La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 22 Juni. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 04 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/0c4sj1bx1g/6
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Jeud! 22 Juin 1916 A 0 I* Il JOURNAL^ QU0TÎBIEÎÎ!- —'** -jyiimé^o ~: ?1Q ' Centimes 3m* Année. — N® 577 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS mois (ju:!!.,août,sept.), fr. 6.90 | 2 mois (juil!., août), fr. 4.60 j i mois (juiil.),fr,2.30 Les demandes d'aboiiKcmcnt sont reçues EXCL-US1 VElVî ENT aux guîcticls «les bureaux <!e poste* V ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, X£oniag-me'a.ii2z-Herhes-F>oàa&ères, 33JSTJjl.uïLjZJ33 BUREAUX : DiS 9 à 17 HEURES dos. MORESSÉE, Directeur f Peti!es annonce^ i < s i < » la ligne, fr. 0.40 I Kéclama avant les annonces . . —• 1.00 ?MK DES ANNONCES \ Corps du journal « ' 4.00 I Faits divers . . • s . . • « —» . 3.00 \ ■ Nécrologie. }•••»«)•« 2.00 >r- n. A ujourd'hui : SJiX: pages. LA GUERRE 6891 jous' de guerre La seizième journée do l'offensive russe s'est écoulée dans un oaline relatif sur la Strjrpo. où d'ans le secteur cfle Tamopol, e'es3-à-d'ire le long du centre do la ligne de bataille. Mais aux d'eux extrémités du iront, les belligérants ont réussi à accentuer la ors avantages respectifs. £*ur la rive droite du i'rufii, les tjroupes dm général Pilanzer-Baltin n'ont .pas accepté lo combat avec les forces très suipe-rieuiresi du général Leschitzki. Protégées par leurs arr 1 ère-gardes, elles se sont replie-os jusque derrière la Seroth, qui coule parallèlement au Prutoh à une vingtaine d'e kilomètres au sud* Euure la Seiorh eti la I'etite bereth, qui coule dans la même direction à une duzaine de kilomètres, encore plus au« sud, la région est assez acojJen-fcée ; toutefois, les hauteurs qui la couvrent ne dépassent guère l'altitude de 500 mètres. On peut ocoiro que c'est dans oc Lté r^jion montagneuse que l'armée Pflanzer-Baltin se dispose a faire face à ses adversaires. ■Tandis que l'avance des Eusses en iBu-covine allonge ainsi, vers le sud,, 1e front resté à parfc cela inchangé en Galicie, de très violents combats sont engagés enVolhy-nie. L'armée von Linsingen y résiste a .de continuelles et furieuses attaques des Eusses eatre Sokul et Kolki. C'est dians le secteur de Gruzyatin, compris entre ces deux locn». lues, que l'effort déployû par les Eusses a été le plus acharné. Au nord-ouest et] à l'ouest do Luck, par contre, l'offensive appartient depuis deux jours aux Anstra-Allemands, qui paraissent y disposer d'effectifs considérables. Sous la violence cBo leurs 'attaques renouvelées, les Russes ont fléchi sur la rive orientale du fcKochocJ. Notam-,ment le long du chemin do fer Kcwel-Rowno, où ils avaient atteint baviefniki, ils ont rétrogradé d'ujae douzaine de 'kilomètres jusqu'aux environs de Koainska. Du secteur do Lokacze, à ;l'ouest d'e Luck, la lulte a été également, à la auire d'un.3 forte attaque des Autrichiens, reportée à 6 kilomètres en arrière dans les *" onu viroas de Eoyowiçze. Dans l'entre-t.imps, préoccupés de se dégager tout d'abord! de l'étreinte dos troupes du général von Lim-singen, les Eusses n'ont plus rien eniro-m-is di'important dans le secteur do Goro '&(y\r ni dans la région de Ra^ïiwiÛbw. U CO^FÉRE^CE DES ALLIÉS Paris, 21 juin : pr.e aoite officielle fait connaître les réso-Jutions que la Conférence économique tenue a Par s du 14 au 17 juin a décidé de soumettre aux gouvernements alliis, en vue, dit la no'.q, d'assurer aux Alliés et à tous les neutres sans exception une indépen-lance économique complète et de bonnes méthodes coniii'ci'cial s, en vue aussi de faciliter en mc:iîo temps aux Alliés un choix de règles permanentes pour l'établissement de leur outVo' économique. Ces résolutions ont été divisées en trois groupes : 1° Ma Jures à prendre pendant la période de guerre; 2° mesures de transition pour la reconstruction industrielle, commerciale et maritime dos pays alliés; 3° mesures permanentes en vue dl'une Collaboration; des Allies et de l'appui réciproque qu'ils devront se prêter. L'énuïïiôrauon do ces mesures est suivie do la déclaration suivante : — Constatant qu'ils sont unis pour leur îéfense couimune dans les