La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 12 August. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/jq0sq8rz1s/
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f X DES ABONNEMENTS l ui. (septembre) . » . • i • fr. 2.£5. Les "Hem '.i des d'abonnement sont reçues exclusivement )> !'■ les bureaux et les facteurs des postes. — Les ré cl ai» ■■ans concernant les abonnements do: vent être adresse■ .> exclusivement aux bureaux de poste. AEMISTRATIOtl ET RÊDACTIOil: 81. Moo'-anne-aux-Harbas-Poîagères, Sruxeîles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Peti'es annonces, la ligne, fr. 0.50. — Réclames avant les annonces, la ligne, fr. "8.25.— Corps du je ".mal, la ligne, fr. 5.03.— Faits divers, la ligne, ir. 3.75. — Nécrologie, la li^ne, fr. 2.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, fr. 1.00. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : ,VVuh J03. lïiOPJESSÊE, DIRECTEUR fgw-jw r/rr- . ^ »■ ■ ■■ Aujourd'hui : HUIT pages. \ LA GUERRE 1,10b° jour de guerre Les ('.v^n-snemis militaires sensationnels ont fait défaut cette semaine. Dans l'Ouest, 1 animation a été médiocre. Môme Cii Flandre, les Anglais, embourbas dans la zone que leurs canons ont transformée en une série d'entonnoirs» n'ont plus entrepris depuis leur grande attiaque du SI jui dot que des actions locales, pantois tiCiS vioientes du reste, surtout dans la région d 1 pies. Manifestement surpris par une défeuso beaucoup p'us puissante qu ils ne l'avaient prévue, contrecarrés en outre par une pluie qui s'ocs>iine, ils n'ont pas réussi à développer l'offensive qu'ils avaient si longue-mont préparée et qui devait constituer dans l'Ouest l'action décisive de l'aminée. Dans 1 Est, les dusses, rejet.'a du territoire gui.cien, défendent courageusement leur frontière à 1 est du Zbruca, ainsi qu'entre le Dniost-cr et le Piuth. En Bucovinc, ils résistent encore sur le cours inférieur de la Sucsawa et de la Moldawa. toutefois, compte étant tenu de 1 ensemble do la situation des armees russes du Sud, leur résistance, si énergique qu'elle sait, parait plutôt destinée à couvrir certains mouvements de reconcentration devenus intlispen-rables qu'à leur permettre de se maintenir dans le sud-est de la liueovin©. En fait, la contre-offensive du maréchal von Iiindcnbuïg, conunenoée la 19 juillet, a atteint en moins de trois semaines ce résultat étonnamment prompt, d1 arracher aux Busses un territoire presque aussi grand que la Belgique et dont la conquête leur avait coùto d'énormes sacrifices- De leur côté, les Austro-Allemands ont pénétré eai territoire russe à l'est du Zbruoz et) au sud du Dniester, mais aucun indice ne permet encore de discerner le pi®* qu'ils y poursuivent, àiêmc à supposer que le maréchal von Hindenburg uenne pour atteint son objectif à l'efjt de la Gialicie et de la Bueovine, il semble quasi impossible d'éviter que le front russo-roumain subisse de son avance foudroyante une répercussion très dommageable. Dé; à la partie de ce front qui s'étage sur une cinquantaine ôe kilomètres entre le sud de Kimpolung et la passe de Tolgyes fléchit de plus en plus vers l'est sous une pression ininterrompue. Les inie.iOkvns agressives des Centraux viennent aussi do se révéler diang le vald'O'Hoz, où ils se sont empan s de hauteurs stratégiques importantes, et enfin ils ont gagne du terrain dans le secteur du Casinu, où les Russo-Roumains ont entrepris naguère tant de vaines et mourbr>ères attaques. Dans l'eutretiemps, le maréchal von ûlac-kensen a commencé sur le Sereth un mouvement offensif qui lui a fait réalise» au nord de Focsani une avance appréciable et dange:e.*o pour sos adversaires. Ceuas-ci font l'impossible pour enrayer par des attaques en masses ce;te avance du grandi chef militaire allemand, qui menace de faire «'écrouler d'un moment à l'autre tout le front "russo-roumain. Leurs efforts du reste semblent, vains : la dfplciie de Berlin d'u 10 eonsiato en effvit que des divisions allemandes ont franchi sur un large front la Buclu'/ .t, qui coule à 20 kilomètres au nord de Focsani. * ♦ Il s'avère manifestement que le haut commandement russe s est ressaisi et que ses troupes comportent mieux qu'en juillet. Lear sût nation n'en resto pas moins fort inquiéta;:ic, et les commentaires pessimistes de» journaux de Paris et do Londres montrent -que leurs alliés ne se font à cet égard aucune illusiou. Néanmoins, ils espèrent, que tout peut encore être sauvé par une énergique intervention d'u gouvernement provisoire et surtout de M. Kereniski. Ce révolutionnaire-djictateur, dont l'impardonnable légèreté a déchaîné la fatale offensive du 1er juillet, s'efforce de pallier, en décrétant des mesures draconiennes digues de l'ancien régime t,sa-riste, les effets de sa bévue. On peut douter qu'il y réussisse : sa fausse manœuvre en effet a porté à son prestige, dans les milieux: de l'armée, -une atteinte irr/jparajblo, et sa pol«tique extérieure est condamnée par le senliaient populaire. Résolu