La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 30 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 16 Juni 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/dr2p55fw1d/
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IVIardi 30 Octobre 1917 ^JOURNAL QUOTIDIEN — Z,e Numéro i 15 Centimes 4* Arirsèo. — Ne 1064 prix oes abonnements 2 mois (novem re, décembre), ir. 7.60; 1 mois (novembre;, ir. 3.80. he> Xemande» A 'abonnement tom reçue» txolusi-4tineni put 11* bureaux et te* fadeurs de» pontes, —» C0» réclamation« wncernant le» abonnement» doivont Hre zdrusée* sxclustvemcni aux bureaux da poste, nUWINISmTIOR El REOACTION 31, fllontayno-aux-Horboa-Potagère», Bruxeltes. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, !r. 0.75. — Réolanui# avant les annonces, la ligne, ir. 1.75.— Corp» dtt journal, la ligne, tr. 7.5Ô.— Faits divers, la ligno, lr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, (r. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, !r. 1.50. Bureaux do 9 à 17 heures. Direction eî Administration : gteJ° \î w'Vlî "0-M J03, IHORE8SÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1.184e jour de guerre » — — La retraite (les armées italiennes de l'Isurizo est devenue générale. La deuxième année, battue sur l'Isonzo supérieur et refoulée en territoire italien, a été impuissante à défendre les défilés qui donnent accès dans les plaines de la Véné-iie : déjà l'armée d invasion déborde dans ces plaines, et de3 troupes allemandes occupent Cividale, à 15 kilomètres d Udine, capitule du Ivrioul. A l'ouest du plateau de Bainsizza, les Autrichiens ont franchi l'Isonzo dans le secteur de Plava et avancent vers la frontière. Ils ont repris Gorz et, plus au sud, sont déjà signales sur le mont Fortin, au nord-est de Gradisca. Les Italiens abandonnent d'ailleurs toutes leurs positions du Karst : Monfalcone est réoceupee. En résumé, depuis la région montagneuse qui s'étend au nord du secteur de Civi-dale jusqu'à l'Adriatique, les armées du générai Cadorna battent en retraite, vivement pressées par des lorces austro-allemandes manifestement très considérables. Le moins qu'on en puisse dire est qu'elles se trouvent dans une situation très critique. L'offensive austro-allemande en Italie Cologne, 20 octobre : On mande de la frontière italienne à la #,Gazette d'à Cologne'-' : — La frontière italienne est fermée depuis dimancùe soir, à 10 heures. 'Ik)ut le trafic par chemin de fer est interrompu. Le^ informations signaient la exmsternation profonde qui règne en Italie à la suite des nouvelles répandues par ceux qui ont fui la zone de guerre. Le» autorités italiennes ont ordonné aux. habitants d'Udtin# d'é.va-©uer la ville. Cette mesuré a t'tié prise, il y a quelques jours déjà, à Cividale, à. Cor-mous et à Gradisca. * » Rome, 20 octobre : On mande de Lugano au ,,Berlinor Lo-kal Anzeiger" que le Roi est rentré hier matin à Home, qu il y a rOyU immédiatement les ministres et le président du Sénat, puis qu il s est rendu en automobile chez le président de 'a Chambre, qu'une légère indisposition retient chez lui. Les journaux «'accordent à constater que», bien que les ruess traversées par le Roi fussent très animées, personne n'a paru s'apercevoir de son passage. De nouvelles et nombreuses entrevues ont eu lieu entre les ministres dans le courant de la ;ournée. De toutes parts, ou estime qu'une prompte solution de la crise ministérielle est absolument nécessaire» * * * Romo, 28 octobre : Daus la matinée, le Roi s'est entretenu avec MAI. Orlando et Sonn'iuo. D'après le „Messagero", M. Orlantfo sera chargé de la constitution <fci nouveau Cabinet.Le „Fronto Intarno" assure que M. Orlando sera en mesure de présenter domain ta liste de ses collaborateurs au Roi. * Milan, 29 octobre : Le ,,Corriere deila Sera" annonce qu'à la Aternière minute le Roi a chargé M. Orlando de constituer le nouveau Cabinet et qu'il est aussitôt reparti pour le front. # * « JKofme, 27 octobre : Le général Zuppel'ii, ancien ministre de la guerre, a été révoqué pour motifs inconnus- Onze autres généraux ont encore abandonné le service actif. * * ♦ Lugano, 28 octobre : L'Agence Stefani publie une langue note officieuse ; elle avoue que la situation est extrêmement gro-ve; toutefois, il est encore impossible d'émettre des prévisions. Le combat est acharné, mais la direction supérieure de l'armée a pris toutes les mesures nécessaires'. * * Paris, 29 octobre : Le Conseil des ministres a tenu dimanche une séance extraordinaire, à laquelle a succédé une réunion du Conseil de guerre qut a discute s'il était possible d'engager une action qui puisse aider l'Italie. OPINIONS DE LA PRESSE Milan, 27 octobre : La „Popolo d-'Italia'' estime que le front italien est le seul qui permettait encore l'exécution de véritables opérations militaires. Si les Alliés avait mis c0tte situation à