qu'estions prémices par les résolutions qu'ils ont adtopiées, les pays alliés ont résolu d'adopter taus la même politique économique, ^Reconnaissant que r efficacité de cette politique dépend com. plètement de l'entrée immédiate en vigueur do ces résolutions, les délégués s'engagent a recommander à leurs gouvernements0 de prendre sans dlôlai toutes les mesures susceptibles d assumer immédiatement à ce te politique une pleine et entière efficacité et do se communiquer entre eux les d'-'cisi'ons prises pour atteindre cq but. I. — Les mesures pour la période de guerre. l es Alliés interdisent, à leurs sujets et à toutes les personnes résidant dans le lerri-loiro de leur Etat, do faire dui commerce avec : 1° Les habitants des pays ennemis, quelle que soit leur nationalité; 2J Les sujets dcis pays ennemis, où qu'ils aient leur domicile; LÏJ Los /particuliers, les sociétés cl les maisons de commerce qui subissent l'influence do 1 ennemi. Les Alliés interdisent en outre l'entrée de leur territoiro à toutes marchandises provenant de pays ennemis. Enfin ils veil'.e-ront- a 1 observance des iriasuresr prises centre l'approvisionnement en vivres de l'ennemi, unifieront les listes des articles de contrebande et compléteront les pieiscrip-uons les concernant. II Les mesures transitoires et les mesures de reconstitution. La guerre ayant rendu nuls eti ïiolr-ave-nus tons les traites de commerce conclu? avec les puissances ennemies, lesi Alliés s'engagent à refuser à l'ennemi ]e |/né-hce, pour un cetrtain nombre d'années do .a clause de^ 4a nation la plus- favorisée prise par voie d'accord général. En outre ds s engagent à me tare à la disposition des ans des autres, pendant la mémo période, jenrs ressources naturelles. Ils décider.^ en-111 ù!e tixer le laps de temps pendant le-rjucl 1-3 commerce avec les puissances etnno mies devra cfro soumis à des- règles sué-Bialeiî et d'interdire les relations, avec des sujets ennemis ^ sur le territoire des Alliés -Je certaines industries qui concernent la i uelens'e national». . mesures pour assurer M col- i toborataon et 1 appui réciproque entre les ! Alites. Lo» Allies prendront imm-'irateftiait ]ps -nesures pour s'affranchir d'e - dépendance vis-à-vis des pays anne■ c mis en co qui concerne les matières premières et les fahricats essemdellemenîi nécessaires au développement; normal do leur netivitô économique. Ils s efforceront d/'aug'-nien-ter la piwl'uction dans leurs pejys, d'e prendîre toutes les mesures do nature à faciliter l'échange de leurs prodiuits, dto d)é-cix'teir toutes les mesures, douanières et autres, ayant pour but d'ompccher l'invasion dos produits d e l'ennemi. Ils prépareroiiife enfin en commun l'unification die leurs législations respectives en ce qui concerne les brevets, les marques do fabrique o, la protection <1q propriété littéraire -et artistique.Le Garieatuiiste Soin à Verdun Sem est le dessinateur des faiblesses petites et grandes de notre pauvre humanité, ■l éveille en nous, par son très réel talent, une douce gaité, légèrement teintée parfois d'uni grain de mélancolie. Ils écrit lui-même le commentaire de ses dessins.Depuis quelque temps, il publie dans le ,,Journal" des impressions rapportées des champs de bataille _qu'il parcourt sous l'uniiform|a dut ,,pu;upiou". Accordons-lui la paro.ej il ^a nous entretenir de Verdun, dont îe spectacle lamentable ira pas encore tari sa verve d'humcriste : — Il e>t tGfc le matin et il pleuti.ïJn ton-nerro effroyable, incessant, fait trembL r L'air et la pluie. Là, droit devant mo>, c'est Verdun. — Attention ! nous arrivons à un passage critique, ckt le capitaine qui m'accompagne.Aii ! juste ciel ! Je me pelotonne dans mon coin, tout au fond de l'auto, et de toutes mes forces, (j'enfonce* des deux mains, mon casque d'acier sur mes oreilles. Nous traversons en trombe la zono dan>-gereuse ; l'auto s'élance par une des am-ciennes portes monumentales do la forto-rCcS'o; nie voilà dans Verdun ! A l'aspect des premières rues où. nous passons, je me sens agréablement surpris, elles sont désertes, mais produisent une impression normale. Soudain, le spectacle change ; lo drame apparaît dans toute son horreur : plus de maisons, plus riou, rien que des monceaux de ruines, d'énormes