à rompre toute attache avec un régime abhorré, le peuple russe est unanime à désapprouver les buts de conquête du tsarisme et proclame sa volonté do faire la paix ,,sans annexions ni indlemnit's''. N'osant pas le heurter de front, le gouvernement provisoire s'y est rallié et s'est déclaré d'accord en principe avec l'Entente, qui rls-amo maintenant- ses ambitions en la formule vaguo du droit qu'ont les peuples de disposer librement d-'eui.v-mêimes. Il pemèo pouvoir, moyennant ce bon billet, donner satisfaction au peuple et le convainc ie qu'il ne se battra plus désormais pour le triomphe de visées annexionnistes. Les assurances qu'il eu donne sont malheureusement contredit©» par ailleurs par des déclarations qui montrent que l'Angleterre, nom contente d'avoir déj.i ,,colonisé' ' à son profit le tiers du globe, prétend encore s'approprier le domaine colonial relativement maigre que l'Allemagne était lentement parvenue à constituer.Il s'avère d'autre part, et sans conteste, que la France, bien qu'impuissante depuis trois ans à libérer de l'occupation étrangère ses plus riches provinces, ne nourrit plus seulement l'espoir de reconquérir l'Alsace-Lorraine. Outre cette reprise, que Von s'est habitué cians certaines sphères à considérer comme légitime — bien que, suivant des indications très sérieuses, la population de ces provinces jadis arrachées à l'Allemagne, et dont la prospérité économique s'(tôt depuis 1870 affirmée extraordinaire, n'en désire nullement le retour à la France outre cette reprise, disons - nous, la-France prétend établir indirectement sa domination sur les territoires purement allemands de la rive gauche du Rhin. De telles prétentions ne peûveat que faire s'écarter de la nation française les nombreuses sympathies qui lui étaient restées fidèles en dé-pit des bévues dfcs politiciens, plus arrivistes en gén'ral que véritables hommete d'Etat, qui dirigent ses destinées Quant à l'Italie, on sait que si un an après le début de la guerre elle a tourné le des à ses anciens alliés, c'est parce qu'elle estimait l'heure propice pour s'enrichir sans risques au détriment de l'Autriche-Hongrie et qu'elle y persdsto malgré ee3 insuccès militaires. Il en est allé de la même manière pôur la Roumanie qui, seize aaois après l'Italie, cherchant à son itour à réaliser se? rêves d'agrandissement, est par-$e en guerro contre sqs anciens alliés au moment qu'elle estimait pour eux le plus f ■•l-i w t-.n» S in. AO-Î t, Mk i ifems 1 ~ -jl^- U<U.»»U.U ; Ou ignore en revanche si La Roumanie a re noncé à ses projets d'expansion... Eît pour clore la série, no voyons-nous pas sévir eu Belgique mémo un clan „annexionniste" dont les extravagances menacent de faire cî'ello la risée d'u monde après qu'elle en a fait l'ad'miration. Bref, pas plus qu'ils n'ont réussi à établir l'limité d'action au point de vue militaire, les Alliés ne sont parvenus à se mettre d'accord sur le programme politique dont ils poursuivent la réalisation par la force des armes. Ce n'est qu'à force die conférences qu'il leur a été possible jusqu'ici d'empêcher des fissures die se produire dans le bloc qu'ils ont constitué, mais une désagrégation de ce bloc est, fatale s'ils ne se mettent pas à bref délai et une bonno fois d'accord sur un programme de revendications' raisonnai les et tenant oompte de la staaûon militaire vraie. Car ce n'est pas seulement, de la Russie que les puissances de l'Entante risquent de perdre l'appui indispensable sd elles persistent à énoncer des exigences en contradiction formelle avec le nouvel idéail du peu-ple russe. Plu<# se prolonge la guerre et plus s'en aggravent les maux, plus il s'impose de prévoir qu'après la Russie un autre belligérant refusera à son tour de se sacrifier plus longtemps pour La réalisation de ces buts imprécis dont on parle toujours sans en approcher ;amais, et dont l;outrance est le pire obstacle au retour de la paix. L'attitude de la classe ouvrière, eu Italie et même en France, est à cet égard pleine do menaces. L'Entente a donc l'impérieux devoir de fixer définitivement ses buts de guerre, en les maintenant dans des limites acceptables, si elle veut écarter la menace que les esprits perspicace» voient poindre à l'horizon Outre qu'il importe qu'elle le fasse pour relever le moral do sos peuples, qui exigent à bon droit de savoir eufin pourquoi ils se battent, elle doit comprendre oom-bien il est maladroit ce sa part de fournir à ses adversaires le stimulant précieux que constituent pour eux le manque de précision et l'exagération évidente do «es exigences énoncées en bloe. Il est certain, en effet, qu'aucune des prétendions excessives énoncées par les Alliés, qu'aiucune de leurs menaces ne reste ignorée en Allemagne, oïl la consure — tous ceux qui lisent l'allemand peuvent aisément s'en convaincre — est autrement large qu'en France et peu^-être même qu'en Angleterre. Oir, il tombe sous le sens que la menace de démembrer l'Empire, la prétention de s'immiscer dans