La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 22 Oktober. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Konsultiert 01 Mai 2024, https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/de/pid/hd7np1xz54/
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PRIX DES ABONNEMENTS î S mots (aor.-dâcemb.), 10.0'â; 1 mois (nov.), 5.00. Le» demande» d'abonné»fient sont reçue* mwlusi-vemeru pat les bureau# ei l&\ facte un de* pane*. — ht» réclamation* concer natnf. las abonnement* doivent ttlrt adressées &xolusiveme/nt aux bureaux de poste. ADMiaiS'RATiO.'î ET REOACTIÛR Montagno-nux-H-rbsa.Poftagèrcs, 31. BruxoUos. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, tr. 1.00. — Réclames avant les ann., la lig., tr. 2.L0. — Corps du journal, 1» lig., lr. 7.60. — Faits divers, la ligne tr. &00. — Nécrologie, la lig., lr. 3.&0. — Coin des Eleveur* annonce* notariales, avis de sociétés (assemblée^ paiement de coupons, tira y es), la ligne fr. 2.00a BUREAUX dej) à 17 heures. Direction et Administration : |j£ ,f J? Jos. MORBSSÉBf directeur» fj 00ERRE 1,541* jour de guerre Les, Alliés ont continué leurs attaques en Flandre aur un large front à. l'est de la ligne ' Urjfelf-Courtrai. Dans la région à l'ouest de Garni, ils se sont établis sur la ligne Somer-gem-Oeynze, soit à une douzaine de Uilomèires de la ville. A l'est de Courrai, les combats se soin arreies dans les environs de Ylclite, a 10 kilomètres de la ville. Au nord ae Tournai, les Alliés ont atteint l'Escaut et, au sud de Tournai, les belligérants sont en contact dans le secteur ouest de Va-lenciennes, sur la ligne Saint-Ainand-est de Denain. » Entre Solesines et le Cateau, une gronde attaque exécutée par les Alilés sur 20 kilomètres de front n'a eu que des résultats locaux. Q Dans la vallée de la Serre et â l'ouest de y l'Aisne, les Allemands ont résisté à de nou-e veaux assauts locaux et ont contre-attaqué à > leur tour. A l'est de Vouziers, les Français s n'ont pas réussi à se déployer sur la rive e droite de l'Aisne. .Réponse de l'Allemagne à -la Note de M. WIIson Berlin, 51 octobre. — Officiel : La réponse allemande à la note de l'Amérique du 14 octobre est ainsi conçue : — En acceptant la proposition d'évacuer le JgfiàSSJW, atSUBÊv Ie Souvernement allemand est parti du principe que la procédure de cette évacuation et les conditions de l'armistice devaient être laissées à l'appréciation des conseillers militaires et que la situation actuelle des forces sur les fronts devait être prise pour base des accords, assurée et garantie par eux. Le gouvernement allemand s'en remet au Président de fournir une occasion de régler les détails. 11 oxprirue. la confiance que le Président des Etats-Unis n'approuvera aucune prétention qui serait inconciliable avec l'honneur du peuple allemand et la réalisation d'une paix juste. Le gouvernement aj&tgaqd proteste contre le reprocha d'actes illégaux et inhumains îor-mulé contre les forces allemandes de terre et de mer, et par suite contre le peuple allemand. Des destructions seront toujours nécessaires pour couvrir une retraite et sont à ce point de vue autorisées par ie Droit des gens. Les troupes allemandes ont les instructions les plus strictes d'épargner la propriété privée et de prendre autant que possible soin de la population. Partout où néanmoins des actes répréhensibles se produisent, les coupables sont punis. Le gouvernement allemand contesta aussi qu'en coulant, des navires la marine allemande ait intentionnellement détruit des ca nots de sauvetage avec les personnes qui s'y trouvaient. Le.gouvernement allemand propose de faire éclaircir sur tous ces points la réalité des faits par des commissions neutres. Pour éviter tout ce qui pourrait rendre difficile l'œuvre de la paix, tous les commandants de sons-marin ont reçu, sur i'mïtïâtiviTdu gouvernsmeai allemand, deà uid/es qui excluent un torpillage de paquei.ot; toutefois, pour des .motifs techniques, on ho peut g* rantir que ces ordres atteindront tout sous-marin en mer avant son retour. *' Voici, dans l'ordre de leur transmission, les dépêches parvenues avant l'arrivée de la note de réponse allemande : Berlin, 20 octobre : La noie de réponse n'est pas encore partie et il n'est pas certain qu'elle partira avant la fin de la journée, le gouvernement ayant décidé, avant de l'envoyer, de la ! soumettre à une conférence à laquelle sont' convoqués les chefs de tous les partis du Reichstag. **• Cologne, 20 octobre : La « Voikazeitung » de Cologne publiera en té te de son édition de lundi matin l'information suivante qu'il a reçue aujourd'hui de son correslpondant de Berlin : — La Commission fédérale des affaires étrangères a longuement discuté ce midi, sous la présidence de M. Dandl, président du Conseil des ministres bavarois, la note de réponse à M. Wilson. A 2 heures, de très nombreux députés, convoqués par ie vice-chancelier M. von Payer, £• nt am /te au Palais du Reicfistag pour y recevoir une communication relative à la note. Le gouvernement leur*ayant dit qu'il prenait la responsabilité constitutionnelle à l'égard de la