profit, comme le général (Mieni l'avait proposé, oe no serait pas aujourd'hui! l'Italie, mais bien le cœur de la mo narchie du Danube qui serait menacé, il në faut pas se dissimuler que les AlLemands exploiteront La situation à fond. L'infanterie italienne est de taille à se défgndlre, mais il est, indispensable que les Alliés envoient «ans aucun retard1 de l'artillerie. Le ,,Messagcro" reste pkiin d'espoir. _ Le correspondant de guerre du „Sooolo" dit que l'évacuation du plateau de Bainsizza fi^est faite en bon oidîro et sans perte d'hommes ni de matériel. Dans le „Corriere délia Sera", M. Martini écrit que la bataille peut encore tourner à. l'avantage de l'Italie si les troupes montrent leur valeur habituelle et si leur moral est à la hauteur de? ressources militaires dont elles disposent. ♦ * Lugano, 27 octobre Les dernières informations du front ont déprimé le' moral du peuple italien. Le gouvernement s'efforce de réagir en prêchant le courage et surtout le sang-froid. Le ,,Giornaie d'Italia" exhorte les Italiens à ne pas se laisser impressionner1 par des nouvelle» exagérée». Le „Secolo" est convaincu que T offensive de* Puissances centrales ge brisera de. vaut la résistance des troupes italiennes. Le Corriere délia ce^a" rappelle qne l'offensive prise l'an dernier par tes Autrichiens dans le Trentin avait aussi tout, d'abord donné des résultats, mais qu'elle s'est bientôt transformée en retraite- Le ,,Messagero" dit que la patrie est en danger et exhorte ses fils à repousser vîc-torieuseiment l'ennemi, comme us onjfc repoussé autrefois les Barbares. Le „Popoio -Romano" fait ressortir que l'Italie est seule à se défendre contre l'offense puissant» das Puissances centrales, mais qu'elle restera viotorieuse quand même. L'optimisme des journaux ne paraît toutefois pas refléter exactement le véritable ASnrifc rfhl rtfflmlû * Paris, 27 octobre : Les commentaires dont les journaux en-toui-ent la nouvelle <Î6 l'offeilBiva au5!ro-oUemando sur le front de 1'Isoi.zo sont pour ainsi dire stériotypis. Tous oont d'accord pour d ra qut cette ofTeneire a rwur bût da RrervggSByw.*; st.; ■n-,*ggri» ^'"a. ! •rxezç&T&s??. EKSTCîggggSE dissiper la menace dont TriestO et Laibach étaient 1 objet j tous affirment que le>s Ita^ liens se ressaisiront certainement et très vite, d:S la première surprise passée, grâce surtout aux avantage» naturels que leur ofi're à foison le terrain montagneux. Du ,,Petit Parisien"' ; — Grâce à i inactivité qui prévaut sur le front russe, les Allemands omt pu venir sur le front italien au secour»' des Autrichiens et des Hongrois qu1 y étaient dans un grave embarras. Ils vont tent«3r de reprendre aux Italiens tous les avantages qu'ils ont obtenus jusqu'ici en terr'to're autrichien." i ! i Du Matin" : — Chaque avance de l'ennemi dans la direction d'Udine met en danger tout lo front de bataille qu'occupent la 2e et la Se armée italienne.'' Du ,,Temps'' : — L'offensive prend un grand développement : il n'y a toutefois pas encore aucune inquiétude à avoir ôut les résultats do la bataille, les conditions dans lesquelles les Italiens s© battent étant essentiellement plus favorables que lors de leur offensive contre IV» Jl » * • Berlin, 29 octobre : Do la ,,Gazette de Voss" : — Qu'on essaie de nous imiter ! L'Angleterre et la France ont uns en li^ne à l'Ouest toutes leurs armées pour tacher de i>ercer notre front, et tandis qu'elles s épuisent vainement à y parvenir, nous avons l>ris l'offen»ive dans l'Est. A peine a-t-on eu le temps d;apprécier à sa valeur la conquête d'Oesel, de Dago et de Moon, que voici qu'on nous annonce une nouvelle victoire. Ce; e victoire, qui est sans x>récédent, mettra fin pour toujours aux mensonges eue répand l'Entente quand elle parle d une diminution de r ardeur combative des armées allemandes, (autrichiennes et hongroises. La capitale du Kustenland autrichien est retombée au pouvoir de son légitime pro-piietaire. Le seul gain notable qu® leur uahison avait valu aux Italiens assoiffés de conquête leur a été arraché. C'est à 1 habile direction et à l'incomparable valeur des armées coalisées qu'est due cette victoire qui, sans parler de sa haute importance stratégique, a l'immense avantage, au point de vue moral, de constituer la réfutation du „sacro egoismo" qui prônait le vol au détriment de ceux qu'elle croyait sans dt-fense." Du jjVorwàrts'" : — L'Italie vit les heures les plus amères de toutes les déceptions. Les succès de onze va nés offensives, qu'il avait fallu rehausser en proclamant qu'ils étaient des triomphes, le gain médiocre réalisé au cours de trois années de guerre et de souffrances, on les lui souifle et on I03 réduit a rien en t''oîs jours. Nous nous abstiendrons de parler sur un ton arrogant ou railleur des personnalités qui en sont responsables et qui d'ailleurs sont jugées depuis longtemps, mais nous ne pouvons