sa politique intérieure, bref, l'énoncé die tous les projo's de vengeance terrifiants qui'otn connaît, ne peuvent avoir d'autre effet, que d^irriter le peuple aile nandi, d"exalter son orgaei' national, de le serrer dlavautagie autour de son Empereur et de faciliter par suite la tâche do sont gouverne-mont. Ce que nous disons de l'Allemagne est d'ailleurs tout aussi vrai pour ses co-belligérantSj qui se senrcnt menacés au mCtne titre et que l'instinct de la conservation pousse tout naturellement à se grouper le plus étroitement possible autour de leur puissant allié. Ce ne sont d'ailleurs pas seulement le3 menaces des personnalités officielles responsables qui inculquent aux Centraux l'inébranlable résolution do lutter jusqu'à la mort,- mais aussi les innombrables articles publiés par des journal!s'.es mal inspiras et que préoccupe exclusivement le désir de flatter les passions de leurs lecteurs. Quel résultat, par exemple, sinon d!e fortifier à l'extrême le moral des ennemis de 1[ En tente et île cimenter leur union, peuD-on attendre d'articles exaltés et fanfarons dans le genre de celui où M. Dumont-Wilden affirmait naguère ,,qu'il faut traiter les Allemands tin peu mieux que les nègres diu Congo et en faire les esclaves de 1 Europe" j ou encore die celui plus récent du ,,Matin". qui annonçait aux Allemands ,,qu'ils avaient Ireau faire, que l'Entente avait prononcé la ■jondTMDîK.tion à mort de leur race !". Comment s'étonner de voir la lecturre cJe semblables extravagances exaspérer les Centraux et. contribuer à leur donner In feree do lutter, comme ils disent, et victorieuse, ment jusqu'ici, un contre six 1 N'e^t-il pas grand temps de renoncer à ce système de menaces s&r.'Los et. d injurieuses provcc;v-tionN qui ne peut qu'élargir, pour 10 plus* grand malheur du monde, le fossé qui sépare les belligérants L'Entente pourrait assurément», sans énerver eu rien sa force morale, ni compromettre sa situation militaire, répondre avto plus vj'at.resse et de dignité aux offres de négociation ot aux coups de sonde pacifistes partis à plusieurs reprisés d'u camp adverse. Elle facilitait ainsi un rapprochement qui hâterait l'ouverture de pourparlers qu'il faudra bien finir quand même par ce voir engager tôt ou tard, pour sortir l'Europe de la terrible imposa* où ede :s ust fourvoyée. La Conférence «le Stockholm Londres, 10 août : Le parti ouvrier a décidé,• par 1,845,000 voix contre 550,000, d'envoyer des <j l --ués à Stockholm. * * « Berne, 10 août : On mande de Paris que la question la plus importante discutée à La Conf'irence de Londres est celle de Sfockholm. Malgré l'intervention de M. Ilenderson, la Conférence a décidé d'empêcher la réunion de la Conférence dé Stockholm. Le ,,Petit Parisien" apprend à ce sujet que la Conférence de Stockholm a été remise provisoirement. On est toutefois certain qu'elle sera rendue absolument impossible.♦ Berlin, Il août : La „Germania" est d'avis que les chances de voir se réunir la Conférence de Stockholm diminuent de jour en jour. JEJN u&M&jRIQ, TJEJ Paris, 10 août : On mandé de New-York au „Malim" : — Les discussions concernant la paix provoqueront des scissions aux Etats-Unis. M. Hesiot demande qu'un Congrès dos nations mette fin à la guerre; sa manière de voir est fortement appuyée par les pacifiste et les milieux germanophiles, mais elle est battue en brèche par les journaux qui poussent à la guerre. Le ,,Temps" annonce que M. Stone a déclaré qu il continuera au Sénat sa propagande pacifiste, ce qui ne peut avoir d autre conséquence que de retarder les décisions du Congrès. La majorité du Parlement est décidée à appuyer la politique de M. Wilson. M. Lansing r 'pondira < neigiquement au discours pacifiste que M. Stone prononcera prochainement au Sénat. * 4c * Washington, 1q août : Le Sénat a voté, par 65 voix contre 29, lur^aSTeiTu^îîurit la y«atâ da l'aï- cool dans tous les Etats-Uniis. Les événements de Russie Milan, 10 août : On mande de Pétrograd an ,,Cornera délia Sera" : — Le généralissime Kornilof a déféré an Conseil ue giueiro deux régiments qui ont quitté leurs positions lors de la percée du front russe en Galicie. Le Conseil a condamné à mort un homme sur quinze; son atrêt n'a pas encore été confirmé. * « * Berlin, 11 août : On mande de Pétrograd au ,,Berliner Lokal Anzciger" : — Le gênerai Kaulbars, commandant militaire d'Lkatorinoslaf, a été assassiné. Le Conseil des ouvriers eb soldats do cette vilie a été dissous par ordre du gouvernement.