note, une longue discussion s'est produite. La note devant "endore ôlre soumise une dernière fois ce soir au cabinet, de guerre, on ne peut plus compter qu'elle partira aujourd'hui Le gouvernement allemand nie que les dévastations commises en France et en Belgique, et que \1. Wilson dépeint sous de. si horribles couleurs, aient dépassé la mesure commandée par î-'s nécessités militaires. Il déclare qu'il accepte de charger d'une enquête une commission neutre qui dira si dans certains cas ie^ és concernant lesquels des plaintes se seraient produites, celte mesure a-été dépassée et ajoute que, si cela résulterait de l'îfnquête, les coupables seraient très sévèrement punis.»Berlin, 21 octobre : Le Lokal Anzelger, de Berlin, assure que la réponse allemande a été envoyée hier soif au gouvernement suisse pour être transmise à .Washington. La Post déclare que dos Ëlfflcultés ont surgi h la dernière heure. L'acceptation des quatorze articles de M. Wilsoh a eu pour conséquence de provoquer une démarche du Danemark, et l'annonce de l'évacuation éventuelle de la Belgique a amené la Hollande à intervenir à Berlin. Le VoTiuàrls assure que le texte de la noté, qui démontre une évolution complète des prits en Allemagne, va au-deVant des condïX tions de M. .Wilson, mais estime qu'on pei^S craindre que le Président se laisse influencoH par les revendications des chauvins inapériara listes. Le Tôijliche Rundschau dit qu'on s'étonne-J rait médiocrement de voir M. Wilson 'aire.ï litière des quatorze articles de sa profession! de foi pacifiste et chercher à imposer des com ditions plus dures suggérées par MM. Clemenf ceau et IJoyd George. La Gazette, de Voss dit que personne en Eifc rope n'oserait, à cette heure, prendre la rel-ponsabilité de pousser l'Allemagne à la guerr|1 civile :* l'incendie pourrait passer par-dessus ' ( les fronts branlapts, se propager de. peuple peuple et ravager le monde entier. J ; Repense 11. Wilson à l'Âiitfè Hoifii; Washington.liŒ^WWBTe : Voici le texte de la réponse des Etats-Unis à la note austro-hongroise du 1er octobre, pu 1 c bliée à Amsterdam et dans d'autres villes les ;, ï 5 et 6 octobre, tel.qu'il a été transmis par le : il département d'Etat au ministre des affaires* 4 / Comme condition fondamentale de la paix, é- lo Président indique l'élimination de tout pouvoir reposant sur 1 ' a j b i lr ai i e capable "par", fui-le même, sans contrôle et de sou propre gré, de d troubler ia paix du uionde.'>,'Surv'ceerÇoInt, 10 e gouvernement allemand répond : s- Dans l'Empire allemand, la représentation 's du peup'y i/av-au Juoujnci, aucune influence e- sur la constitution cfSgouverneinent. La Con-^ stilUtfcftf ûe prévoyait pas de collaboration de i- la représentation nationale dans les décisions d concernant la guerre et la paix. Une modiflea-tion fondamentale s'est produite Clans cet état i- ^Te* cïïoses^î^nouveau gouvernement a été î- constitué en complète concordance avec le i- désir de la représentation du peuple issue du * suffrage universel et du vote direct et secret. Les chefs des grands partis du Rcichstag en 'e font- partie. A l'avenir non plus, aucun gouver-> nement ne pourra entrer en fonctions sans it posséder la confiance de la majorité du Reieh-stag. La responsabilité du Chancelier de l'Em->- pire vis-à-vis de la représentation du peuple e est légalement établie et garantie. Le premier >• acte du nouveau gouvernement a consisté à s proposer au Reichstag un© loi modifiant la e Constitution de l'Empire et d'après laquelle la a guerre et la paix ne peuvent être décidées ? qu'avec le consentement de la représentation s du peuple. La durée du nouveau système n'est pas seulement assurée par les garanties lé-ii gales, mais aussi par la volonté inébranlable du peuple allemand qui, dans sa grande ma-l" jorité, appui© ces réformes et en exige la con-V tinuation énergique. A la question du Président demandant à qui e lui et les gouvernements associés ont affaire, s la réponse claire et non équivoque est que l'offre de paix et d'armistice émane d'un gou-- vernement .libre de toute influence arbitraire s irresponsable et fort de l'approbation de la J très grande majorité du peuple allemand. (S.) SOLF, Secrétaire d'Etat. Berlin, 20 octobre 1918, *** < - s étrangères par l'intermédiaire du ministre de 9 Suèdb à Washington : Département d'Etat, 18 octobre 1918. Monsieur, • ' J'ai l'honneur de vous accuser réception de: votre noie du 7 courant par laquelle vous transmettez une communication du gouverne-U ment impérial et royal de l'Autriche-Hongrie au Président. J'ai été chargé par le Président de vous prier de vouloir bien faire parvenir par votre gouvernement la réponse suivante au gouvernement impérial et royal. t Le Président estime de son devoir de décla-1 rer. au gouvernement austro-hongrois qu'il ne \peut prendre en considération la proposition " ^ ' (In gouvernement à cause ds'certains ^-éVrtliSïfrtfnfs de la plus haute importance qui, ! -depuis la'publication de son message du 8 jan-. îFier, se sont produits et ont nécessairement ■ '{modifié l'altitude et la responsabilité des ? J^ats-Unis. Parmi les conditions de paix for-! mulées a ce moment par le Président se trou-! rVcUi la suivante : y^Les peuples de l'Autriche-Hongrie qui dé- : i firent voir leur place parmi ies nations pr'otô-feée et assurée doivent pouvoir en toute liberté «isposer d'eux-mêmes. J \Pepuis que cette phrase a été écrite et prononcée devant Te Côhgrès, le gouvernement des,. Etats-Unis a reconnu que l'Etat de guerre fc'.stj c.