broches noires, des pans de murailles écroulantes. Sinistre, le vent gémit dans trous béants des fenêtres, eireoie pourvues çà et là de volets, tandis que les rideaux cevramo affolés, flottent et claquent dans le vide» Ils semblent faire do. grands gestes cliôses-peré,'?, suppliant : le seul signe de vie au-dessus de toutes ces choses mortes. Devant la Citadelle, l'auto s'arrête. Ma sortie cV;ù saluée, do salves terri-ion tes. : quatre bombes éclatent non loin de moi. (Tout correspondant de guerre qui se respecte doit avoir vu des bombes éclatant à une distance variant entre 30 et 50 mètres, jamais puis !) Cent pas me séparent de l'entrée de la citadelle. Cent pas ! Je rassemble mon courage et, de toutes les forces de mes jambes vieillissantes, je cours par la place ouverte et, hors d'haleine, me jette sous le porche sauveur. Ouf ! Il était temps ! Uno deuxième salve crépita à l'endroit que jo viens de quitter. Tout de môme, je me sens un p£u honteux devant les soldats qui sont po^t.'s en lace comme taillés dans la pierre et qui,au milieu de tout ce vacarme, ine regarde:!t sans sourciller. Je deviens tout rouge sous t.^0.n ^pQuo bleu. Il n'y a pas de doute, j'ai raté l'effet de mon entrée en scène-Je cherche à m'accuser en mettant ma fuite éperdue sur lç» compte de la pluie diluvienne; je me secoue, je joue au caniche trempe, je risque un „Non, co temps ! \ a quoi^ j'entends derrière moi qui répond un solont moqueur : ,,Fallait prendre votre parapluie !;' —• Je vous souhaite! la bienvenue, Mom-j sieur Sem, me dit> le général commandant ; à qui on m'avait présenté. J0 ne puis vous recommander les hôtels de la ville, mais peut-cV.no me ferez-vous la faveur de partager mon modeste repas V' Jo lui fis en effet co plaisir et), entré clamj la citadelle, je me sentis envahir par une sensation d'indicible sécurit3 et' de kan-quililité. Cette) sensation résultait des épais, ses couches de pierre et de terre qui, protectrices, s'interposent entre le ciel et moi, ie cieâl que, dans mon imagination, } apercevais sillonné de toutes parts do bombes allemandes. — Le repas n'est pas encore prê't; nous avons tout juste le temps d'aller voir le champ de bataille", insinua le général. Je ne sans pas convaincu de. ,l'inéluctable né-cessit/6 die cette visite. Diaprés tout ce que i,'ai C\'périn*enté, l'on voit en somme si pou de choses sur un champ de bataille '! Et puis il pleut et je me trouve si bien- à L'abri dians cette cifcaùeUe. ^ Vaines Kfle^ions ! Il faut remonter dans l'auto î .Eti le-? tranchées, les pubs-, les campagne® oie s'enfuir, jusqu;:\ co que noua ' arrivions au sommet d'une sorte de coliine, dominant la région. Le général fait arr.V fer, designs le panorama s'étolant sous nos ■ eux, et se tournant vers moi : — Voilà lo clnunp do bataille de Yctv dan !" . Un frisson taa parcourt tout In corps1, et, m«tmctavement — coïnmo à l'égUse — jejne découvre... ° SUR^ivÎER Milan, 20 juin : i- a-pri.'S des nouvelles remues de Sesiri-r.evant.3, le 17 juin au rua-Jn, le brick i'to.-.ien „Audace" a été. coulé à .> mdsôs du iap do Corse. L'équipage a été sauve par lo voilier ,,Nuva Carolina". Milan, 20 juin : Le „Corriei-e cfe'H fora" annonce que !e vape-ur anglais „Caffa,;, ooulé (lovant San-Ircmo, avait 6,000 tonnes da houille à.bord, l es 32 hommes d'équipagq ont été sauvés. l.c m'-nie pur, un soas-marin a cor,!-'. J. voilier italien „Dolmetta,», qui E0 rendit le Porto Maunzio à 'Ischia. Lo capitaine ■o ce voilier a raconté qui'à quelques miUoa le handremo il a vu un sehooner italien et m brick italien qui sombraient, mais- dont es- équipages ont également été sauvés. Le môme soustrinrin a eneoro attaqué, au ioir, le vapeur charbonnier „Cledmoore". illant a Gênes. Le ,,C!etlmoore'' a fait feu -t a mis lo sous-marin en fuite. Christiania., 10 juin : D'après une information arrivée à Christiania,, le vajûur charbonnier anglais ^,Ma-josbic", jaugeant 3,000 tonnes, aurait échoué dans la baie d'Onega (mer Blanche). Marseille, 20 juin : Un incendie s'est déclaré à bordi d'uno barque chargée d'huile minérale qui se trouvait à l'ancre dans le bassin do Madrague. L'homme de garde a été brûlé vif. L'huile enflamméo se répartant sur l'eau a incendié des barques et des allées, ainsi