♦ * • Milan, 11 août : On mande de Pétrograd au ,,Cornera délia Sera" : 4 — Il est permis de considérer le nouveau cabinet russe comme un cabinet d!3 transition, charge de résoudre les questions les plus urgentes. Les ma.ximalistes jecommen-cent d&à à i .tûguer et se montrent ou\ er-tefinent. hostiles à la nouvelle combinaison ministérielle. m * * Milan, 11 août : On mande de Pétrograd au „Secolo'' que le gouvernement a décidé de rétablir la po-lico politique. * £ • Pétrograd, 11 août : I-e „Ruskko:'e Vremia" annor.co qu© M. Keren&ki a élaboré un projet de loi prévoyant l'évacuation de Pétrograd!. La fabrique de matériel de guerre, qui était en quelque sorte la citadelle des bolchevisles, a déjà été transférée dans une autre villo. Le ministère du travail se prépare aussi à quitter Pétrograd. * BqrLin, 10 août : On mande de La Ilaye au „Berliner Lokal Anzeiger : — A Pétrograd, la police a arr'tS trois individus chargés par une association secrète d'assassiner M. Kerenski. L'un d'en-tro eux a déclaré qu'il appartenais au parti des bilschevistes. Toutefois, le „Russkoïo Slovo" prétend que cette affirmation est inexacto et qu'il s'agit en réalité d'un agent bien connu de la police secrète ce l'ancien régime. * • « Paris, 9 août : Le ,,Temps" espère que lo nouveau Cabinet russe mettra tin à l'immixtion du Conseil des ouvriers et soldats dans le poit-) voir exécutif et déclare que M* Kerenski a sans doute 1 intention de chercher un nouveau point d'appui auprès des paysans, o© qui expliquerait La retraite de M. Zere'.clli et le mainvien. de M. Tchernof. — Aujourd'hui, ajoute le ,,Temps"', il ne s'agit plus seulement pour la Russie du rétablissement de la discipline dans l'armée, mais de la réglementation de la vie économique du pays. La Russie ne peut continuer à émettre éternellement des lui, lots de banque; en outre, le problème de l'alimentation doit être résolu. Ce sont là des taches très ardues; il faut espérer que les hommes nouveaux sauront les accomplir." DEPECHES DIVERSES I-e Havre, 9 août : Le général die Ceuninck, nouveau ministre belge de la guerre, a Composô comme suit sjn cabinet : Colonel Constant, major ôfétat-major _Lib.cz, MM. De Craa, Jacque main et Briant. 1-e minis.ro' a établi son quartier général à proximité d'u front. * * * Berlin> il août : On mande do Genève au ,,Borliner Ta-gcblatt" : — Les journaux de Paris qui publient les courtes informations qu'ils ont re.ues au Sujet ue la Conférence de Londres, sont d'accord pour dire que les objets qui tuent I à l'ordre du jour n'ont pu être liquidés au cours des délibérations. Celles-ci n ont en effet duré que peu d'heures. Il faut donc ! s'attendre à ce. que de nouvelles réunions des hommes d Etat de l'Entente aient lieu. ; * ' # Londres 10 août : La Chambre des Communes, qui s'ajour- i liera prochainement jusqu en octobre, a j adopté, en deuxième lecture, un projet de loi autorisant le gouvernement à émettra | un emprunt do 250 milLons de livres. M. j Bonar Law a dl.claré que, sauf imprévu, aucun emprunt ne sera émis pendant les vaeanees parlementaires. * ! * * • Londres, 11 août : Maigre les effor.s de M. Llo/d George, 1 le mo^einent en faveur de la paix fait do i progrès fn Angleterre. '• uanclîb ! (lerniôr, treize grandes réunions ont eu l'eu ! à Londh.es en plein air; il a fallu l'éner- ; gique intervention de la police pour em-[)êcher des cortèges de parcourir Ks artères de la ville. Des manif'istn.tions analogues so sont prodluites à Manchester eb CI uis d'autres villes britanniques; La propagande pacifique prend une telle extension que le gouvernement eat impuissant à la réprimer. * * ♦ iParis, 10 août! : M. Charles Chaumet a accepté le iwrte-feuille de la marine. Il a décidé de créer un sous-secrétariat d'Etat de manne, dont le titulaire sera M. Jacques-Loius L)u-mesnil.* * ♦ Berlin, 9 août : On manda de Genève que le gouvernement français a dû, en raison de la mauvaise récolte en France, opposer une fin de non-rccevoir au préfet de la Seine, qui ae-mandait que Pari3 et la banlieue fussent iavorisés dans la répartition du pain, * ♦ ♦ Milan, 10 août : Dans iVltalia", le major Grasseli estime ,que le laconisme des communiqués du front de l'Isoncoo cache la préparation d 'un© prochaine offensive qui déchaînera en môme temps sur le front a l'Ouest. » « * Amsterdam, 10 août : * Les arrivages die céréales panifiables ayant cessé et aucune certitude n'existant sur J© point d© savoir quelle quantité pourrait entrer le mois prochain ©n Hollande, le gou-yer:.Q nent a demandié à la population de faire des économies de pain Provisoirement, la ration n'est jp-as diminuée, mais il n'est pas impossible que cette mesure s'impose à un moment étonné. D'autre t>art, on croit qiuo le gouvernement décrétera. -t^ r^tniction ob la' pro3uc^. tion dès bratetueiries. Un journal dl'Ams er-epit savoir que celles-ci brasseront à bref djélai une bière d'un type "uniforme. COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin» Il août. — Officiel de ce midi : Théâtre de la gtuerre à l'Ouest. Armées du feld>-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Les attaques anglaises prononcées hier matin ont été exécutées par plusieurs divisions. Sur un front do plus de S kilomètres, féamemi a pris l'ofleasive entre ireezen-berg et Hollebelce. Malgré une mise en ligne d1 importantes force», il n'a remporte aucun succès. Au d%ut, les troupes d'assaut ennemies, échelonnées sur une grande profondeur, avaient réussi, il est