-iiri Jia. ■Jçhiuue.s-Sluyaau^s, l'Empiré «Ilemand et l'Empire ayâti^tîèimgrois, et (iue je Ccfrisell national irfffëque-slovaift*. est,' pan fe (ait; "ffêvtnu gouvenîemênf beïïfgêr"anf jJflBTU 3e ràuforltiS "néê&ÉSlflfè' [tour dfi'tgèr les affaires militaires et politiuues des Tchè-xiues-Slovaques. Le gouvernoœent des Etats-orûs a aussi reconnu pleinement., la-léultituité «tes aspirations nationales des l'ougo-Slaves à If la liberté. ' rwÉbnuM* t-bè Président ne dispose donc plus de la •liberté de reconnaître la simple autonomie do ces peuples comme une base de paix, mais il est obligé d'insister pour que ces peuples mêmes, et non lui, décident quelle action de la part du gouvernement austro-liongrois suf--llra pour satisfaire leurs aspirations et leur conception de leurs droits et de leurs destinées comme membres de la famille des nations. • Reoevez, Monsieur, l'assurance de ma plus haute considération. (S.J Robert LANSING. J* /DÉPÊCHES DIVERSES . , j P^jàa-, 20 octobre : . Tem-ps annonce que le gouvernement jj |fc'est rallié en principe à la proposition du pré-1 fcidtnt Wilson d'écarier lu mutualité d'une! ■ ' eouonjittWi sptès la «s^ttiion des iios-1 i J Berlin, 21 octobre : Le Chancelier prendra la parole au Reichstag à la séance de demain mardi. On s'attend à ce qu'un grand débat poiitique s'ouvre après les déclarations du prince Max de Bade. Ce débat, as:ure-t-on, prendra plusieurs séances. **• Cologne, 20 octobre : On mande de Berlin à la Gazette de Cologne que l'ancien président du Conseil bulgare, M. Iladoslaxvof, qui a réussi à quitter Soila déguisé en officier prussien, réside actuellement à Berlin chez son gendre, le secrétaire de la légation bulgare Dr Anastatof. L'ancien mi* nistre» a momentanément renoncé A s'occuper de politique. nucaj^f, 80 octobre : proposition de la Commission d'enquête parlementaire, la Chambre'a décidé, par 72 voix contre 7, de KOTTrefflCttre en liberté -l'ancien ministre Constantinescu. ' « détenu a été rélâché imrnédiateftTOW ■ ■* COMMUNIQUES OFFICIELS 3 CoKïmuniaué3 (las Puissanoss Jentrales 3 Bej'lin, 21 octobre. — Oificjel de ce Jiidi : Théâtre de la guerre a l'Ouest. Années jlu feld-maréchal prince biritier ^ Rupprecht de Bavière : s Ea_JiUmiisj( on se bat avec ac!iariwinie«t > devant ei yuur la Lys dans le toe-jle..r Cvltl-pm eiitj-e. b'.rss] 5t Çouj'liai. En contre-alta-quàfiTT nous avons repoussé l'ennemi liors ae ZwHSJ^aip où il avait pris pied pajsa- - BÈreSbent- De pari et d'autre de Ucyi.^e, i ennemi s'est îixe sur la rive occidentale de La Lys. Des détachements ennemis qui avaient avancé au sud de ia ville en traversant la Lys ont été pour la plupart faits - prisonniers. Des nids de Français 6v>nt nes-lés sur la rive orientale. A l'est deCo.uj^ç^, [ *^*|ûemi a progressé au^cfêfà^ ÏÏeDèerii j k -Zwev^em ; nous avoiLS enravé son attaque sur les hauteurs à l'ouest et au sud-oue.--t y.tchtC. Au nord de l'Escaut, nous avons , vfaÇjJpèJ renrieini aevrfrTf'nos lignes, i. en-. çn&ttt watteint i'Escaut au nord <ie lV>ur-"fiài. Au sud de iuJ.rna!. nous sommes en contajf âxWWSlîî^ la ligne Saint-Amand, ; esl ùé Denain et s-ur les hauteurs à l'est et ? aiwRord-est d'iiaspres. De narl et d'autre de Scdesmes et du Ca-{ lettur^Tendanl les aiiaqïïeâ qU'îîS -xé-'SuteVes le 17 et ie 18 octobre entre Le Cateaiu et l'Oise, les Anglais ont pris hier l'offensive avec d'importantes forces. Entre Soin i maing et Verlain, leurs attaques' ont été s bloquées par notre action de défense sur le3 hauteurs à l'ouest du bas-fonds de Har-u pies. Des deuz côtés de Soles mes, sur les hauteurs à l'est et au ^ud-est de la ville, i noua avons arr<Ué l'ennemi, qui avait avancé au delà de nos lignes les plus ivan-eées. Nous avons repris en contre-attaquant Romeries et A mer val perdus paissaft^ivi-ment. De pari et d'autre du Cateau, après de durs combats à alternatives diverses,. nous avons tenu dans leur ensemble nos positions. La 44* division de réserve du Brandebourg, commandée par le général-major Haas, s'est particulièrement bien défendue. L'attaque de -l'ennemi, entreprise à l'aide de moyens puissants, a ainsi, à l'exception de gains de terrain localement limitée, échoué sur tout le Iront large de 20 ki-, lomètreè sous La ténacité de notre infanterie el'ficacement appuyée par notre artillerie. Armées du prince héritier allemand : Au i_iord_de Serre, nous avons repoussé de""nouvelles allaques ennemies. Des deux côtés de la- route de Laon. à Marie, nous avons nettoyé en ,eontre-attaquant des parties de nos lignes restées encore entre les mains de l'ennemi; en outre, nous avons repoussé de fortes attaques. A l'ouest de l'Aisne, des bataillons