nous reU-nir d'un sentiment de commisération pour le peuple italien qui, viofcmie de soi-disant amis, voit s ajouter aux indicibles souffrances qu'ils lui. ont valu déjà, l'humiliation de la défaite.'"' » * A Amsterdam, 27 octob-e : Du ,,Nieuws van den Dag" : — Une des causes de la défaite des Italiens est l'état de fatigue de leur armée. Du ^N'iemve Rotterdiamscho Courant" : — L'Entente doit tenir compte de> dangers que présente pour elle la situation assez critique du front italien. Copenhague, 28 octobre : De ia „National Tidende" : — Une fois enoore, les Puissances centrales ont devancé l'Entente et surpris les Italiens. Il n'y a aucune chance qu'une offensive anglo-française puisse intervenir au profit du général Cadorna, et il y a heu de penser que les renforts anglais et français envoyés sur le front italien ne comportent que des effectifs peu important». Il faudra bien pourtant que l'Entente envoie une année en Italie, aucun sacriiice ne pouvant être épargné par elle pour empêcher que l'Italie ait le môme soit que la UhccfÎA Stookholm, 28 octobre : Du ,,Svenska Daghladeb" : — Le déveiopipement des forces allemandes tient dlu prodhge. En quinze jours, les Allemands se sont rendes maîtres do la fe-| nétre de Pierre-ta'Grandl, ont fait 20,000 prisonniers et semblent menacer Pétrograd. Pendant cette même quinzaine, tout en opérant sur le front septentrional, ils ont été h même de concentrer leurs forces au sud et de s'odeuper sérieusement des Italiens : collaborant avec leurs frères d'armes austro-hongrois, ils ont asséné à l'Italie un coup formidable, qui aurai des conséquences politiques directes, peut-être même miT taires. Depuis la Baltique jusqu'à la Méditerranée, de la victoire sur terr^ et sur mer près d'Oesel jusqu'à la victoire des Alpes sur Flsonizo, c'est une succession do formidables assauts. Quelle que soit finale■ mant la décision, le mois dj'octobre 1917 marquera <|anS l'histoire de l'Allemagne- La auerre sous-marine Paris, 29 octobre î Le „ Matin" apprend du Tréiport que, par suite de la tempête qui a sévi sur la côte française, cinq navires se sont éohoués et ont ôté complètement détruits. A CayeLix, le vapeur „Sainb-Louis" s'est échoué; tous les: membres de l'équipage se sont noy^s. Les événements de Russie Pétrograd1, 28 octobre : Le Preparlement a voté une résolution pre-nJint acte de la déclaration du gouvernement; de j défendre énergiquement la capitale, de al'y | tenir le plus longtemps possible ûti d'y convoquer l'Assemblée constituante. Paris, 27 octobre : On mande de Pétrograd: au „ Temps" : — M. Kerenski, le ministre db la guerre et de nombreux généraux viennent de avoir à Pskof une entrevue où ils ont étudié er approuvé un j^ojet do^ défense de Pétrograd présenté par le général Tcheremissof. Les forts de l'enceinte seront renforcés dans les trois directions de Reval, d'e Ilapsal et dc Pernau, par où l'ennemi pourrait déboucher, comme aussi ceux de la côte do Finlande- Le Conseil provisoire de la République a approuvé diverses mutations dans le commandement supérieur de l'armée : le g^éral Wolotchenk est nommé g-néralissime sur le front nord; les généraux Notbeck, Tcheremissof, Valyref, Koltchabosk, Chis-Imsky et Promptof sont nommés commandants d'armée. Tous sont des offiC.ers jeu-ues qui se sont distingués par leur énergie et leur initiative- Ces nominations sont généralement approuvées dans les milieux mi litâmes. Le général-major Romanowsky, quartier-maître général, est révoqué et remplacé par le général-major Diederiohs. Pétrograd, 28 octobre : Le général Alexéief ayant refusé do représenter la Russie à la Conférence de Palis, le gouvernement y a d légué le général Golovine, professeur à l'Ecole militaire de Pétrograd. • ♦ Moscou, 28 octobre : La Conférence des hommes politique® a voté la résolution suivante : — Malgré le triomphe de la flotte allemande dans la Baltique et la séries menace qui en résulte p^ur Pétrograd, l'opinion publique rejette toute iloe do trahison envers les Alliés et de paix sjjxirée. La Conférence e^t fermement convaincue qiie ie peuple russe trouvera la force de continuer la guerre jusqu'à ce que soit obtenu un résultat qui r^(pondle à l'honneur dh la Russie. * * Londres, 29 octobre : D'après le „Times", une commission de financiers russes est arrivée à Dokio pour négocier avec les banquiers japonais au sujet de l'établissement de relations industrielles et économiques entre le Japon et la Russie. . . DÉPÊCHES DIVERSES Amsterdam, 29 octobre : Du „ïijd" : — Il résulte d'une communication du département belge de la guerre que le gou-voi«nenejit du Havre a ro.u des Puissances alliées, depuis le début de la guerre, ôps avances de fonds pour couvrir les frais de guerre s'élevant au total à envi'on S ]A milliards de francs. Ce montant n'a pas été employé entièrement aux dépenses d!e guerre proprement dites, car