que des baraquements établis sur la route longeant la côte. Un stock de fourrage, des tonnjCîmx do pétrole et d'alcool, 1,200 tonneaux v»os ei plusieurs centaiqjes de canota do diverses espèces ont été détruits. La cause du sinistre est inconnue. Christiania, 20 juin : Le ministère allemand des affaires étrangères a fait savoir à la légation do Norvège à Berlin que les autorités allemandos ont ouvert une enquête minutieuse sur les circonstances qui ont accompagné la £-er!e du vapeur norvégien „P. Hamre". Los déclarations recueillies en Norvège ont été comparées à celles résultant dm-rapnorts de service des commandants dos soais-marins int'ressés. Eien no permet de diro jusqu'à présent que le vapeur ait été coullé. La Ilayei, 21 juin : Los vapeurs hollandais! ,,Rangeas'' et ,,Rembrandt", se rendant aux În0ies nécr-landaiseis, ont dû abandonner leur courrier postal en Angleterre. Paris, 21 juin : Les survivants de l'équipage du 'Vapeur français ,,01ga", torpillé dans la Méditerranée par un sous-marin, allemand ont été débarqués à Toufton. A TooiiLon sont également arrivés le cru-pitaino et l'équipage du vapeur italien .,Prosedita". Ce vapeur a été co-ulé dians la ij^steterranée par doujx sous-marins aiir-tricliiens qui' ont donné à l'équâ^jag'f) le tetqps de se sauver. Londres, 2-1 juin : Lloyds annonce que le vapeur ,3Beathy", jaugeant 4,718 tonnes, et le vapeur français ,,01ga", jaugeant 3,120 tonnes, ont, été coulés le 1S juin, et que lo vapeur italien „Poviga", jaugeant 3,360 tonneSj, a été coulé le 17 juin. Copenhague, 21 ^îîn : D'après une information pnbliée par les journaux de Stockholm, il est étal li, par il es déclarations faites devant les autorités maritimes, que c'est un Sou s-marin russe qui a torpillé le vapeur liambourgeois .,Ems" pris do Falkeuburg, dans les eaux terr-'^oriales suédoises. Plusieurs grenades lancées contre le vapeur sont tombées Sur îe rivage. o DANS LES BALKANS Paris, 19 juin : D'après Ces nouvelles cTo Salonique, il y a eu hier do nombreuses rencontres dans la direction d'Osin-Cupa-Liunitza. Sur d]autres fronts, habituelle activité <h l'artillerie. Athènes, 21 juin : L',,Bmbr<s'' annonce que la flotte) anglo-franjaise, qui se trouve devant lo cnfih.1 do Coriuthn, a tenté à plusieurs reprises d'occuper lo l'iréo et a même débarqué des troupes. Prévenu télégrapbiquomont par lo commandant grec, M. Skouloudis a prctrsbi auprès du haut commandement do l'E'ritentu et les troupos ont été réembarquées. Paris, 21 juin : On mando d Athènes aux journaux fr.uv çais que la gouvernement grec opposeï uno rés.su'nce invincib-lo aux Osigouces do l'Entente. J.a pTC^'c athénienne écrit que le rot (Jonst'unin abdiquerait plutôt que de c<'d;r. Le imiistre d'Allemagne s'est longuemeut entretenu hier matin avec M. Skouloudis. Ix>ndres, 10 juin : On mande d'Athènes au- „Timcs" : — Depuis vendredi dernier, les mesu-re^ do coercition prises par les Allite contre la G.rèce ont été considérablement renfer-cées. Les ministres do l'Entoio continuent à éviter tout contact avec lo gouvernement grec. Une grande surexcitation règne dans le pays. Il n'y a plus de froment que poor quelques jours. Loi gouvernement greo a ordonné aux autorités militaires de Cavalla de mettre 1,000 sacs de farine à la disposition de la population et d'envoyer de l'orge à Seres et à Drama. Atliènes, 20 juin : D'après certains joitniaus, l''E|nbïnte au-rait posé an gouveniement gree de noiv-voll'.<3 oond'idons draconiennes et demandé notamment la dissolution' dw Parlement, d'e nouvelles (Sections et l'ôloignemeùt dt'fitiitif du, pouvoir do MM. Skouloudis et iCIou'-r.aris. D'Entente exigerait l'occuipatiioni de 'ous les piirts grecs, afin d'êtec à mémo d'exercer pleinement son contrôle et réclamerait le droit de police et l'utilisation des chemins dô fer dans dès buts militaires. Roula, 2l juin : L'Agença Stefani apprend1 d'Athcncs; .