de^la Prusse orientale et le régiment d'infanterie de reserve n° 231 qui a donné maintes preuves de vaillance, ont repris leurs positions et repoussé des attaques. A l'est de Vouziers, continuant ses attaques, l'ennemi a cherché à donner de l'ampleur aux succès locaux qu'il a obtenus le 19 octobre ; ses efforts ont échoué, principalement sous la contre-attaque du régiment d'infanterie n° 411 et sous la tenace résistance de la 78 compagnie du régiment d'ini'aniorie bavaiïob n° Armées du général von Gsllvvitz : A l'est de Bantheviile, nous l ns repoussé des attaques partielles américaines. Pour le reste, les opérations sont restées peu importantes des deux côtés de la Meuse Théâtre de la guerre au Sud-Est. Sur la Moravva, nous, avons repoussé de nouvelles attaques partielles serbes. «*• Berlin, 20 octobre. — Officiel du soir: A l'est de Courtrai se livrent de violents com-: bats. Des attaques ennemies prononcées sur un large front des deux côtés de Solesmes et du t Cateau ont échoué. Combats partiels fructueux -pour nous dans le secteur et sur les hauteurs à l'ouest de l'Aisne. A l'est de Vouziers, les 'attaques ennemies ont été repoussées. *** i Vienne, 20 octobre. — Officiel de ce midi : | Sur le front au Sud-Est, pas d'événement ^particulier à signaleif En Albanie, nos mouvements ont été exécutés sans perturbation notable. De part et d'au-*tre de la Morawa méridionale, des attaques 'ennemies ont été repoussées. Les Serbes ont «occupé Zajecar. Vienne, 21 octobre. — Officiel de ce midi. Sur le théâtre de la guerre en Italie, pas • d'opération' importante. Des deux côtés de fa Morawà méridionale, nous avons re->oussé des attaques partielles serbes. Dans $a montagne, ù l'ouest de Zajeca, les Serves', exercent une plus forte pression. Berlin, 21 octobre. —'Officieux : ?' Dans son numéro du 11 octobre, le Daiiy {'News a mis en regard le récit d'un capitaine français et l'affirmation de l'Agence Keuter, $.iui prétendait -,uo Cambrai avait été détruit ;«ir 3f^nous. Reuter écrivait*: « Les bruits ies plus alar-«nants circulaient hier au sujet de la destruction volontaire de Cambrai. On disait notamment<;ue jfennemi avilit rrnné la ville tout entière et "^u'eiie serait bientôt transformée en un mon-au de. décombres fumants. Des rougeoiements-lis très qui s'apercevaient à la tombée d»î la juit, accompagnés de bruits alarmants sem-ïaient confirmer la décision impitoyable des jllemands. » Par contre, le capitaine français, Lii se trouvait à Cambrai" le môme jour, à ' heures du soir, disait : « Rien ne permet de-pupçonner que les Allemands aient uiinô la ille, et je n'ai aperçu nulle part un incendie ni ne explosion provoqués intentionnellement. » De même, ie Daily Chronicle a publié ie 11 octobre cette lettre datée du 9 de son correspondant Gibbs, aû' sujet de l'incendie de Cambrai : « Toutes ces rumeurs inquiétantes ont été amplifiées à plaisir. En réalité, plusieurs explosions te sont produites dans ie voisinage de ia plac0 k du Théâtre, mais l'incendie ne s'est pas prq* Aagé. Aujourd'hui encore, il m'a été donné dt B-oir de nom^reyyes rues et des bâtiments al^_ ®fument intacts* et derrière des murs j'ai Bfeerçu. des jardins merveilleux dont les jXL-ter-de .-fieUrfe.^t es^'ët^res fruitiers formaient comme un tabiêau de rêve. » Denain a été bombardée le 18 octobre par d^s pièces de tout calibre. Un feu violent a été di- '1 rigé particulièrement sur la gare et la rue de Viliers. Dix habitants ont été tués ou blessés. La«vJ.'e de Le Quesnoy a été reprise le 18 octobre sous le fera de l'artillerie ennemie. La localité de Saint-Fergeux, au nord-est- de Rétûel, a été de môme bombardée par i'artiilerie oe nos adversaires. Sur ies abords à L'ouest d- la gare de Denain et sur 1a gare môme, sont tombés le 37 octobre quati'e-vmgts obus de aoyt-n et de gros calibre. Communiqués* ds3 armoss riilôes Paris, 20 octobre. %- Officiel de 3 heures : • Malgré lo mauvais temps, nous avons élargi nos positions entre l'Oise et la Serré. A l'est de Verneuil, nous avons .ranchi le ruisseau de Chautrud et pris pied sur les croupes à l'ouest de Grandlup. Tous nos gains ont été maintenus en dépit de violentas contre-atta- ; ques ennemies. A l'est de Vouziers, nos .trou- 5s pes ont atteint les abords du village du Perron et progressé dans la région de Landèves . ot de Falaise, capturant une vingtaine de ca^ ' * nons. •*; ei Paris, 20 octobre. — Officiel de 11 heures : . Hier, en fin de journée, l'ennemi a prononcé deux violentes contre-attaques entre Serre et ■ Aisne : l'une dai,is la région de Verneuil, l'au-a" tre au nord de Saint-Germainiûont. Nous les ^ avons repoussées en faisant des prisonniers "-1* Au coure de la nuit, l'ennemi a vivement réagi f: par son activité d'artillerie et de mitrailleuses en divers points du front ui T- ts ;S. Londres, 19 octobre. — Officiel.: ii, Los troupes britanniques et américaines, en liaison avec des troupes françaises, ont con-tinué avec succès leur marche en avant entre l'Ois^ et le Ceteau. Au nord d'Oisy, nous ^ avons atteint la rive occidentale du canal de ' la Sambre à l'Oise et conquis le haut plateau ' a l'ouest de Catillon. Au cours des combats ' qui se sont livrés ces trois derniers jours dans ce secteur, les troupes de la IVe armée, com-mandées par le général Rawlinson, ont avancé de 5 à 8 milles sur un terrain difficile que l'ennemi défendait avec acharnement. Le ?