vrai, à pénétrer sur plusieurs points dans nos lignes de combat, mais par une rapide contre-attaque de nos réserves, elles en ont été rejetées; près ce Westhoeiv, le combat a été d© longue durée. Dans le secteur do la côte, ainsi que d©. puis MerckeHn jusqu'à Warneton, le duel d'artillerie e>t encore une fois devenu très violent le soir ; ce matin, il a aussi été d'une extrême intensité à do nombreux endroits. Près de Nieaport, des at.aques de reconnaissance, prononcées la nuit par le» Anglîiis, ont échoué, do même que do fortes attaques partielles que l ennemi a dé-clan ché es à 1 aube des deux eût- s de La voie ferrée Boesinghe-Langemarck. Au nord de Saint-Quentin, les Français ont attaqué à différentes reprises les tranchées que nous avons conquises près de Fayet. Nous les avons tomes tenues, à l'exception, d'une partie minime. Armée* du prince héritier allemand : Sur' le Chemin des Dames, des combats locaux' d'infanterie se sont livrés pr s de la ferme de Royère; ;li n'ont pas modifié la situation. Près do Cerny, sans préparation spéciale d'artilleries, r ennemi a tenté de pénétrer dans no.ro position; il a été repoussé pa<-une rapide contre-attaque prononc.e par les troupes qui occupaient nos tranchées. près du Hoehocrg, dans 1 ouest do la Champagne, des parties d'un rogiment de liesse-Naseau ont arracha aux l,vrançais d'importants éléments de tranch.es et s'y sont maintenus malgré de fortes tentatives t ai 'es par l'ennemi pour les reprendre. A c.'t endroit, nous avons fait un asbea grand nombre de prisonniers. Au sud do Corleny, au nord da Roims et sur la nve occidental© de la. Meuse, des attaques de nos cciaireurs ont aussi èt: fructueuses. Dix-neuf avions et doux ballons captifs ennemis ont été descendus la plupart au cours de combats aériens, qui ont été particulièrement nombreux en Flandre. Le \ ic©-t'cldwebel Mollcr, f iisanc fonctions d'ef 1-cier, a -remporté ses vingtième et vingt et unième victoires a'ii unes. Thiàtre de. la guerre à l'Est : Front du feli-marechal prince Léopolà do Bavi'.re : Rien do nouveau à sijnaler. Front du général-colonel archiduc Joseph : Dans les moutagr e -irontièr-1 de la Moldavie, près des valiées du Slanic et do 1 Oi-toz, des troupes aliemanties et aus:.ro-hou-gro'seo ont rejeté vers l'est l'ennemi qui «'est défendu avec acbsîr:.i-m--. t. l'tis d i mont pleja et du meut las.nu, les Ltou-mains ont aussi (t: re.lo.és do hauteurs dominantes.Arm es d'u feld-maréclml von M. c' e en : Mettant en ligne do très importan'.cs f r-ces, qui so sont lanc'es jùs^u'à a p. ic^ri-ses à l'assaut des poâiioi.s ».• ne nous av-.-.ns conquises sur :a Snsita-, les Russes et leu Roumains ont te - t', par d-s a ta• p-.es d'ses pérés, de reprendre le te.rain perdu. Leurs assauts s: sont taus écr jul'\3 d y. ai t lo Iront de nos vaillantes troupes. La- iouru ë a Ct>» t3 à l'ennemi des sacrifices sanglanis e. r u o-ment é,iûvr-*K et ne l^ur a donné aucun avantage. Front macédonien.' Pas d'événement particulier à signaler. * * * Berirn, il ar/ât. — Officiel d hier soir : I.es violentes attaques que les Anglais ont eiïectué ce matin en ]• Lndre, cuire le chemin de fer d Y près à RouïerS et Ilollc-boice, ont échoué. Dans les vail es du Casinu et de l'Oi-toz. dans la Moldavie occidentale, nos troupes progressent. * * * Be:itn, 10 août. — Officiel : Nouveaux succès do nos sous-marins dans l'océan Atlantique et la mer du Nord : 21,000 tonues de jauge. Parmi les navires coulcs, il y avilit : le navire italien .,Eolos" (1,697 tonnes), transportant cru charbon; un grand vapeur armé, torpille au milieu d'un convoi; en outre, un vapeur de 7,00Q tonnes, qui, selon toutes tes apparences, était chargé de munitions. * " * Vienne, 11 août, — Officiel d'hier : Front de l'Est. Fn>nt des armera du feM-maréehal génie-rai von Mackeaser. : Au nord do F ocrant, après des combats acharnés et en réponses nt do neuve l'os et violentes contre-attaque» russo-roumaines, les troupes alliées ont gagné la rive sep-ten' rionaie do la Susita. Fsont d'armé© du colonel-général archiduc Joseph : Des deux côtés de la route de l'OHoz, les - régiments austro-hongrois et allemands du colonel-général von Kolir ont aborda hier les positions fortement retranchées de Iloerestrau. Dans un© attaque soutenue avec ténacité, nous avons déloge l'ennemi des hauteurs qu'il occupait au sud de cette localité. Outre da lourdes pertes sanglantes, l'adversaire a laissé entre nos mains plus de 1,400 prisonniers et 30 mitrailleuses. Au nordt-est dé Solda, sur la Bistritza roumaine, les Russes ont également <t forces d'abandonner à nos fougueux lionveJs leurs positions opiniâtrement défendues. Dans la Bucovine, nous avons gagné du terrain près' de Solka et au sud-est de Czernowitz. L'infanterie russe, poussée en avant par des opaques, a contre-attaqué, sans cependant pouvoir rien changer à la. situation. Front d'armée du feld-maréchal général prince Léopold de Bavière : Aux environs de Brody, des troupes de choc austro-hongroises et allemandes ayant envahi les tranchées russes, en ont ramené près de 200 prisonniers. Front italien. Près de Mori, dans le Tvrol méridional, nos détachements, ayant pénétré dans las lignes ennemies ©t occupa une tram é •. en ont ramené prisonniers un officier et cinquante soldats. liront des Balkans. Pieu de changé. Dans la nuit- du 8 an 9 août, 2ô avions ennemis ont lancé 9o bombes euviron sur Pola; il n'y a eu aucun dégât df ordre militaire; les' dommages causés aux maisons de la ville sont minimes. Deux personnes ont ébé légèrement blessées. * # Vienne, Il août. