ne peuv s'inspirer jamais que de considérations strictem militaires et doivent faire abstraction du souci calmer, si légitime soit-elle, l'impatience du ] blic. On pourrait objecter à cette manière dé voir façon radicale dont la contre-attaque énergique l'armée du roi Piefre vient brusquement clé mo fier la situation en Serbie. L'objection ne vaut, n'existe en effet aucune similitude entre les opé tions qui se déroulent dans ces régions lointaines celles qui se poursuivent sur le front franco-bel; Lorsque les combats ont pour théâtre, comme Serbie, une région montagneuse, on conçou. que c divisions connaissant à fond et utilisant habilemt le terrain, puissent, si même elles sont numéhqi ment plus faibles, arriver promptement à des rés tats impressionnants : il suffit pout ce'a qù'el' réussissent à prendre de flanc leur adversaire t: dis qu'il s'aventure, faute d'un autre chemin, da dés vallées étroites où il lui est impossible de c vélopper ses forces normalement. Sans vouloir rien diminuer son mé'i ^ affirmer q si l'armée serbe est parvenue à rëpoûssSr aussi v l'envahisseur, la configuration géographique i pays a largement contribué à son succès Or, dans l'Ouest, les Alliés opèrent dans des cc ditions très différentes et qui ne permettent pas telles surprises, inherentes à la guerre de monl gnes.Bien loin qu'elles puissent procéder par rrio'uv ments stratégiques de grande envero-uï'è, lés. arirté ici engagées se font face sur un front de plusieu centaines dé kilomètres, que renforcent de tout parts des ouvrages militaires provisoires au pi miér rang desquels figurent les tranchées. En ; nombreux endroits ces tranchées né sont distant que de 50 à 100 mètres. Se représente-t-oh l'allure que prend la batail dans ces conditions? On en a fait déià d'horrifiqu descriptions. Une offensive partielle se décide l'artillerie aussitôt d'entrer de part et d'autre < action, cherchant surtout à détruire les tranché creusées à l'arrière. Dans les tranchées établies ; front même et qui sont le point de mire du feu .< l'infanterie, explosent les mines et pleuvént d comme grêle les grenades à main. Toutes les re sources fournies à l'art de la destruction par science militaire étant ainsi misés en œuvre, le te rain de bataille est en un rien de temps couvert ( morts et de blessés, sans que d'ailleurs il en résul souvent autre chose qu'une minime avance. Si l'attaque d'un rang de tranchées constitue dé une entreprise à ce point ardue, aue dire de i'op ration décisive tentée par l'un des adversaires < présence pour faire sa trouée à travers le front fi nemî? Un tel résultat ne peut évidemment être a teint que par la pression continue et prolongée c f'rces très considérables sur Te point jugé favorab du front adverse, pression destinée à en user lent ment la force de résistance jusqu'à ce qu'il dévient possible de la briser violemment. C'est pourquoi l'hypothèse d'une longue durée^d statu quo sur le front franco-belge ne doit pas êti écartée. Ceux qui la déclarent inadmissible se bi sent, répétons-le, sur des considérations que noi appellerons dés considérations éxtra-miUtaircs. * * » En fin de'notre article d'hier, incidemment, noi avons signalé une dépêche de Berlin communiqu< tardivement mais dont l'importance ne pouvait êt méconnue.Elle affirmait en effet l'échec complet c l'offensive dirigée contre la Silésie par les Russe dont elle annonçait la retraite générale et la pou suite à travers là Pologne. Ce document, qui dès le premier abord nous ava paru projeter une ombre inquiétante sur la situat.o des principales armées russes, ne perd à la réflexic rien de sa gravité : il laisse en effet entrevoir 1 possibilité pour les Russes d'avoir subi des reve: désastreux. Il ne faut toutefois pas trop se hât< d'en décider. Assurément, l'échec du mouvemei offensif et la retraite générale des forces qui 