■" premier jour de l'attaque, après avoir énergi-e" quement rejeté les Allemands des fortes posi-bU tions qu'ils tenaient sur ia rive droite de la n~ Selle, elles ont purgé de la présence de l'en-n nemi tout le plateau situé à l'est de la ligne du fleuve et conquis en progressant un grand ■tf' nombre de villages Plus de 5,000 prisonniers r- et des mitrailleuses sont restés entre leurs ?s mains. L'ennemi a commencé sa retraite au e, nord de la route de Cambrai à Bouchain. Nos it troupes ont pris Saulsôir. Nous avons fait des u- progrès vers lo sud d'ans la direction de Dell nain. Au nord du canal de la Sensée, nos trou-5- pes sont déjà entrées à Denain et elles ont \s atteint les villages d'Erré et de Somain. Sur s,, le flanc gauche, notre S® division a pris Maris chiennes. Durant les dix derniers jours, les ,u troupes de cette division, qui ont été long-1- temps, en ligne sur un large front, ont exercé é- une pression constante sur l'ennemi et entravé à sa retraite par une poursuite énergique. En progressant de plus de 18 milles, elles ont fait i- plusieurs centaines de prisonniers, conquis la j. ville de Douai et un grand» nombre de villages. je Plus au nord, nos troupes n'ont cessé de marcher de l'avant et sont arrivées dans la ligne générale Orchies-Cobrit&x-Bourglielies-Tern-5é pleuve et sud-est de Roubaix-Néchin. Ici r- Rome, 19 octobre. — Officiel : » Au nord du Lac de Ledro, nos troupes is d'assaut ont infligé de lourdes pertes aux le avant-poôtes ennemis Sur le haut plateau :i- d'Asiago, une de nos patrouilles a .surpris <e et enlevé un poste de mitrailleurs autri- 1- chfens. ié Un détachement français a maîtrisé un .i- «petit poste et fait quelques prisonniers. Dans à Fa vallée de la Frenzela et dans la vallée de s la Brenta, des éclaireurs autrichiens ont été ït dispersés à coups de fusil. Plusieurs pri- t- sonniers sont restés entre nos. mains. Ca- is nonnad« plus violente sur le reste du front, lu Nos aviateurs ont exécuté quelques opérations aériennes malgré le mauvais temps. La g-uerre navale e Londres, 21 octobre : Le Manchester Gvardlan apprend que l'ami-Le ral Reatty, Interrogé au sujet des intentions de la flotte allemande et de ses dispositions à combattre, aurait déclaré : — Il va de soi que la flotte allemande se décidera à sortir pour accepter le combat. » i- n Rotterdam, 20 octobre : u Du Maasbode : x — Le voilier suédois Magnhild, le voilier 's américain Mocman l'\ Klmball (123 tonnes îs brut), le vapeur américain %Braakwater (1,005 tonnes brut), le vapeur anglais Baynasse (4,937 tonnes brut) et le voilier américain Monsway ont été coulés. it . Les événements de Russie s Stockholm, 20 octobre : d M. Litvinof, ci-devant chargé d'affaires du gouvernement maximaliste à Londres, est parti de Christiania pour la Russie, en passant par Stockholm. lJ **• Kief, 20 octobre^ e Hier ont eu lieu au palais de l'Hetman des délibérations importantes entre divers minis-b très et des représentants de l'Association natio-nale oukrainienne Oà s'attend à un remaniement complet du cabinet *** Kief, 20 octobre : ij Le ministère oukrainien est démissionnaire, e L'hetman a chargé le président du Conseil , Lysogub de reconstituer le cabinet, r *** Lemberg, 20 octobre : i A une réunion tenue hier soir par les dépu- 0 tés représentant au Reichsrath et 4 la Cham-t bre d'06 députes la GaUcie et la Bucovine, plu-. sieurs membres de la Chambre'des Seigneurs 5. de l'Oukraine et des notables oukrainiens ont à constitué hier soir le Conseil national de l'Ou-. kraine et voté ses statuts. s ' »»* «, Copenhague^ 20 octobre : 1 L'Oukraine a demandé au gouvernement g suédois à être reconnue comme pui^ance au- i tonome. Elle compte envoyer un représentant ; j diplomatique à Stockholm dès qu'elle aura reçu une réponse affirmative. *** Varsovie, 20 octobre : * I.e Courrier de Varsovie annonce que le ma-réchal PoulaSki. l'homme de confiance du Con-setr ae regence, a chargé M. Swjezynski de ; constii'ior ie nouveau ministère. Les démal-' chos riSîtes pour consohcîïi- la situation defc ; partis ayant abouti, le cabinet pourrait êtï [ formé dans les quarante-liult heures. • Stockholm, 20 optobre : • Le gouvernement finlandais a l'intention de ' fer a cl or t ojis^làs-ré V olutionnaires qui ont rété /condamnés à trois ans de travaux forcés au s plus. Cétté amnistie comprendrait environ ■ "40,000 personnes. **• Berlin, 21 octobre: M Chancelier a reçu hier en audience le\ î/résîdent de la Taryba de Liîhuanie, qui ve < , «ait lui ^afre part des vœux du peuple lithua-i fiien en vue de la reconstitution de l'Etat de i Lithuanie.. Le prince Max de Rade a répondu à la délé-fatîorr c:\ril laissait entièrement au peuple lftîTrrrmfen-'-le 6oin de régler ses destinéës "fu-tùi^'jrnvttr,tfûtermtner rrtfelles seront ses relations avec