le gouvernement belge a vers 3 987 millions die francs à la Commission américaine pour le ravitaillement de la Belgique occupée-" Le ,,Ti;d" fait, suivre cette note de la remarque suivante : — iPour beaucoup dp personnes, cette communication constituera une révélation, car , l'on croyait généralement que lc3 État»-Unis envoyaient ces vivres de leur propre chef." » * * Londres, 28 octobre : On mande de Paris à l'Agence Reuter : ; — Des perquisitions ont été pratiquées samedi, notamment dans les Imreaux de 1',.Action Française". Divers dépôts d'ar-meè prohibées ont été découverts; ils existaient déjà depuis lo début de la guerre. En outre, d'importants documents ont ét'1 saisis. Les autorités estiment être sur la trace d'un complot ayant pour but de provoquer la guérie, civtie. Les perquisitions rontir.nMVt. * * » Londres, 29 octobre : Le „Foreign Office" annonce que le gouvernement britannique a autorisé, à la demande des Etats-Unis, le transport en Amérique des marchandises ennemies se trouvant à Rotterdam et déjà payées par des acheteurs américains. * * * Paria, 29 octobre : Le ,,Matin" apprend da Londres que le gouvernement appuie la formation d'un nouveau parti national, prc'sidé par lo1'# Beresford et lord Montague. Ce parti se donnera pour tâche de tenir en éoheo une opposition éventuelle des unionistes et dea libéraux. Le nouveau parti serait partisan de 1a continuation de la guerre à outrance. « * ♦ L«a Jtiaye, octooro : Le gouvernement a déposé à la Chambre un projet de loi autorisant l'émission d'un emprunt do 500 millions de florins à % p. c. Berlin, 28 octobre : Du ,,Berlincir Tageblatt" : — La nouvelle que M. Michaëlis, chancelier de 1JEmpire, a donné sa démission n'a pas été officiellement confirmée jusqu'à présent; toutefois, elle.n'a pas encore été démentie. On estime généralement qu'elle est exacte. ♦ * * Berlin, 29 octobre : Le ,,Ber!iner Lokal Anzfciger" s'est décidé à annoncer la démission du chancelier. A une heu» e très avanioée de lia nuit, on n'avait encore rien a.ppris concernant le choix de son successeur : on estime cependant probable que son nom sera officiellement i)u>-blié dans la ;ournée. * ♦ Vienne, 28 octobre : Le président du Conseil des ministres a fait, à la Chambre des Seigneurs du Reich-sratJi, les déclarations suivante® : — Nos buts 8:>nt les mêmes que ceux que nous avons poursuivis depuis le début de ia guerre, à savoir la défense de notre existence menac e, le maintien de notre indépendance et du droit de décider nous-mêmes de nos destinées. Nos succès militaires ont fait la preuve de notre indomptable force de résistance à l'intérieur : on peut même lo3 considérer comme étant hors de toute proportion avec les buts si peu agressifs et si peu menaçants que nous poursuivons. Grâce à ces succès, nous avons pu les' premiers prononcer le mot de paix et annoncer que nous étions disposés a ouvrir de3 négociations. Nous maintenons à cet égard notre attitude et sommes toujours prêts à nous asseoir aveo nos ennemis autour de la table des négociations, à la condition qu'ils soient animés d'intentions pa_ reilles aux nôtres, o'est-à-dire à la comîi-| non qu'ils ne veuillent pas nous imposer des conditions de paix imilatérales, mais qu'ils veuillent jeter les bases de relations pacifiques entre des Etats jouissant des mêmes droits. Malheureusement, en regard de nos buts clairs, simples et conciliants, les buts officiellement énoncés par nos ennemis sont souvent obscurs et imprécis; ils sont en outre entachés d'une tendance à la violence et proclamés en un langage .tellement provocant, qu'on ne peut se défendre de 1 impression qu'il s'agit moins pour ceux qui le tiennent d'énoncer tel ou tel but dks guerre positif que de formuler des exigences destinées à rendre de prime abord impossible une discussion quelconque. S'ils persistaient dans de pareilles tendances, nos dispositions pacifistes en principe pourraient évidemment changer. Lefurs exigence nous obligeraient à renoncer à toute formule autre que celle où nous leur annoncerions notre résolution de continuer la. guerre de telle sorte qu'iis scient finalement obliges de reconnaître eux-mêmes l'absurdité de leurs Visées de conquête et que, s'il faut les forcer à la paix, nous sommes à môme de le faire. Nous sommes certains de lo leur prouver, grâce à l'indéfectible union de nos alliés, que garantit notre amitié ancienne et qu'a si brillamment démontrée notre collaJjoration au cours de cette guerre. Cette preuve*, nOus la ferons indiscutable et éclatante." COMMUNIQUES OFFICIELS Communiques des Puissances Centrales. Berlin, 29 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier ttupprecht de Bavière : En llandre, les opérations ont été limitées par la brume et le brouillard. Toutefois, la canonnade a &té plus violente le long de rïser; elle est devenue extrêmement intense ia