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Es1.. AU nord de Focsani, les Russes ont de nouveau prononcé hier do vio'entes attaques en masses échelonnées par endroits jusqu'à vingt vagues ce profondeur. Les divisions allemandes ont repoussé 1 ennemi au cours d'une défense victorieuse. Sur la route d Oitoz, le3 cotnbats nous ont valu des succès. Des t roupes austro-hongroises et allemandes, arrachant i\ l'ennemi tranchée sur tranchée, ont pénétré jusqu'à la hauteur qui se dresse au sud et à l'ouest d'Ocna. Plus au nord, la situation no s'est pas modifiée essentiellement. Théâtre de la guerre italien. Sur l'Isonzo, l'action de l'artillerie est devenue plus active. Théâtre de la guerre dians les Balkans. Rien à signaler. « !* * Sofia, 10 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna, à l'est de Machovo, un détachement do reconnaissance ennemi a été nus eu fuite par nos lanceurs de grenades. Entre le Vardar et le nie de Doiran, violente canonnade. Des deux cOt s du Vardar et- sur la Strcuma inférieure, grande acti-\ ité des patrouilles. Sur le reste du front,* faible canonnade. Sur la front en Roumanie, près de Ma-muhdie, fusillade. Près du village de Gar-van, au sud ce Galatz, coups de canon isolés. * ♦ * Conslantmople, 9 août- — Of'icicl : En Perse, au nord de Sardaschr, une compagnie russe ayant a t toqué, un escadron de notre cavalerie a été repoussèo après quatre heures de combat. A part cela, rien d important. , | & * * Constantinople, l(j août. — Officiel î Au nord-est- do Suleimania, une attaque prononcée par deux escouades russes a et,; repouss e. Yis-à-v:s de Sarduschd, ljs Russes -•e retirent dans les montagnes. Sur le front du Cauca.e, activi'.é hat i tuello des patrouilles. Sur lo front du Sinai, la nuit du 9 août deux compagnies anglaises, armées de si> mitrailleuses, ont attaqué l'aiio droite de nos troupes à l'est du groupe de Gaza Dans le secteur-qui s'étend devant ce groupe ils ont rencontré nos patrouilles qui on immédiatement attaqué l'ennemi. Après un cérps à corps acharné, les Angla s se son rapidement retirés; ils ont abandonné un, cinquantaine de morts sur le champ de ba iaiî.e. Nous' avons fait cinq prisonniers et ■ '.tous nous sommes emparés, en outre, d'uni mitrailleuse, do pistolets et d'appareils télé phoniques. Berlin, 10 août. — Oft'.cioax : En Flanrrs, à l'e=t ot au sml est d'Yprcs, lee A:n;rliiis oui d'char.H', le 10 aoûit d© nouvclka cl ii-r'cs attaques. Les op r tîicina de.^ deux ariil larios ayant <tô actives le i> uoût, et, dan3 ta :. 11 i t du 9 au 10, un violent ie-i roi.lant cai:«;ui n . (•'• d'cirfîi.':lK5, à 5 h. 15 du roatiu, depuis iiix: ciioote jùsqurh la Lys. Ltiric.ie fSk vagoëê do f in d'in»port-«r.to# masses d infanfem anglaisée inn^'l-alent à J'attaque. L-o 'J août, au soir, sur le front d Arras, une forts attaque ennemie a précédé l'cffensive eu Elaïuiifi. A-pris uuo violeu.te canonnade, .ni a s'vi pendant Jouta la journée, entre Hulliieh et ).o:ks <-t de Giavteiie à GliCr.t3iy, et qui s'est-l: insfoiinu.'©, lo soi'x, e-'-tj© 8 et 9 licur^s, en. fou louhint, daiis la région situ © au nord da Guéiaappo, les Anglais ont attaqué, à 9 h-corcs du .soir, depuis la route Mtonchy^Pelves jusqu'à la route Arra-vCambrai. Lr© partie seulement i'us !>.!as.-(v anglaises conieeutr-es pour l'attaque ont réussi i\ marclier confro nos -lignes, notre feu ritsti U' tenr ayant déjà fait des ravages dan- leurs raings aux eudroits de ràssetablejnent. Le? tr'.)U]vc8 ennemies qui ori r'useî sortir de leurs ran-clié'Cà • e sont vcroul«es sous notre feu re liar. rage et de dCIenae ou ont «è repouss es par des corps à corps on. subissant de i<r s fortes ptri.s Celles dé no= positions r-ttuquvcs par les An. r.lai3 soiit restées intégralement en notrtJ pouvoir. îsou3 avons eKicaeeu'enî bombardé 1rs installations cie chemin de fer ('e N veux-1.6 Mines, d'A-cliacourt et d'Uazeirouclc ; les explosions onc t-rtv voqu.