les Etats limitrophes. Le gouvernement allemand n'interviendra pas dans la délimitation de la frontière lithuano-polonaise. ; La Taryba doit constituer elle-même un gou-j ' vernement. Il entre dans l'intention du gou-j ornement allemand de remplacer l'adminis-ï Iration militaire du pays par une administra^-, ion civile. Si la Lithanie le désire, l'Aile» nagne consentira à laisser encore des troupes^; lans le pays en attendant qu'un gouverner nent local ait créé une armée et une police, PETITES NOUVELLES LE . FONDS DO ROI ALBERT > Par \in arrêté royal <fue publie aujourd'hui :r- lo Moniteur, M. le baron Beyens, ancien mi-j esy nistre des affaires étrangères, ministre d'Etat, % est nommé vice-président du « Fonds du roi ; Albert », en remplacement de M. G. Coorernan, ' ministre des affaires économiques, dont la dé-| mission est acceptée cf L'AIDS HOLLANDAISE AUX HËFVGIES BELGES es Le Telegraaf annonce que le Comité néerlan-,s dais d'aide aux victimes belges de la guerre gi vient de tenir.une réunion à la Bourse d'Ames sterdam. Le président, M. Tli. Smart, a fait rapport sur l'activité du Comité pendant l'exercice écoulé; il rappela la perto cruelle que le Comité a subie par suite du décès de Mm° Stuart-Korthals, qui s'est tant dévouée peur la cause des réfugiés beiges.Le secrétaire, m M. DelhdZ, a dit ensuite qu'après la création n- du Fonds pour la reconstruction du foyer, le re Comité a entrepris la construction du village -13 d'Alida-jacoba (baptisé ainsi en souvenir de le stuart-Korthals) et qui consiste en un m groupe d'habitations provisoires qui seront £ii-15 voyées en Belgique après la guerre. Il a déjà >s été construit dix maisons pouvant loger cha-n- cune deux ménages, et la construction d'une J' trentaine d'autres habitations similaires est envisagée. Chacune de ces habitations con-jC tient trois chambres et une cuisine et pourra ■* être louée meublée à 4.50 florins la scmâine. Ia LE MICROBE DE LA GRIPPE lu Le Matin apprend de Tunis que deux sa-ld vanta français, MM. Charles Nicolle et Le-rs lailly, viennent de découvrir le microbe de la rs grippe. Celui-ci est si petit qu'il ne peut être lu aperçu au moyen du microscope. Néanmoins, 3S les susdits savants ont réussi i lîidentiller et à provoquer la maladie par la voie expérimente. taie chez le singe et chez l'homme. nt l'A VIE CHERE A PARIS n Le gouvernement français a décidé d'ap-r- pliquér de nouvelles mesures appelées,dans es son esprit, à enrayer la hausse de6 prix g- et 1e gaspillage des denrées. -é 11 compte saisir la Chambre d'un projet ;'é de loi autorisant le gouvernement à faire ;P des avances pour l'organisation de restau-(11 rîinto coopératifs. Ces avances, consenties la sans intérêts jusqu'à ooncuri'cnce de . J s- millioûas de francs, seraient ' allouées aux r\ département, aux communes, aux sociétés 'e coopératives ainsi qu'à toutes autres institutions susceptibles de contribuer eflicar cernent à l'œuvre de l'alimentation populaire.' Autant que possible, le gouverne ment désire utiliser et développer les restaurants existants, en particulier ies cantines et les 's restaurants coopératifs ou municipaux, x Enfin, un décret en préparation vise à u lutter contre le gaspillage des denrées et is les additions excessives des établissements i- de luxe. Ce décret n'imposerait pas à tous les res-n taurantë un prix, fixe, mais il permettrait aux clients d'un établissement de luxe, quel. I® qu'il soi!, d'obtenir mi repas-type pour le 5 prix maximum de 20 francs, couvert com-1_ pris. Sans doute, le client resterait libre, r- par le choix de certains mets ou de certains !-■ vins, de se faire servir un repas à un prix j" supérieur, mais le restaurateur sera l.:nu, '• par le jeu nés prix de ia carte, de mettre g à la disposition du consommateur, pour une somme qui n'excéderait par 20 francs, un potagae, hors-d'eeuvre, deux plats, dont un de viande, un dessert, carafe de vin et café. , 'j LA NATIONALITE DES NAVIRES à Le Nieuwe Rotterdamsche Courant écrit qu'à bord du vapeur Nleuw Amsterdam, en parie tance pour New-York, on a fait des essais d'une nouvelle méthode de signalisation de la nationalité des navires, qui sera appelée à augmenter considérablement leur sécurité pendant la nuit. L'appareil consiste en un j tube creux, d'environ trois mètres de côté ;s dont les faces latérales sont recouvertes de •5 toile aux couleurs du pavillon hollandais. La !7 nuit venue, de fortes lampes, dissimulées au 'y creux du tube, éclairent vivement les faces, qui font alors fonctions . de transparents et peuvent être distinguées à une distance d'environ seize kilomètres. «j ) SITUATION ECONOMIQUE DE L'ARGENTINE \ La situation économique de l'Argentine s'est ; notablement améliorée au cours de ces deux dernières années. La surface cultivée est pas-, sée de 10 millions d'hectares en 1907 à 24 millions en 1917. En 1917, son exportation a atteint 550,170,049 pesos et sou importation 380,321,174 pesos, soit un solde favorable de 189,348,371* pesos. Les dépôts bancaires se sont montés en 1917 à 783,200,000 pesos, c'est-à-dire . qu'ils sont augmentés