nuit, surtout près de Dix-mude. Au nord de cette ville, des attaques prononcées par de» détachements ennemis ont échoué. Entre le bois d'IIoutliulst et la Lys, l'ennemi a envoyé de fortes vagues de feu sur certaine* parties de notre zone de combat. Après un feu roulant, au cours duquel l'ennemi s'est servi de grenades d'à. gageant des nuages de fumée, l'infanterie anglaise a pris l'offensive au nord de la voie £&^r:e Boesinghe-Staden : ses colonnes d'assa.ut se sont écroulées sons notre feu de défense. Armées du prince héritier allemand : Sur le Chemin des Dames, après une vio-î tentn préparation d artillerie, de fortes troupes françaises se sont lancees à deux reprises à l'assaut près do- Braye. L'ennemi a été forcé de reculer sous notre feu et, à certains endroits, après des contre-attaques prononcées par celles de nos troupes qui occupaient les tranchées; il a subi de fortes pertes et a laissé des prisonniers entre nos mains. Auprès des autres armées, les opérations n'ont été plus actives qu'à certains endroits.Depuis l'a 22 octobre, nos ennemis on/t perdu, au cours de combats aériens et sous le feu de nos canons do défense, 48 avions, dont 3 ont été descendus sur lo territoire allemand. 1-e lieutenant Miiiler a descendu son 30e et son 31e adversaire; le lieutenant B/tilow, son 22o et son 23e adversaire. Théâtre do la guerre à l'JLsb. Pas d'événement important à signaler. Front mac'donien. Dans le bassin de Monastir, dans la boucle de la Czerna et depuis le Vardar jusqu'au lao die Doiran, violent duel d'artillerie.Théâtre de la guerre italien. 37élan irrésistible que le succès a imprimé aux divisions allemandes et austro-hongroises da l'armée du général d'infanterie Otto von Below a fait s'écrouler tout lo front italien de l'Isonzo. Lia deuxième armée italienne battue reflue vers le Ta-^liamenfo. La troisième année italienne n'a résisté que peu de temps à l'attaque dirigée depuis Wippacli jusqu'à la mer contre ses i positions; elle bat rapidement en retraite lo long de la côte de l'Adriatique. Au nord de la large percée, le front iralien en Carin-ihie chancelle aussi jusqu'au col de PI: e-çken. Des arrière-gardes ennemies ont vainement tenté jusqu'ici dentravor. l'impétueuse marche en avant des c rmées coalisées. Des troupo3 allemandes et austro hongroises son!!} auK portes d'Udiir.e, si;\re jusqu'à présent du grand quartier g/'n'r.il italien. Les divisions austro-hongr- i^es se Sont emparées de C armons et approchent du secteur de la côte à la frontière du pays. Des colonnes de troupes enchevêtr'cs, des véhicules militaires 0t la population italienne encombrent les routes- 1x5 nombre de r.os prisonniers et l'importance de notre butin s'accroissent constamment. De violents orages, accompagnes de fortes averses, se sont déchaînés hier srur l'immense champ de bataillé sur lequel so déroule la douzième ha taille de l'Isonzo. » * Berlin, 28 ootobre. — Officiel du soir : En Flandre, violente canonnade près de* Pisinude et à proximité du bois d'IIoutliulst. Sur le canal de l'Oiso à l'Aisne, près de Filain, combats locaux. Sur le théâtre de la guerre à l'Est, rien d'essentiel à signaler. La 2e et la 3e armée italienne se retirent vers l'ouest. Notre poursuite fait de ra-pic.es progrès depuis Les montagnes jusqu'à la mer- Jusqu'à présent, le nombre de nos prisonniers atteint 100,000 et celui des canons capturés 700. • » Berlin, 28 octobre. — Officiel : Au large d'e la côte occidentale de l'Angleterre, nos sous-marins ont encore coulé six vapeurs, parmi lesquels le vapoar armé anglais ,,Main", ainsi que les vapeurs anglais „Eskmfcré" et , W. M. Barkley". La ï< rce de l'explosion permet de supposer que le premier vapeur était chargé de munitions; le second transportait de la bière de Dublin à Liverpool. Parmi les navires anglais se trouvaient deux vapeurs fortement chargés, dons l'un était arme. * ♦ • Berlin, 28 octobre. — Officiel : Lo 27 octobre, au' cours die l'après-midi, des forces légères die l'adversaire, en. croisière au nord d'Ostende, ont été attaquées à la fois par l'artillerie de nos torpilleurs et à coups de bombes par un grand nombre de nos avions. ]En dépit de La hâte que l'ennemi a mise à se retirer vers l'ouest, il a ébé atteint par plusieurs projectiles. Nos unités sont rentrées indemne®. i * * * Vienne, 28 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre italien. Sur le front de l'Isonzo, le dernier obstacle qui nous forçait depuis deux années et oemio à la guerre défensive, soutenue par nos troupes avec autant de gloire que d'e*?prit de sacrifice, est tombé hier. Aussi bien sur le haut plateau du Karst que ■ dans le secteur de G or*, nous avons pris l'offensive- Les Italiens n'ont résisté t»ur ; aucun point à v notre assaut. Sur l'aole méridionale, Monfalcone a été prise par nos avant-gardes. En amont de Gradisca, à < 3 heures du matin, traversant