1'; vaient entrepris ne peuvent guère être mis en doute ceux de nos lecteurs qui ont suivi nos bulletins qui tidiens avec un peu d'attention doivent n'avoir é que médiocrement surpris. Mais y a retraite et n traite. Celle des Russes est-elle due à des comba meurtriers qui les ont éprouvés durement et les oi obligés à fuir en désordre en abandonnant quanti' de prisonniers, dé canons, de munitions.de matériel Peut-elle, au contraire, s'expliquer partiellemei par la nécessité de së dégager de l'étreinte de pli en plus menaçante de l'armée, chaque jour renforci davantage, du maréchal von Hindenburg, dont 1< mouvements Stratégiques, d'une soudaineté déroi tante, nous avaient fait entrevoir l'imminence d péril? On n'en sait rien encore, de sorte que poi apprécier si les armées russes, leur mouvement rétr< grade accompli, ont conservé toute leur capaci combative ou si au contraire cette capacité est ei tamée, il faut nécessairement attendre de nouveat communiqués officiels. En voici un de provenance viennoise qui nous pa vient à l'instant. Il n'atténue pas l'échec russe ai noncé par Berlin, il l'amplifie au contraire t apportant certaines précisions. Il déclare que l Russes ont été mis complètement èn déroute à L manowa — dans, les Carpathes, près de Tymbarl entre Bochnia et Novo Sandec —- qu'ils ont été d faits aussi dans les environs de Lodz, et battus ei fin suï- la Bzura, c'est-à-dire dans la région nor de Lowicz, où précisément nous avons dit que lei intérêt leur imposait impérieusement d'opposer l'ennémi une inébranlable résistance. Dominée au nord et à l'ouest, inquiétée au su par la pression grandissant- dos Austro Allsmânc surgis du versant des Carpathes, toute l'armée rus; recule. Sa retraite est couverte au sud en livrar combat sur la ligné Krosno-Zakliczyn, mais noi ne savons rien de la façon dont elle s'effectue l'est de Lowicz, Lodz, Pjotrkow et Cracovie. Attendons patiemment les renseignements corï plémentairës que riê manquera pas de nous donne un communiqué de Pétrograd (1). N'oublions pa que les forces tusses concentrées en Pologne et dar l'ouest de la Gâlicié peuvent être normalement évt luées à deux millions et demi de soldats. L'anéar tissement définitif des possibilités de résistâne 1 a d'ulte aussi formidable armée constitué à toute év ent dence line œuvre de longue haleine, qui n'est pa lr)s encote complètement réalisée. :11e qui — — f" LA GUERRE DE MONTAGNE les au- . . . tp. Tous ceux qui ont visité les Alpes ont souven |Ue rencontré, au cours de leurs pérégrinations, des soi dats grimpant en longues files par les étroits sen ;nt tiers trâcés au flatic abrupt des montagnes. lis le: de ont vus, suivis de mules et de mulets portant de ju- pièces de canons ou des mitrailleuses, escalader le; ochers avec agilité et se jouer des difficultés amon la celées par la nature. Ces troupes, pour ne parler qu< de de celles qui participent à la guerre actuelle, son di- dans le Tyrol les tirailleurs tyroliens, et en branc< Il les populaires chasseurs alpins. :i>- Ce que ces vâillants soldats Ont appris, en ur et travail assidu durant la longue période de paix,leui re. viënt à point maintenant qué la guërre se dérouk en dans des lieux si différents les uns des autres ouan les à leur configuration géographique. Hautes monta :iit gnes en Bosnie, au Monténégro, en Serbie, en Ga lé- licie et en Hohgrië; succession de collines et dt .il- montagnes moyennes dans les. Vosges et l'Argonne es terrain plat dans le Nord de ia Eràijce: ce sont au-:n- tant de territoires différents et exigeant chacun Ur ns système stratégique approprié. lé- C'est surtout sur le théâtre de la guerre austro-cn serbe que se fait la guerre de montagne, et en tout lie cas elle est moins importante dans les Vosges et ite en Hongrie. Urie des premières caractéristiques lu nous en est fournie par les voies de