-U. SkouloadW, présidant du Conseil, a-éto chargé par s>s coll'g-tKS d« négocier avec la Quadruple-Entente au sujet du blocus maritime de la Grèce et do s'informer des intentions do l'Entente. Athènes, 19 juin : Dimanche matin, les armateurs du Piréo ont tenu nna réunion et ont voté demx réso-Iutionsi : l'une d'elles s'adresse à l'EnterJe et l'autre au gouvernement grec. L>ans la ])renii*re, Je; intéressés déctai en S qu'il est injuste d'e,xeree.r une prer»:on sur les armateurs, qui sont des entrepreneur-, privés, en se basant sur un différend poli, tique surgi entre l'Entente et lo gouvernement grec, différend auquel les armateurs sont complètement étrangers. Bien que le droits des gens pernfttle des mesures cca--citives, celles-ci sont néanmoins absoliuucni contraires aux lois de l'humanité. L'autre résolution attire l'attention du gouvernement grec sur la situation qui résulte de l'attitude des Alliés : si la situation actuelle continue, elle consacrera la rumo du commerce maritime grec. Bucarest, 20 juin : _ Dans la Moldavie septentrionale, les t;m-pèt'f?, les fortes pluies et la grêle ont! causé d'impm-tacts dégafâ. A Jas^y, un grandi nombre do personnes ont péri. Dans le district do Botosan, plusîeuirs localités sont inondeee; il y a eu ég^iLanent des ric^imes. Les récoltes sont en partie détruites, ci le3 communications par chetnin de fer sont interromjpuQS à certains endroits. dêpéchëT diverses Paris. 20 juin : La Chambre française n'a pu termineur, dimanche, se® délibérations et elle a tauu lundi une quatrième séance secrète. Dans les environs du PalaisHBourbon, le calme le »plus complet a régné pemiurti toute la durée dies séances seCrèfes. Peu die curieux se \rotrvaient aux abords des grilles fermées du Palais. Tortf les matins, les partis socialistes se réunissent pour discuter et fixer los questions à adresser au gouvernement. La presse s'abstient do tout commentaire ; seul, M. Ctdmetieeau, dacff l'„Hôsnmo Liir chaîné", constata que Lr responsabilité, qui! jusqu'à présent incombait uniquemetut au giouvernenicnt, sera désormais partjtg-ée par io Parlement. La Chambre a eu suffisamment. d'occasions d'apprendro ce qu'ello voulait savoir, et si, par son vote, cl'e déclare quo la guerre doit être continuée ce îa môme manière, les événements seuls diront si elle a eu raison ou si elle a eu tort. * 4, « Genève, 21 juin : Au cours do la séance eecrèto de la Ci^ambro française, le gr^néral Roques a fourni, dimanche aprèsi midi, les explications domandtfesi sur î'étpt de La diàfaif.o devant A'erduu et sur les attaques alLef- ( mande-s. _ I M. Thomas, ministre des munlJtdons^ a ; i'gai?emenC parlé au nom d'u gouvernement. ; Ont également jyris part à la discussion, les députés Mtaginot, Dumesnifc et Parai. ( Hier s sir, M. Briand a (lb nouvtoiu pris : la parole ; les discussions touchent' toute- ] fois à leur fin. On votera vraisemblable- t méat en séance publique sur les motions i «lui ont été déposées. j * * * Paris, 20 juin : Les maires des grandies villes de Franco, constvl&és par lo ministre do l'intérieur sur ::s moyens de remédier à la hausse do; v'iandtes contr3 laquelle il importe die réagir, ont émis l'avis quo cebte hausse, pro-voquée par la réduction de la x)r°dnc<.ion, par' l'insuffisance do l importation cil par ^abondante consommation d'o l'armée, pourrait. être efficacement combattue pa,r- l'mifica-tion dés fournitures à la populi&ti011 civile et à l'armée. Pour réaliser cette unité efe mettre fin aux conséquences qui résultent pour la papn/lation de la réquisition nrJ.itairo, il y a lieu d)e constituer à PoiriS, sous le con>- 1 trôle direct du gouvernement, uni office chargé de procéder à la réparti tion rationv-I nelle du bétail djisponibie et à la suiveiL-iance des ventes. * i Paris, 2Q juin : D'a.pris lo », Petit Journal", un éboule- 1 ment s'cc«t produit dans une fosse près de ( Saint-Etienne. Heureusement, lies ouvriers se 1 sont aperçus à temps du obliger do telte sorte qu'un seul d'ontie eux a péri. Près do Nimes, dans une autre fosses uno explosion, a eu lieu; jusqu'à présent, 011 a retiré 4 cadavres». *% Paris, 20 juin : Les journaux parisiens apprennent! elle Rabat que le général Liautey a décidé 1 l'organisation d'une grande foire à Fefr, e:i vue de favoriser les relations inùu~Uriollo3 et commerciales avec les indigènes. i * * « f Slilan, 20 juin : c Le corros|x>ndant militaire du ,,'CorHcre f délia Sera" dit que l'influence de l'offen- < siyo ruSie en Galicie ne s'est pas encore 1 fait sontir sur le front du Tyrol. En ooii- ] siViirenco, l'Ikiiio en est toujours réduite à so? seuls moyens do défense, ce qui est d'autant plus honorable pour elle que Sur t ce. front luttent les meii'curs soldats do l'An- ( triche, secondés par une artillerie de pie-' mier ordie. f * * * c Rome, 20 juin : Lorsque les ministres ont pr*tô serment c au, Quirinal, le Hoi a parlé de la situation c militaire et a fait ressortir que les Autrichiens avaient) envoyé leurs meilleures troupes contre l'Italie. 