le pont en flammes de l'Isonzo, le ma; or Morsary, commandant son vaillant bataillon! dlej chasseurs de Kc'szeg r.0 11, s'est lancé à l'assaut sur la rive droite du fleuve et a arraché à l'ennemi le monte Fortin. A 2 heures du matin, des détachements du régiment d'infanterie de Karlovac np 98 hissaient notre drapeau sur la citadelle de ' Gorz.PooirsuiLvant rapidement l'ennemi, nous 1 avons traversé l'Isonzo à l'ouest de la ville libérée et escaladé la hauteur de Podgoi-a. 1 L.0 haut plateau de Bainsiaza-Heiligengeist, j y compris le monte Kuk, est déjà à l'arrière 1 de notre iront. Pr£s de Plava, par des c combats acharnés, nos troupes ont forcé le passage du fleuve. < Cividale est au pouvoir des Allemands. Brisant toute résistance et marchant iniçé- i tueusement de l'avant, nos alliés ont atteint à cet endroit la plaine de la Véniôtle. i Jusqu'à présent, les années battues du i lue d'Aoste et du général Capello ont laissé 80,000 prisonniers entre les mains des troupes des Puissances centrales. Le nombre des canons oaptur*# a été évalué à 000 au tnitimm ( Théâtre de la guerre à l'Est et en Albanie Elca d'important à signaler. * * ♦ Vienne, 28 ootobre. — Officiel de ce soir : La victoire remportée par les troupSa coal's es sur l'armée italienne devient de jour en jour plus complète. Le nombre de nos prisonniers dépasse 100,000 et celui des canons capturés est évalué à plus de YUO. Sofia, 27 octobre.* —* Officiel : Sur le front en Macédoine, canonnade plus violewte à l'ouest de Bitiolia, dans la boucle de la Czerna et à certains endroits sur la rive gauche du Vardar. Des déta-ehe/ments de reconnaissance ennemis ont été plus actif a sur la Strouma inférieure ; ils ont été repousses près du village de Kumli, à l'ouest de Sérès. Nos détachements de reconnaissance ont fait prisonniers plusieurs soldats anglais, parmi lesquels quelques off ciers. Sur le front de la Dobroudscha, près de Tu-lce et à l'ouest d'Isaccea, faible canonnade. * * Cous tan anoplo, 27 ootobre. — Officiel : Sur la front du Caucas?, les détache-monts ennemis qui tentaient d'avancer confie nos positions établies sur l'aile droite ont été repoussés. Sur les autres fronts, pas d'événement particulier à signaler. * * Constantinople, 28 octobre. — Officiel : Le 2G octobre, sur le front du fcina;,dans Lo sçctour de Gaza, nous avons observé que l'ennemi se préparait à nous attaquer; le fou de notre artillerie a empêché ces attaques do se développer. Nos troupes, en attaquant le 27 octobre le front d'u 8inai, se sont heurtées, sur la hauteur de Kossal Bassal, à cinq régiments de cavalorie ennemie, qui ont été repoussés et ont subi de fortes pertee. Los deux contre-attaques ennemies qui ont Suivi ont échoué; l'eunemi a laissé 200 morts sur le terrain. Nous avons fait prisonniers deux ofliciers et _ dix hommes et nous nous sommes^ émanés d'une mitraijlcuse. Un avion ennemi a été touché par le feu de nos canons do défense et est tombé derrière les lignes ennemies. Sur. les autres fronts, x>as d'événement imnortant à -aionalp.r. ^ - Berlin. 28 octobre. — Officieux : Au li'rge de b côie de Flandre, plu unira mo-tiilors et conire-tcrylil^'-us ein.'einis ont '"'té m.s cu fuite par nos for'.c3 navales tfgtee* et nos hydjroavinns. Nous avons observé que deux coït-tre torpilleurs, ennemis ont été touchj's. Sur ie vaste c'^np u'e bataille, apr.'.s line violente canonnaôe d'clanch e dans la matin''e, une ntl&que cn.nei;i:ie a <'té prononc'o à l'ouest du bois d'Hcuthnlst. Malgré la mise cu ligl 'o 'lo forlcs niasses do ti-oupTB, lvs Fr.'UHjûis es les Anglais u'ont réussi à gagner qu'uno ban.'e 1j@u importante <i« terroir* à l'esi de Mai<jken\ Jaais le eiiaujp d'« lonnoirt en un an-.oe de boue. Cette afctaqu# a eu pour résultat d'ang-ir.eiitST encore les sacrifl'ye sanlgllants et vatns de mos e^-ftiends h j'oiiiost. Dans la journr'?o, la canon/n^do ennenvie a continué violence ; l'afin-cS midi, elle a'est tran»foi>aii e par Iti^ertniOtenoe en leii roulant. L'action de 1 artillerie enivesnia a aussi été extr-mement violeikte au nord du grand champi Ù6 bataille, pa.ruciMièrer-iieni doS" deucs côt's de Ûixuiude. A diverses reprises dos loca-i :t v? beiges si te'es à 1 arrière du Iront omt é<é métliod i q uement bombardées. Snr le fi-ont de l'Aisne, au nord de Braye, h 8 l:ourc& du matin, plusieurs coirapagnice enne. n id' oi-t pris l'c£fct:itsive ; eiloa cr.t été rCipnus-â Cà oi en lus poureuivanD, nous avons fait de-L'après^mi 'i et le soir, après une violente préparation d artillerie ®t de lance-laiines, i'rs troupes tran aises,. rcb»loTini'çS en colonnee profo>:x'es, ont • pris l'oEfensiya. Leurs attaques ont cliouc') et leur ont coûté do foa-tes pCptes sanglante?. De nombreux prisonnier, 3 niitraillei:»:.