communication. Il n'y a que fort peu de routes utilisables pour le= n- troupes en colonnes : toutes, en effet, suivent des e vallées profondément encaissées entre des rochers a- à pic,contournent les montagnes par des courbes én é- forte pente et; après en avoir touché la cime, re-ês descendent eh serpentant longuement sur l'autre vs versant. Ces routes constituent donc d'étroits défies lés dans lesquels un développement de troupes ré-ë- gulières est extrêmement difficile. Les chemins scie condaires sont en général si escarpés et en si maure vais état, qu'ils sont inutilisables pour les chevaux et les voitures. Enfin, entre lès diverses routes il le n'existe que de rares chemins dé raccordement, et es là où il en existe ces chernms escaladbnt les cimes : qui séparent les unes des autres les différentes val->n lées : il est donc pour ainsi dire toujours impossible es aux colonnes qui suivent des routes distinctes de se IU porter mutuellement secours. Je Etant sans issue sur les côtés, les routés peuvent .u être facilement bloquées. Des forces très médiocres s- suffisent pour arrêter la marche dè divisions beau-la coup plus fortes, impuissantes sur un pareil terrain r- à mettre leur supériorité numérique en valeur. Un le solide obstacle établi én travers d'une route ou te d'une vallée et s'appuyant aux murailles naturelles que forment les rochers, peut provoquer de iongS jà et pénibles combats, d'autant plus difficiles à sou-». tenir que l'artillerie a des peines inouïes à prendre n position, quelques canons seulement pouvant être postés sur la routé ou sur. ses étroits accotements t-- Tout le poids du combat repose donc sur l'infah-[c terie, dont le travail devient extrêmement ardu : e elle est en effet obligée de chercher à occuper les hauteurs dominant [es deux côtés de là route, dont le la possession doit décider fatalement de la victoire. Aussi des colonnes auxiliaires doivént-elles toujours u avancer sur les sommets longeant les routes pour •e protéger d'en haut les troupes engagées dans les dé-filés contre les attaques et les embûches. Comme [s presque jamais il n'y a dé chemins qui conduisent sur ces hauteurs, ces colonnes sont forcées de s'en frayer un : on conçoit que dans ces conditions elles ls n'avancent que pas à pas, et que, pour être utiles l£ à l'action, elles doivent Se mettre en marche plu-•e sieurs heutes avant le gros de l'armée. Ie Au cours des combats, le terrain ne permettant . pas la formation de longues lignes, on est forcé de ' former de petits groupes qui avancent et combattent isolément. Toute la bataille sé passe en une série d'engagements de détail pour lesquels la plus grande liberté d'action doit être laissée au soldat. n L'agilité corporelle et l'habile mise à profit des a abris naturels sont les plus sûrs garants du succès. ,s Les salves d'ensemble, d'usage courant en terrain ,r plat, sont remplacées par le coup de feu isolé. En ^ somme, l'emploi de l'artillerie est difficile, celui L_ de la cavalerie comme éclaireur quasi nul, et c'est bien l'infanterie qui doit faire presque à elle seule ^ toute la besogne. Le ravitaillement doit être assuré ^ à dos de bêtes dë Somme et, ici encore, c'est un problème très difficile à résoudre, car les contrées ; montagneuses sont peu peuplées. En outre, les ha-bitants en sont généralehient pauvres et ne disposent .