de 1G0 p. .c. La situation de Bourse est excellente. L'augmentation de ,] l'exportation a permis de rétablir l'équilibre des finances. La condition de l'ouvrier s'est améliorée, car il y a du tmvail en abondance, mais le prix des produits de première néces-i sitê a doublé et même triplé. LE CHARBON EN URUGUAY On a découvert dans ia région nord-ouest de l'Uruguay, c'est-à-dire dans la continuation i- de la vallée du Rio-Grande-do-Sul, des gise-i* ments de charbon occupant une superficie de i- plus de 2,000 kilomètres carrés. *• s —« t INVENTIONS BAROQUES La guerre étant un temps propice aux inventions, on en voit sortir de partout. Alors que les grands précurseurs, les Turpin et Edison, en qui la moitié du monde avait mis son 1 dernier espoir, font le mort pour le moment et que d'autres, inconnus hier, tel le fabricant 1 hollandais d'avions Fokker, ramassent des 1 millions à la pelle, les inventeurs à ia manque assiègent les bureaux du ministère des munitions à Londres pour présenter des trouvailles qui doivent en cinq secs, retourner la situation au front Ouest comme un gant et réduire définitivement l'ennemi à merci. Le chiendent, ' c'est que neuf sur dix de ces inventions"miro-~ bolantes sont le produit d'imaginations détra-s quées ou maladives, dont stuis un Wells ou ' un Jules Verne auraient l'emploi pour une fantaisie littéraire. Un journal bien en cour au ministère des 4 manitions énumère quelqueç-uns des plans ; qui ont germé dans la cervelle de ces braves j ^éns pour combattre les aérostats ennemis. ( 'Savourez-les : Congélation deâ nuages et montage de canons sur cette croûte glacée ; enlèvement de canons de gros calibre par des ballons captifs ; ballons portant suspendus à des y câbles des aimants puissants arrachant les ^ fusiis des mains des soldats ennemis; projectiles remplis de puces préalablement conta-, miinées semant les plus terribles épidémies ^jdans les-rangs adverses; projectile monstre . >qu© dirigerait un homme qui y prendait , ^place; pétrification des troupes ennemies par ! [déchargement de ciment liquide; lancement, . 'au moyen d'appareils pneumatiques, de ser-.. pents venimeux dans les tranchées ennemies ; 'lancement dans les rangs ennemis de câbles électriques chargés à haute tension; creuse-.i ment d'un tunnel débouchant en territoire allemand pour faciliter l'Invasion, et, enfin, | dressage de corbeaux qu'on enverrait... bec-^ quêter la chaux des cheminées de Krupp, à g, Essen. • y Ne trouvez-vous pas que le nom de l'homme aux corbeaux mériterait vraiment de passer à jj la postérité ? PETITE GAZETTE i, Pour les réfugiés Je me suis laissé raconter ce matin par un : de mes amis, qui revient d'être allé enterres 1 son frère dans un village de la province ôiq < jiNamur, des histoires effrayantes : — La mort de mon frère, me dit-il, m'a fait un coup abominable. C'était un homme solide comme un chêne, ce qui n'a pas empêché la grippe infectieuse de l'emporter au bout de quelques jours de maladie. Mais je crois, dit mon ami, que j'ai été 3 plus impressionné encore par la vue des speo-. tacles auxquels j'ai assisté. Mon pauvre frère i est mort dans son lit, en douceur, entouré* t des siens... Moi, j'ai vu mourir de pauvre* ; gens, couchés dans la boue de la route ou ré-î » fugiés dans des salles d'attente de petitea 3 gares... Oui, des femmes et des enfants sonÉ , morts ainsi sous mes yeux qui venaient de je i ne sais où et s'en allaient vers des paya in-3 connus. On parle des horreurs de la guerre t i je n'imagine pas qu'il puisse y avoir des hox-j 3 reurs comparables à celles que j'ai vues... » » ! Et de me raconter des scènes qui m'ont fait? . -passer le frisson dans le dos et mis des larmes t aux yeux. Je ne vous les répéterai pas. A quoi bon, du reste? Mais je voudrais que vou$ j essayiez de vous retracer vous-même ces scèr » nés afin que la bonté qui est en vous s'y avive., . Nous sommes, je veux le croire et je le croie. t aux derniers jours de cette guerre mon*] trueuse. Plus elle approche de sa fin et plu$ grand devient le nombre de ses victimes & plus pénibles deviennent leurs souffrances./ Plus impérieux aussi le devoir que vous avea de tendre une main secourable à ces frère® particulièrement malheureux qui nous arrir J vent des pays évacués. Soyez bon pour eux^ ' au delà de votre propre bonté. Aidez-les, a# ■ cueillez-les, réconfortez-les dans la plus larg* 1 mesure possible, complètes l'œuvre des org* nismes officiels, des comités de toute espèo/ qui se sont chargés de s'occuper d'eux... Ceci m'amène à vous redire deux mots dfl ces trois réfugiés du Nord de la France qui • étaient venus me demander de leur trouve*' ; de la paille. Je me suis présenté hier chez le<f ; braves gens qui les ont accueillis et qui m'ois confirmé leur récit. J'ai pu leur donner l'assuf ; rance qu'ils ne coucheraient pas sur la dure! i la maison Henri Anno, de la rue Ransfor^ m'avait en effet, ,dans la matinée même, fa| ; savoir qu'elle leur donnerait de quoi remj , bourrer copieusement des matelas. A ces troif réfugiés-là et à d'autres, si d'autres se présent | taient de