3 t, . . * * n Eome, 2l jasn : Hier a eu liéu le premier Conseil (le; nouvoaux ministres italiens. Le gouvernement fera des déclarations à la séance rte la ! Chambre du %°t juin. Les discussions dureront vraisemblablement quatre jours. * Remis, 20 juin : * £ 1^'entrée du catholique Mcda dans le mi- . nistore J3oselli est commeiV.ée par l',,0ssér- 1 vatona Xiomano", qui assure qu'on no dbit , pas en déduire que M. re^ivsouo dans 1e nouveau cabine'; 1rs catholique® ita-liens et leurs orgarrisations. Comme il n'exisïe pas do parti catholique propramcn<l (fît en Italie, M. Mied'a ne penti repa^enter» J. dans le Cabinet quo lui-même et ses omis. 11 Tl serait dépîâcô et cî'aiKeurs ^o.in sur- , poser que l'entrée de M. Mcd'a dlacp le ( Cabinet pourrait influencer l'impcirtklifio . absolut cfao le ti'nint-Siègo n'a ce-sé dl'ob- J server au cours de la guerre actuelle et ' qu'il' oempte maintenir avec fermeté, quels quo soient les événements. ^ 0 1 Zurich, 20 juin : 9 Ote mande de la frontière française à îa Cl ,^Néue Zurcher Zeifeng'" : 11 ; — Le goinvemement franrais a pris eer- f7, tainers mesures au sujet de, l'enfe-éo en l' France des sujets suts?cs. C'e>t ain^i que ^ ttésonmais, le consulat français ne délivrera de passeports qu'aux personnes mûmes de pièces démontrant que ni leurs pa-lyutsi, ni leurs grands-parents ne sont'd'origine allemande. Cette mesure a causé une oe-rtiiine émotion à Genève, car eJle équ.i- a ^aivfc en fait à ,la fermeture de la t'j'ontièio n française pour les Suisses. ci a COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances centrale J» Berlin, 21 juin. — Ofciciel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Activité intense, do part et d'autre, de l'artillerie, des lanco-bomtes et des avia^ tours,en différents endroits du froiiï, entre La frontière franco-bcige et l'Oise. No's patrouilles ont exécuté eles coups de main et ramené d<^s prisonniers français dans la région de Berny-aunBac et aux environ» de Frapeile (à 1 e-t de Saint-Dié). Un avion anglais a été descendu prC.s de Puisieux (au nord^-ouest de liapaume) par 10 feu de notre défense spéciale. Uiu des occupants est mort- Près de Kemnat (au nord-est de Pont-à-Mousson), un» a^ ion français a été obligé d'atterrir. Les cccoipants ont été faits prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Èst. Aimées du feldmaréchal-général von ïlin-etmburg : Nos troupes ont attaqué avec un succès marqué au nord-ouest et au sud de Duna-bourg, dans la région de Drtbalovka _ (au nord-est eTe Smorgon) et des deux eût s de Krewo. Aux environs de Dubatvolva,, nous avons envalii plusieurs positions russes eit capturé plus de 200 prisonniers ainst q> des mitrailleuses et eles lanco-lxjmbes. Le, pertes sanglantes de l'ennemi furent graves. Le? gares de Ze£cs:e et] do Hokxle scdino ont été attaquées par dos escadrilles d aviateurs allemands. Armées du felilmaréchal-général prince Léopold de Bavière.: , I/a situation n'a pas changé. 1 1 : Armées d;i général von Linsingen : Trte de Gruz.iat.yn (à l'ouest de Kolki), eles forcci russes," qui avaienb franchi le Stfc'r, ont été repoussées par notre contre-attaque. Nous y avons fait échouer les assauts de l'ennemi. Au nord-ouest de Luck, l'adversaire a opposé une vigoureuse résistance à notre marche en avant, mais nous persistons dans l'offensive. En cet endroit et aux environs de Gruziatyn, les Eusses ont perdu un miilier do prisonniers. Au sud do la Turya, nous gagnons également du terrain. Troupes du général comte von Bothmer : Aucun changement. Dans les Balkans. Pas d'événements essentiels. f * * • Berlin, 20 juin. — Ofiioiel : Lo communiqué officiel français! du 17 courant ^nnonce qu'au cours de^ combats aériens qui se sont livrés pendant cette journée, pas moins de sept avions allemands auraient été - descendus. Pour rendre