£ que de peu de vivres; on ne peut donc guère.loger P chez eux les soldats, qui sont forcés par suite de lt bivouaquer dans là montagne et d'assurer eux-mêriies leur ravitaillement en vivres et en munitions, ■ et même en eau dans certaines régions où elle est ; rare, comme c'est le cas par exemple dans nombre ' de districts en Serbie et en Bosnie. En raison de toutes ces difficultés, il est iort u naturel que les nations qui se trouvent exposées à devoir combattre dans les montagnes aient formé ^ des troupes spécialement aguerries à cet effet. La ^ France, la Suisse, l'Italie et l'Autriche-Hongrie x n'en manquent point. L'Allemagne par contre n'en a pas. r_ Les troupes de montagne se distinguent des au-très tout d'abord par leur uniforme, spécialement n adapté aux nécessités du service : chaussures spé->s çiales, guêtres, pantalons larges ef tunique-blouse. ;_ Le fusil eii bandouillère, l'alpenstpck à la main, , les soldats montagnards grimpent jusqu'aux cimes / les, plus élevées parmi les neiges et les glaciers. L'artillerie de montagne est construite de. telle j manière que les canons puissent être démonTés et chargés en pièces détachées sur le dos des mules, à ^ V' tr0lllPes alpines qu'on initie au sport du ski ont. même en temps de paix, un ennemi dont il leur, faut rj constamment et prudemment se garer: c'est l'avalanche de neige, nlus meurtrière bien souvent tjue ^ lés balles ét lës obus. it " is (1) Celui q.ue nous publions aujourd'hui, antérieur à à ceux, dp Berlin et dj^ Vienhé^se rapporte à la journée du 15. Il laissé brfivôit la flexion dés forcés russes dans la région de la Bzura. 1 —a—awaM—e&gysywytwKiifM un nr^MrrHnwm mwwiwiih esw—Bgaw w HBÉMKBMBMMBMEMMWWpgiWfri1 ■ ii—iwwwEBsaawwpalwwB I COMMUNIQUÉS OFFICIELS ails • va" Communiqués des armées alliées an- ncc Paris, 10 décembre (Communiqué officiel de 1 !V1" heures) : En Belgique, Westende, au nord-ouêst de Lom bàrUydç, a été violemment bombardée par l'esca dre anglaise. Les Belges ont repoussé une coiitfe-attaqiie su Saint-Georges, et ont occupé les fermes sur la riv gauche de l'Yser. Nos troupes, qui avaient déjà gagné quelque ter -nt rain dans la diréetion de Klein-Zillébeke, ont àuss 01 progressé, quoique dans une moindre mesure, da, "n~ _.i région de Saint-Eloi. 'es Dans la région d'Arras, dans celle de l'Aisne e ^e3 en Champagne, il y a ëti des duels d'artillerie dan 'e3 lesquels, sùr divérs points, nous avons gagné ui 3n' avantage certain. lue Dans l'Argonne, il n'y a rien à signaler. >nt Dans la Woëvre, nous avons repoussé plusieurs 1CC attaques allemandes dans ie bois de Montmarie, 6 nous avons tenu toutes les tranchées enlevées pai un nous le 15 décembre. :ur En Alsace, nous avons repoussé une attaqué i de l'ouest de Cernay. "t _ *;** :a- Paris, 10 décembre (Communiqué officiel de 2.'. 'a- heures) : II y a eu un légêr progrès jusqu'à la mer au nord-,e; est de Nieùport, aii Sud-ëst d'Ypres et le long de ,a la ligne de chemin dë fér dans la direction de La un Bassée. Aucuri incident sur le reste du front. 0- a ut . * cl- Pétrograd, 16 décembre (Communiqué du grand es état major) : n. Dans la direction de Mlawa, l'ennemi a battu en es retraite vers la frontière. es Sur la rive gauche de la Vistule, les attaques :rs persistantes des Allemands ont continué toute la si journée dans la direction de Kiernozia à Sochac-e- zew. Dans cette localité nos troupes ont été forcées re de repousser les attaques de l'ennemi en terrain défi- couvert, c'est-à-dire en des conditions défavora-é- bles, et dans la soirée elles ont dû se replier quel-e- que peu. u- Dans les autres districts, nos contre-attaques ont ix maintenu l'ennemi dans ses positions, et ont empê- i) ché tout mouvement vers la région des attaques prin- et cipales. ès Une manoeuvre stratégique de nos troupes a ar- d- rêté la marche en avant des Autrichiens au delà des !é Car.pathes. se Sur les autres fronts, il n'y a pas de changement. * * * nt Pétrograd, 10 décembre (Communiqué officiel du es quartier général de l'armée du Caucase) : ?" Le 13 courant, des combats sans résultats déci- 111 sifs ont eu lieu sur le front. 