-, plusieurs grands incendies. Les insbx'.la-tlons de chemin ('e fer d'Aire on( aussi été co-piçusement arrosées de bombes par c'e^ esca-dri.les aériennes allerrajidos. Au cours do co-mbats fructueux po«r nous qui fe sont livrés près de Saint-Çnentin, à l'est 'le Fav\ et, nos ennemis ont subi ce très fortes lieriez saJaglantes. Sur lo tlnàtro de la guorro à l'E6t, le 9 août, datis» le eecteur compris eniro le Prufli et la Sic-Mwa, le3 Russes ont fait des efforts surhn-mr.ins poux repousser les -.oalis s, mettant en ligne, , sans se sixicier de leurs pertes d importantes forces an;euice en toute b:';te sur le chimo (le bataille ; 1jus ces efforts sont rest a vains. Les contre.attaqûes russes, pronor.c es avec une grande bravoure, ont été toutes repouss es ■ t l'en ne;i:i a subi i'<e focl s pertes. Les contré-attaques exécut es par les Ru«ses sur les deux rives de la Moldava et le long de la Bfetritza, out eu a mémo sort. Après avoir Iris; la rés.stanco -acharnée de l'ennemi, les . coalto's coutiiîlueakt à marcher de l'avant au nord du mon'i Clcja, ain~i qu'à l'ouest •la la verrerie. An nord du Casinu, nous avons arraché à l'ennemi plusieurs positions' établie^ sur les hauteurs. Le- attaques ennanies dirigées contre la rive septentrionale d© V'Oïloz ont (t'~ rcpousp-'es. Dans le Se, tour de. Fœsani grâco à la puissante pouss'© de nos troupes, nous avons franchi le secteur de la Sr.sita, de3 deux côtés de 'a route qui n:i}CQ de Foesani vers lo nord et qui s.iit la vall-e. Toutes hs tent^tiv.js faitoj. par l'ennemi pour reprendra la pusnun perdue, au moyen de nombreuses contre-attaqucs e-dr'momenl violentes dont quelques-unes ont-été la:.c es eon, iro lea mitrailleuses alluma ni;", ©s, en. 15 ramge échelonnas ©n profondeur ont i-chou/*, et' l'en-isemi a subi des pertes extraordinairenveut 'levées. Certaiueâ vagues d'assaut se sont écroul'es tout entières sous notre feu. * * * Vienne, 10 août. — Otiicieux : Depuis le G août, des troupes ausiro-..ongroi-e-pariicipent aux combats qui se livrent nu non! de Focsani ; hier, elles ont repoussé avoî» «uceé: de fortes attaques. Après un vi lo.it combat, no-w avons atteint '''isita-BaHaretu. D© vaillants lion ve.l ont pris d assaut des posii-ions ennemies situ es au sud de la route d^Oitoz et s'y sont mx intonu^, malgré de nombreuses ttaque-s. A fi heures de l'après-midi, ils ont do nouveau pnss'« à l'attaque et ont peicé les positions ©n-neauies. Les troupes prussirniues ont pris d'as Gaut les haluteueP ù azaniaïa, à l'est •U Ilolda. Dana la vallée de la MohUiva, la rieis-tance ennemie est devenue plus forte. Ni à c© endroit, ni devant la ville de .•"erotb, nous ne somme» parvenus à la briser définit tournent jue» qu'ici. Entre le £er^th et ie Pruéh, l e inemi n réussi, grâce à de violentes contre-:.flaques, i re.iider notre mareihe c" avant. Il a notamment att-aquô à six reprises diîf ' rentes dans la direction du villagjO <ie Prevarokie. An cours d© ces attaques, la caval©rie russe pousse l'infanterie et avant. Prés de Brody, <ine op ration nous a ponaie do f ure prisonniers 3 officier® et 205 liomwes e1 i e capturer 8 mitrailleuses et 1 laivee-mines. Au cours de leur retraite, les Russes quii se retireni oi-t détruit des ponts et des gaies ainsj que quelques Localit 's. Ci-race aux habiles, mesures prises par nos chefs, qui ont lojcé Izz A. p-rtil-wir v-T-» i est, i^ vîlle de Gzeruovitz n'a qu» pe.i souffert. 1-a visito de Sa MajesU> S Czernovitx] trois jours apres l'entré des .troupes ausfro-hongrois©3, a suscité l'en-thousiasme de la population, qui lui a fait une réception chaleu-rcuce- Valsré les menaces, la population a caohé pendant la domination rus-e, de nombreux olfL ciers et soldats autrichiens et hongrois, qui s'é^ talmt 'fchappéfl des camps de prisonniers et qui ont eu ainsi le bonheur de saluer le cli©f st>> pr'me de l'armée. Sur le front de l'Isonzo, nos hydroavions onè laiio.' des bombes sur les camps ennemis, dans la vallée ito Valona et sur ie3 installations militaires de Yionfalcone. Dai.s la vall e d© l'Adige, nos troupes d'attaque ont fait prisonniers, at» cours d'un© d© leurs opérations, 1 officier rt 53 hommes. Communiqués des armées ailiée3 paris, io août. — uuicici çlo «5 xiotirea t En Belgique, nous ayotus continué à progresser au cours die la nuit. ISos troupes ont occupé plusieurs fermes à l'est de liix-schootc, à l'ouest do Langemarc'.c et cort capturé un certain nombre de mitrailleuses. Au nord ûo Saint-Quentin, l'e >neu)i a at>-taqué dans la f^gion du Fayet- sur un front d'un kilpanùtre environ. L'at:a]uo a été brisée par nos feux ot refoul o av«c des pertes. sauf au centre, où dfes frac-ij-ns ennemies ont pris pied sur un faible espacé dans nos <léup©nts avanças. Au nord de l'Aisne, la nuit a cti marv« quéè par une recrudescence du botnbardem°n4l dans toute la r 'ff'on au sud d'Alternant et da Fiîain. Vers 4 l.o.ires, l'ennemi a at'uqoé avec violence nos positions depu s la ferma du Panthéon jas'iu'à l'Epine do Chevrignty. Dos e foctifs évalués tV trois bataillons efc appuyés sur des »„stosstrupps" ont tentâ l'assaut de nos lignes à plusieurs reprises. Sur la plus grande partie du ïron* attaquw, nos feuix* dé-clanchés avec précision ont arrStâ les assaillants en leur infligjBànt do très lourdes pertes. Des éléments outnomis jni avaient réussi à pénétrer dans une ûs nos tranchées, ont été tués ou faits prisonniers après un combat corps corps, an cours duquel nos soldats ont fait prouve dis plus admirable entrain. Nous avons . maintenu toutes nos positions et fait 60 prison?