cette information plus digne do foi, on ne manque pas d'indiquer les noms desl localités où 1 on a remporté ces sucoçs, c'est-à-dire Malencourt, Samognieux, Fresnes, Sop-farges et Bethincourt. Deux fokker auraient été, en outre, descendus à l'est, do Besanges; A ces informations, il y a l'eu d;opipogcr l'information que, d'après les indicationei envoyées du grand' quartier général par M. Iiermann Kalsch, correspondant de guerre de la „Gazette populaire de Cologne', aucune perte d'un avion allemand quelconque n'a été enregistrée le 17 juin. « * * . • Vienne, 21 juin. — Officiel de ce midi : Front russe. En Bucoviue, dans la .Galicie orientale et dans le secteur do Radziwtllow, pas d'événements spéciaux. Eu Volhynie, malgré la violence résis'ance de l'ennemi3 les forces allemandes eti austro-hongroisa?, commandées par le général von Linsingen, ont de nouveau gagné du terrain. Près de Gruziatyn, nos troupes, grâce à une résistance tenace, ont également repoussé complètement îa quatrième poussée en masse des Eusses; à cette occasion, nous avons fait 600i pionniers appartenant à diverses divisions ennemies. Au total, nous avons fait prisonniers hier, en Volhynie, plus de 1,000 Eusses. Front italien. La situation est inchangée. Dans le secteur do Ploeken, il y a eu do vifs duels d'artillerie. Sur lo front des Dolomites, près de Ruf-frodo, nos troupes ont repoussé une attaque, en infligeant de fortes pertes à l'ennemi- Entre la Brouta e. l'Adige, il n'y a pas eu de grands combats. Des attaques isolées des Italiens ont échoué. Deux avions ennemis ont été descendus. Front Sud'-Jist. Sur la .Vojusa inférieure, les Italiens, forcés par le feu do nos canons, ont évacué la tfte de pont de Feras. Nous avons détruit les installations do défense des Italie îs et nous nous sommes emparés d'un nombreux matériel de retranchement. u 4 f. Constantin oplo, 21 juin. — Officiel cHi grand quartier général : Sur lo front de l'Irak, pas d'événements importants. Sur le front du Caucase, sur l'ail'o 11 roi te, p^s de modilfica lions. Au centre, ians quelques secte®, canonnades eft fuv-siilades. Sur l'aile gauche, une attaque tentée à l'improvisto par l'ennemi avec une paitie de Ses forces a échoué sous notre [eu efficace. L'n avion qui a survolé Sedd'-ul-Bahr a ;'t) mis en fuite par notre feu. Quelques navires ennemis, arrivés près de ['île deKosten-, ont été repoussés par notre eu. Le 1S juin, à 9 heures du matin», neuf avions ennemis ont attaqué El-Arich à l'aide do bombes et de mitrailleuses. Notre "eu a descendu deux avions ; nous avons jonstaté que l'un d'eux est tombé en fîam-nes. Cette attaque aérienne, qui a duré lonx heures, es? rest<^e sans résultat, car ,'ennemi n'a pas réussi à occasionner do légats j ^ Communiqués des armées alliées Paris, 2o juin. — Officiel; de 3 heures : Sur la rive droite de la Meuse, l'ennemi i attaqué par_ trois fois, au cours de la mit, nos positions au nord-ou est-, d'e la :ôto 32l. Ses j^ntativ.CB ont été brisées par les feux de nos mitrailleuses et nos tirs) de barrage. Le (bombardement a été intense dans la région du boi3 de Vaux- Chapitac, ainsi que dans lo secteur de Chattancourt fur la rive gauche» Dans les Vosges, un coup de main dirigé par l'ennemi sur une sape avancée dje-la région de Miclielbach (sud de Thann) a échoué. ♦ « * Paris, 20 juin. — Officiel do 11 heures : Aucun événement important à signaler sar l'ensemble du front, en dehors id'une lutte d'artillerie assez vivo dans la région au susl du fort de Vaux-** * Londres, 19 juin. — Officiel du quartier général britannique : L'infanterie allemande est testée inaetive et l'artillerie a été relativement calme. L'activité aérienne do l'ennemi est devenue plus grande hier : vingt-sept combats aériens se souo livras au total. Un avion; ennemi est tombé dans nos lignes, et ses occupants ont été faits prisonniers. JJeuK Foller et trois nuirez avions allemands ont été forcés d'atterrir. Demx avions biri-tanir/iqu'os sont tombés dans les ligues ennemies.« * *, Rome, 19 juin. — Officiel d'u grand) quartier général : La bataille centinue avec acharnement »ur le haut plateau de Se.te- Commun i. Au sud!