'n >u * * „3 Londres, 16 décembre (Officiel de g h. 20 du j- Ce matin des croiseurs allemands ont fait une dé-re monstration sur la côte du Yorkshire, au cours de re laquelle ils ont bombardé Hartlepool, Whitby et 3 Scarborough. Un certain nombre de leurs vaisseaux les plus : rapides, utilisés à cet effet, sont resté environ uine ;s heure devant la côte. Ils ont été engagés avec les !t garde-côte de la région. ». La présence de l'ennemi étant signalée, une es-rs cadre anglaise de patrouille a tenté aussitôt de le lr couper. A ce moment ,es Allemands se sont retirés 4_ à toute vitesse et, favorisés par le brouillard, ont ie réussi à s'échapper. it Les pertes des deux côtés sont peu importantes, n mais des renseignements complets n'ont pas encore ;s été reçus. >s L'Amirauté saisit cette occasion pour signaler que !_ les démonstrations de cette espèce contre des villes non fortifiées ou des ports de commerce, quoique ,t n'étant pas difficiles à accomplir au prix d'un cer-e tain risque, sont dépourvus de signification mili-taire.ie Elles peuvent causer quelques pertes parmi la po-s pulation civile et quelques dommages à la proprié-t. té privée, ce qui est très regrettable, mais elles ne ■s doivent en aucun cas modifier la politique générale qui est poursuivie. n **e n Londres, 18 décembre : ii Le Ministre dë la guerre déclare que ce sont deux it croiseurs et un erpiseur cuirassé allemands qui ont e e aperçus près de Hartlepooi. ils ont commencé le bom-, bardement à 8 heures du matin ; à 8 h. 15 est arrivé la rapport de la batterie de la côte disant que des navires n ennemis avaient été atteints et endommagés. Ceux-ci se '3 sont éloignés à 8 h. 50; aucun canon britannique n'a 1- été atteint. Un obus est tombé dans les rangs d'une di-I. vision de troupes du génie, un autre dans les rangs du •j. 18e bataillon de l'infanterie légère de Durham. Ces trou-e pes ont perdu 7 morts et 14 blessés. La ville a subi quelques dommages. Le gazomètre a " été incendié. Parmi la population qui s'est sauvée dans >> les rues, environ 22 pèrsonnèis ont été tuées et 50 bles-ît sées. "e Simultanément un croiseur et un croiseur cuirassé allemands ont para devant Scarborough ; ils ont tiré 5f •t coups de canon qui ont causé d'importants dommages, à A Scarborough, il y a eu 13 morts ; il n'y a eu de panique \ nulle part. L'attitude de la population a été aussi calme qu'on pouvait le désirer. a # e » # n Londres, 15 décembre (Officiel) : L'Amirauté communique les résultats de son en- i- quête sur la perte du Bulwark. L'explosion du cui- it rassé a été provoquée par la déflagration inopinée i- des munitions du bord. Rien ne peut faire suppo- ;. ser que cette explosion soit due à la trahison ou à i, une intervention quelconque de l'ennemi. :s M e Communiqués allemands :t >■ Berlin, 18 décembre fOfficiêt de ce midi) : Le combat près dë Nieuport se présente favora-t. blemënt mais n'est pas encore terminé. e Les attaques des Français entre La Bassée et Ar ras ainsi que des deux côtés de la Somme ont échoué, avec de fortes pertes pour l'ennemi. Rien que sur la Somme, les Français ont perdu 1,200 pri-^ sonniers et nu moins 1.800 morts. Nos propres per-jg tes n'atteignent pas 200 hommes. Dans l'Argonne, nos attaques ont bien réussi Qji nous ont valu 750 prisonniers et quelque matériel dt guerre. 5 Sur le reste du front à l'Ouest, pâ's d'événement: Spéciaux à signaler. A la frontière de la Prusse Orientale et de U Prusse occidentale, la situation n'a pas changé. Er Pologne, nous poursuivons l'ennemi qui continue i r Mure en retraite. i S * * Vienne, 18 décembre (Officiel) : Les dernièrès nouvelles ne laissèn Sueuri joute i que la tésistaricè dé la force principale russe est brisée. Complètement battu à l'aile s îd eàns ta bataille t de plusieurs jours de Limanova, aa nord, par nos ; alliés, près de Lodz, et makitsnSES: g.hssi sur la i Bzura et menacé par notre av&Boe su; les Carpathes du côté sud, l'ennemi a ooîomcacé un mouvement de retraité générale |u.'sî cherche à couvrir en i combattant opiniâtrement i'avànt territoire des Carpathes. Là nos troupes attaquent sur la ligne Rrosno-Zakliczyn. Sur le teste «'!il front, la poursuite continue. * * * Berlin, 18 décembre (Officiel. : Voici clés détails concernant ^ii.