* niers. D'antres tvitatives ennomics, notamment au sud d'Aillés au sud-est clo Che-vreux, dans la région do Vau;pi©is, vers Avocoûit et au nord-ouest de pliiey, on* également échou<3 sous nos feux 1/ennemi a la:ssé des prisonniers entre nos mains ei a subi dos pertes sensibles. i ♦ ♦ * Paris, 10 août. — Officiel cie 11 heures s; Au nord . die Sa in t.Quentin, activité aou-tenue- des dieux artilleries dans la région de Fayet. Vers 3 heures, deux attaques ennemies entre 1e moulin de Metamechet et) la. ferma ■ Cepy ont ct-é anrt'es par nos feux. La lutte d'artillerie s'est poursuivie aveo violence sur Lq front Panthéon-Epine de Che^ vrcg'ny. L'ennemi, après le sanglait écbeo qu'il a subi ce matin, n'a fait auouâl nouvelleJieintotive. Au d5re des prisonniers, l'attaque avait été monté® aveo le plu? L grand' soin en vue do nous reprendre le* ■ tranchées conquises par nous lo 30"Quille». O'irtre ]es trois bataillons déj\ signalé Pe'fectif engagé par l'ennemi oompfren -î 5 neuf détachements de troupes spéciales d a saut et- deux détachements de lance-flamn; -Le chiffre total des prisonniers que r.- « avons faits au cours de cer.'e diction dépa^ci la centaine. En Champagne, après une préparation d'artillerie, l'ennemi a attaqué nos tran*. ch-'ios ù, l'est d!o Maisons de Champagne. Aux deux ailes, nos feux ont brisé toute* les tentatives. Au centre, où rennemi avait pris, pied, un combat très vif s'e-t engagé ijiii s e?t terminé à notre avantage. Notre ligne est intégralement TCtallie. Sur les deux rives de la Meuse, action# d'artillerie violents dans la région cotetSOw* Moit-Uommo efc dans le secteur de l'cioo-vaux.» f * * 1 Londres, 10 août-. — Oîi'iciel : Hier, dans la direction de Lens, nou« avons exécuté un c »ap de main qui nous a vaLt des prisonniers j en outre, noua avons infligé de fortes peries à l'ennemi. Nos troupes ont pénétré dans les j-.-r.sitiônS allemandes et sont ic.itrées dànè'leurs U^negj après avt.ir dé tait las ouvrages do d^iensfc do 1 ennemi. Nos per es ont • t • minimes.^ L'artillerie a été plus active que d'habitude dans le se'teur de Nieuport. Aujourd'hui à l'aube, par une henreiis^ attaque locale, nous avons êbmpKté l'oseu* pation de Wesihoek ; nous nous soimaeS emparés, en outre du reste des positions quo l'einemi tenait encore sur la cr^te dà VVesthoefc. Les Français continuent leur marche ea avant à l'est et au nord de Bixschoote. Sur un large front, nous avons a'.tiqt^ les lignes ennemies éiablies à l'est de Mon^ chy-le-Preux; nous avons lancô des giO> nacle's à main sur des retranchements, sérieusement endommagé ccs ouvrages de défense et paré une Contre-attaque ennemie. Nous nous sommes emparés de deux mi-tirailleuses et avons fait de nembreuti prisonniers.» * * Rome, 9 août. — Officiel : Ilier, au cours dès engagements qui s® sonc livrés entre patrouilles sur presqufc tout le front, l'ennemi a lni-sé des morts cl des blessés sur le terrain; en outre, des prisonniers sont- restes entre ti'S mains- U di-Ol d'artillerie a été plus violent diana Certair.s secteurs de 1 Isonzo moyen et sinj io Ivarst. Dans la matinée, nos escadrilles aériea-nrs ont continué les opérations commencées le 6 août; elles ont survolé la vallée dJa Chiapovano et lancé de nombreuses bombes; les explosions ont endommagé les in-sfc'Ul.liions militaires autrichienneu et y ont provoqué des incendies. Nos avions ont ('të accueillis par le très violent feu des canon* de défenso ennemis; certains de nos appa/-reils ont éti touchés, mais nos vaillanta aviateurs ont toutefois réussi à ramener toua leurs appareils à leur port d'attache. * i ♦ * Pc! rogVad, 9 août. — Officiel : Sur le front à l'ouest, fusillades très inU lenses. Sur le front en Roumanie, depuis le sud du Pruth jusqu'au village de Solka, l'ennemi a prononcé de violentes attaques qui ont tonîes été repoussées. Au nord-ouest» d« Chipata-Kotargasu, après des attaques achar-, i '.u'es, l'einemi s'est emparé de quelque* hauteurs et nous a foreés à nous replie^ légèn^meait. Sur les autres point?, les atta»-ques de l'ennemi ont été repoi.ss'es, no» ramment sur les hauteurs; 1^ où il avaii - réussi à prendre pied dans nos tranchées, nos contre attaques l'en ont rO;cté. L'ennemi a été forcé de se retirer. Nous avons fait S prisonniers et nous nous sommes emparés d'une mitrailleuse. Apr.'s une préparation d'artillerie, l'eo-nemi a attaqué la position roumaine étaH blie entre la rivière d'Oitoa et celle de la Casinu; il a fait quelques progrès. Au subJ de la Casinu- Lv» mwjnw writ»nie» mnt éro-re'pou&-ûes par las lloumaius. Au nord de Focsani, l'ennemi continue ses attaques des deux côtés de la voie fer-' rée Foesani-Ma rasesci et a repoussé noa troupes au nord de PusistanurDoalga. Sur le front du Caucase, rien à signalée*

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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