-ouest d-'Asiago, notre adversaire a lenouh velé ses attaques contre nos positions. Au noroi-o^f, notre contrer attaque avance éner-gieiuement.Hier matin', après un violent feu d'artillerie, d'importants détachements ennemis ont recommencé à attaquer, à différentes reprises ', uno partie de notre front entre le monte Magnaboschi et le Boscorn ; iTs ont été chaque fois repoussés avec de très fortes portes. Un violent bombardement eTcctué par de nombreuses batteries ennemies de tout calibre a suivi et n'a pas cmpôché nos troupes de tenir fermement heur ligne pntre !e monte Magnaboschi et lo Bosconii. Au nord de la vaille de Frienzela, l'en»-nemi a tenté hier, à plusieurs endroits, de renelro notre pression moins sensible par des contre-attaques qui ont été partout re-pouss^es. Nos troupes ont continué à marcher lentement mais sûrement de l'avant. Nos plus grands progrès ont été obtenus sur l'aile droite, où des détachoments d'alpins, qui s'étaient déjà distingués pendant les journées précédentes, ont conquis la crête di l'Isodoro, en fjiisart une centaine ele prisonniers et en capturant deux mitrailleuses.Sur 1e reste du front, duels d'artillerie. * Hc Pétrograd1, 19 juin. — Officiel élu grand éliat-major général : Sur le front do l'armée du général Brus-silow, l'ennemi a tenté, par dts contra-attaques, d'arrêter notre marche eu; avant vers Lemberg. Dans les environs de Royowicze, au su$-e.st de Lokaczy, à G kilomètres au sud do la grand'routo «onduisant de Iaick à Wladimir-V/olynsk, les Autrichiens ont nttar qué nos troupes en masses compactes e^ enfonçant un secteur du front ele coanb»*. Se sont emparés de trois canons d'ures batterie epîi a résisté jusqu'au dernier projee-t » le. Lorsepie nos ie;:forts sont entrés ea ligne, nous avons repoussé l'ennemi qui s'avançait et 110113 avons repris un de nos canons 300 prisonniers sont restés entre-nos mains et nous avons capturé deux mitrailleuses.Dans la région d© Kozinska, au sud! e?t di Swidinîci, un do nos valeureux régiment a entrepris une eontre-attaruo e'u a forcé les assaillants à la retraite. A ce-moment, une de nos divisions d'artillerie légère s'est avancée jusqu'à la lisière d'une foret et a brusquement bombardé les fuyards. Au cours do ce combat, nous avons capturé 4 mitrailleuses et nouvs avons fait prisonniers 3 officiers et 100 solda'.s. A l'ost do Gorochovr, au sud de S\vid-nici, après uno résistance acharnée, nous nous sommes emparés d'une Foivt située près de Boj:ff, en d isant 1,000 prisonniers et en prenant 4 mitrailleuses. Au cours do l'attaque que nous avons exécutée dans la région au sud de Radizi-willov\ l'ennemi a reçu nos troupes par des_ jets de liquiele. enflammé. Dans cette région, nous avons fait hier 1,6>00 prisonniers.Après avoir occupé G/.erno-witz eti avoir franchi le Prnth à plusieurs endroitls, nos troupes avancent énorgiquoment vers le Se-reth.^ Il est établi que lors oe l'cccupation) de tête de pont do Czernowitz par les troupes du général Letschitzky, 49 officiers et plus de 1,500 soldats ont été faits prisonniers. Près de la ville, nous avons pris 10 ca-nems. En poursuivant l'ennemi, nous avons fa t prisonniers 400 soldats près de lai localité et de la redoute de Churare e)!i nous nous sommes «niparés do 2 canons die >gros calibre, de 2 affûts, de nombreux caissons •le munitions et. d'un millier de chariots charges de vivres et de fourrage. Près do la localité do Storozynetz, nous avons fait prisonniers 2 officiai s et 85 soldats et nous avons pris des mitrailleuses. Le total de? prisonniers faits dians le! courant du 1.8 juin «'élève à environ 3,0)00. A la gare de Zuczka, au nord de Czer-no"witz, nous nouJ» sommes empar. s d'un dépôt d© mat ri 1 du , génie. Sur la front septenUû nal, dans la Pôles je et sur la Dwina, 1® feu de l'artillerie continue.Dépêches Diverses Berne, 2o juin : Le Bureau de la presse de l'étal-major suisse communique ee qui suit : — Le 17 juin, à 11 h. 45, u« avion français a survolé, à mie grande hauteur, la localité ele Fahy. Les splélats suisses ayant ouvert le feu, l'avion a rebroussé e'ip-min et a atterri en France. Un sujet snisso a été blessé à l'épaule rxir ur.e balle égarée. * Berne, 20 juin : Au Conseil national, iM. Decoppet, paré-

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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