-jue de la flotte allemande sur la côté orie Étalé anglaisé. En approchant de ia côte, nos croi '«sss jnt été attaqués sans succès, au milieu du bro_::^ard, par-qua-tre destroyers anglais : l'un d'eux a été anéanti et un autre a dû s'éloigner fortement endommagé. Les batteries de Hartlëpool ont été féduites au silence. Le gazomètre a été détruit. Plusieurs explosions et trois grands incendies dans la ville ont été aperçus du bord de nos navires. La station des gardes-côte et lé château de Scharborough, ainsi que la station des gardes-côte et la station des signaux de Withby, ont été détruits. Nos navires Ont été atteints par quelques coups des batteries de la côte qui ne leur ont causé que peu de dommages. A un autre endroit encore, un autre torpilleur a été coulé. *** Berlin, 18 décembre : Le bureau de la Pressé de Londres fait savoir que jusqu'au 14 décembre le corps expéditionnaire anglais a perdu 3,871 officiers, à savoir 1,133 morts, 2,225 blessés et 513 disparus ou prisonniers. Parmi les officiers mis hors combat on compte 15 généraux, 108 colonels, 322 majors, 1,123 capitaines et 2,303 lieutenants. S* 'î- Dépêches diverses Ottawa, 14 décembre : Il est officiel que 30^000 nouveaux volontaires canadiens sont engagés à l'heure actuelle. Le second corps expéditionnaire, qui sera instruit le plus rapidement possible, comprendra 17,000 officiers et soldats, 4,765 chevaux. 58, canons de campagne et de siège, 16 mitrailleuses, charrois, etc. Bordeaux, 14 décembre : Un aviateur français a jeté des bomber-* sur un train allemand en gare de Pagny-sur-Moselle et l'a incendié. * * * Paris, 15 décembre : M. Paul Deschanel, président de la Chambre des TV putés, a été hier victime d'un accident d'automobile près de Rambouillet. Il a été bles6é à la tête, mais sa vie n'est pas en danger. Il a été ramené à Pari?. Berlin, 15 décembre : # Le fils aîné du chancelier de l'empire allemanid, le lieuteanani von Bethman Holweg, a été fait prisonnier par les Ilusses. * * Rome, 15 décembre : Le prince von Budow arrivera demain à Rome. * * 4 Vienne, 15 décembre : Dans lès bataiilfee en Pologne ruisse, le fils de l'ancien ambassadeur russe à Beriin, M. Swerbejeff a trou- ! vé la mort. Y est mort également le portè-diraipeau Wubalof, le chef des « Cent Noirs » de Kiew. 4 . * Rome, 15 décembre : Le Sénat itadien a voté les douzièmes provisoires jusqu'au 30 juin prochain, et a adopté toutes les divea-- floe mesures financières prisefe pa<r le gouvernement. *** Stockholm, 15 décembre : Huit cents ouvriers travaillent jour et nuit à l'achèvement du chemin do fer russe qui doit longer la frontière nord de la Suède. Tandis que jusqu'à présent on avait cru que les Russes ne conduiraient cette ligne que j jusqu'aux villes russes de Kuokkola et de Karunli, on les voit maintenant en pousser l'itinéraire jusqu'à la ; ville de Nàerki à l'ouest d'Aa-vasaska. Cela semble in- ; diquer que la Russie a l'intention de continuer son chemin de fer le long de la frontière suédoise jusqu'en ; Norvège. L '' -* ' • | * * Sofia, 15 décembre : L'ambassadeur de Bulgarie à Pétrograd y a déclaré que les bruits d'une entente militaire turco-bulgare sont dénués de fondement. \ * * ' Berlin, 16 décembre : On annonce la mort du général Bronsart von Schellen-dorff, chef d'Etat-major du 9e corps d'armée en 1870-71 efe ministre de la guerre de Prusse en 1893 sous le chancelier Hohenlohe. i * * * Londres, 18 décembre : ^e vapeur City à amené dans la Tynë 12 survivants du vapeur Elterwater coulé la nuit dernière par une mine. L'équipage du City jDrétend que deux autres vapeurs ont été coulés. * * * Londres, 18 décembre : Les dernières informations de Scarborough disent que | 