^ et des !ueils automatiques sont rcSt's entre nce * » Berlin, 28 octobre. — En Italie, le» troupes coalis er remportent succès sur suoeàs. Au milieu de . coimbats et do marches qui r clameliit des eîforts inouïs, les troupes gormano-auairo-hongroises ont vaincu ies granias dillicjuilt s que pré sente te passage diu nhassi! montaglrjeuix, et ont atteint la plaine. De9 trouji^jB alleiiiondes ont conquis C-ividale le 27 octobre, ou soir et, aju nv?lrao moment, les troupes austro-hongraiscs ee sont ftm-par 'efe de 3Crz. En peu de jours, le nombre des plisonniers a dépr.ae> 80,000 et celui des oxuons capturés 500. Tout le matériel d» guerre et le butin e'tcore cacftié datns la n:giton montiagiiçjuee ne pefut évalué, mairie approxitmatlVenant. Notre rapide et victorieuse manche «n avant ne nous V'is^e pas le temps d'inveniiorier nt mîfrne de retirer le butin. En up rien de tctaipe, le gén-Val Cadorna a non seulement perdu le gain territorial ot'otejku pendant deux ajiai''Jps et die mi® da guerre, qui ont coûte1 h l'Italie 1t600,000 hom. m^ et 23 mi^Iiaivls mais il a encore forcé de nous abandonner de grandes étendues du territoire italien. Cça succès sans précVciit dblige.-ont PEnlçfnte à cesser de mentir et de prétendre que l'ardeur des troupes allemandes et ai&stro-l*>n-groises va diminuant de jour en jour. La vériié est, tout au contraire, que leur élan ne se ralentit) pjas ot qu'unie confiance absolne clans ja victoire !e^ soutient. * * * Vienne, 29 octobre. — Officieux : Slor le haut plateau dut Karst, nos troupe ont avancé S:iy le San Miohele ; noue avons aussi conquis la hauteur de Podgtora. Tans la r'gion de Cog?io et près de Cividale, nos progrès s oont aérienx. Au nord-ouest de CîvLdaJo, nos troupes marchent rapidement de l'avant. Sur la cr'to du KnjilsA, 10 grand Pal, couvert de rplge et de glace, a été pris d'assaut. Communiqués des armées alliées Paris, 28 octbbre. —> Officiel de 8 h.. : 1 En Belgique, nous avotns oontinué à progresser à notre gaucho dana la presqu'île je Luigïiem et réduit quelques îlots tenus ; par remuemi. Le chiffre des prisonniers • lue nous avons faits depuis hier dlépasse ] leux cents. | Sur le front d)q l'Aisne, activité intermit- ] ente des deus artilleries, très vive dans la 1 région d'Hurtebise. 1 En Champagne, nous avonri repoussé un ( ioup de main ennemi dans le seoteur de | faisons. De notre côté, nous avons péné-,ré dans une tranchée ennemie au sud de Forgeai (rive gauche de la Mouse) et ra- 1 nené des prisonniers. . Nuit calme partout ailleurs. Paris, 28 octobre. — Officiel do 11 h. : Au nord de l'Aisne, asscîz grande activité d8 l'artillerie dans la région Pinonj-Dheviguon e* vers l'Epine do ChevTegny. krer« 12 h. 30, l'ennemi a prononoe une oi-te attaque sur nos positions au nord de a ferme Froidmontu Nos fouix ont refoule es vagues assaillantes, qui se sont disilo-I liées après avoir subd dés partes i;rieuse#. Jne soixantaine de prisonniers, dont un ifficier, sont restés entre nos mains. En Argonne, un coup de main ennemi t'a donné aucun résultat. La lutte d'artillerie se maintient assez rive en Champagne, sur la région des UOEtS. Journée calme partout ailleurs. Pétrograd, 27 octobre. — Ofuoiefl. : Sur le front «epten+rional, au large la E A1)9j près do Hafnasoh, nou/f ayonn aperçu l une escadre ennemie composée de dix croiseurs et de torpilleurs. Depuis 10 heures jusque midi, elle a bombardé lo secteur dq Ilainascii et s'est ensuite éloignée ver» I4 sud-ouest. De 10 h. 50 jusque midi, une autre escadre ennemie, postée à 11 ventes de la côte, a commencé à bombardier Salis-munde; puis, elle s'est éloignée vers la nord. Daus la direction de Pcga, opération» da reconnaissance. Une de nos x^U'tm'i'ea a atteint le faulxmrg d'Anneinhof sans micor*. trer 1" ennemi. Dans la Baltique, une escadre allemande s'est dirigée le 25 octobre de Kjuivast ea haute mer. Vers le soir, elle est arrivée au large de l'ile de Kyno et en a bombardîé la cote méridionale. Sur la côte, à l'est de Werder, des détachements ennemis ont tenté d établir des retranchements et des obstacles en fil de tar barfcelé; ils ont été dispersé* par notre feu. Dépêches Diverses Budapest, 28 octobre : Les parPs parlementaires qui appuient la gouvernement ont décidé de se réunir es matin. Ils ont l'intention de déclarer soleo-neUement qu'ils conservent au gouvernement une confiante inébranlable et de 1 inviter i suivre la politique qu'il a adoptée, sans sa laisser influencer par le vote émis liioc, 9 Pyome, 29 octobre : La „Tribuna:' demande au gouvernement de trancher définitivement la question eai litige du palazzo Ciffarelli, siège de l'aut-ixissade d'Allemagne. Paris, 28 octobre : La comte B onin-Longaro, ambassadisftir d'Italie à Madrid, a été nommé ambassadeur d'Italie à Paris en remplacement du marquis Salvago Raggi. , , • * Rome, 29 octobrr : L',t,Osservatore R/omanjo" ppablie une lettre du cardinal Mercier, datée du 10 octobre, dans laquelle celui-ci exprime au Pape, en son nom et au nom des autres évôque® belges, sa gratitude émnie pour son appel à la paix, dans lequel il s'est également aoia-venu de la Belgique. 