ma part. Et j'ai reçu d'autres offre# quo je suis heureux de n'avoir pas à utilise/ pour le moment : la maison Cohen, de la ruf Neuve, m'a mandé qu'elle avait de la paill^ pour mes réfugiés, et la maison Thonet frères}, de la place de Brouckère, m'a transmif ! l'adresse d'un de ses dépôts où il se trouve en< 1 core suffisamment de paille pour faire pwv sieurs sacs moelleux à souhait... Mon plus grand merci I Mais si vous avez l'occasion de venir ea aide aux réfugiés, ne la laissez pas passer. El si l'occasion ne s'offre pas, cherchez-la: elle 'Kj surgira à chaque pas que vous ferez dans Ifi rue... Il I L'âge de raison Parents et jeunes gans des deux sexes voudraient bien savoir pour quelle raison jfl faut quatorze ans au minimum pour avoiil acicè». non accompagnés, aux collections! du Musée des altérations et falsifications 1 16 des denrées alimentaires, ouvert £outevarijf de la Senne, dans les dépendances de l'Hûf : tel Continental. Ce n'est, à coup sûr, pas ia morale iprf 9 quelque atteinte il craindre de la vi3ite d«< enfants et jeunes gens de tous âges noi accompagnés. Comme son nom l'indique! et comme nous l'avons vu de nos propres yeux, au cours de plusieurs visites aux ia ; téressantes collections des produits de l'iiw géniosité humaine, ii n'y a absolument rien là qui pourrait même prêter à l'oniDra | d'une équivoque. Les rations alimentaires des différente genres d'ouvriers et des travailleurs inteli , tectuels, figurées par des pièces artificielles en carton, pommes de terre, pain, viande} ne sont qu'un très sain spectacle qui sa grave bien dans l'imagination et amuse, par leur, air de jouet, les jeunes visiteurs j puis, les bocaux contenant toutes sortes da produits plus ou moins tentants — et plutôt moins que plus — sont d'ailleurs enfer-j niés dans de solides et parfaitement cloutes vitrines ; par-ci par-là s'alignent à découd vert, il est vrai, quelque série de flacona conlenant de nombreuses échantillons dea falsifications de la chicorée ; enfin, ce sonj des tableaux de la. valeur alimentaire dea denrées, etc. . Tout cela n'est suggestif qu'au point d« vue falsifications. Alors, quoi ? C'est bien, réellement la crainte des soustractions qui fait interdire aux jeunes gens de moins ds quatorze ans, non accompagnés, l'accès du Musée? Eh ! bien messieurs les organlsateuins, vous avez grandement tort de vous mâfleu de la jeunesse à ce point, surtout quand il s'agit de la jeunesse curieuse et studieuse.. Les jeunes gens de moins dj quatorze ans ont, en général, plus de respect que voua ne pensez pour les collections et spécimens d'objets scientifiques ou industriels rangés dans les vitrines ou même seulement dispos sés librement dans des locaux d'études. 1/ea jeunes gens de moins de quatorze ans, ta? pables de grimper là haut à votre Musée; , < messieurs, sont de petits hommes sérieux^ qui se conduisent fort convenablement aana les milieux scientifiques dont l'aspect leufl en impose naturellement ; et en les regain dant, si vous avez des loisirs, vous souhaiterez souvent qu'ils montrent plus tard la rpême sérieux et le même intérêt plein As respect qu'ils manifestent dans leur jeûna âge pour la science. Nous pensons que, pour un musée d« c« genre, l'enfant de dix ans est suffisamment préparé. Pour ce qui est de l'ordre et des écarts qu'un manque de discipline indivi. duelle pourrait entraîner — et cela èt d« rares exceptions près, très rares 1 — il y ai . la surveillance de la salle, qui sera toujoura pleinement suffisante. Un mu&ée de cet ordre doit pouvoir être visité par un enfant dès qu'il sait lire et qu'il sait voir — et, pour ce qui est de voir et de comprendre} les choses de la vie matérielle courante, lea enfants n'ont pas leurs yeux dans leurs poches 1 i 11 n'y a aucun avantage à retarder turque quatorze ans l'édtication de l'enfant, non accompagné, qui est justement celui' que l'on devrait attirer dans les muséeSj instructifs et les endrpits surveillés. Noua^ espérons que la commission du Musée v/a^j dra bien reconnaître ce qu'il y a de. vrai daas notre réhabilitation de la jeunesse et per^ mettra l'accès des enfants sérieux capable» de s'intéresser et de se conduire, ce qui w; voit de suite. Un coup d'œil en dira pka! qu'une élimination arbitraire fondée eue! l'ûge. J Il n'est jamais trop tôt pour apprendra, ,j L'intercommunaUsatlon Ces Jours-ci, on a vu revenir sur l'eau la déjà si ancienne question de l'annexion des. faubourgs bruxellois à la ville. Une exj>é*j rience sera tentée immédiatement après le r#-; tour normal de la population à la vie commu-i nale courante. On débutera par Mplenbeek. ! Cette annexion, faite à titre d'expérienoe, dé-; 1 Hlcrai gg llfatotore 1918 JOUHNAL QUOTIDIEN' — Le Numéro : SO Centimes S* &mmé>e KS° 1412 PRIX DES ABONNEMENTS î ' ' ' J

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Dieses Dokument ist eine Ausgabe mit dem Titel La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie gehört zu der Kategorie Gecensureerde pers, veröffentlicht in Bruxelles von 1914 bis 1918.

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