12 personnes ont été tuées et 24 blessées. * * * Copenhague, 18 décembre : Lé « Berlingske Tidende » annonce que dans quelques ] rues aucune maison n'est restée intacte à Scarborough ni à Hartlepooi. * * * Paris, 16 décembre : La commission du budget de la Chambre s'est réunie mardi. Le député Piou a déclaré que personne né pensait à troubler par des discussions de parti l'œuvre sacrée de la défense nationale. Les partis d'opposition ont décidés à soutenir le gouvernement de toutes les manières. * * # Paris, 16 décembre : Le « Journal », de Paris, annonce ie retour a Toulon d'une division d'infanterie de marine française qui était allée au Monténégro renforcer les troupes du roi Nikita. Avant leur départ,"7e Roi a donné à chacun des soldats une médaille commémorativë. LES FAITS DU JOUR La « Gazette de Cologne » publie une correspondance : berlinoise ainsi eonçue : — Lës Français ent l'autre jour châtié èàhs hésite, 1 auteur d'un âcte clé cruauté dont un de rlos soldat, avait été victime. Le 4 décembre, une sentinelle alléman de qui montait là garde près d'un retrancheriient avaii été trouvé mort, une balle dans la tête, les orëillës cou pées. Dès le lendemain se présenta devant nos troiipei se trouvant à cët endroit, un officier du 165° régimenl de ligile français qui demanda à être conduit, les yeu> bandés, auprès dti général coinmândant. Là, il déclara que soli régiinént iië voulant en àiicune manière se soli dai-iSer avec lé coùpàble, celui-ci avait été fusillé le joui nlêmë de son crime. Nous rendons volontiers l'hommage que l'on doit, même en temps de guerre, à i'ennemi lorsqu'il a agi avec dignité ët corrëctioii. Le fonctiorinement rapide dë 'a justice militaire française est louable, et nous trouvons: chevaleresque le moyen choisi par les Français poui transmettre à l'ennemi la nouvêlle qu'une ëntière satisfaction lui avait été donnée. p'aprèg unë dépêche d'Amsterdam^ dés arrangement* préliminaires ont été pris à La Haye en vue d'organiser une commission internationale ayant pour but d'aider lës Belges à restaurer, après la guerre, ceux de leurs monuments nationaux totalement 6ii pai-tiellemënt détruits. On demandera au ministré belge à La Haye de vouloir bien accepter la présidence d honneur dé cette commission.Dans la pensée de venir en aide aux réfugiés belges en France qui sont titulaires de livrets (l'épargne, de carnets de rente ou de brevets de retraite, dès négociations ont été ouvertes entré les gouvernements français et belge, en vue d'étudier les moyens de leur accorder des avances à l'intervention des caisses françaises. Parmi les réfugiés belgës en France, il y en a en ce moment près de quinze milTë en D&rdogne. A Rouen, il y en a sept mille. A Nantes, plus d'un millier. A Paris, ils sont très nombreux. On continue l'effort commencé au Havre, en vue de coordonner toutes les indications, de sôrtë que les familles éparses puissent se retrouver. Le gouvernement russe a décidé que les Allemands et les Autrichiens seraient tenus de mettre en vente dans un délai dci 6 Jimis, to.us-Ies immeubles qu'ils possèdent en Russie. Au bout de cë tenlp.s, les biens qui n'au-raient pas été réalisés seront vendus publiquement et, s il ne së présente pàg d'acheteurs, expropriés au pion de la Banque àgraiiënnë. Lës officiers allemands faits prisonniers qui sont détenus a Southampton, peuvent, s'ils ne Veulent pas îe contenter de la ration ordinaire, fréquenter un mess d'officiers où leur est servi, moyennant un prix modéré, un déjeuner très copieux; des mets et des vins allemands sont même mis à leur disposition. Le fils de 1' ancien ministre français M. Louis Bar-thou, jeune homme de 18 ans, engagé volontaire, a succombé aux blessures qu'il avait reçues dans un combat en Alsace. Londres est plongé le soir dans la plus prof-onde dbs-cuiitë. Les magasins qui jusqu'ici pouvaient