9 * M Paris, 29 octobre : Le „Petit Parisien0 apprend de Madril que le colonel Marquez, président de la Ligue militaire à Barcelone, dément que la Ligue ait adressé au Roi une invitation à se rendrei à Barcelone ou lui ait demanda de recevoir les officiers. Le colonel a déclaré que la Ligue ne -tait pas do politique, qu'oie ne demande qu'un gouvernement énergnque qui maintienne la neutralité, [Monde les frontières actuelles de l'Espagne et réalise les réformes Tiéiwitsalrpu. * * * Melbourne, 23 oôto'ure Le gouvernement australien a interdit-le» exportations, sauf autorisation spéciale, pour la Suède, la Norvège, le Danemark et le» Pays-Bas. Il n'est fait exception que poux les imprimés ou les bagage». La Hollande et les Alliés Le "Nieirwe Courant„ publie une letteo qu un lecteur lui a adressée au sujet du conflit qui a éclaté entre les gouvernements anglais et hollandais. Voici ce que dit cette lettre : — A la fin de l'article "L'Entente et nous,,, paru dans votre édition du soir du 19 octobre, je vois la supposition que le gouvernement britannique cherche une arme contre ie nôtre, et cet article se termine par cette question ; "Qu'est-ce qu'on veut noua extorquer par là ?» Cela n'est-il piu quelque peu transparent ? Ne pouvons-nous pas faire à ce sujet um comparaison avec la nervosité d'un liommc qui est sur le point d'accomplir un acte, dont il sait qu'il est injuste et par conséquent méchant, ot qui essaie d avance de le travestir et de le justifier ? L'Entente a grandement besoin de ton nage : cela devient pour elle une question vitale. Et voilà au moins -100,000 tonnes de cale néerlandaise sur lesquelles on n'a qu e. mettre la main; le3 doigts en démanger*; et déjà la main s'avance toute seule vert-cet appât, mais... cela serait du vol, au préjudice d'une petite nation, et précisément le gouvernement britannique aussi bien que celui de M. Wilson n'ont pas cessé de déclarer qu'ils luttent pour le droit, la civilisation, la liberté et la protection des petites nations. Et à tout le moins la "population „ anglaise croit vraiment et franene-tnent à ces assurances. Un tel vol causerait dès lors de l'émoi et de la réprobation parmi la population anglaise, alors que le gouvernement oa-5|ais doit bel et bien tenir compte de l'opinion publique. A cela, il existe un remède : en prouvant au peuple anglais que le gouvernement néerlandais est d'accord avec le gouvernement allemand, on peut démontrer au public que la petite Hollande sst une grande criminelle qui no mérite pas 3e protection, mais bien une punition. Da 2etto façon, on peut, à titre de punition, mettre la main sur nos navires sans blesser la conscience publique. Le bénévole public auglais ne lit que des journaux aar jlais, et il est donc aisé de l'acheminer fers le point de vue de son gouvernement, l'autant plus qu'il s'agit d'une petite na-ion, peu connue, pour laquelle on ressent lans les pays belligérants au moins autant l'envie que de sympathie. Et si l'on poussait la Hollande dans le» jras de l'Allemagne ! La possibilité de mouvoir — à la fin de la guerre — irnpo-1er une indemnité à l'Allemagne semble très )roblématique. Et, néanmoins, il sera indis-jensable de pouvoir montrer, pour conton-er lo peuple, un résultat pratique, qut misse compenser tout le sang et l'argent sacrifiés. Est-ce que les rienes colonies îéeriandaises ne seraient pas un beau ca-leau que lo gouvernement anglais pourrait tffrir au peuple anglais, dont la conscience turait été d'avance endormie ?„ Le journal fait suivre cette lettre des emarques suivantes : — Si cette conception devait être acceptée, a position de notre pays sorait tout si»: )lement désespérée, car dans ce cas la so-ution de la question du gravier ne conspuerait qu'une remise d'exécution; on trouerait aisément un nouvel incident, et si be-oin en est, le "Telegraaf, jo chargera vo-ontiors d'en susciter un, au profit des gou-"erneinents alliés. Ce que notre estimé cor-ospondant imagine, c'est tout simplement 1ô léthode appliquée à la Grèce. Mais pour en rriver là, il faudrait d'abord qu'il lût poa-ible d'enfoncer un coin entre notre gouvertement et notre peuple. Et cela ne réussira >as facilement chez nous, malgré la prépa-ation venant de certain côté. Nous avons éjà cu l'occasion de parler de l'unanimité vec laquelle la presse — à une exception rès — s'est rangéo derrière le gouverne-îent, et le même état d'esprit règne chez 3 public. Même ceux qui so demandent si otre gouvernement n'aurait pu arrêter plus )t le transit du gravier ne songci^^Hj e laisser incorporer conum^j^S aires par l'Entente îent, qui ne s^^fgH

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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