encore eclairër a moitié leurs étalagés ne Te peuvent plus à partir de ce jour. Tous les véhicules circulant dans les rues le soir devront être munis à l'arrière d'une lanterne rouge. \îni.for.leSiDon^an^ ^ll Paily Telegraph écrit que toiite la flotte turque, y compris les vieux vaisseaux de guerre, est partie pour la Mer Noiré le 15 décembre. La marine américaine à mis en adjudication la construction de 8 nouveaux sous-marins, dont un de 925 tonneaux devant marcher à une vitesse de 21 nœuds. Deux firmes seulement ont soumissionne. Jfour le grand sous-marin, la soumission la plus basse a été de 1,350,000 dollars. Le Mëssudijeh, le iiavire turc qui vient d'être coulé par 1 escadre anglaisé, avait été construit en 1874 et remis a neuf en 1903 à Gênes. Il avait un déplacement d eau de 9,250 tonnes et ime vitesse de 17 miles. Son artillerie comportait 2 canons de 24 cm., 12 de 15 cm., 14 de i .G cm., 10 de 5.7-cm. et 2 4e 4.7 cm.Son armement ne comportait point de mitraillëu&és Hi de torpilles. Sa longueur était dë 101 mètres; Sa largeur de 18 mètres et son tirant d'ëau de 7.9 m. Son équipage comptait 600 hommes. — Depuis l'arrivée, il y a quelques semaines, des premiers blessés belges en Angleterre, plusieurs d'entr eux ont malheureusement succombé. Même à Londres le nombre en est considérable. Jusqu'à présent aucun arrangement spécial n'a été pris pour les funérailles de ces malheureux et ils ont été enterrés dans divers cimetières do la métropole. A présent, cependant, grâce à l'amabilité de l'administrateur du cimetière catholique de St-Mary Kensal Green, un coin de terre y a été réservé pour 1 enterrement des soldats belges. Les autorités belges désirent que les soldats belges catholiques à Londres ou dans les environs soient enterrés au cimetière catholique de St. Mary, Harrow-road, Kensal Green, Londres N. W. Ce projet a reçu l'approbation de S. E. lë cardinal arcLevêqi<ë de "Westminster. Jusqu'au moment où un monument approprié sera élevé a la mémoire de ces héros, une simple ^roix en bois sera placée au-dessus de leur tombe avec l'inscription suivante : Ici reposent des Soldats Belges morts pour l'honneur de leur Patrie Que Dieu leur accorde le repos éternel et que la Belgique conserve à jamais leur mémoire. J ' La Woëvre! Voilà lin nom qui revient constamment dans les communiqués. Comment doit-on le prononcer1? Voèvrë ou Voivrel Les gens du pays, les seuls qu'il convienne d'écouter, vous répondront que Woëvre se prononce Oivre, comme Wallon se prononce Ouallon, et Longwy Lon-ouy. Woëvre est un nom de lieu d'origine celtique, non gérmanique. D'autre part, dans les noms, lorrains, « X » a coutume de se prononcer ch ». On dit Chousse et non Xousse, le signal de Chon et non de Xon, le champ de tir de Lachou. près de Nancy, et non de Laxou, Maché-ville et non Maxeville. Ajoutons, en quittant la. Lorraine pour l'Argonne que Sainte-Menehould, dont il à été quéstion bien souvent aussi, so prononce d'une façon extrêmement simple. I/h, I, le d, tout Cela disparaît, et il ne reste plus que Saintë-Menou. Puisque nous y sommes et que nous faisons les pédants, signalons en outre qtlè : Vailly-sur-Aisne doit se prononcer : Véîy, Ostel — Otel. Vregny — Vreugny, Braisne — Braiiie, l'Aisne-, rivière et département — l'Aine, la Vësle, rivière — la Vêle, Laon, ch^f-lieii — Lan, le Lannois; Craonne, Cranne, Crnonwlle — Cranelle, Guis^ — Guhise, Mont-mirail, bourg de la Manie limitrophe de l'Aisne — Mont-mirel.On mandé d'Ottawa qu'un deuxième régiment composé exclusivement de Canadiens français reçoit en ce moment l'instruction militaire pour Te service de campagne. Le premier régiment de Canadiens français in- Samedi 19 Décembre 1914 Samedi 19 Décembre 1914 45 Mil- M ll« IMlMll ' - Il

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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